Nora ANSELL-SALLES

mardi 5 février 2013

Séminaire “Recherche publique/privée en santé et développement industriel , Quelles clefs pour le succès ?” organisé par l’association DESSEIN (Dauphine EcoSanté Social Entente et Idées Nouvelles) dans le cadre de l’Université Paris Dauphine, Paris Sciences et Lettres, le 21 février 2013 de 9h à 13h , Amphi Edgar Faure, Université Paris Dauphine, afin de traiter des problématiques de financement et d’organisation de la recherche en France.

Séminaire

 Jeudi 21 février 2013

9h-13h, Amphithéâtre Edgar Faure, Université Paris-Dauphine

Place du Maréchal de Lattre de Tassigny, 75016 Paris

 

Recherche publique/privée en santé et développement industriel

Quelles clefs pour le succès ?



Modération :

Claude Le Pen, professeur en économie de la santé

Christine Roullière-Le Lidec, docteur en médecine et en sciences économiques

 

LE DÉBAT :

 

9h Accueil : Laurent Batsch*, Président de l’Université Paris Dauphine, Christine Roullière-Le Lidec, Présidente de DESSEIN

Ouverture du colloque : Pierre Tambourin, directeur général de Génopole, Coprésident du rapport sur "la réforme du système de transfert et d’innovation"

 

Grand Témoin : Arnold Munnich*, Directeur de l'unité génétique et épigénétique des maladies métaboliques neurosensorielles et du développement, Hôpital Necker

 

09h20 Table ronde 1 : La recherche manque-t-elle de financement ?

 

Jean-Christophe Dantonel, Directeur de programme santé Biotechnologies, Commissariat Général à l’Investissement

Florence Ghrenassia, Directrice de l’Office du Transfert de technologie et des partenariats industriels,

Assistance Publique –Hôpitaux de Paris

Alain Sezeur, Responsable de formation à la Valorisation de la recherche biomédicale, UPMC,

Chirurgie digestive et cancérologique Groupe hospitalier Diaconesses

Pierre Angot, Sous-Directeur en Charge des industries de santé, ministère du redressement productif et co-secrétaire du Conseil Stratégique des Industries de Santé.

 

Débat avec la salle-pause

 

11h Table ronde 2 : La recherche manque-t-elle d’organisation ?

Pierre Montoriol, Président du pôle de compétitivité Cancer-Bio-santé, Toulouse

André Choulika, Président de France Bioetch

Didier Hoch, Président du Comité « Economie des Sciences du Vivant et de la Santé » du MEDEF.

Roger Genet, Directeur général pour la recherche et l’innovation, ministère de la recherche

Patrick Netter Vice-Président d’Aviesan, Alliance pour les sciences de la vie et de la santé

 

Débat avec la salle

 

Allocution de clôture : Geneviève Fioraso,* Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche

 

* Sous réserve

 

Inscription obligatoire par mail : christine.roulliere@wanadoo.fr

 

En partenariat avec

La Fédération Hospitalière de France, La Fédération de l’Hospitalisation Privée, La Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne, privés non lucratifs, Le Collège des Economistes de la Santé, le Laboratoire d'Economie et de Gestion des Organisations de Santé

lundi 4 février 2013

MINE D'INFOS: [nile] L'INTERVENTION de Dominique MARANINCHI au S...

MINE D'INFOS: [nile] L'INTERVENTION de Dominique MARANINCHI au S...: Les crises sanitaires se ressemblent sur le plan médiatique, par leur cortège de déclarations sensationnelles, d’effets de manche, d’anat...

MINE D'INFOS: Suspension de Diane 35 : Marisol Touraine prend ac...

MINE D'INFOS: Suspension de Diane 35 : Marisol Touraine prend ac...: Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a pris acte de la décision de   l’Agence nationale de sécurité du ...

MINE D'INFOS: « Anorexie Boulimie-Info Ecoute »

MINE D'INFOS: « Anorexie Boulimie-Info Ecoute »: La Fondation Sandrine Castellotti sous égide de la Fondation de l’Avenir, a pour mission l’accompagnement des personnes atteintes de trou...

MINE D'INFOS: « Anorexie Boulimie-Info Ecoute »

MINE D'INFOS: « Anorexie Boulimie-Info Ecoute »: La Fondation Sandrine Castellotti sous égide de la Fondation de l’Avenir, a pour mission l’accompagnement des personnes atteintes de trou...

MINE D'INFOS: « Anorexie Boulimie-Info Ecoute »

MINE D'INFOS: « Anorexie Boulimie-Info Ecoute »: La Fondation Sandrine Castellotti sous égide de la Fondation de l’Avenir, a pour mission l’accompagnement des personnes atteintes de trou...

« Anorexie Boulimie-Info Ecoute »


La Fondation Sandrine Castellotti sous égide de la Fondation de l’Avenir, a pour mission l’accompagnement des personnes atteintes de troubles des conduites alimentaires (TCA).

Depuis mars 2012, la Fondation Sandrine Castellotti assure des permanences téléphoniques au sein de « Anorexie Boulimie-Info Ecoute ».

Cette ligne téléphonique, mise en place par le Réseau TCA Francilien en collaboration avec les associations de familles et d’usagers d’Ile-de-France, est ouverte à toutes personnes confrontées directement ou indirectement aux troubles des conduites alimentaires (anorexie mentale et boulimie) : les patientes ou patients concernés par ces troubles, l’entourage familial, les proches mais également les professionnels de santé, médecins, psychologues, infirmières ou diététiciens, les intervenants socio ou éducatifs, les acteurs associatifs…

L’écoute des professionnels ou membres d’associations doit permettre de guider chaque personne à la recherche d’une structure de prise en charge, de répondre à une demande d’information sur ces troubles, d’orienter vers un accueil d’urgence si besoin.

Toutes les permanences téléphoniques ont lieu de 16h à 18h et sont tenues par :

   -> des psychologues : les lundis
   -> des associations : les mardis
   -> des médecins : les jeudis
   -> des écoutants sans spécialisation : les vendredis
En savoir plus :
Fondation Castellotti :  http://www.fondationsandrinecastellotti.org
Réseau TCA Francilien :  http://www.reseautca-idf.org/
Fédération Nationale des Associations-TCA :   http://www.fna-tca.fr

Suspension de Diane 35 : Marisol Touraine prend acte de la décision de l’ANSM


Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a pris acte de la décision de

 

l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) concernant

 

la spécialité Diane 35. Cette décision a été prise pour garantir la sécurité des femmes. Il

 

convient de rappeler que ce médicament n’a pas été mis sur le marché français comme

 

contraceptif, mais pour soigner l’acné, sachant qu’il existe des alternatives thérapeutiques.

 

Les femmes qui prennent Diane 35 ou l’un de ses génériques ne doivent pas interrompre

 

brutalement leur traitement, comme l’a indiqué l’ANSM. Elles doivent revoir leur

 

médecin, qui envisagera avec elles le mode de contraception le plus adapté ou le traitement

 

contre d’acné qui leur convient.

 

Avant tout, la pilule permet à des millions de femmes d’exercer librement leur droit à la

 

contraception. Marisol Touraine rappelle que la confiance des femmes dans leur mode de

 

contraception est un enjeu majeur de santé publique, que le débat actuel ne doit pas

 

conduire à discréditer.

 

Un numéro vert gratuit a été mis en place pour informer les femmes sur les pilules

 

contraceptives. Des questions sur Diane 35 peuvent y être posées. Lors d’une visite de la

 

plateforme téléphonique de ce numéro vert aujourd’hui, Marisol Touraine a eu l’occasion

 

de saluer la qualité des réponses apportées par la cinquantaine d’opérateurs, formés et

 

encadrés par trois sages-femmes et un médecin.

 

Le numéro vert a déjà reçu en 6 jours environ 6 000 appels, soit près de 1 000 appels par

 

jour.

N° vert sur les pilules (gratuit) : 0800 636 636, du lundi au samedi (9h-20h)


Pour la sécurité des patientes, l’ANSM engage une procédure de suspension

de l’AMM de Diane 35 et de ses génériques

 

 

Diane 35 est un médicament utilisé dans le traitement de l’acné et non un contraceptif.

A l'issue de l'évaluation de l'ensemble des données disponibles, l'ANSM estime que le rapport bénéfice/risque de Diane 35 et de ses génériques est défavorable dans le traitement de l'acné, au regard notamment du risque thromboembolique veineux et artériel auxquels ils exposent les femmes traitées. De surcroît, l'usage important de ces médicaments en tant que contraceptifs n'est pas conforme et leur efficacité comme contraceptif n'a pas été démontrée par des études cliniques appropriées.

 

 

L’ANSM a engagé en décembre 2011 la réévaluation des médicaments dont l’AMM est antérieure à 2005. Dans ce cadre, l’Agence a réexaminé la place de Diane 35 et de ses génériques en France.

 

L’Agence considère que ces médicaments ne doivent plus être employés comme contraceptifs : ils n’ont pas d’AMM dans cette indication. 

 

L’ANSM a réévalué le bénéfice/risque de Diane 35 dans sa seule indication autorisée : le « Traitement de l’acné chez la femme : l’efficacité est modérée et ne s’observe qu’après plusieurs mois de traitement ». De nouvelles données sur le risque thromboembolique démontrent notamment un risque thromboembolique veineux quatre fois plus élevé que celui des femmes qui ne prennent pas ces traitements. Il existe par ailleurs des alternatives pour le traitement de l’acné.

 

Dans ce contexte, l’ANSM considère que le rapport bénéfice/risque de Diane 35 et de ses génériques est défavorable dans le traitement de l’acné.

 

Après information des industriels concernés, l’ANSM a donc décidé d’engager une procédure de suspension des AMM de ces médicaments.

 

La suspension prendra effet dans un délai de 3 mois. Dans l’immédiat :

 

-  Les patientes ne doivent pas interrompre brutalement leur traitement par Diane 35 ou ses génériques, et peuvent le poursuivre jusqu’à une prochaine consultation chez leur médecin, ou avec tout autre prescripteur, qui envisagera avec elles, les options thérapeutiques qui conviendront au mieux à leur situation individuelle.

 

- Les médecins ne doivent plus prescrire ces médicaments, ni en initiation de traitement, ni en renouvellement.

 

- Les pharmaciens devront délivrer les traitements minimaux nécessaires pour éviter toute rupture brutale de traitement jusqu’à ce que la patiente consulte à nouveau son médecin ou un autre prescripteur (délivrance de boîtes de 1 mois de traitement préférentiellement).

  

A l’issue de cette période de 3 mois, la suspension des AMM prendra effet : toute prescription et toute délivrance seront interdites et l’ensemble des lots présents sur le marché sera retiré.

 

En parallèle, une procédure d’arbitrage au niveau communautaire est initiée par l’ANSM, ces médicaments étant autorisés dans la plupart des autres Etats membres européens. Cet arbitrage visera  à retirer, suspendre ou modifier l'ensemble des AMM concernées en Europe.

 

 

Pour consulter le dossier consacré à la réévaluation de Diane 35 et de ses génériques, connectez-vous au site de l'ANSM :

 


 

 

 

[nile] L'INTERVENTION de Dominique MARANINCHI au Sir Winston le 7 février de 8h30 à 10h


Les crises sanitaires se ressemblent sur le plan médiatique, par leur cortège de déclarations sensationnelles, d’effets de manche, d’anathèmes et d’avis d’experts souvent autodésignés.

 

Ces prises de paroles intempestives sont le plus souvent dénuées de faits rationnels et de mises en perspectives. Elles alimentent les rumeurs, s’appuient sur des suppositions et des méconnaissances, attaquent la confiance et participent à la désinformation des citoyens. Pour les malades et les autres acteurs de santé,  elles sont hautement anxiogènes et ne font qu’attaquer une confiance fragilisée par ces scenarii très souvent exclusivement franco-français.

 

Afin de retrouver des éléments rationnels et du sens commun lors d’une crise, nile a décidé de donner la parole à l’une des personnalités partie-prenante. Déclenchée par les événements, cette manifestation se nommera l’INTERVENTION. Elle se déroulera dès que le besoin s’en fera sentir et c’est ce qui explique le caractère exceptionnel de cette invitation.

 

Il s’agit d’un débat citoyen, respectueux de la personne invitée. L’iNTERVENTION a pour objet de faciliter la compréhension des faits et d’esquisser des solutions et des conduites à tenir. Loin des autodafés médiatiques, il ne s’agit ni d’un tribunal ni d’une plateforme incantatoire.

 

Dominique Maraninchi, Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité des Médicaments et des Produits de Santé (ANSM) a accepté le 7 février prochain de faire son INTERVENTION.

 

Sur la base d’une prise de parole de 10 à 15 minutes visant à remettre les faits dans leur cheminement historique, et en apportant les éléments les plus rationnels propres à la compréhension des acteurs, il répondra ensuite aux questions que l’assistance voudra lui poser. Ces questions se devront d’être constructives et viseront à l’information de tous.

 

Comme à l’accoutumé, un compte-rendu se fait et rapidement mis à disposition sur l’œil de nile http://loeildenile.eu/

 

 

Le nombre de places étant limité, les inscriptions sont obligatoires (par retour de mail) et vous ne pourrez accéder au débat sans un badge qui vous sera remis à l’entrée.

 

ATTENTION

L’INTERVENTION de Dominique Maraninchi se tiendra au Pré Verre (8 Rue Thénard 75005 Paris) et non au Sir Winston !

 

métro (ligne 10, stations « Cluny la Sorbonne » ou « Maubert-Mutualité ») ou en voiture (parking Lagrange, 15 rue Lagrange 75005 Paris)

 

 

RAPPEL DES PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT DE NILE

 

 INTERVENTION

Objectif

Permettre, en cas de crise sanitaire, un espace de discussion et d’explication hors de la tempête médiatique avec un décideur du monde de la santé, face à un public connaisseur, acteurs de santé.

Sur un sujet qui s’impose par son actualité, la proposition est faite à une personnalité d’intervenir sur le thème. Le choix de la personnalité est de l’entière responsabilité de nile.

Principe de fonctionnement

Une invitation est adressée à l’ensemble de la mailing-list de nile. Celle-ci se compose de personnalités liées au monde de la santé, acteurs, influenceurs ou décideurs :

§ l’ensemble des parlementaires, conseillers techniques «santé» des ministères, élus locaux des villes de plus de 100.000 habitants et de la couronne Ile de France…

§ membres des administrations en charge de la santé

§ présidents des associations de malades et d’usagers

§ décideurs du monde syndical et ordinal des professionnels de santé

§ dirigeants des producteurs de soins (entreprises du médicament et du dispositif médical, fédérations hospitalières, représentants du monde médicosocial)

§ journalistes intéressés par la santé.

 

L’intégralité des frais d’invitation et de restauration est prise en charge par nile. L’agence ne souhaite pas avoir de soutiens ou de sponsors afin de préserver sa totale indépendance dans le choix des intervenants, des thèmes, de l’animation et de la rédaction des comptes rendus. 2/2

 

Organisation

Lors d’un petit déjeuner de 8h30 à 10h :

§ seules les personnes s’étant inscrites en retournant un mail à nile auront accès au débat

§ un badge sera remis à l’entrée par l’équipe de nile

§ la liste des personnes présente est publique

§ il est possible d’adresser des questions écrites à l’intervenant qui en disposera avant le débat. Les personnes désirant poser ces questions feront savoir leur nom et leur qualité, comme il est demandé de le faire lors du débat. Il convient d’envoyer celles-ci à olivier.mariotte@nile-consulting.eu

§ il est demandé de privilégier les questions à visée informative et d’éviter autant que faire se peut les positions partisanes ou les commentaires n’appelant pas de questionnement

§ l’intervenant dispose de 10 à 15 minutes pour développer son thème

§ le reste du temps est réservé aux questions de la salle. Celles-ci sont posées dans l’ordre de questionnement, sans ségrégation d’autre sorte. Les personnes désirant poser une question doivent se présenter et dire en quelle qualité elles souhaitent s’adresser à l’intervenant. Afin de favoriser les échanges d’opinions, une seule question est possible par personne invitée

§ les échanges sont animés par Olivier Mariotte

§ un compte-rendu est rédigé, validé par l’invité pour éviter toute imprécision dans la retranscription de ses propos. Il n’est cependant pas possible d’ajouter ou de retrancher des parties du compte-rendu. Un document explicatif (article, présentation, etc.) peut être joint au compte-rendu

§ un mail adressé à l’ensemble de la mailing–list informe de la présence du compte-rendu sur le blog de nile

§ une courte interview vidéo (3 questions) est réalisée à l’issue du café nile. Elle est destinée à être adressée rapidement à l’ensemble de la mailing-list de nile et postée sur le blog de l’agence http://www.loeildenile.eu/

§ dans la mesure du possible un podcast sera réalisé et des livetweets envoyés.

 

NDLR : Important : le café nile du 6 février avec Etienne Caniard est bien sûr maintenu. Ceci ne remet pas en cause son organisation.

La HAS définit les bonnes pratiques pour développer des programmes de simulation en santé


Après avoir publié en 2012 un état des lieux de la simulation en santé*, la Haute Autorité de Santé (HAS)

poursuit son engagement dans ce domaine afin de permettre aux professionnels de santé de le développer et de le structurer. Pour cela, elle publie aujourd'hui un guide de bonnes pratiques à destination des équipes qui souhaitent utiliser la simulation pour renforcer la sécurité du patient et la gestion des risques.

En janvier 2012, saisis par la HAS, le Pr Jean-Claude Granry et le Dr Marie-Christine Moll ont rendu un rapport

dans lequel ils dressaient un état des lieux des initiatives existantes en matière de simulation en santé. Leurs principaux constats - retard français dans son développement, équipements insuffisants, manque d'harmonisation des pratiques mais également le caractère pertinent de cette méthode pédagogique, nécessité de définir des règles de bonnes pratiques - ont conduit les auteurs et la HAS à formuler des propositions pour favoriser son déploiement, notamment dans le cadre du développement professionnel continu (DPC). La HAS avait alors annoncé son intention de proposer des règles de bonnes pratiques pour développer des programmes de simulation en santé.

Un guide de bonnes pratiques à l'usage de ceux qui veulent concevoir des programmes de simulation

Le guide publié par la HAS, élaboré avec un groupe de travail multiprofessionnel et multidisciplinaire,

s'adresse aux structures et organisations professionnelles et institutionnelles souhaitant mettre en œuvre et proposer des programmes de simulation aux professionnels de santé. Il traite de l'ensemble des aspects de la simulation en santé :

- La simulation est une méthode pédagogique qui doit être intégrée dans un programme conçu selon quatre phases : analyse de la situation, conception, mise en place et évaluation du programme.

- Quelle que

soit l'infrastructure qui organise des programmes de simulation (centres de simulation, simulation in situ, ateliers délocalisés), elle doit suivre des règles de bonnes pratiques en matière d'organisation (gouvernance, comité pédagogique, gestion financière et ressources humaines, déontologie et management de la qualité, etc.).

- La recherche est une des activités importantes des centres de simulation et doit à ce titre être encouragée.

- L'évaluation est indispensable à un processus de formation, d'analyse des pratiques ou de recherche par simulation et doit s'appliquer aux apprenants, aux formateurs, aux programmes de simulation proposés et à l'organisation dans son ensemble.

Le débriefing, étape clé de la séance de simulation

Les programmes de simulation peuvent

comporter une ou plusieurs sessions de simulation, qui chacune pourront comporter plusieurs séances. Chaque séance se déroule en trois phases distinctes : le briefing, qui permet au formateur de préciser le cadre de la séance et ses objectifs précis, le déroulement du scénario de simulation lui-même et enfin le débriefing, temps essentiel pendant lequel le formateur fait part, en particulier, de son retour à l'apprenant. C'est le temps majeur d'apprentissage et de réflexion de la séance de simulation.

Développement professionnel continu

Les programmes de simulation peuvent être mis en œuvre aussi bien dans le cadre de la formation initiale, de la formation continue ou du développement professionnel continu (DPC).

Dans le cas du DPC, ils doivent nécessairement intégrer des objectifs de formation et d'analyse des pratiques et comporter des propositions d'actions d'amélioration. La HAS publie également une fiche technique méthode qui décrit la participation des professionnels à une session de simulation dans le cadre d'un programme de DPC.

*

La simulation en santé correspond « à l'utilisation d'un matériel (comme un mannequin ou un simulateur procédural), de la réalité virtuelle ou d'un patient standardisé, pour reproduire des situations ou des environnements de soins, pour enseigner des procédures diagnostiques et thérapeutiques et permettre de répéter des processus, des situations cliniques ou des prises de décision par un professionnel de santé ou une équipe de professionnels. ».

Consultez les documents en ligne sur

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Mise en ligne Janvier 2013

 

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La  liste présente ces médicaments,( nouveaux et  anciens) par domaine thérapeutique, et par ordre alphabétique de dénomination commune internationale.

Les membres de la rédaction tout comme la revue sont indépendants financièrement des laboratoires pharmaceutiques

L'article est téléchargeable en accès libre sur le site de Prescrire

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