Nora ANSELL-SALLES

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lundi 18 novembre 2013

AGENDA : Jeudi 16 Janvier 2014 : colloque au CESE "Alcool et Parcours de soins : quels enjeux ?"


8h30 à 16h

Conseil Economique Social et Environnemental (CESE)

 
 Alcool et Parcours de soins : quels enjeux ?

Usage nocif et avec dépendance : comment organiser la prise en charge des malades ?

 

Responsable de 49.000 morts par an et première cause d’hospitalisation en France en 2011 avec plus de 800.000 séjours hospitaliers, l’alcool est un problème de santé publique majeur, dont les enjeux, à la fois sanitaires, sociaux, économiques mais aussi politiques ne sont pas toujours déclinés à leur juste mesure. Présente dans le Plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives 2013-2017 et au sein des préconisations des Plans Cancer, la prise en charge de l’usage nocif et avec dépendance de l’alcool se concentre souvent sur des portes d’entrées spécifiques et ne bénéficie pas d’une stratégie globale, à la différence du tabac.

 

Le groupe de réflexion Apollin’ère organise au Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) un colloque sur la prise en charge de l’alcoolo-dépendance le Jeudi 16 Janvier 2014 à partir de 8h30 (9, place d’Iena, 75116 Paris). Merci de réserver dès à présent votre date, afin de pouvoir échanger sur cette problématique de santé publique. Nous ne manquerons pas de vous transmettre très prochainement les informations relatives à cette manifestation.

 

Apollin’ère est une plateforme d’échange transversale et pluridisciplinaire sur la problématique de l’alcoolo-dépendance, prenant en compte à la fois les aspects médicaux, économiques, sociaux et éthiques de cette pathologie. L’objectif est de créer un laboratoire d’idées sur la prise en charge de l’alcoolo-dépendance en France sur la base d’une réflexion collective et multidisciplinaire. Lundbeck, laboratoire danois spécialisé dans les maladies du système nerveux central en soutient la création et en assure le mécénat, en toute indépendance éditoriale. Des réunions de travail permettent d’approfondir les thématiques comme les priorités dans la prise en charge de cette pathologie ou les parcours de soins et de vie du patient alcoolo-dépendant.

 

Inscription :fanny.brasme@nile-consulting.eu / 06 34 21 61 65



NDLR : MGEFI et café nile

jeudi 14 novembre 2013

Vazaha LEO, initiative pour la formation d'infirmières malgaches en France - LEO Pharma


Un échange de savoirs et de savoir-faire au service

des patients malgaches

 

Cette année, la bourse d’étude Vazaha LEO va permettre à deux infirmiers malgaches de se former dans les services français d’orthopédie engagés dans le projet, durant les deux dernières semaines de novembre. Au travers de cette formation, ce sont des milliers de patients malgaches qui vont pouvoir bénéficier de soins encore meilleurs dans leur pays.

 

LEO Pharma, une responsabilité sociétale dédiée aux patients

 

Fondé en 1908, LEO Pharma est un laboratoire pharmaceutique international d’origine danoise, spécialisé en Dermatologie mais aussi en thrombose, et dont la particularité est d’être détenue à 100% par une fondation, la Fondation LEO. Cette spécificité lui confère une indépendance et une maitrise de ses choix à long terme, en matière notamment de R&D, d’implantation territoriale, d’investissement, mais aussi en termes de stratégie, comme celle de mettre le patient au cœur de son engagement.

 

Pour LEO Pharma, mettre le patient au centre de ses activités se traduit par une forte implication dans des actions de responsabilité sociétale, que ce soit en France ou à l’étranger.

 

Pour Guillaume Clément, président de LEO Pharma en France, « de nombreuses personnes dépendent de nous et nous témoignent leur confiance, les patients et leurs familles, nos collaborateurs et nos partenaires médicaux. C'est pourquoi nous nous efforçons d'entretenir une culture de responsabilité, de citoyenneté et d'intégrité. » Depuis 2005, LEO Pharma France s'engage auprès des patients malgaches. La mise en place de « Vazaha LEO » programme d’échange et de coopération médicale dans le but de réduire la mortalité et le handicap orthopédique se déroule chaque année (sauf situation géopolitique exceptionnelle) à Madagascar. Vazaha LEO a pour mission de favoriser l'échange de connaissances entre des chirurgiens orthopédistes, des anesthésistes, des équipes de soignants français et malgaches. Ce programme financé par LEO Pharma, prend la forme de réunions de formation continue d'une part, et d’actions concrètes de terrain, d’autre part.

 

Madagascar subit depuis quelques mois une actualité dramatique qui touche tous ceux qui aiment ce merveilleux pays qui continue à vivre et survivre malgré tout et grâce aux initiatives humanitaires, notamment dans le domaine de la santé.

"2005-2013, Vazaha LEO : un échange de savoirs et de savoir-faire au service des patients malgaches"

 

Des opérations chirurgicales à quatre mains

 

Depuis huit ans, des équipes chirurgicales françaises viennent opérer et échanger leurs pratiques techniques et leur savoir scientifique sur place à Madagascar. Des patients malgaches, souvent en situation critique, sont opérés « à quatre mains » par un binôme de médecins français et malgaches. Vazaha LEO est aussi l'occasion d'apporter des équipements médicaux spécialisés difficilement accessible à Madagascar.

 

En 2013, le bilan de cette collaboration entre praticiens français et malgaches est très positif.

 

Le programme Vazaha LEO a entrainé une motivation très forte des équipes hospitalières

malgaches à améliorer les mesures d’hygiène et la prise en charge dans les services

d’orthopédie, et ce pour le plus grand bénéfice des patients.

 

 

Des bénévoles engagés

 

Les chirurgiens orthopédistes et les anesthésistes français engagés dans le programme Vazaha

LEO ont une expérience de la chirurgie en milieu défavorisé, une fibre humanitaire et acceptent d’être des « tuteurs » de chirurgiens malgaches qu’ils accompagnent localement dans leur pratique de façon entièrement bénévole.

 

Le groupe pilote engagé dans Vazaha LEO sur les différentes missions est composé de :

 

Dr Christian DEVAUX, anesthésiste, Clinique des Maussins, Paris

 

Dr Franck MABESOONE, orthopédiste, chef de service de l’Hôpital de Compiègne-

Noyon

 

Dr Christophe NICH, orthopédiste, Hôpital Européen Georges Pompidou Paris

 

Dr Solotiana RAMBOANIAINA, orthopédiste, Hôpital de Douai

 

Dr César RAZAFINDRATSIVA, orthopédiste, Hôpital St Roch Nice

 

Jean-Luc DUCROCQ, Directeur Projet Affaires Médicales LEO Pharma, coordinateur de ce projet depuis 2005

 

D’autres médecins ont participé à ce projet lors de différentes missions depuis 2005 :

 

Dr Hassan MEFTOUH, orthopédiste Valenciennes

 

Dr Pierre Etienne RIDOUX, orthopédiste Besançon

 

Dr Cédric PELLEGRI, orthopédiste Nice

 

Dr Mohammed HAMID, chirurgien Strasbourg

 

Dr Roberto BECCARI, orthopédiste Rouen

 

Dr Seta RATSIMBAZAFY, orthopédiste Valence

 

Dr François RAZAFIMBAOAKA, orthopédiste Auch

 

Dr Hichem BENSLAMIA, orthopédiste St Quentin

 

Dr Catherine AYMONT, anesthésiste, Strasbourg

 

Les médecins malgaches engagés au travers de leurs établissements hospitaliers et de la

SOMCOT (Société Malgache de Chirurgie Orthopédique) sont :

 

Pr Jean Claude RAZAFIMAHANDRY Directeur du CHU HJRA de Antananarivo, chef de service d’orthopédie, Vice-Président de la Société Malgache de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique (SOMCOT)

 

Pr Georges RAKOTOZAFY président de l’Association Malagasy de Chirurgie, Antananarivo

 

Pr Gaetan Duval SOLOFOMALALA, Directeur du CHU de Fianarantsoa, Chef de Service d’orthopédie, Président de la SOMCOT

 

Dr Jules RANDRIANOMENJANAHARY, Chef de service d’orthopédie hôpital CENSOHA

Saovinandriana Antananarivo

 

 

Novembre 2013, deux infirmiers malgaches lauréats de la bourse d’étude Vazaha LEO

 

Cette année, un nouveau volet s’ouvre dans le programme Vazaha LEO avec l’octroi d’une bourse d’étude pour deux infirmiers malgaches.

 

Mis en place par le comité de pilotage franco-malgache, et financée par LEO Pharma, la bourse d’étude Vazaha LEO propose à deux cadres infirmiers malgaches une formation spécifique d’infirmier(e)s de bloc opératoire dans plusieurs centres hospitaliers français.

 

La formation débutera le 17 novembre 2013 et se déroulera sur deux semaines intensives de formation pratique sur site.

 

Ces deux cadres infirmiers lauréats sont :

Mme RASOANIRINA Hanitriniaina Liliane, CHU de Fianarantsoa qui suivra une formation sur les bonnes pratiques en bloc opératoire o à la Clinique des Maussins à Paris, tutorée par le Dr Christian DEVAUX et Mme DAVID puis à l’Hôpital de Compiègne-Noyon tutorée par le Dr Franck MABESOONE et Mme Marilyne LEFEVRE,

 

Mr RABEARIMANANA Rivomamiarimanitra, CHU HJRA de Antananarivo qui suivra la même formation o à l’HEGP, tutorée par Christophe NICH et Mme Valérie COLAS, o puis à l’Hôpital de DOUAI avec le Dr DOUMBIA et Mme GEISSE.

 

Ce projet a été conçu avec le concours des 600 collaborateurs de LEO Pharma en France, qui durant tout le mois de juin 2013 ont marché, couru, ramé, pédalé pour cumuler les 5 000 km nécessaires à l’allocation de 5 000 euros dédiés à la bourse d’étude Vazaha LEO.

 

Ce projet est possible grâce aux médecins français investis bénévolement dans cette mission depuis des années et qui aujourd’hui encore vont accueillir et former les lauréats dans leur service.

 

Cette action représente l’engagement de tous, professionnels de santé et collaborateurs LEO Pharma, pour aider, ensemble, et de façon pérenne, les patients à Madagascar.

 

 

A propos de LEO Pharma

 

— LEO Pharma aide les patients à avoir une peau saine.

En proposant des solutions thérapeutiques dans plus de 100 pays à travers le monde, LEO Pharma aide les personnes à gérer leurs problèmes de peau.

 

Fondée en 1908, l’entreprise pharmaceutique est détenue intégralement par la Fondation LEO. Depuis des décennies, LEO Pharma dédie sa recherche et son développement aux médicaments et aux solutions destinés aux personnes souffrant de maladies cutanées. La maison mère de LEO Pharma est basée au Danemark et emploie environ 4800 personnes dans le monde.

 

Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.leo-pharma.com et www.leo-pharma.fr

 

 

 

— LEO Pharma et la Thrombose

 

Dans le domaine de la maladie thrombo-embolique veineuse (thrombose et embolie pulmonaire), LEO Pharma mène des actions pour améliorer la prise en charge et la survie des patients au quotidien.

 

LEO Pharma conduit actuellement au niveau mondial, la plus vaste étude jamais réalisée chez les patients atteints de cancer ayant une thrombose. (Etude CATCH).

 

LEO Pharma contrôle l’intégralité du processus de fabrication de son Héparine de Bas Poids Moléculaire depuis le recueil de la matière première, jusqu’à la production de produits finis en milieu aseptique.

 

Le site de production français de LEO Pharma œuvre quotidiennement à produire des seringues injectables au plus haut standard de qualité, pour les patients français mais également, en exportant 70% de sa production en volume, pour les patients du monde entier.

 

Direction de la Communication LEO Pharma France, Frédérique Saas

frederique.saas@leo-pharma.com  

Contact presse, Geneviève Cliquet

gcliquet@presentparis.com

 

mercredi 13 novembre 2013

AGENDA :Café nile avec Elisabeth Hubert le 20 novembre 2013 de 8h30 à 10h au Sir Winston "Quelle place pour l'Hospitalisation à Domicile dans le parcours de soins coordonné ?"


La Stratégie Nationale de Santé a pour objectif de fédérer l’ensemble des acteurs du soin autour des parcours et de la prise en charge des malades. Si le premier recours fait l’objet d’un traitement particulier, il doit cependant être solidement couplé avec l’ensemble de la chaîne de santé. Plus loin d’ailleurs, on ne saurait parler de « parcours de soins » sans l’élargir à la notion de parcours de santé (en y adjoignant la prise en charge médicosociale et la prévention) voire de parcours de vie (en intégrant les comportements des individus et en tenant compte des autres politiques publiques qui interfèrent sur l’état de santé).

 

L’Hospitalisation à Domicile représente un maillon tout à fait singulier parmi les acteurs de santé, charnière entre le monde hospitalier et les soins de ville. En effet, elle relève du statut d’établissement de santé à part entière, mais sa mise en place se réalise sous la responsabilité du médecin traitant, et peut mobiliser des professionnels libéraux. Elle ne se limite pas à la prise en charge de patients en soins palliatifs, même si cette activité représente le quart des 4 millions de journées assurées chaque année par quelques 300 établissements d’HAD, sur des indications strictement contrôlées par l’assurance maladie. L’HAD apparaît ainsi comme un coordinateur de la prise en charge, un lien entre les différents offreurs de soins et avec les services médico-sociaux. Le dernier rapport de la Cour des Comptes sur la Sécurité Sociale a d’ailleurs, à juste titre, souligné cette spécificité.

 

Elisabeth Hubert, Présidente de la Fédération Nationale des Etablissements d’Hospitalisation à Domicile (FNEHAD) nous fera le plaisir et l’honneur de venir débattre avec nous, le 20 novembre prochain, de 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris), sur le thème :

 

« Quelle place pour l’Hospitalisation à Domicile (HAD) dans le parcours de soins coordonné ? »

 

Notez dès à présent

27 novembre Thomas Fatome, Directeur de la Sécurité Sociale (DSS). Pour mémoire, nous recevons demain matin,

 

13 novembre, Claude Evin, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France

lundi 21 octobre 2013

Mémento du Médicament édition 2013 pour tout savoir sur le marché du médicament


La Mutualité Française publie aujourd’hui l’édition 2013 du "Mémento Médicament". Celui-ci fournit une analyse des principales données de ce marché et de son financement en direction des décideurs mutualistes et des acteurs de la politique du médicament. Cette nouvelle édition se penche plus particulièrement sur les prescriptions et les médicaments génériques comme levier d’amélioration de la qualité des soins.

 

Le paracétamol et les antiasthmatiques, premières molécules remboursées par les mutuelles, mais non génériquées !

 

Le paracétamol est, en France, la molécule la plus remboursée par les mutuelles. En 2012, elles ont consacré 117 millions d’euros aux remboursements de cet antalgique, en progression de +17,5% par rapport à 2011. Le paracétamol, mais aussi l’acide acétylsalicylique(1), sont toujours exclus du champ du répertoire des génériques en France, alors qu’une disposition législative de 2007 ouvre la possibilité réglementaire de créer des groupes génériques sans spécialité de référence.

 

Les antiasthmatiques administrés par voie respiratoire arrivent en deuxième position des remboursements des médicaments par les mutuelles. Or contrairement aux autres pays européens, les formes pharmaceutiques administrées par voie respiratoire ne peuvent pas être inscrites au répertoire des génériques.

 

La Mutualité Française demande donc l’élargissement du champ du répertoire des génériques aux molécules comme le paracétamol et l’acide acétylsalicylique, mais aussi aux antiasthmatiques, ainsi qu’une meilleure cohérence dans la politique de prix de ces molécules.

 

961 millions d’euros d’économies auraient pu être réalisées en 2012 si l’acceptation des médicaments génériques avait été totale, sans compter les gisements d’économies qui pourraient être réalisées avec l’élargissement du répertoire, de l’ordre de 400 millions d’euros.

 

 

Les prescriptions d’origine hospitalière comme frein au  développement des génériques

 

En 2012, les prescriptions d’origine hospitalière exécutées en ville ont représenté
5,8 milliards d’euros, soit 22,3% des remboursements de médicaments. En augmentation depuis plusieurs années, la majorité de ces prescriptions rédigées à l’hôpital concernent des médicaments sous brevet, notamment du fait d’un processus de référencement, avec pour conséquence la limitation du développement des génériques.

 

A ce sujet, la Mutualité Française demande le développement des mécanismes de régulation des dépenses hospitalières exécutées en ville, avec la mise en place de logiciels hospitaliers d’aide à la prescription permettant l’usage plus important des médicaments génériques.

 

La prescription en dénomination commune internationale (DCI): encore un trop faible recours

 

 Malgré les obligations réglementaires(2) et alors que l’usage de la DCI est un facteur clé de la sécurité sanitaire pour les patients, en France, seulement 12,3% des prescriptions des médecins sont libellés en DCI. C’est également une voie d’amélioration des pratiques des prescripteurs. Les marges de progression sont importantes notamment pour les médecins spécialistes qui réalisent en moyenne 6,9% de prescriptions en DCI contre 13,5% pour les généralistes.

 

Pour la Mutualité Française, prescrire en DCI permet d’améliorer la qualité des soins et leur efficience dans l’intérêt des patients, de diminuer les risques de surdosages, d’interactions médicamenteuses et d’allergies aux médicaments. Et comme l’a récemment souligné le sénateur Yves Daudigny dans son rapport parlementaire(3) rendu public le 17 octobre dernier, le développement de la prescription en DCI favorisera également la délivrance de médicaments génériques, aussi efficaces que les médicaments de marque et dont le coût est moins élevé pour la collectivité. La Mutualité Française préconise le renforcement de l’enseignement universitaire de la DCI et de ses nombreux avantages en matière de santé publique auprès des futurs médecins.

 

 

Vous trouverez, ci-joint, l’édition 2013 du « Mémento Médicament ».
Ce dépliant, accompagné de son commentaire détaillé est également disponible sur www.mutualite.fr, espace presse ou auprès du service de presse.

 

(1) Dénomination commune internationale (DCI) du nom de marque d'origine aspirine. La DCI mise en place par l’Organisation mondiale de la santé, désigne la substance active ou molécule contenue dans le médicament. C’est le vrai nom du médicament, contrairement à son nom de marque.

 

(2)Article 19 de la loi relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament adoptée, le 19 décembre 2011 qui prévoit que les prescriptions des médecins devront la mentionner d’ici le 1er janvier 2015.

 

(3) « Les médicaments génériques : des médicaments comme les autres », rapport déposé le 26 septembre 2013.

 

 

 

A propos de la Mutualité Française

 
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

 

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

 

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

 

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.    
                         

NDLR : MGEFI et Mutualité Française

La MGEFI et son environnement                     
 

mardi 15 octobre 2013

"Le PLFSS 2014, quelle vision, quels enjeux?"

 Le petit- déjeuner-Débat organisé par l’Association DESSEIN qui s'est tenu à l'Institut Curie, avec le député Gérard Bapt, rapporteur général pour les recettes et l’équilibre des recettes générales pour le PLFSS 2014 et le député Jean-Pierre Door, vice-président de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, modéré par Christine Roullière-le Lidec et Guillaume Guichard, le 10 octobre 2013 -lendemain de la présentation en conseil des ministres du PLFSS 2014- a initier des discussions à la fois vives et passionnantes.


 
Docteur Christine Roullière-le Lidec
 

Le débat a début après l'allocution d'ouverture du sénateur Claude Huriet, président de Curie avec comme principaux temps forts :

 

les échanges croisés entre le vice président du CA de la CNAMTS pour le MEDEF , et le secrétaire national aux questions de santé de la CFDT présents dans la salle et les députés, particulièrement apprécié.

 

Les discussions qui ont démarré à cette occasion, ont entrainé de nouvelles ouvertures de travail.

 

L'urgence de mettre en œuvre des réformes de fond pour que le système de santé puisse garder son niveau d'excellence et une soutenabilité financière a été soulignée au cours des différents échanges.

 

De même le lien entre le PLFSS et la loi de santé publique qui reste à développer.

 

L'importance de penser organisation des soins, parcours de soins et service rendu à la population avant de parler budget a été soulignée par la séquence entre la présentation de la stratégie nationale de santé et celle du PLFSS

 

Même si de nombreuses questions n'ont pu être posées, et que des points d'amélioration subsistent…Pour autant ce débat à montré que les questions sur le parcours de soins, son organisation, son financement en particulier sont au cœur du système.

 

Le prochain séminaire de DESSEIN « le Parcours de soin, so what ? » du 16 octobre 2013, arrive avec le bon timing.

AGENDA :

 

L’association DESSEIN (Dauphine EcoSanté Social Entente et Idées Nouvelles) avec l’Institut Curie et l’Université Paris Dauphine dans le cadre de Paris Sciences et Lettres, vous invite au Séminaire :

 

«Le parcours de soins: So What?»

Mercredi 16 octobre 2013

8h30 - 12h30

Salle Raymond Aron,

Université Paris-Dauphine, Place du Maréchal de Lattre de Tassigny – 75016 PARIS

 

Le parcours de soins existe dans les faits mais il est également devenu un concept de politiques publiques. A ce titre, il fait l’objet de nombreuses discussions sans que l’on puisse encore bien cerner ni son périmètre ni ses objectifs.

 

-       Quelle est son périmètre ? Sa réalité pour les acteurs du système de santé ? Sa finalité ? Des soins mieux organisés ? Un meilleur service médical rendu ? Des objectifs de santé publique identifiables et pratiques ? Une rationalité économique ? Un rapport cout-efficacité favorable ?

 

-       Quelle gouvernance induit-il ? Une gouvernance régionale ? Nationale ?

 

-       Quelle implication économique ? Peut-il être évalué ? Comment ?




Inscription : christine.roulliere@wanadoo.fr

 
 
 

vendredi 4 octobre 2013

Vendredi 11 octobre : journée mondiale des soins palliatifs - L’hôpital Bichat – Claude-Bernard se mobilise

Soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi prendre en compte la souffrance psychique, sociale et spirituelle ; tels sont les objectifs des soins palliatifs afin de préserver une meilleure qualité de vie possible du malade et de son entourage.

Cette prise en charge globale est délivrée par un ensemble de professionnels : équipes hospitalières, hospitalisation à domicile, associations… Dans le cadre de la journée mondiale des soins palliatifs, venez à leur rencontre vendredi 11 octobre 2013 à l’hôpital Bichat – Claude-Bernard.

Autour de stands d’information et d’ateliers pratiques, les équipes seront à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Une conférence sur le thème « Mourir ici quand on vient d’ailleurs », animée par Fatiha Ayogil, psychologue de l’association URACA, et ponctuée d’intermèdes dansés par la Compagnie ACM Ballet, se tiendra dans le hall de l’hôpital à 13h.

Rendez-vous le 11 octobre 2013 de 11h à 16h30, hall de l’hôpital Bichat – Claude-Bernard, 46, rue Henri Huchard, 75018 Paris
Organisé par l’équipe d’accompagnement et de soins palliatifs de Bichat
Plus d’informations : aude-marie.olette@bch.aphp.fr ou 01 40 25 61 61

mercredi 25 septembre 2013

Réguler le système de santé par la qualité et l'efficience :


la HAS présente son projet stratégique 2013-2016

 

 

 

La Haute Autorité de Santé (HAS) publie son projet stratégique 2013-2016. Cette feuille de route présente pour les 3 ans à venir les ambitions de la HAS, ses orientations stratégiques et les moyens qu'elle compte mettre en œuvre.

 

 

Dans un contexte de réflexion sur la cohérence et l'organisation du système de santé, la Haute Autorité de Santé formule des propositions sur l'amélioration des pratiques professionnelles, sur l'accès à l'information du public et sur sa mission d'aide à la décision des pouvoirs publics.

La HAS doit aujourd'hui prendre en compte les défis majeurs auxquels le système de santé est confronté (vieillissement de la population, hausse du nombre de malades chroniques, coût croissant du progrès technique...) dans un cadre budgétaire de plus en plus contraint.

Pour y parvenir, la HAS s'engage dans un nouveau projet stratégique pour les années 2013-2106 dont l'ambition est double : asseoir pleinement sa position d'autorité d'expertise scientifique indépendante et de référence, et affirmer son rôle dans le champ de la régulation par la qualité et l'efficience. Le projet stratégique publié ce jour constituera une « feuille de route » pour l'ensemble des équipes de l'institution.

 

Cinq axes stratégiques de la HAS pour une régulation par la qualité et l'efficience :

 

1- Recentrer le programme de travail sur les principaux enjeux de santé publique

La HAS entend notamment se positionner sur des thématiques durables et majeures de santé, répondre à la demande croissante d'indicateurs d'évaluation du système de santé mais également participer au développement de l'utilisation et de la mise à disposition de données de santé.

 

2- Développer la dimension comparative dans l'évaluation des produits et technologies de santé

La HAS s'est dotée de méthodes et s'est organisée pour pouvoir évaluer l'efficience des produits et stratégies de santé (médicaments, dispositifs médicaux, technologies de santé...) à compter du 3 octobre prochain. Pour cela, elle a mis en ligne à destination des industriels tous les documents nécessaires et a publié les critères d'entrée dans cette évaluation. Sont ainsi concernés les produits de santé qui ont « un impact significatif sur les dépenses de l'assurance maladie compte tenu de [leur] incidence sur l'organisation des soins, les pratiques professionnelles ou les conditions de prise en charge des malades et, le cas échéant, de [leur] prix. ». Les premiers avis d'efficience seront disponibles sous 90 jours, soit en début d'année 2014.

 

3- Renforcer l'impact des productions de la HAS auprès de ses cibles (pouvoirs publics, professionnels de santé, patients et usagers)

Pour cela, la HAS souhaite développer des méthodes de travail collaboratives avec les parties prenantes en les sollicitant par exemple dans l'élaboration de recommandations, dans la définition d'indicateurs de mesure de l'impact de ses productions, la mise en place de programmes pilotes et organisation de retours d'expérience pour tester et faire évoluer les productions de la HAS.

La HAS s'impliquera également dans le développement de l'outil numérique et l'amélioration de la lisibilité de ses productions.

 

4- Organiser les soins en parcours

Dans la continuité de ses travaux et en cohésion avec les orientations de la stratégie nationale de santé, la HAS a initié plusieurs travaux destinés à organiser les soins en parcours au bénéfice des patients. Plusieurs thématiques sont ciblées, comme la remise obligatoire de document visant à assurer la continuité des soins à la sortie de l'hôpital, des référentiels  pour l'organisation et la qualité des parcours (fiches points-clés), et des recommandations pour prévenir la dépendance des personnes âgées repérées comme fragiles et gérer les comorbidités.

 

5- Développer des approches centrées sur le patient

Deux grands domaines vont être adaptés afin de partir du patient et de lui garantir une meilleure qualité et une meilleure sécurité des soins. Ainsi la HAS a fait évoluer sa procédure de certification des établissements de santé. Cette dernière débutera à partir du premier semestre 2015. La HAS va mettre en place la méthode du « patient-traceur » (les établissements et leur fonctionnement seront évalués à partir de dossiers patients réellement hospitalisés afin de voir les points forts et les points d'amélioration de l'organisation des soins). Elle ouvrira aussi un « compte-qualité » par établissement, lieu unique de centralisation des informations sur un établissement.

La HAS investit également dans la sécurité des patients avec la création d'une mission dédiée à ce sujet qui mène de nombreux travaux comme par exemple le programme expérimental d'amélioration continu du travail en équipe.

 

Enfin, dans le cadre de sa mission de « coordination de l'élaboration et de diffusion d'une information adaptée sur la qualité des prises en charge dans les établissements de santé à destination des usagers et de leurs représentants », la HAS lancera dans les prochains mois la mise à disposition d'un nouvel espace internet spécifique grand public. Des travaux sont en cours de finalisation pour rendre plus lisibles les résultats de la certification des établissements de santé.