Nora ANSELL-SALLES

mardi 6 juin 2017

Retour sur terre...

Infolettre n° 260
mardi 6 juin 2017Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

Retour sur terre

Les médecins qui suivent Thomas Pesquet estiment que les 6 mois passés en apesanteur par notre envoyé spatial équivalent à une vingtaine d’années de vieillissement classique sur le plancher des vaches.

Presque les mêmes effets que provoque, paraît-il, une campagne électorale sur l’organisme d’un candidat à la présidentielle.

Il est vrai que les éléments de comparaison sont troublants et peuvent même être replacés dans une certaine proximité temporelle. S’éloigner des réalités terriennes le 17 novembre dernier, au moment du dernier débat de la primaire de la droite était déjà un signe que certains auraient sans doute dû analyser avec davantage d’attention mais, jour après jour, l’alignement des aventures de notre astronaute sur celles de nos candidats s’est avéré franchement déconcertant.

Des exemples ? L’apesanteur d’abord, provoquant irrémédiablement la sensation que marcher sur la tête constitue la majorité du genre ; la mise sur orbite aussi, permettant d’effectuer le tour du globe, sinon de la question, en moins d’une heure. Une révolution toutes les 45’ : quel rêve mélenchonien... !

Mais, c’est le douloureux retour sur terre qui représente le point commun le plus évident entre deux gaillards de 39 ans partis en pleine possession de leurs moyens, l’un à la conquête de l’espace, l’autre à celle du pouvoir.

Après 200 jours de ce régime contre nature, la redécouverte de la gravité ne va pas de soi. Tous les sens sont troublés et celui de l’équilibre provisoirement mais profondément affecté. On a pris là-haut, au-delà de la stratosphère, plusieurs centimètres sans grandir définitivement ici-bas.

Chaque mouvement redevient pénible et la marche elle-même n’apparaît plus aussi naturelle. Bienvenue sur terre !

Jacques DRAUSSIN

 

Bon à connaître




lundi 5 juin 2017

Législatives 2017

Votes des Français de l'étranger :
Le résultat https://twitter.com/BFMTV/status/871810746660921344

Femmes élues ou salariées des mutuelles rejoignez MutElles


MUTUELLESParité en Mutualité : une progression d’un point en un anArticles01 juin 2017

MutElles, le réseau des femmes en Mutualité, fête ce 1er juin 2017 sa première année d'existence. Une de ses priorités : faire progresser la parité dans les mutuelles. Premier bilan avec sa présidente, Dominique Joseph, également secrétaire générale de la Mutualité Française.

Un an après la création de MutElles, le réseau des femmes en Mutualité, quel constat tirez-vous de la parité hommes-femmes en Mutualité ?

Dominique Joseph – Je constate une progression du taux de féminisation dans les conseils d'administration : il est passé de 23% en 2015 à 24% en janvier 2017. Je note aussi que les femmes sont mieux représentées dans les mutuelles gérant des réalisations sanitaires et sociales, puisque ce taux est de 26%, contre 22% pour les mutuelles du Livre 2, autrement dit celles ayant des activités d'assurance.

Nous évoluons donc, mais sûrement trop lentement par rapport à l'objectif de 40% à atteindre en 2021. Toutefois, je me félicite que certains groupes, comme Macif Mutualité, la MNT, la MGEN, la Smerep, le groupe Aesio, Harmonie mutuelle ou encore Intériale, se montrent très volontaires dans le développement de la parité et sont très proches, voire dépassent les 40% de femmes dans leurs instances.

Quels sont les principaux freins à la progression de la parité ?

Dominique Joseph – J'en identifie trois. Le premier est interne au mouvement mutualiste. La consolidation en cours du secteur réduit le périmètre de renouvellement, car il y a moins d'instances et donc moins de postes d'administrateurs et d'administratrices.

Le deuxième est d'ordre sociétal. Les structures traditionnelles de l'engagement traversent une crise profonde, qu'il s'agisse des syndicats, des mutuelles ou encore des partis politiques... Les femmes, tout comme les jeunes, doivent faire leur place au sein de gouvernances mutualistes, composées encore majoritairement  d'hommes de plus de 50 ans.

Enfin, je qualifierais de psychologique le dernier frein. En effet, nous avons constaté qu'à compétences égales, les femmes ont davantage tendance que les hommes à se poser des questions sur leur légitimité à devenir administratrice.

Quelles sont aujourd'hui les priorités du réseau MutElles ?

Dominique Joseph – Poursuivre l'objectif premier de MutElles, qui est de servir de levier à l'accélération de la parité dans les différentes instances des groupements mutualistes et de la Fédération. Pour cela, il faut créer l'envie chez les femmes d'être présentes dans la gouvernance des mutuelles, ce que rend possible l'échange d'expériences via notre réseau. Une fois visibles, il leur est beaucoup plus facile d'être repérées. Si je devais donc donner un seul conseil aux femmes en Mutualité, c'est celui d'oser !

L'autre enjeu porte sur notre structuration organisationnelle. Il nous faudra encore être très présent et actif sur le terrain, notamment pour développer un maillage territorial consistant. Il est indispensable que nous ayons des relais dans toutes les régions, pas seulement en Bourgogne-Franche-Comté ou dans les Pays de la Loire, deux de nos unions régionales les plus actives.

Enfin, la question de la place des hommes dans notre réseau se pose. Pour le moment, nous avons des promoteurs ou sponsors masculins, mais l'adhésion est ouverte exclusivement aux femmes. Nous réfléchissons donc à faire de MutElles un espace plus ouvert aux hommes, car nous nous sommes rendues compte que le côté exclusif de notre réseau peut parfois être un frein à sa promotion et son portage dans certaines mutuelles.

Nous envisageons donc de structurer un cercle des amis de MutElles. Et en tant que présidente de MutElles, j'irai même jusqu'à penser que nous pourrions ouvrir l'adhésion aux hommes, tout en préservant des moments d'échange exclusifs entre femmes.

Conférences, ateliers…

MutElles compte actuellement 250 adhérentes. En un an, ce réseau des femmes en Mutualité a organisé quatre conférences grand public et une quinzaine de manifestations à destination de ses adhérentes (ateliers, after-work, petits-déjeuners), à Paris et en région. Par ailleurs, sa présidente, Dominique Joseph, a fait partie de la commission chargée de l'élaboration du rapport "Egalité entre les femmes et les hommes dans l'ESS", publié en février 2017 par le Conseil supérieur de l'économie sociale et solidaire.

PROPOS RECUEILLIS PAR FRANÇOIS-XAVIER CHAPELLE

© Agence fédérale d’information mutualiste (Afim)

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Pétition

Lien vers la signature de la pétition remise à  Emmanuel Macron https://twitter.com/tomipa06/status/871612433529532416

jeudi 1 juin 2017

Dessin de presse

En savoir plus... https://twitter.com/HedrichPierre/status/870287523980996609

Un robot prend du service dans les rangs de la police...

Jetez un coup d'œil au Tweet de @afpfr : https://twitter.com/afpfr/status/870327094064013312?s=09

Abonnez-vous à Mine dinfos

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Coup de projecteur sur MutElles

En savoir plus : https://twitter.com/pressentinelle2/status/870324038035537920

Journée mondiale du lait

Jetez un coup d'œil au Tweet de @LesProLaitiers : https://twitter.com/LesProLaitiers/status/870164631377121280?s=09

Moralisation de la vie politique

mardi 30 mai 2017

Remember

ActualitésFonctionnaires: la suppression du ministère suscite la critique des syndicats sur Orange Actualités

Marylise Lebranchu, le 3 février 2016 à l'Assemblée nationale à Paris

© AFP

Fonctionnaires: la suppression du ministère suscite la critique des syndicats

La suppression d'un ministère de la Fonction publique à part entière au sein du nouveau gouvernement a suscité la critique unanime des syndicats - craignant qu'elle soit réduite à une simple "variable budgétaire" -, relayée par leur ancienne ministre socialiste Marylise Lebranchu.

Les 5,4 millions d'agents publics, qui représentent un emploi sur cinq, seront désormais rattachés au ministère de l'Action et des comptes publics, sous la houlette de Gérald Darmanin, 34 ans, maire de Tourcoing. Un ministre "issu d'une droite dite dure, qui voulait supprimer plusieurs centaines de milliers de postes d'agents publics", rappelle Marylise Lebranchu.

Pour l'ancienne ministre PS de la fonction publique, de la décentralisation et de la réforme de l'Etat, ce rattachement donne "l'impression que la fonction publique devient une variable d'ajustement budgétaire".

"Même Nicolas Sarkozy n'avait pas franchi un tel cap !", s'est insurgée la CGT (1er syndicat chez les fonctionnaires). "En effaçant ainsi la fonction publique, en la rattachant à un département ministériel qui en fera avant tout une variable budgétaire et en y nommant une personnalité fortement ancrée à droite", Emmanuel Macron et Edouard Philippe "indiquent clairement leur volonté de poursuivre et d'amplifier les nocives politiques d'austérité", estime le syndicat. 

"Les fonctionnaires sont, quels que soient leur statut et leur entrée dans la fonction publique, l'ossature de la République", a  assuré le nouveau ministre. Il pilotera les comptes publics (budget) et sociaux (comptes de la Sécu) ainsi que la Fonction publique et la Réforme de l'État, selon son entourage.

"Les ambitions de modernisation, d'économies et de transformation des collectivités publiques, nécessaires à la préservation de nos équilibres et à la qualité de nos administrations, se feront en dialogue permanent avec les agents", a assuré son ministère jeudi soir dans un communiqué, précisant que M. Darmanin prendrait "personnellement contact" vendredi avec les organisations syndicales de la fonction publique.

"Il leur proposera de les recevoir individuellement la semaine prochaine pour commencer à dialoguer sur les objectifs" fixés par le gouvernement, ajoute le communiqué.

La grogne syndicale est loin de se résumer à la CGT. A FO (3e), l'Union interfédérale des agents de la fonction publique (UIAFP-FO) dénonce aussi une "vision purement comptable et budgétaire" et demande "un ministère à part entière".

- Suppression de 120.000 postes -

L'UIAFP-FO rappelle quelques-unes des "intentions" du président de la République lorsqu'il était en campagne : suppression de 120.000 postes de fonctionnaires, fin de l'évolution uniforme des rémunérations de toutes les fonctions publiques "dans une logique d'individualisation des rémunérations basée sur le mérite", "remise en cause du code des pensions civiles et militaires en introduisant un régime unique de retraite en points", "contrats pour remplacer le système des corps de fonctionnaires jugé trop rigide".

Pour Solidaires (6e) aussi, ce "rapprochement" entre action et comptes publics fait craindre que la fonction publique et ses agents servent de "variable d'ajustement pour l'équilibre des comptes de la nation". 

"Mais où est passée la fonction publique ?", s'interroge la CFDT (2e), qui dit attendre "une réponse rapide à ses interrogations qui concernent plus de 5 millions de fonctionnaires et agents publics".

L'Unsa (4e) évoque "un mauvais signal donné aux agents" qui "renvoie à un passé" où la révision générale des politiques publiques (RGPP), dont la mesure phare était le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux dans la Fonction publique d'Etat, "avait réduit la politique fonction publique à une gestion mécanique par les seuls coûts". 

5e syndicat de fonctionnaires, mais première chez les enseignants, la FSU juge inacceptable "de traiter des missions de services publics par le seul prisme budgétaire", tandis que CFTC et CFE-CGC dénoncent également en choeur un "choix comptable" et une "logique comptable".

De son côté, Mme Lebranchu, invitant Emmanuel Macron à expliquer "où et quand" il supprimera 120.000 postes de fonctionnaires, dit néanmoins "attendre de voir comment les nouveaux équilibres ministériels vont concrètement se mettre en place".

Pour elle, une seule question vaut : "quels services publics voulons-nous ?".

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