Nora ANSELL-SALLES

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mardi 28 juillet 2015

Echos de la Fondation de l'Avenir


Echo 410 - Fondation de l'Avenir : Bel été, et vivement la rentrée !
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nansellsalles
23/07/2015 17:03
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Bel été, et vivement la rentrée !

La Fondation de l’Avenir prend ses quartiers d’été.
Oh, pas longtemps car nous savons que nous allons vous manquer.

L’Echo de la Fondation reviendra fin août, bronzé et annonciateur d’initiatives d’accélération du progrès médical au bénéfice de tous.
D’ores et déjà, afin de combler votre curiosité, voici deux rendez-vous à retenir :

- Le Congrès de la Fondation de l’Avenir, évènement de rencontre des scientifiques, des partenaires et des publics curieux de l’évolution de la recherche médicale et de l’accompagnement des patients, se déroulera le 8 décembre, à l’Institut Mutualiste Montsouris (Paris).

Cette édition traitera de l’avenir en neurochirurgie et psychiatrie, soulèvera la question peu traitée de la chirurgie des personnes âgées dépendantes et proposera un focus sur les mutualistes à la pointe de la télémédecine.

- En octobre, la Fondation annoncera un engagement important dédié à la santé numérique, sujet du présent et de l’avenir porté avec conviction par la Fondation.

Nous vous souhaitons d’excellents congés.



Agenda de la Fondation
Retrouvez la Fondation de l’Avenir sur les étapes du GT TOUR 2015 à Magny Cours (26 – 30 août) et au Castellet (23 – 25 octobre)





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jeudi 2 juillet 2015

Médicaments écrasés et goût des aliments : ce qu’il faut savoir


L’Institut de Bien Vieillir Korian présente les résultats d’une nouvelle étude : Médicaments écrasés et goût des aliments : ce qu’il faut savoir



Présentation des résultats de l’étude MELA menée par le CHU de Nice, en collaboration avec l’Université de Nice Sophia Antipolis et l’Institut du Bien Vieillir Korian, sur l’impact des médicaments écrasés sur le goût des aliments pour les personnes âgées en maison de retraite. Les personnes âgées dépendantes sont souvent polymédiquées et prennent en moyenne 6 à 8 médicaments par jour en 6 à 20 prises .

Il est courant de mélanger ces nombreux médicaments aux aliments en cas de troubles de la déglutition ou de troubles cognitifs. Très souvent les médicaments écrasés ou mélangés ont mauvais  goût et, mélangés ensemble, peuvent conduire à un refus de la prise de repas voire à des troubles graves comme l’anorexie et la malnutrition. La Haute Autorité de Santé dispose d’une liste des médicaments autorisés à être écrasés mais il n’existait à ce jour aucune étude spécifique en gériatrie sur le sujet.

C’est pourquoi le CHU de Nice, l’Université de Nice Sophia Antipolis et l’Institut du Bien Vieillir Korian ont mené une étude sur l’impact des médicaments écrasés sur le goût des aliments pour les personnes âgées en maison de retraite. L’étude MELA fait actuellement l’objet d’une publication scientifique à paraître en 2015 dans le JNHR (The Journal of Nursing Home Research Sciences) et l’Institut du Bien Vieillir Korian propose un guide destinée aux soignants et aux aidants, visant à instaurer des bonnes pratiques autour des médicaments écrasés pour les personnes âgées dépendantes.

L’étude MELA a eu pour objectifs d’évaluer le goût des 10 médicaments les plus prescrits dans les EHPAD du groupe Korian puis de déterminer lesquels sont acceptables ou non lorsqu’ils sont écrasés dans les aliments. Le protocole MELA validé par les autorités de santé compétentes et par le Centre de recherche clinique du CHU de Nice consistait pour un jury indépendant, à déguster en aveugle des médicaments écrasés et mélangés dans de l’eau gélifiée et de la compote, goûter, recracher et noter la dégustation. Le jury composé de 8 soignants et 8 représentants du monde de la gastronomie, de la nutrition, et d’usagers ont ainsi évalué le goût des dix médicaments les plus fréquemment prescrits. Ils ont ainsi pu déterminer quels m é d i c a m e n t s ont un goût acceptable et ceux qu’il faut éviter d’écraser dans la nourriture.

Les 2 Chefs étoilés Michelin faisant partie du jury ont noté 0/10 et 1/10 le mélange et les plus mauvais médicaments. Les commentaires des goûteurs ont été unanimes sur le mauvais goût des médicaments écrasés et mélangés. 1/3 des participants de l’étude ont eu l’appétit coupé et n’ont pas déjeuné après la « dégustation ».

D’autre part, une étude complémentaire, réalisée auprès de 39 résidants en EHPAD Korian a permis de montrer que, bien faire la différence entre troubles de la  mastication et troubles de la déglutition, permettrait d’éviter de donner des médicaments écrasés à environ 10% des résidants.

Selon le Pr Isabelle Precheur de la Faculté de chirurgie dentaire de Nice, de l’Université de Nice Sophia Antipolis et praticien au CHU de Nice, qui a dirigé l’étude MELA : « la délivrance des médicaments et l’alimentation en EHPAD nécessitent avant tout d’observer, d’écouter, de parler et de communiquer avec les résidants ».

Les propositions concrètes et les bonnes pratiques de l’étude MELA sont aujourd’hui résumées dans un guide ESSENTIEL (X) de l’Institut du Bien Vieillir Korian à la disposition des soignants mais aussi des aidants et des proches de personnes âgées dépendantes :
Limiter les médicaments écrasés pour retrouver le plaisir de manger / Identifier les médicaments qui ont un mauvais goût

Éviter ou corriger certaines habitudes :
o Mélanger les médicaments écrasés entre eux
o Obliger les personnes fragiles à prendre des médicaments
qui ont mauvais goût
o Diluer les médicaments dans un volume important de liquide ou de
nourriture

Adopter les bons réflexes
o Écraser séparément chaque médicament
o Mélanger chaque médicament dans une petite portion de nourriture
o Privilégier les aliments mous, plutôt sucrés et en petite quantité
o Prendre ce mélange dans la plupart des cas en fin de repas
o Rechercher des alternatives (limiter ou changer les prescriptions pour
une meilleure forme galénique ou un meilleur goût quand cela est possible)

vendredi 17 avril 2015

Thierry Beaudet, président de la MGEN et d'Istya, vice-président de la FNMF, a été chargé par Etienne Caniard, d'une réflexion assortie de propositions sur les futures unions régionales et unions techniques de la Mutualité et des relations avec les professions de santé.

PRENEZ LE TEMPS DE DÉCOUVRIR LA LETTRE D'ESPACE SOCIALE EUROPÉEN AVEC L'AIMABLE ACCORD DE PASCAL BEAU ET ABONNEZ-VOUS SON CONTENU EN VAUT LA PEINE
 
N°475 du 15 avril 2015
Loi santé votée !
Par 311 vois contre 241, le projet de loi de modernisation de la Santé a été adopté en première lecture par l'Assemblée nationale. Compte tenu que la procédure d'urgence a été déclarée sur ce texte, la navette parlementaire est réduite à une seule lecture dans chaque assemblée (A.N. et Sénat). Puis la CMP se réunira pour fixer sa position (celle de l'Assemblée selon toute vraisemblance) avant l'adoption finale du projet de loi. Reste à fixer la date d'examen du texte par le Sénat, ce qui n'est pas simple car il faut au minimum 2 semaines de disponibilité parlementaire pour traiter cette réforme législative. Et l'UMP domine le Sénat…
Pour le détail des dispositions adoptées, on lira avec intérêt ESE 1067 de vendredi prochain ou on trouvera en pièce jointe à cette lettre la "petite loi" d'accès néanmoins rébarbatif.
CMU-ACS, les chiffres 2014
Les données consolidées 2014 de la CMU-C et de l'ACS viennent d'être publiées par les gestionnaires du Fonds CMU-C. Une hausse de 8,4% en année complète mobile dont +6,2% pour le régime général, +7% pour le RSI, +13,8% pour la MSA et +1,1% pour les autres régimes et SLM. Ces chiffres intègrent la hausse du plafond d'accès à la CMU en juillet dernier (+8,3%). En clair, cela veut dire que le nombre de bénéficiaires à structure de revenu constant n'a guère varié. Par contre, côté Ocam gestionnaires de la CMU-C, le recul est constant : -0,8% au global dont -1,3% pour le régime général…
Pour l'ACS, on note un chiffre de 1,2 million d'attestations servies (943748 utilisateurs de l'attestation soit une hausse de 5,5%), chiffre qui tient compte du relèvement du seuil également en juillet 2014. Mais les gestionnaires du Fond estiment (à confirmer que la CMU-C élargie sur son périmètre d'action) aurait récupéré une partie du potentiel des bénéficiaires de l'ACS. Autrement dit, la hausse du seuil de l'ACS n'a pas tiré à due concurrence une hausse globale des effectifs cumulés CMU-C et ACS.
QUESTION : Se trompe t-on sur le potentiel de l'ACS et du nombre exact d'assurés objectivement sans Ocam indépendamment des efforts d'information engagés pour promouvoir la prestation ?
Disparition
Dominique Bienfait est décédé suite à une longue maladie. Âgé de 65 ans, il était encore depuis quelque temps, un consultant reconnu en matière de GRH et de cabinet de recrutement qu'il avait fondé avec d'autres partenaires depuis 23 ans. Sa carrière fut riche : directeur de mutuelle (il dirigea la Mutuelle générale des personnels des collectivités locales, MGPCL devenue MNT) puis se lança dans le consulting sans compter ses mandats au Syntec. Très en vue dans les milieux de l'économie sociale et paritaire, il fut un grand professionnel, très apprécié par ses pairs. Nous connaissons Dominique depuis plus de 20 ans. Sa gentillesse, subtilité, sa finnesse d'analyse aussi nous manque déjà. Sa disparition nous émeut alors profondément. Que Pierre, son compagnon, sa famille et ses amis soient assurés de notre affection.
Missions mutualistes
En vue de l'assemblée générale de juin 2016, Thierry Beaudet, président de la MGEN et d'Istya, vice-président de la FNMF, a été chargé par Etienne Caniard, président de la Mutualité française d'une réflexion assortie de propositions sur les futures unions régionales et unions techniques de la Mutualité française ainsi que des relations avec les professions de santé.
12 octobre 2015, date des élections aux URPS
22 avril prochain, le Conseil des ministres fixera les chefs lieux des préfectures régionales donc des sièges des conseils régionaux et des ARS.
Alain Juppé veut une profonde refonte du RSI pour enrayer les dysfonctionnements du régime national.
2,9 Mds €, déficit de provisionnement du Corem fin 2014, contre 2,2 Mds € un an plus tôt, selon l'Arcaf (Association nationale des fonctionnaires épargnant pour la retraite).
G2S (Global Services Santé) a signé un accord avec Orange SA pour acquérir la totalité des titres détenus au sein d'Almerys.
Retraite, le COR refute l'optimisme gouvernemental sur l'impact favorable de la réforme des retraites de 2013 sur le long terme. Au delà des années 2020 "favorables", les régimes se retrouveraient à nouveau en déficit: 0,1 à 0,2% du Pib par an sur la base de scénario macroéconomiques favorables avec 4,5% de taux de chômage. Avec un chômage à 10%, une productivité faible, le besoin de financement serait de 0,5% par an (11 Mds €)...
FNAPAEF (Fédération Nationale des Associations et des Amis de Personnes Âgées et de leurs Familles) se déclare contre le projet de loi d'adaptation de la société au vieillissement. La fédération souligne notamment la "grande difficulté des EHPAD" alors que la seconde moitié du texte, qui devait leur être consacrée a été reportée.
Lettre éditée par Espace social européen - Prix 3 € - Sarl au capital de 86 000 € - RCS PARIS B 480 706 159 (2005B02166)
Principal associé : Pascal Beau - 22 rue Léon Jouhaux, 75010 Paris- Tél. : 01 53 24 13 00 - FAX. : 01 53 24 13 06.
Rédaction : Pascal Beau et Émilie Guédé (01 53 24 13 12). Administration /abonnements : Patricia Chinon (01 53 24 13 05) p.chinon@espace-social.com - Iconographie : Cocktail Santé (01 53 24 13 02). - Commission paritaire : N° 0316 T 87714 -
ISSN : N° 0999-7822. Tous droits de reproduction réservés.
L'autorisation d'effectuer des reproductions par reprographie doit être obligatoirement obtenue auprès du Centre français d'exploitationdu droit de copie (CFC) 20, rue des Grands-Augustins - 75006 Paris - Tél.: 01 44 07 47 70
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jeudi 4 décembre 2014

Tout savoir sur les résidences seniors et les maisons de retraite

Logement-Seniors.com, un portail d’informations pour ne pas se tromper


Quel type de logements sont mis à la disposition des seniors ? Comment choisir entre une maison de retraite, un EHPAD, une résidence senior ? A qui s’adressent ces structures ? Où les trouver ? Combien coûte l’hébergement ? Quelles sont les aides financières proposées ? Autant de questions que se posent les seniors auxquelles le portail d’informations Logement-seniors.com apporte des réponses détaillées.

Le site français Logement-seniors.com est un outil efficace pour comprendre la différence qui existe notamment entre les  résidences seniors et les maisons de retraites ou EHPAD.  Deux solutions bien distinctes.

Choisir une maison de retraite
Ce lieu d’accueil s’adresse aux personnes âgées de 80 ans et plus, souvent en situation de perte d’autonomie et qui requièrent des soins médicaux. Ce sont la plupart du temps des EHPAD (Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes), certains disposant d’unités de traitement spécialisés pour la maladie d’Alzheimer par exemple. Les maisons de retraite existent partout en France mais selon le type de service proposé, les prix d’hébergement sont variables. A titre d’exemple, ils débutent à partir de 60 euros/jour en Bretagne ou en Champagne Ardenne  et peuvent atteindre 100 €/j dans la région PACA, Il existe cependant des aides financières (APA - Aides personnalisées pour l’autonomie, APL – Aides personnalisées au logement…) dès lors que ces établissements sont habilités par l’Etat. Le senior pourra en fonction de ses moyens financiers opter pour une chambre individuelle ou collective. Enfin a utre critère de choix : la variété des activités, des animations et des services.

Choisir une résidence senior
Apparu il y a quelques années, le marché de la résidence senior connaît un franc succès auprès d’une population de jeunes retraités autonomes, en quête de confort, de convivialité, d’activités et de sécurité.  Selon ses moyens, le senior optera pour une location ou l’acquisition de son appartement (T1 au T3), voire de sa maison au sein d’un « village seniors ». Il existe aujourd’hui de plus en plus de groupes de promoteurs de résidences seniors répartis sur l’ensemble du territoire. L’avantage de ce style de vie est qu’il s’accompagne de nombreuses activités (salles de sport, cinémas, salons de coiffure, d’esthétiques) et de multiples services (jardinage, ménage, bricolage, restauration, sécurité). Ces résidences mettent à la disposition des seniors du personnel qualifié.  Qu’il s’agisse de location ou d’acquisition, les prix sont fonction de la surface d’habitation, de la région et du promoteur. A titre d’exempl e, pour un T1, le Groupe La Girandière demande un loyer mensuel de 600 €/mois en Hautes-Pyrénées, tandis qu’il  en coûtera 1 400 €/mois chez Cogedim Club à Arcachon. Les locataires peuvent demander là aussi des aides financières.

La liste des maisons de retraite et des résidences seniors est régulièrement mise à jour par Logement-seniors.com avec des descriptifs, des tarifs et une recherche selon la région souhaitée.


A propos de Logement-seniors.com
En faisant le constat de l'intérêt gransissant des seniors concernant la problèmatique du logement, Clara (ESC Toulouse)  et Clément Moreau (HEC Paris) lancent en janvier 2013  le site www.logement-seniors.com. Le site se veut global   en  présentant des solutions pour  tous  les  seniors, quels  que  soient leur âge, leur  état  de  santé et  leurs revenus. Riche en  informations, le site propose un système de  recherche de  solutions par  zone  géographique.  Les internautes peuvent trouver  des  réponses à leurs questions ainsi que  la solution  qui correspond à leurs besoins ou à ceux de leurs pro ches.

NDLR : MGEFI et retraite
Plurio Incapacité Invalidité    
                 
Garantie facultative : Plurio Incapacité Invalidité 
                    
Partir en retraite     
                          
Le meilleur choix auditif : le réseau Audistya

Prévention : aborder plus sereinement votre retraite
                               
La prévoyance par la MGEFI : zoom sur l’offre PREMUO Perte de revenus   
                            
Garantie facultative : Prémuo capital avantages (décès, capital éducation)   
                  
Prémuo perte de revenus                     

Fauteuil roulant          
           

vendredi 21 mars 2014

Libres propos : Majoration Personne Agée (MPA) : Il est temps de sortir des ambigüités

La majoration personne âgée (MPA) n'arrête pas de nourrir l'actualité. On se rappelle que cette majoration est due depuis le 1er juillet 2013 à tous les médecins libéraux qui visitent ou consultent une personne âgée de plus de 85 ans. Elle sera étendue à partir du 1er juillet 2014 à toute personne de plus de 80 ans. Mais elle n'est actuellement toujours pas versée dans les EHPAD à budget global, les hôpitaux locaux et toute structure qui n'est pas régie par la convention médicale.

Une instruction de la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) du 13 mars demande aux hôpitaux locaux de verser cette MPA aux médecins libéraux qui interviennent en hôpital local. Les médecins des hôpitaux locaux rient, ceux des EHPAD pleurent.

MG France s’est plusieurs fois manifesté sur ce dossier en demandant au ministère de la Santé de trancher cette question du versement de la MPA, qui est dû en EHPAD à budget global comme il l’est désormais en hôpital local. Il ne peut y avoir en la matière d'exception ou d'exemption.

Les médecins généralistes attendent une issue positive du prochain épisode de la "future" circulaire annoncée pour fin mars 2014.

Contacts :
Dr Claude LEICHER
Dr François WILTHIEN
Dr Jacques BATTISTONI

mercredi 10 avril 2013

L’ARS Ile-de-France soutient le déploiement de la télémédecine

09/04/2013                                                                                                                            
 
Les solutions de télémédecine adaptées aux difficultés de la prise en charge des prématurés et des personnes âgées bénéficient d’une attention particulière de la part de l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France. Les deux extrémités des âges de la vie concentrent en effet de nombreuses difficultés sanitaires et médico-sociales, avec des populations fragiles, peu mobiles et difficilement transportables, réclamant des soins fréquents et une vigilance de chaque instant.

Parmi les 14 projets actuellement soutenus par l’ARS Ile-de-France, un projet concerne la néo-natalité et trois projets concernent les personnes âgées résidant en EHPAD :

Le projet DITE-ROP permet de dépister par téléexpertise la rétinopathie des prématurés. Cette anomalie de la vascularisation de la rétine est une complication majeure de la prématurité. Elle est responsable de 6 à 20 % des malvoyances chez l’enfant. L’ARS soutient la mise en œuvre d’un dispositif pilote de dépistage par caméra de rétine grand champ, qui permet au service de médecine néonatale du Centre Hospitalier Sud Francilien (Corbeil) de bénéficier à distance du diagnostic des ophtalmologistes experts de la Fondation Adolphe de Rothschild (Paris).

« Ce système, qui est confortable pour l’enfant et électroniquement sécurisé, permet d’assurer un dépistage précoce conforme aux recommandations internationales. Si l’évaluation commandée par l’ARS s’avère positive, le dispositif pourrait s’étendre à toutes les unités de néonatologie d’Ile-de-France ne disposant pas d’ophtalmologiste sur place, afin d’assurer à l’ensemble des prématurés les mêmes chances de dépistage et de traitement » précise le Dr Michèle Granier, chef du service de néonatologie du Centre Hospitalier Sud Francilien.

Les projets Télégéria, TMG 91 et e-Vline ont pour objectif commun d’améliorer le parcours de soin des résidents des EHPAD, en mettant en relation une cinquantaine d’EHPAD et cinq établissements de santé au plan régional. Les projets financés et évalués par l’ARS portent sur le déploiement d’activités de téléconsultation et téléexpertise dans des spécialités particulièrement adaptées aux pathologies du grand âge (cardiologie, médecine vasculaire, neurologie, psychiatrie, dermatologie, etc.) et sur la mise en place des solutions alternatives au transfert systématique aux urgences, afin de le limiter aux seules situations le nécessitant. L’hospitalisation en urgence s’avère en effet très dommageable pour les personnes âgées et extrêmement coûteuse pour la collectivité.

Selon Marc Bourquin, directeur du pôle médico-social de l’ARS, « il y a 120 000 personnes âgées dépendantes en Ile-de-France et ce nombre augmente d’environ 3 000 chaque année. En parallèle, le nombre de médecins spécialistes tend à diminuer. Des solutions doivent être rapidement trouvées. En soutenant ces trois projets de télémédecine, nous nous inscrivons dans une logique de généralisation des pratiques innovantes en terme de parcours de santé de la personne âgée. L’objectif est qu’à l’horizon 2017 les 650 EHPAD de la région déploient les solutions qui auront été validées par l’évaluation médico-économique. Nous envisageons également des déclinaisons dans le champ du handicap. »

Consultez le dossier de presse Le développement de la télémédecine au service des patients aux deux extrémités des âges de la vie réalisé à l’occasion du Café Presse du 9 avril 2013.

La télémédecine permet de pratiquer la médecine à distance en s’appuyant sur les technologies de l’information et de la communication. Elle donne aux professionnels et aux patients les moyens d’accéder à de nouveaux services, simplifie l’accès aux soins et améliore le partage de l’information entre les acteurs de la prise en charge, dans et hors l’hôpital.

La télémédecine est considérée comme un levier de l’amélioration de notre système de santé et fait l’objet d’un plan national dédié, permettant de coordonner son déploiement en France. Le Programme régional de télémédecine d’Ile-de-France, qui constitue l’un des volets du Projet Régional de Santé Ile-de-France définit les orientations du développement de la télémédecine au regard des axes retenus par l’ARS et en fonction des besoins des territoires. 

mercredi 27 février 2013

C'est à lire : " Tant de chose à vivre ensemble" du Dr Didier Armaingaud en collaboration avec Emilie Li Ha-Kim un livre poignant sur l'accompagnement des personnes âgées





Pour que la journée d’une personne en EHpad soit belle, il ne suffit pas de lui apporte les soins infirmiers ou médicaux nécessaires en respectant le planning, mais bien de prendre soin d’elle ave une grande chaleur humaine..

Forts de cette conviction, à l’aube de la mise en œuvre du cadre réglementaire qui régit aujourd’hui l’activité des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), le Dr Armaingaud et son équipe ont engagé une démarche d’amélioration des pratiques professionnelles.

Cette démarche qualité vise à définir les standards d’un accompagnement de nos aînés, centré sur les valeurs humaines de respect et de bienveillance.


 

 
 

 
« Bienveillance;


Respect;


Transparence;


Engagement »


 

« Tant de choses à vivre ensemble » Accompagner nos aînés par le projet personnalisé

du Docteur Didier Armaingaud en collaboration avec Emilie Li Ah Kim – Editions  Cherche Midi

 

Dans cet ouvrage, l’auteur donne la parole à celles et ceux qui vivent et travaillent dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Alors qu’on parlait jusqu’alors uniquement de « projet de soin », aujourd’hui un nouveau regard est porté par les « soignants » avec le projet personnalisé dont l’enjeu est de restituer à la personne âgée sa juste place d’adulte et d’acteur de sa propre vie, de lui rendre son autonomie dans ses choix et la maîtrise de ses décisions.

 

Le livre est l’illustration de ce projet personnalisé mis en œuvre par les équipes de MEDICA : établi dès l’entrée en établissement par les différents acteurs (le résidant et son entourage, l’équipe soignante, les personnels d’encadrement…), il permet de définir les soins liés à la pathologie du résidant et à sa perte d’autonomie, ses souhaits, ses habitudes de vie comme ses goûts culinaires,  ses attentes en termes de vie sociale et d’activités.  

 

Dans cette même optique d’être à l’écoute du résidant, MEDICA fait figure de pionnier dans l’accompagnement inspiré de la méthode Montessori des personnes âgées désorientées, notamment des malades d’Alzheimer.

 

Un ouvrage riche de nombreuses anecdotes recueillies auprès des résidants, de leurs proches et des personnels de MEDICA.

 

Didier Armaingaud est docteur en médecine et titulaire d’une capacité en gérontologie. En 1999, il est nommé directeur médical et qualité de MEDICA, acteur de référence dans la prise en charge de la dépendance pérenne et temporaire en France.

Les droits d’auteur de cet ouvrage seront reversés à l’association Les Blouses roses, qui anime bénévolement des activités ludiques et créatives dans les hôpitaux et maisons de retraite.

 

208 pages (15,4x20,5) 19,80 €
Mise en vente le 28 mars 2013