Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 12 septembre 2014

30 000 morts par an en France....

World Sepsis Day (WSD) : le sepsis est à l’origine de plus de 30 000 morts par an en France*

Sondage exclusif : 90 % des Français n’ont jamais entendu parler du sepsis
Pour la première année, le WSD est organisé en France, avec un colloque à l’Institut Pasteur




Qu’est-ce que le Sepsis et pourquoi le combattre ?Ce terme désigne les conséquences néfastes sur les fonctions vitales des infections graves qui provoquent une mortalité très élevée en dépit des avancées de la médecine moderne (vaccinations, antibiotiques et soins intensifs). 30 à 50% des patients meurent encore aujourd’hui des suites des formes les plus graves du sepsis (dont le choc septique). Pour les survivants les séquelles peuvent être graves : amputations, lésions pulmonaires, rénales.
Un réel problème de santé publique
Les hospitalisations pour sepsis ont presque doublé ces dix dernières années. Elles représentent plus d’hospitalisations que l’infarctus du myocarde. Il y a environ 28 millions de cas de sepsis dans le monde, par année, dont 8 millions décèdent. Un malade décède du sepsis dans le monde toutes les 3 secondes. En France, on estime à 70 000 cas par an le nombre de sepsis sévères. Ceci représente de 8 à 15 cas pour 100 admissions en réanimation. Il peut s’agir d’infections de ville (méningites, pneumonies, infections intra-abdominales…) ou d’infections liées aux soins (dont les infections nosocomiales). Le coût du sepsis est très important. En France, le coût par patient en 2005 était de 30 000 euros (15 000 euros pour l’infection communautaire et 40 000 euros pour l’infection nosocomiale).
Sondage exclusif : une grave méconnaissance de la part du public
Selon un sondage OpinionWay réalisé en août 2014, le sepsis est encore très peu connu des Français : 90 % des personnes interrogées n’en avaient jamais entendu parler et plus de 90 % réclament plus d’efforts de recherche, plus d’information et le renforcement des procédures d’hygiène en milieu hospitalier.Cliquez ici pour visionner le sondage

Comment agir face au Sepsis ?
• Lutter énergiquement contre la résistance aux antibiotiques
• Renforcer la formation des médecins et particulièrement celle des urgentistes.
• Développer d’urgence la recherche, notamment les bio-marqueurs pour un diagnostic plus précoce et les phénomènes d’altération des défenses pour un traitement plus efficace.
Pourquoi un sepsis day ?
• Pour sensibiliser les décideurs à ce problème de santé publique
• Pour aider à la formation des personnels et à l’obtention des équipements nécessaires
• Pour encourager la mise en oeuvre des recommandations internationales pour la prise en charge des patients.
• Pour impliquer les survivants du sepsis dans les stratégies qui tendent à diminuer l’incidence et à améliorer la survie.
• Pour favoriser une recherche à la hauteur des enjeux identifiés

Une après-midi ouverte au grand public
Institut Pasteur, Amphithéâtre Monod / 14h à 17h30

- Quatre conférences sur le sepsis et les moyens d’action et de prévention
- Accès gratuit sur réservation obligatoire, directement sur le site :
http://journee-mondiale-sepsis.com

Un colloque scientifiqueInstitut Pasteur, CIS / 9h à 17h30

- Publics invités : toutes professions médicales et hospitalières, chercheurs, presse médicale, institutionnels de santé
- Accès gratuit, sur réservation obligatoire, directement sur le site :
http://journee-mondiale-sepsis.com


* estimation fondée sur les études de la littérature, un document de l'Institut Pasteur, et les données du Global Sepsis Alliance

Sous le Haut patronage du :

Avec le parrainage de :


Organisation :


mardi 5 août 2014

Sondage sur les ronflements....


Mauvaise passe ou  enjeu de santé publique

Comment est perçu le ronflement par la population française ?

Selon une étude online réalisée par Oniris, entre le 25 juin et le 16 juillet 2014, les Français sont globalement conscients de l’importance du phénomène du ronflement dans notre vie quotidienne. Si chacun d’entre nous y est plus ou moins régulièrement confronté, quelles sont les pistes préconisées pour lutter contre ce fléau ?

Découvrir l'étude :  http://fr.calameo.com/read/003152624e42c2eb7f814

mercredi 12 février 2014

UNSAF se positionne sur les Prix et remboursement des audioprothèses : enjeux de santé publique et enjeux économiques


Prix et remboursement des audioprothèses : enjeux de santé publique et enjeux économiques

 

UNASAF / PRIX  ET REMBOURSEMENT DES AUDIOPROTHESES : calameo.com/read/0031526248dd51508403c 

 
Dossier de presse :


 

À propos de l’UNSAF
Le Syndicat national des audioprothésistes – UNSAF est né en avril 2011 de la fusion des trois syndicats historiques de la profession. Il est l’organisme professionnel représentatif des audioprothésistes auprès notamment des instances nationales en charge de la santé, comme l'Union nationale des professionnels de santé (UNPS) et le Haut Conseil des professions paramédicales (HCPP) où le syndicat occupe un siège. L’UNSAF est également présent au niveau européen au sein de l’Association européenne des audioprothésistes (AEA).
Il est présidé depuis Juin 2012 par Luis Godinho.
Pour toute information complémentaire, visitez le site : www.unsaf.org





NDLR : MGEFI ET AUDITION
 
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    mercredi 29 janvier 2014

    ONDES ELECTROMAGNETIQUES : COMMUNICATION ACADEMIE DE MEDECINE


    ACADEMIE NATIONALE DE MEDECINE

    Communiqué de presse / 28 janvier 2014

    EXPOSITION AUX ONDES ELECTROMAGNETIQUES

    La santé publique ne doit pas être un enjeu politique

    La proposition de loi relative à « la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d'exposition aux ondes électromagnétiques » remet encore une fois en cause les données scientifiques sur la dangerosité des ondes et, sous prétexte de précaution et de « modération », risque d'entretenir chez nos concitoyens une inquiétude sans fondement avéré. Une telle loi n'apporterait aucun bénéfice sanitaire, mais aurait au contraire, par son effet anxiogène, des effets indésirables préjudiciables à la santé publique en accréditant l’idée, réfutée par des dizaines d’expertises collectives, que les ondes radiofréquences des wifi ou antennes de téléphonie mobile seraient dangereuses, notamment pour les enfants.

    L'Académie nationale de médecine tient à rappeler que :

    ·         aucun risque des radiofréquences n’est avéré en dessous des limites réglementaires et qu’il n’a pas été mis en évidence de mécanisme pouvant entraîner l’apparition d’une maladie : c'est la conclusion de l’ensemble des rapports d’expertises collectives internationaux, dont plus d’une trentaine depuis 2009, fondés sur des milliers d’études[1], expérimentales sur des cultures cellulaires, des animaux et des humains volontaires ainsi que sur des études épidémiologiques.

    Les radiofréquences ont pour seul effet connu l’échauffement, par absorption d’une partie de la puissance émise. Si la puissance absorbée par unité de masse (DAS[2]) est négligeable, l’échauffement l’est également,  et l’absence de lésion ne peut pas conduire à leur accumulation. La réglementation limite la puissance autorisée avec une marge de sécurité importante et aucun « effet thermique » (échauffement) n’est susceptible d’apparaître au-dessous ces valeurs.

    Les antennes relais émettent des radiofréquences qui conduisent à un très faible niveau d’exposition des personnes. Au niveau de la tête, la puissance absorbée est 10 000 à 100 000 fois moins élevée que celle engendrée par le téléphone portable lui-même pendant une conversation. C’est donc essentiellement l’usage du téléphone mobile (émetteur-récepteur) qui a été à l’origine des recherches sur les radiofréquences.

    La recherche d’éventuels effets « non thermiques », qui surviendraient en l’absence d’échauffement significatif, a fait l’objet de centaines de publications. Les expériences conduites sont délicates et trois conditions sont nécessaires pour valider les résultats d’une étude : la maîtrise des conditions d’exposition aux radiofréquences, la maîtrise des effets biologiques recherchés, la réplication de l’expérience par une autre équipe avec obtention des mêmes résultats. Aucun effet biologique non thermique répondant à ces trois conditions n’a été observé. Aucun mécanisme par lequel les radiofréquences pourraient avoir un effet nocif en dessous des seuils réglementaires n’a été identifié.

    ·         En ce qui concerne l’électrohypersensibilité (EHS), aucun système sensoriel humain permettant de percevoir les champs émis par les antennes n’a été identifié. La quasi-totalité des études sur l’EHS a montré que les sujets concernés, bien que manifestant des troubles variés en présence de dispositifs émetteurs de champs électromagnétiques, sont incapables de reconnaître si ces dispositifs émettent des ondes ou non. Le rapport 2009 de l’AFSSET concluait sur l’EHS : « aucune étude ne montre que l’électrohypersensibilité est due aux ondes électromagnétiques. Les études suggèrent un effet nocebo (inverse de l’effet placebo : troubles relatés résultant d’un mécanisme psychologique) et des facteurs neuropsychiques individuels ».

    Toutefois, la somatisation en présence d’émetteurs de champs électromagnétiques peut se traduire par des troubles bien réels pouvant aller en s’aggravant jusqu’à constituer un handicap familial, professionnel et social sévère, nécessitant une prise en charge adaptée. On ne peut que déplorer que ces troubles soient utilisés à des fins contestables, notamment idéologiques ou lucratives, souvent au détriment des intéressés. Il faut ici rappeler les campagnes appelant à boycotter les centres de prise en charge et d’étude de l’EHS dans les hôpitaux publics ;

    En Suède, une prise en charge adaptée est proposée dans les cas extrêmes, mais l’EHS n’est pas pour autant considérée comme résultant d’une perception réelle des ondes. Au contraire, dans une déclaration commune de 2009[3], effectuée avec les autorités sanitaires danoises, finlandaises, norvégiennes et islandaises, les autorités suédoises reprennent les conclusions de l’OMS, selon lesquelles il n’y a pas de fondement scientifique permettant de relier les symptômes de l’EHS à un champ électromagnétique.

    ·         Enfin, contrairement aux déclarations des directions de l'AFSSET en 2009 puis de l'ANSES en 2013, reprises en préambule de la proposition de loi, les rapports des experts réunis par ces organismes n'ont nulle part dans leur rapport recommandé « d’abaisser les expositions aux ondes électromagnétiques ». Les Académies des sciences, de médecine et des technologies n'ont pas manqué, en 2009 et en 2013[4], de dénoncer ce déni de l'expertise scientifique.

    L'Académie nationale de médecine considère donc que, dans ce débat plus idéologique et politique que sanitaire, le vrai danger pour la santé publique consiste justement à accréditer des risques purement hypothétiques qu’aucune étude validée n’a confirmés.

    C'est pourquoi, elle doit mettre en garde contre les effets indésirables de mesures restrictives régulièrement réclamées depuis des années, mais dont l'effet anxiogène risque de générer des inquiétudes susceptibles de provoquer des effets néfastes bien réels chez certaines personnes.

    ·         De telles mesures ne manqueraient pas d’être interprétées comme une confirmation de la dangerosité des radiofréquences, au risque de justifier sans raison la demande de mesures encore plus restrictives et contre-productives pour notre pays dans la compétition internationale à tous les niveaux, notamment sur le plan scolaire.

    ·         Loin d'aider les personnes électrohypersensibles, cette proposition de précaution ou de « modération » ne pourrait qu'aggraver leurs troubles. Il est en effet bien établi que ce ne sont pas les ondes elles-mêmes, mais l'information sur les ondes, que l'on retrouve à l’origine des symptômes attribués aux émetteurs (effet nocebo). On détourne ainsi les électrohypersensibles des circuits de prise en charge adaptés en favorisant leur isolement et leur détresse, et on laisse fleurir impunément le charlatanisme des dispositifs « anti-ondes » et certaines thérapies infondées. De plus, on provoque l’apparition de nouveaux cas[5] en entretenant contre toute justification sanitaire un débat artificiel et nuisible à la santé publique.

    ·         Ces mesures, enfin, peuvent générer une anxiété infondée chez les parents d’enfants exposés au wifi à l’école ou à la maison.

    André Aurengo, ancien élève de l’Ecole Polytechnique, ancien Interne des Hôpitaux de Paris, Docteur en médecine, Docteur es sciences physiques, chef du service de médecine nucléaire du Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière (Paris), professeur de Biophysique (Faculté de Médecine Pierre & Marie Curie), ancien président de la Société Française de Radioprotection, ancien membre bénévole du conseil scientifique de Bouygues Télécom, ancien administrateur d’EDF, président du Conseil médical d’EDF.



    [1]  Environ 3000 publications scientifiques dans les gammes de fréquences de la téléphonie et du Wifi référencées dans la base de données emf-portal
    [2]  « Débit d’Absorption Spécifique » exprimé en watt/kilogramme
    [3]      Nordic Statement EMF 161109
    [4]  Aurengo A. Réduire l’exposition aux ondes des antennes-relais n’est pas justifié scientifiquement. Bull. Acad. Natle Méd., 2009, 193, no 9, 2127-2130. http://www.academie-medecine.fr/publication100036100/

       Communiqué de presse, radiofréquence et santé. es utilisateurs de portable ont besoin de messages clairs

    [5] Witthöft M & Rubin GJ, Are media warnings about the adverse health effects of modern life self-fulfilling? An experimental study on idiopathic environmental intolerance attributed to electromagnetic fields (IEI-EMF). J Psychosom Res 2013; 74 : 206

     

    jeudi 9 janvier 2014

    Académie de Médecine : Agenda 2014


    Sur votre agenda Mercredi 15 janvier 2014 Maladies chroniques & santé publique Développer l’éducation thérapeutique du patient (ETP) pour faire évoluer la médecine Entrée libre dans la limite des places disponibles. Inscription recommandée : nicole.priollaud@wanadoo.fr Mercredi 12 mars : réunion des correspondants de la 3e division : « Médecine et pharmacologie personnalisées en cancérologie », avec la participation d’Alain PUISIEUX et Florent SOUBRIER Mardi 29 avril : « Multirésistance thérapeutique en infectiologie et en cancérologie », séance commune avec l’Académie des sciences Jeudi 9 octobre : « Faune sauvage et santé », séance commune l’Académie vétérinaire de France Mercredi 5 novembre : « Traitements locorégionaux des cancers : une alternative à la chirurgie », séance commune avec l’Académie nationale de chirurgie Mercredi 19 novembre : « L’alcoolisme », séance commune avec l’Académie nationale de Pharmacie Vendredi 21 et samedi 22 novembre : « La Fabrique de Vésale : la mémoire d’un livre ». À l’occasion du 500e anniversaire de la naissance du célèbre anatomiste, séance organisée par la Bibliothèque de l’Académie de médecine et la Bibliothèque interuniversitaire de santé, en partenariat avec la Société française d’histoire de la médecine Mardi 2 décembre : « Hommage à Maurice Tubiana », séance spéciale commune Académie de médecine et Académie des sciences g Séances thématiques 2014 25 février : « Actualités du système rénine-angiotensine » (Pierre CORVOL et Jean-Daniel SRAER) • 25 mars : « Cannabis, cannabisme et nouveaux cannabinoïdes » (Jean COSTENTIN et Jean-Pierre GOULLÉ) • 13 mai : « Actualités de la responsabilité médicale » (Claudine BERGOIGNAN-ESPER) • 21 octobre : « L’assistance circulatoire mécanique » (Alain PAVIE) g

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    jeudi 10 octobre 2013

    Le chiffre : 400


    C'est le nombre de morts par jour du aux maladies cardiovasculaires, 1ère cause de mortalité chez la femme, 2ème chez l'homme juste après le cancer... pour autant  ces pathologies non pas la place qu'elle mérite dans le Plan santé publique. La FFC - Fédération Française de Cardiologie lance la 5ème édition du Donocoeur du samedi 26 octobre au dimanche 3 novembre 2013. Un livre blanc des Etats généraux devrait être remis au ministre de la Santé en octobre 2014.

    Sources : FFC

     

    En savoir plus
    www.federationcardio.org / www.plan-coeur.com

    jeudi 12 septembre 2013

    Des taxes sans stratégie…


    C’est l’automne : il pleut des taxes

     

    ·         Une nouvelle franchise qui ne dit pas son nom ? 5 euros chez le médecin traitant. L’obligation de déclarer son médecin traitant a été motivée par la santé publique : la mesure consistait à être pénalisée dans le remboursement du spécialiste si on ne passait pas d’abord chez le médecin traitant. Cela allait dans un sens vertueux, mais voilà maintenant que ceux qui ont déclaré leur médecin traitant seraient pénalisés : on leur retiendrait 5 euros d’emblée.

     

    ·         Des taxes comportementales… qui pèseront sur les budgets de ceux qui sont les moins favorisés et qui paient déjà un lourd tribut aux inégalités sociales de santé. Quel progrès !

     

     

    Au motif de sauver la sécurité sociale

     

    A voir. Car, c’est une nouvelle qui instruira de nombreux esprits : elle n’est pas en danger ! Dans sa branche maladie, elle pourrait se porter aisément mieux d’ailleurs. En effet, des enquêtes déclaratives et des études d’experts montrent qu’en France, comme dans de nombreux pays développés, nous gaspillons beaucoup d’argent. Ainsi, selon ces travaux, il n’y aurait pas moins de 30 % d’actes inutiles. Rien que sur la branche maladie cela fait près de 40 milliards d’euros, sans parler du coût de la iatrogénie. A ce prix-là, nous pouvons largement éviter l’avalanche de taxes qui vient d’être annoncée. Evidemment, cela serait moins commode que de tondre l’assuré social, car il faudrait déranger les comportements et les positions acquises de ceux qui depuis tant d’années ont pris l’habitude de n’approcher les enjeux d’assurance maladie que sous l’angle comptable : taxer ou rationner sans jamais réorganiser.

     

     

    Taxer pour quoi faire ?

     

    A part rentrer de l’argent frais, nul n’en sait rien malgré l’engagement du Premier ministre à ce que soit définie une stratégie nationale de santé, digne d’un pays qui y consacre tout de même 12 % de son produit intérieur brut. Le parlement n’en a pas été saisi. Autrement dit, on continue comme au bon vieux temps. On fait une loi de financement sans savoir pour quelle stratégie ni dans quel objectif.

     

    ·         Est-il utile de créer une nouvelle franchise de 5 euros, remboursée par les complémentaires (qui ne manqueront pas d’augmenter leurs tarifs) alors que la complémentaire est loin d’être généralisée comme l’a souhaité le président de la République ?

     

    ·         Si des taxes comportementales peuvent se justifier, pour quelle stratégie de promotion de la santé ?

     

    A ces deux questions, il n’y a pas de réponse.

     

     

    Et si nous mettions d’abord la stratégie, et derrière les objectifs, et ensuite les outils, parmi lesquels figurent les taxes. Dans le bon ordre… Sources : communiqué de presse LeCiss

     
     

     

    ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

    APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

    France Parkinson - FSF - Générations Mouvement - La CSF - Le LIEN - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde

    SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH

    mercredi 11 septembre 2013

    Patrick Hescot élu Président 2015-2017 de la Fédération Dentaire Internationale (FDI)


    Le docteur Patrick Hescot a été élu Président de la FDI pour le mandat de 2015 à 2017, par acclamation des membres de l’Assemblée générale de la FDI, en séances des  27 et 30 août derniers.

     

    Il collabore étroitement avec la FDI depuis plus de 20 ans et occupe le poste de Conseiller depuis 2007. Il fut également Président de l’Organisation Régionale Européenne de la FDI. Fortement impliqué dans la santé publique tout au long de sa carrière, il  joue un rôle fondamental dans de nombreux projets phare de la FDI, notamment dans la Stratégie pour l’Afrique.

    Depuis 1998, il est Directeur d’un Centre collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) après avoir été conseiller technique auprès du Ministère de la Santé en France.

    Il est Président d’Honneur de l’Union française pour la santé bucco-dentaire (USFBD) et ancien Secrétaire-général de l’Association Dentaire Française (ADF).

     

    Force motrice de la santé publique

     

    Dans un manifeste distribué aux membres de l’Assemblée générale de la FDI avant son élection, le docteur Hescot s’est engagé à consolider le développement de la FDI et de ses associations membres, à renforcer sa reconnaissance internationale, à maintenir son indépendance et à la transformer en une force motrice de la santé publique.

     

    Les six grandes priorités de son mandat de Président seront : poursuivre le rétablissement des finances de la FDI, améliorer l’efficacité des comités et groupes de travail, optimiser les relations de travail entre les officiers élus et le siège genevois de la FDI,  attribuer un rôle plus actif aux associations nationales, établir des partenariats entre la FDI et l’Industrie et repositionner les dentistes au premier plan des affaires de santé et de la qualité de vie.

     

     

    La Fédération Dentaire Internationale (FDI) sert de porte-parole à plus d’un million de dentistes à travers le monde. Elle représente environ 200 associations nationales et groupes spécialisés membres dans bien plus de 130 pays. Le Congrès dentaire mondial annuel de la FDI, qui se déroule dans différents pays du monde, se présente comme une occasion unique pour les professionnels des soins bucco-dentaire et des secteurs associées de se réunir et d’échanger des idées et des connaissances. La vision de la FDI : « Conduire le monde à une santé bucco-dentaire optimale ».

    jeudi 11 juillet 2013

    cigarette électronique....

    Corinne Lepage salue l'ambition de la Commission Envi du Parlement européen sur la directive tabac

    Le tabac tue plus de 700.000 personnes par an dans l'Union européenne et engendre des coûts humains, sociaux et économiques très importants. L'adoption aujourd'hui, par la commission Environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement européen, d'un texte ambitieux bannissant les arguments marketing (cigarettes minces et saveurs) de l'industrie du tabac est un message clair. Aussi clair que le renforcement des messages sanitaires et de l'espace consacré pour ces messages.


    En choisissant de classer la cigarette électronique sous le joug de la directive médicament, les parlementaires ont estimé qu'il devait y avoir une évaluation des produits mis sur le marché afin de protéger les consommateurs. La directive précise par ailleurs que ces produits devraient être distribués hors du réseau pharmaceutique, comme le prévoit déjà nombre de législations dans l'Union européenne. Reste alors aux Etats membres de légiférer en ce sens.


    La directive tabac restera un cas d'école. Elle a vu tomber un commissaire, un président de commission et rapporteur pour avis est soupçonné d'avoir influé sur cet avis en étant conseil d'une compagnie du tabac et des cigarettes électroniques ont été envoyées aux députés européens afin d'influencer leur vote. Les chiffres socio-économiques du tabac ont été aussi un outil d'influence et de nombreux amendements en faveur des producteurs de tabac ou remettant en cause les risques liés au tabac ont été déposés sur ce texte. Le quasi consensus sur le sujet a permis tout de même d'avoir un texte plus ambitieux que le texte de la Commission européenne.