Nora ANSELL-SALLES

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mardi 9 février 2016

A découvrir: la lettre Annuaire sécu de Gérard BIETH

TIC santé - e-administration - services publics

Un bilan de santé gratuit dans une cabine de télésanté avec la LMDE et la SMEREP
02/02/16 - La Mutuelle des Etudiants donne accès à la médecine 3.0 à ses adhérents étudiants en leur offrant un bilan de santé dans une cabine de télésanté située dans son agence Danton à Paris. Cette cabine mise en place début janvier 2016 est présentée comme "une expérimentation inédite, gratuite et anonyme de e-santé". Elle permet de réaliser ces bilans de santé grâce à de nombreux objets connectés et une prise en charge à 100 % du partenaire, Intériale Mutuelle, qui offre également le service aux fonctionnaires du ministère de l'Intérieur et des collectivités territoriales protégés par cette mutuelle. Le bilan comprend le calcul de l'indice de masse corporelle (taille, poids), la tension, la température, la saturométrie c'est-à-dire le niveau d'oxygène dans le sang et la pulsation cardiaque, sans oublier un bilan auditif et visuel. "A l'heure où 35 % des jeunes renoncent à des consultations médicales, notre rôle est de multiplier les initiatives pour renforcer l'accès aux soins", souligne le président de LMDE Romain Boix.


Le même dispositif a par ailleurs été mis en place par une autre mutuelle étudiante, la SMEREP, en ce début d'année 2016. Une cabine E-Santé est accessible à l'accueil principal de la SMEREP.


> Vivez l'expérience Santé connectée avec la LMDE ! - Communiqué LMDE
> La SMEREP lance un bilan E-Santé gratuit - L'Argus de l'assurance 22 janvier 2016


Edition 2015 du Baromètre des services publics de l'Institut Paul Delouvrier
02/02/16 - L'Institut Paul Delouvrier a lancé en 2004 un baromètre visant à étudier l'opinion des Français et la satisfaction des usagers au sujet des services publics. La vague de décembre 2015 (la 17e) du baromètre réalisé par TNS Sofres a été publiée le 1er février 2016. Neuf services publics ont été analysés : sécurité sociale, santé publique, fiscalité et collecte des impôts, police et gendarmerie, Education Nationale, emploi, justice, logement et environnement.


Trois bénéficient à la fois d'une bonne ou plutôt bonne image et d'un bon taux de satisfaction des usagers : la police et gendarmerie (63 % d'opinion positive et 78 % de satisfaction des usagers) ; la santé publique (52 % et 82 %), mais en recul sensible ; la sécurité sociale (45 % et 75%).
Trois souffrent d'une assez mauvaise image auprès des Français mais d'un bon niveau de satisfaction auprès des usagers : les services fiscaux (25 % de bonne opinion, 77 % de satisfaction) ; le logement (32 % et 70 %) ; l'Éducation nationale (37 % et 69 %).


Deux enregistrent un déficit de résultat : l'Environnement (42 % d'opinion positive et 64 % de satisfaction) et la Justice qui atteint son niveau le plus bas depuis dix ans (31 % et 69 %). Un service cumule un déficit d'image et de satisfaction des usagers : l'emploi. 13 % des Français en ont une bonne opinion, 45 % des usagers en sont satisfaits.


Les priorités des Français en matière de services publics sont dans la continuité de 2014. L'emploi reste toujours aux yeux des Français le principal domaine sur lequel devraient porter les efforts, et de loin puisqu'il distance maintenant de plus de 20 points (à 58 %) les deuxièmes priorités (à égalité l'Education nationale et la santé publique - 37 %).


Le souhait de voir diminuer les impôts au détriment des prestations des services publics, s'il reste majoritaire, est moins fort que l'année dernière. 61 % (-4 points) des Français pensent qu'il faut diminuer le niveau des impôts et prélèvements, quitte à réduire les prestations (vs 38 % qui estiment qu'il faut les améliorer quitte à augmenter les impôts). Afin de réduire les dépenses publiques, la simplification et l'allégement des procédures administratives émerge comme la solution à privilégier pour une très large majorité de Français (71 %). Cette recherche de simplification va de pair avec l'amélioration de l'efficacité des services, évoquée par 56 % des interrogés comme une autre piste prioritaire.


La fiscalité (82 %) et la Sécurité sociale (71 %), souvent identifiées par les Français comme des services " bureaucratiques " ou touchés par la fraude et les abus, pourraient à leurs yeux contribuer de manière très significative à la réduction des budgets de l'Etat sans diminuer la qualité du service. 


Internet est le moyen le plus usité pour la mise en relation avec les services de l'environnement, de Sécurité sociale, de la fiscalité, du logement, et de l'emploi. L'usage de plus en plus répandu d'Internet fait écho aux demandes de simplicité et d'efficacité de la part des usagers.
> L'intégralité des résultats du baromètre est disponible sur le site de l'Institut Paul Delouvrier


Choc de simplification. Manuel Valls présente 170 nouvelles mesures en faveur des entreprises et des particuliers
03/02/16 - Le Premier ministre, accompagné de cinq de ses ministres et de la secrétaire d'Etat chargée de la Simplification, a présenté mercredi 3 février 2016 une nouvelle vague de mesures de simplification, la quatrième du genre, à destination des entreprises et des particuliers. Il s'agit de la poursuite du "choc de simplification" promis par François Hollande en mai 2013. Pas moins de 90 nouvelles mesures pour les entreprises ont été retenues et 80 autres pour les particuliers

.
Quelques dispositifs devraient être appréciés des chefs d'entreprise comme la création d'un simulateur du coût et des aides à l'embauche qui intègre 40 cotisations et aides à l'emploi (déjà disponible en version bêta), la dématérialisation de la déclaration préalable de détachement par les prestataires de services établis à l'étranger, ou encore la mise en oeuvre d'un " rescrit roulant " pour le crédit d'impôt recherche.


Pour les particuliers, 80 dispositifs sont censés améliorer le quotidien. La majorité d'entre eux portent sur la dématérialisation de certaines procédures administratives, comme ce fut le cas pour les mesures annoncées en 2014. Pour les expatriés, un simulateur en ligne " retour en France " sera mis en place au premier trimestre pour leur permettre de connaître, en fonction de leur situation particulière, les démarches à accomplir auprès des différents organismes (sécurité sociale, Trésor public...). Pour les demandeurs d'emplois, l'État va lancer au premier trimestre un moteur de recherche de formation qui permettra aussi d'obtenir l'évaluation du taux de retour à l'emploi. Les futurs retraités quant à eux, gagneront du temps sur les démarches en adressant les documents nécessaires à leur dossier "par voie dématérialisée et de manière sécurisée depuis le portail de l'assurance retraite". D'ici à mars prochain, la demande de liquidation des droits auprès de l'Assurance Retraite, va donc être entièrement dématérialisée. Mais elle ne s'appliquera pas pour la retraite complémentaire.


Enfin, l'État souhaite poursuivre son combat contre les écrits administratifs "encore trop complexes". Il promet un langage administratif "plus clair et plus simple". Un prix "Soyons clairs" sera même décerné aux agents à l'origine de ces simplifications.


Manuel Valls a annoncé que la grande majorité des mesures présentées seront entrées en vigueur à la fin du premier trimestre 2016. "Elles seront synonymes de lisibilité, de clarté, et d'efficacité pour chacun".
Depuis mai 2013, 450 mesures de simplification ont été retenues par le gouvernement : 325 mesures pour les entreprises, dont 56 % sont effectives :132 mesures pour les particuliers, dont 54 % sont effectives.
Quelque "2,2 milliards d'€" ont été économisés par les entreprises, collectivités et citoyens grâce aux mesures de simplification prises depuis trois ans par le gouvernement, a affirmé le Premier ministre. Pour rappel, en France, la complexité administrative et fiscale représente 60 à 80 milliards d'euros selon les calculs de l'OCDE.
> Présentation des mesures pour les employeurs et les particuliers - Accès aux documents et au nouveau rapport d'étape


Justice
  • Refus de la CNAMTS de communiquer aux Laboratoires Servier des données relatives au Médiator. Le Conseil d'Etat valide LEGALNEWS 5 février 2016
    Le refus de communiquer aux laboratoires Servier des données issues de deux études relatives au Mediator, données personnelles ayant un caractère administratif, est justifié dès lors que cette communication aurait été de nature à porter atteinte au déroulement de la procédure juridictionnelle, estime le Conseil d'Etat

Projets de loi
  • Proposition de loi d'expérimentation territoriale visant à faire disparaître le chômage de longue durée
    Texte de la commission mixte paritaire déposé le 2 février 2016
    Le dossier législatif

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 685 du 31 janvier 2016

NDLR: extrait de la Lettre Annuaire Sécu de Gérard BIETH reproduit avec son aimable autorisation. Service abonnements:  gerard@annuaire-secu.com

lundi 1 février 2016

La MFP lance une campagne de sensibilisation

578 du 1er février 2016
Pénuries de vaccins : les propositions des industriels
Jeudi dernier, Marisol Touraine a réuni les fabricants de vaccins et le Comité de vaccination du Leem concernant les pénuries de vaccins. La ministre a demandé aux industriels de prendre des engagements permettant d'endiguer ce phénomène. Quatre pistes retenues :
- Communiquer régulièrement sur l'état des stocks
- Mettre en œuvre et communiquer aux autorités sanitaires, au plus tard d‘ici le 31 décembre prochain des plans de gestion des pénuries
- Poursuivre l'investissement en Europe pour réduire les délais de production et augmenter les capacités de production
- Agir sur les procédures pour éviter la déperdition et augmenter la quantité de vaccins certifiés conformes après les tests sécurité et qualité.
La MFP lance une campagne de sensibilisation
La MFP lance, avec l'appui des 8 organisations syndicales représentatives de la fonction publique, une campagne de sensibilisation des agents sur l'avenir de leur protection sociale : "24 semaines pour une protection sociale solidaire des fonctionnaires". Elle durera tout le long du premier semestre avec un bilan lors de l'assemblée générale du 9 juin.
Cette mobilisation intervient notamment à l'approche de la campagne de référencement, en 2017.
Coup d'envoi demain avec une réunion devant les parlementaires. Serge Brichet, président de la MFP, lancera cette opération sur le terrain mercredi et jeudi prochains dans la région Normande par une rencontre des différents acteurs publics locaux issus des trois fonctions publiques.
10 ème anniversaire du rapport de l'Observatoire petite enfance
"Même si des inégalités demeurent, en 10 ans, nous constatons une progression constante de l'offre d'accueil et une évolution du recours à l'accueil formel qui nous permettent d'affirmer que les parents confient de plus en plus leurs jeunes enfants aux professionnels", souligne Daniel Lenoir pour le 10ème anniversaire de l'Observatoire de la petite enfance. La capacité d'accueil théorique pour les moins de 3 ans est passée de 47,6 places pour 100 enfants en 2006 à 55,1 en 2013. Cette progression est largement tirée par les assistant(e)s maternel(le)s qui sont plus de 326 000 employé(e)s directement par les parents pour une capacité de 32,9 places pour 100 enfants. Toutefois le recours à ce mode de garde semble régresser avec une baisse de 1,7% du nombre d'heures déclarées entre 2013 et 2014.
Progression du côté des établissements d'accueil du jeune enfant (Eaje) avec 406 700 places soit 16,6 pour 100 enfants. Après une réduction entre 2010 et 2013, la capacité d'accueil en école préélémentaire reste stable (96 900). En 10 ans, les enfants sont moins gardés à titre principal par leurs parents (70% en 2002, contre 61 % en 2013), avec des disparités importantes selon les niveaux de vie alors que les familles les plus modestes sont osuvent contraintes à un arbitrage financier.
+3,3% de CA pour Cegedim en 2015
Pour 2015, Cegedim enregistre une croissance de 3,3% de son chiffre d'affaires. En assurance santé, RH et e-services, il atteint 236,6 Ms € (+6,5%). Ces résultats résultent notamment "de la stratégie d'innovation sur les offres BPO" pour l'assurance santé, de la croissance à deux chiffres pour les activités de tiers payant, et de l'acquisition de la société Activus, éditeur de logiciels en assurance santé et prévoyance permettant une ouverture à de nouveaux marchés (Royaume-Uni, Etats-Unis, Moyen-Orient, …). En revanche ils sont moins bons pour la division professionnels de santé notamment après le ralentissement de l'informatisation des médecins anglais suite à la migration du marché vers les offres en mode Cloud.
Nominations
Frédéric Agenet (Medef) est élu président de la nouvelle sommitale du groupe Humanis, représentant le collège adhérents.
Pierre Steff (CFDT) devient vice-président, représentant le collège participants .
600 Ms € coût estimé du compte personnel de prévention de la pénibilité en 2020 selon l'institut d'études économique COERexecode.
1,1% croissance française pour 2015.
Manuel Valls, dans un courrier adressé à Dominique Bussereau, président de l'ADF, déclare qu'il souhaite un "accord équilibré" avec les départements sur le RSA et rappelle qu'une décision sera prise à la fin du premier trimestre 2016.
La MNT a signé une convention avec le groupe IMA (Inter Mutuelles Assistance).
Lettre éditée par Espace social européen - Prix 3 € - Sarl au capital de 120 000 € - RCS PARIS B 480 706 159 (2005B02166)
Principal associé : Pascal Beau / 22 rue Léon Jouhaux, 75010 Paris - Tél. : 01 53 24 13 00 - FAX. : 01 53 24 13 06
Rédaction : Pascal Beau et Émilie Guédé (01 53 24 13 12) - Service Abonnements (tél: 01 53 24 13 18 / mail: abonnements@espace-social.com) - Iconographie : Cocktail Santé (01 53 24 13 02) - Administration : Pascal Chinon (01 53 24 13 00)
- Commission paritaire : N° 0316 T 87714 -
ISSN : N° 0999-7822. Tous droits de reproduction réservés.
L'autorisation d'effectuer des reproductions par reprographie doit être obligatoirement obtenue auprès du Centre français d'exploitationdu droit de copie (CFC) 20, rue des Grands-Augustins - 75006 Paris - Tél.: 01 44 07 47 70
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lundi 27 avril 2015

RSI: Manifestation du lundi 27 avril 2015

Manifestation du lundi 27 avril 2015



Un appel à manifester le lundi 27 avril 2015 devant les caisses du RSI est annoncé par l’association Sauvons nos entreprises (SNE). Le RSI se tient à la disposition des journalistes et rappelle que :

- il a reçu l’association SNE à plusieurs reprises depuis 2012 afin de répondre à ses questions et d’apporter des réponses adaptées aux situations individuelles présentées par l’association ;
- il condamne les actes violents qui ont accompagné certaines des manifestations de cette association (notamment l’invasion de la caisse RSI Poitou-Charentes le 23 juin 2014 ayant entraîné des dégradations de l'outil de travail qui permet aux agents du RSI d’assurer leur mission au service des travailleurs indépendants, et l’agression physique d’un agent de la caisse de Haute-Normandie le 23 mars 2015) ;
- il se réjouit de l’initiative de Manuel Valls, Premier ministre, qui a confié à Sylviane Bulteau et Fabrice Verdier, députés, une mission visant d’une part à dresser un état des lieux de l’efficacité du RSI dans sa relation avec les assurés et d’autre part à explorer les propositions permettant d’améliorer encore la qualité de service ;
- il réaffirme que la situation de gestion du RSI a été rétablie après de graves difficultés rencontrées à la fin de la décennie précédente et qu’il est aujourd’hui plus que jamais engagé et déterminé à améliorer la qualité de service offerte à ses 6,2 millions d’assurés, chefs d’entreprise actifs ou retraités et à leur famille.
Pour plus d’informations, les journalistes peuvent se référer aux documents ci-après et contacter le service relations presse :

jeudi 10 avril 2014

LIBRES PROPOS signés Julien MILLION

La santé des jeunes, grande oubliée du nouveau gouvernement





Annoncées comme priorités dans l’allocution du Président de la République au lendemain des élections municipales, la santé et la jeunesse ne semblent pas être au cœur des préoccupations du nouveau premier ministre. Mardi, dans son discours de politique générale, Manuel Valls a éludé la question de la jeunesse et a cru bon d’annoncer de nombreuses baisses de recettes pour la sécurité sociale, risquant de compromettre notre modèle de protection sociale solidaire. La LMDE s’inquiète des premières mesures annoncées par Manuel Valls, ainsi que de la direction et de la forme que prennent son nouveau gouvernement.



La santé n’est pas une charge, c’est un bien collectif

Au cours de son discours de politique générale, le premier ministre n’a cru bon d’évoquer ni la santé ni la jeunesse. La protection sociale n’a été abordée que comme une charge devenue trop lourde pour les entreprises et les salariés. La LMDE tient à dénoncer ces orientations qui remettent en cause le principe même de notre système de protection sociale solidaire.


Ce n’est pas en asphyxiant financièrement notre système de protection sociale et en renvoyant chacun à la prise en charge individuelle des risques sociaux que Manuel Valls et François Hollande tiendront leur promesse, celle de voir les français vivre mieux en 2017.



La santé et la jeunesse ne méritent-elles même pas un secrétaire d’Etat ?

Aujourd’hui ont été annoncés le nom et le portefeuille des douze nouveaux secrétaires d’Etat. Parmi eux, aucun n’est en charge de la santé ou de la jeunesse. Comment Manuel Valls compte-t-il traduire les priorités santé et jeunesse fixées par François Hollande sans même leur dédier un secrétariat d’Etat ?


Le gouvernement ne semble pas avoir pris la mesure du message adressé par les jeunes lors des élections municipales. Seules des mesures fortes et immédiates pourront leur redonner confiance.

La LMDE réitère sa demande d’être reçue dans les meilleurs délais par Marisol Touraine afin de lancer les chantiers tant attendus par les étudiants, à commencer par l’accès à une complémentaire santé et un renforcement de leur régime de sécurité sociale.

 


Qu’est ce que la LMDE ?
Seule mutuelle étudiante nationale, la LMDE est dirigée par et pour les étudiants. En plus de gérer la sécurité sociale et la mutuelle complémentaire de 1,2 millions d’étudiants, elle intervient régulièrement dans le débat public pour défendre ses valeurs de solidarité, d’égalité et de démocratie. Parce que chaque étudiant doit pouvoir suivre ses études dans les meilleures conditions, la LMDE milite au quotidien pour l’amélioration des conditions de vie sanitaires et sociales des étudiants.

La Mutuelle des Etudiants-LMDE, Mutuelle N° 431 791 672 soumise aux dispositions du livre 2 du Code de la Mutualité.



mercredi 5 mars 2014

L’accord-cadre sur le sport pour tous et de haut niveau s’ouvre aux militaires blessés

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a co-signé avec le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, la ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative, Valérie Fourneyron, et la ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’Exclusion, Marie-Arlette Carlotti, le renouvellement de l’accord-cadre sur le sport pour tous et le sport de haut niveau de 2003, désormais complété d’un protocole additionnel au profit des militaires blessés, mardi 4 mars 2014.


Cet accord-cadre et son protocole additionnel actent la collaboration entre ces quatre ministères afin de permettre le développement de la pratique du sport pour tous et de haut niveau, et de favoriser la réinsertion par le sport des militaires blessés. L’accord-cadre évolue pour introduire, en particulier, plus de souplesse et d’adaptabilité dans le recrutement et la gestion des sportifs de haut niveau sur l’ensemble des disciplines sportives. 88 postes sont réservés aux sportifs de haut niveau (dont 72 postes de civils ou de militaires pour le ministère de la Défense et 16 postes de militaires pour le ministère de l’Intérieur) auxquels pourront s’ajouter d’autres sportifs recrutés dans le cadre du dispositif « Handicap » du ministère de la Défense et le personnel militaire ayant accédé au haut niveau. L’ensemble de ces sportifs formera « l’Armée de champions », nom officiel de l’équipe placée sous la responsabilité du commissaire aux sports militaires commandant le Centre national des sports de la défense (CNSD).



Par le protocole dédié aux militaires blessés, les quatre ministres s’engagent à mettre en commun, dans leurs domaines respectifs, les moyens nécessaires à la pratique du sport pour les blessés. Ils prévoient également de développer des actions solidaires d’accompagnement vers leur réinsertion et leur reconversion. Ce protocole formalise et pérennise également l’organisation des Rencontres militaires blessures et sports (RMBS), organisées annuellement depuis 2012 au Creps (centre de ressources, d’expertise et de performance sportives) de la Région Centre, en lien avec le pôle ressources nationale sport et handicap. Le protocole prévoit enfin des coopérations dans le domaine de la recherche ergonomique et fonctionnelle.



« Reconnaissante des sacrifices consentis par ses militaires blessés, la France a en effet le devoir de les accompagner dans leur parcours de réadaptation. Dans ce sens, la pratique sportive doit être encouragée, car elle représente un important vecteur d’intégration et de réinsertion socio-professionnelle des personnes en situation de handicap et des militaires blessés », ont conjointement déclaré les ministres concernés.

Ils rappellent aussi que six des quinze médailles françaises ont été remportées par des représentants du ministère de la Défense aux derniers Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, montrant ainsi l’efficacité du dispositif de partenariat pour les sportifs de haut niveau.

 

 





 



lundi 16 décembre 2013

Vitesse limitée à 70km/h sur le périphérique dès janvier 2014


Vitesse limitée à 70km/h sur le périphérique dès janvier 2014


A partir de janvier 2014, la  vitesse sera limitée à 70km/h sur le boulevard périphérique parisien contre 80km/h aujourd’hui. Bertrand Delanoë s’est mobilisé ces dernières années en faveur de cette mesure qui va permettre de réduire la pollution de l’air parisien, diminuer le bruit du périphérique et faire baisser le nombre d’accidents sur cet axe urbain fréquenté quotidiennement par 1,3 millions de véhicules. Le maire de Paris en avait formulé la demande au ministère de l’Intérieur à plusieurs reprises, sans succès jusqu’à présent : en juillet 2011 lors d’un vœu au Conseil de Paris et dans sa communication sur la lutte contre la pollution présentée au Conseil de Paris en novembre 2012.

 

Qui décide de la vitesse sur le périphérique ?

 

C’est une décision du ministre de l’Intérieur qui prend la forme d’un décret. La vitesse sur le périphérique étant inscrite dans le Code de la route, une consultation préalable du Groupe interministériel permanent de la sécurité routière (GIPSR),  a été nécessaire. Un avis favorable a été donné par ce dernier au projet de décret abaissant la vitesse à 70km/h, le 19 septembre 2013. Le décret est actuellement examiné par le Conseil d’Etat, dernière étape avant la promulgation par le ministre qui devrait intervenir au cours du mois de janvier. Manuel Valls avait déclaré y être favorable en juillet 2013.

 

Quel impact sur la pollution ?

 

La plus grande fluidité de circulation, en limitant les effets d’accélération et de décélération sur le boulevard périphérique permettra de faire baisser les polluants atmosphériques jusqu’à 5% selon des études de l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie).

Le Boulevard Périphérique contribue à lui seul à 35 % des émissions des particules fines liées au trafic routier parisien, soit 20% des émissions totales parisiennes. Il contribue à hauteur de 35 % des émissions de CO2 liées au trafic routier parisien, soit 12 % du total de la capitale. (Source : étude Airparif de juillet 2013)

 

Le bruit va-t-il baisser pour les 100 000 riverains du périphérique ?

 

La baisse de bruit qui pourrait être générée par la diminution de la vitesse limite de 10 km/h sur le périphérique parisien se situe autour de 1,7 décibels pour les véhicules légers, 1,2 décibels  pour les poids lourds, soit une baisse équivalente à ce qui pourrait être obtenu par une réduction de 15 à 20 % du trafic. Les périodes creuses, sur lesquelles la vitesse limite est atteinte, sont particulièrement bruyantes : la réduction du niveau sonore sera donc appréciable pour les riverains la nuit. (Source : étude Bruitparif de juillet 2013)

Rappelons que cet été, 10 % du boulevard périphérique a été traité par un nouveau type de revêtement phonique qui a permis une diminution du bruit de 7 décibels, soit l’équivalent d’une division par cinq du bruit du trafic routier. Plus de 10 000 riverains du périphérique sont concernés.

 

Peut-on évaluer les effets de la baisse de la vitesse sur les accidents ?

 

L’impact de la baisse de la vitesse sur la sécurité a été évalué de nuit, quand la circulation était fluide. On estime que la diminution de 10 km/h aurait pour conséquence une baisse de 23% du nombre d’accidents et une réduction de près de 65 % du nombre de blessés graves et de tués. En 2011, 25,5 % des accidents corporels parisiens avec vitesse excessive ont eu lieu sur le périphérique. Ce pourcentage a régulièrement augmenté depuis 10 ans (+ 7 % en 2011 par rapport à 2010). En 2011, 48,4 % des accidents corporels ayant eu lieu sur le périphérique sont dus à la vitesse. (Source : Préfecture de Police 2011)

 

Le périphérique en quelques chiffres

 

·         Plus de 100 000 habitants habitent à proximité du périphérique.

·         Chaque jour, 1,3 millions de véhicules empruntent le boulevard périphérique, ce qui représente 7,7 millions de kilomètres parcourus (chiffre 2013).

·         40% de la circulation automobile de Paris concerne le boulevard périphérique, cela représente 1 à 2% du trafic national.