Nora ANSELL-SALLES

mercredi 26 février 2014

Discours de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre - Débat sur l'intervention des forces françaises en République centrafricaine



Discours de Monsieur Jean-Marc Ayrault, Premier ministre,



à l’occasion du débat sur l'intervention des forces françaises

en République centrafricaine

mardi 25 février 2014

Seul le prononcé fait foi
Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les députés,

Le 5 décembre dernier, le Président de la République décidait d’envoyer nos soldats en République centrafricaine afin d’éviter à ce pays de sombrer dans le chaos.

La Centrafrique était, en effet, en proie à une violence généralisée et à une dérive confessionnelle. Les « Séléka », ces milices à dominante musulmane qui avaient déposé quelques mois auparavant le Président Bozize, multipliaient exactions et pillages. Les « anti-balaka », recrutés parmi les populations chrétiennes, commençaient à s’en prendre aux civils musulmans, par esprit de vengeance, comme pour des motifs crapuleux.

Sur la base d’un mandat des Nations Unies et en appui à la force de l’Union africaine, l’opération Sangaris avait deux objectifs : rétablir la sécurité en République centrafricaine et permettre le retour des organisations humanitaires ; favoriser la montée en puissance de la force africaine, la MISCA, et son déploiement opérationnel.

Cette intervention répondait à l’urgence. Il n’y avait plus, en Centrafrique, ni armée, ni police, ni justice. Les écoles et les hôpitaux avaient cessé de fonctionner. A la tête d’un Etat failli, l’équipe de transition avait perdu tout contrôle et la spirale de la violence prenait brutalement une ampleur nouvelle. A la veille de notre intervention, les massacres avaient fait pas moins de 1.000 victimes dans la capitale.

Voilà, Mesdames et Messieurs les députés, ce qu’était la réalité centrafricaine !
La France, par la voix du Président de la République à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, avait dès septembre 2013, je le rappelle, alerté la communauté internationale. Mais, à l’exception des Etats voisins, de l’Union africaine et des acteurs humanitaires, notre mise en garde n’avait pas permis de surmonter une coupable indifférence et la République centrafricaine se trouvait au bord du gouffre. Hôtel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS



Fallait-il que la France qui était, grâce à ses forces pré-positionnées, la seule à pouvoir intervenir sans délai en appui à la MISCA laisse se perpétuer ces atrocités et le pays s’enfoncer dans une situation que certains, à l’ONU, ont qualifiée de « pré-génocidaire » ?

Fallait-il abandonner ce pays en plein coeur de l’Afrique, dans une région déjà très fragilisée par les conflits dans les Grands Lacs ou au Soudan.

Fallait-il prendre le risque de laisser se créer une zone de non-droit à la merci de tous les trafics et du terrorisme ?

Fallait-il rester sourd à l’appel au secours désespéré de la population centrafricaine et à la demande de soutien des Africains ?

A l’évidence, non ! Je sais que, comme moi, ce n’est pas l’idée que vous vous faites de la France et de ses valeurs. Ce n’est pas la conception que nous avons du rôle de notre pays dans le monde. C’est d’ailleurs ce que vous aviez tous exprimé, lors du débat précédent.

Bien au contraire, la France devait prendre ses responsabilités. Et, c’est parce que nous avons agi que des massacres de masse ont été évités, que chaque jour des vies sont sauvées et que la République centrafricaine a une chance de pouvoir reprendre son destin en main.

C’est aussi parce que nous avons été capables d’ouvrir la voie que, peu à peu, avec nos amis africains, nous entraînons nos autres partenaires internationaux.

En peu de temps, la MISCA est passée d’environ 2.500 hommes au début de notre intervention à 6.000 aujourd’hui. Elle accomplit un travail de grande qualité, en bonne coordination avec Sangaris.

De nombreux pays contribuent aux opérations en cours par un soutien logistique indispensable. C’est le cas des Etats-Unis et de nos partenaires européens. L’Union européenne apporte aussi un soutien financier à hauteur de 50 M€.

Au-delà de ce soutien, l’Union européenne a décidé d’engager directement des troupes sur le terrain en établissant, à l’unanimité, le 10 février dernier, l’opération EUFOR-RCA. Elle a pris cette décision plus vite qu’elle ne l’avait jamais fait et, dans les prochains jours, un premier échelon devrait arriver sur le terrain.

Cette force européenne aura pour mission principale d’assurer la sécurité de l’aéroport de Bangui et de certains quartiers. Elle permettra à la MISCA et à Sangaris de continuer à se déployer en province, où leur intervention est attendue.

A ce jour, une dizaine de partenaires européens ont fait part de leur intention d’y contribuer. Le processus de génération de forces se poursuit. Comme l’a annoncé la chancelière Merkel, à l’occasion du conseil des ministres franco-allemand, l’Allemagne devrait, elle-aussi, participer à cet effort par des moyens logistiques.

Il appartient aux Nations Unies de faire davantage et plus vite. C’est le souhait exprimé par le Secrétaire général lui-même. L’ONU doit notamment être en mesure de coordonner l’aide humanitaire, de préparer le désarmement et la réinsertion des combattants, ainsi que d’aider le gouvernement centrafricain à avancer vers les élections.
Les Nations Unies ont un rôle évident à jouer dans la lutte contre l’impunité, grâce au déploiement d’une commission d’enquête internationale, dont le travail complètera celui de la Cour pénale internationale. Hôtel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS



Enfin, la préparation d’une opération de maintien de la paix, en partenariat avec l’Union africaine, doit s’accélérer. J’y reviendrai.

Mesdames et Messieurs les députés,

Nos efforts ont commencé à porter leurs fruits. L’embrasement généralisé qui menaçait a été évité. La mobilisation internationale s’organise. Sangaris poursuit avec opiniâtreté les objectifs qui lui sont assignés.

A Bangui même, l’insécurité ne se concentre plus que sur quelques quartiers. La plupart des combattants « ex-Séléka » ont été désarmés et cantonnés sous le contrôle de la MISCA et nombre d’entre eux sont repartis vers le nord. Dans la capitale, la menace vient principalement des « anti-balaka », contre lesquels nous agissons de manière plus vigoureuse.

Dans la moitié occidentale du pays, des affrontements entre communautés ont toujours lieu. En lien étroit avec la MISCA, nos forces font le maximum pour protéger les populations, chrétiennes et musulmanes, avec une totale impartialité.

A l’Est, il convient de veiller à ce que les regroupements « d’ex-Séléka » n’aboutissent pas à une coupure de fait entre cette région et le reste du pays.

Le départ massif de populations musulmanes constitue un sujet de vive inquiétude, dans un pays où les religions ont longtemps vécu en bonne harmonie. Les pays voisins, à commencer par le Tchad et le Cameroun, font preuve de solidarité, en accueillant un nombre important de réfugiés. Ils doivent pouvoir compter sur l’appui de la communauté internationale. Celui de la France leur est acquis.

En matière humanitaire, la situation reste, en effet, très critique, avec 250.000 réfugiés et 825.000 déplacés, dont 400.000 dans la capitale. Un habitant sur deux a besoin de soins médicaux d’urgence, un sur cinq d’aide alimentaire. Le départ de nombreux musulmans, qui animaient le commerce, fragilise l’économie.

Sur place, les agences des Nations Unies s’efforcent de faire face. Le Programme alimentaire mondial a mis en place un pont aérien, qui permet de ravitailler les déplacés, en attendant que la MISCA, soutenue par Sangaris, sécurise totalement l’axe vital entre Bangui et le Cameroun. De nombreuses ONG sont actives, dont Médecins du Monde et Médecins sans frontières, qui gèrent le seul hôpital resté ouvert à Bangui.

Sur le plan politique, la nouvelle présidente de transition, Catherine Samba-Panza, qui est la première femme à diriger un pays d’Afrique francophone, a su créer une dynamique. Je lui renouvelle le soutien de la France

Il faut maintenant que cette dynamique puisse se concrétiser dans la vie quotidienne de la population, que le paiement du salaire des fonctionnaires reprenne afin que les institutions de base recommencent à fonctionner. Les pays de la région ont promis leur aide. Il est important que les institutions financières internationales, elles-aussi, soient au rendez-vous. La France agit en ce sens.

Mesdames et Messieurs les députés,

La situation en République centrafricaine, je viens de la décrire sans fard. Oui, les difficultés sont considérables. Non, la France ne les sous-estime pas et ne cherche pas à les minimiser.
Pour autant, les premiers progrès sont réels et une perspective se dessine, dans tous les domaines. Hôtel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS



Des élections doivent être organisées, d’ici février 2015 et des étapes importantes ont été franchies : le code électoral a été adopté et l’autorité électorale est en place. Il y a urgence à ce que la communauté internationale mette les moyens nécessaires au respect de ce calendrier.

Pour son développement, la République centrafricaine, qui a longtemps fait partie des « orphelins » de l’aide, a besoin de l’assistance internationale. A Bruxelles, le 20 janvier dernier, près d’un demi-milliard de dollars ont été promis pour faire face aux défis humanitaires les plus pressants et engager, dès maintenant, la reconstruction économique et sociale du pays.

La France s’est engagée à hauteur de 35 millions d’euros pour 2014. Notre assistance technique redémarre et nous travaillons à accélérer la remise en marche de l’Etat. Ceci est nécessaire pour permettre le retour des principaux bailleurs, FMI, Banque mondiale, Banque africaine de développement et Union européenne.

Quant à la sécurité, une opération de maintien de la paix sous casque bleu nous paraît seule à même de répondre aux besoins de la Centrafrique. La MISCA effectue un travail indispensable, qui doit être conforté dans la durée. La mise en place d’une OMP permettra de garantir les renforts nécessaires, sur le plan militaire, et d’assurer, sur le plan civil, le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants, ainsi que l’organisation des élections. Le Secrétaire général des Nations Unies présentera, dans les tout prochains jours, un rapport en ce sens. Nous souhaitons que le Conseil de Sécurité l’examine début mars, afin que l’opération puisse être déployée au plus vite.

D’ici là, Sangaris assurera son rôle de relai, aux côtés de la MISCA et de l’opération EUFOR-RCA. Afin de répondre à la situation et à l’appel du Secrétaire général de l’ONU, le Président de la République a décidé, le 14 février, d’en porter les effectifs à 2.000 hommes. Notre effort supplémentaire comprend le déploiement anticipé de forces de combat et de gendarmes français qui participeront ensuite à l’opération européenne.

Au-delà, la France pourra réduire son effort et maintenir une présence en appui à l’opération des Nations Unies. Mais, elle n’a pas vocation à se substituer aux forces internationales, auxquelles il incombe d’assurer, dans la durée, la sécurisation de la Centrafrique.

Mesdames et Messieurs les députés,

A Bangui et partout en République centrafricaine, nos soldats ont trouvé un pays dévasté. Comme toujours, ils ont fait preuve d’un courage et d’un professionnalisme qui sont l’honneur de la France. Je salue leur engagement et rends hommage à nos trois soldats qui ont perdu la vie lors de missions opérationnelles : les caporaux Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, le 10 décembre dernier, et le caporal Damien Dolet, ce dimanche.

Je salue aussi la mémoire de leurs compagnons d’armes, les soldats de la MISCA tués en opérations.
Dans cette épreuve, la Nation a su se rassembler, dès le déclenchement de notre opération, et j’en remercie tous les parlementaires, de la majorité, comme de l’opposition. Une délégation de parlementaires, conduite par la Présidente de la commission des Affaires étrangères, Elisabeth Guigou, est allée à Bangui, la semaine dernière, pour prendre, par elle-même, toute la mesure de la situation. Le Gouvernement continuera, par ailleurs, à informer la représentation nationale. Hôtel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS



Chacun est conscient, ici, que notre action n’est pas terminée. Et, c’est la raison pour laquelle, conformément à l’article 35, alinéa 3, de la Constitution, je suis venu vous demander, aujourd’hui, d’autoriser la prolongation de notre intervention.

Cette intervention a permis d’éviter la destruction totale de la Centrafrique. L’action et le courage de nos soldats forcent l’admiration. Les conditions sont réunies pour qu’un accompagnement international robuste – militaire, humanitaire et politique – permette à la République centrafricaine de retrouver le chemin de la paix. D’ici là, il nous revient de continuer à assumer nos responsabilités. C’est un défi, mais c’est aussi – et j’y insiste – l’honneur de la France.

mardi 25 février 2014

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JOURNEE DE LA FEMME DU 8 MARS : LES SAGES-FEMMES SE MOBILISENT


LES SAGES-FEMMES LIBERALES SE MOBILISENT POUR LE 8 MARS

 

Sans titre-1.jpgLe 8 mars les sages-femmes seront, comme tous les jours de l’année, aux côtés des femmes.

Pour marquer cette présence quotidienne,  l’ANSFL avait lancé, en 2013, une opération porte ouverte dans les cabinets de sages-femmes.Nous la renouvelons cette année.

En2014, l’ANSFL souhaite informer les femmes sur l'importance de la consultation préconceptionnelleet les modalités de lacontraception post natale.

 

La Haute Autorité en Santé recommande une consultation préconceptionnelle ; consultationqui peut être assurée par la sage-femme lorsqu'une femme ne présente pas d'antécédents médicaux particuliers.

Ce temps permet à la femme ou au couple de faire connaissance avec la sage-femme qui pourra les suivre du pre au postpartum, de poser les questions qui les préoccupent, d'obtenir les informations dont ils ont besoin et demettre en place les actions de dépistage et de prévention nécessaires pour que la grossesse débute dans les meilleures conditions.

 

La contraception postnatale est une question essentielle.En effet,5 % des IVG ont lieu dans le post partum.

Lors de leur sortie de maternité, les jeunes mères, très attentives à leur bébé, sont peu réceptives aux  conseils et prescription donnés.

Au cours des semaines suivant leur sortie, les mères ont de nombreuses occasions de revoir leur sage-femme (suivi à domicile dans le cadre d'une sortie précoce ou du Prado, suivi du nourrisson, consultation d'allaitement).Autant d'occasions de faire le point sur la contraception et de prévoir si nécessaire une consultation dédiée.

 

Nous invitons chaque femme à contacter

le cabinet de sage-femme le plus proche.

 

LE 8 MARS, LES FEMMES FERONT CONNAISSANCE AVEC LEUR SAGE-FEMME !

 
Affiche de la journée porte ouverte dans les cabinets de sage-femme :
http://fr.calameo.com/publish/books/convert.php?sid=246db7e90bf0b7964e2cea466e97f601&bkcode=003152624f01537ff0d4f
 

 

HandiCaPZéro communique : lancement édition 2014 du Livre Vert de ma Beauté pour toutes les femmes

HandiCaPZéro et Yves Rocher proposent aux femmes aveugles et malvoyantes de prendre soin d’elles…
Lancement aujourd’hui de l’édition 2014 du Livre Vert de ma Beauté.
 
 
 


Le communiqué de presse se télécharge dans sa version pdf,

"Stratégie nationale de santé" : Marisol Touraine annonce une nouvelle loi "autour de l'été" # Direct Politique


"Stratégie nationale de santé" : Marisol Touraine annonce une nouvelle loi "autour de l'été"
 

La ministre des Affaires sociales et de la santé était ce mardi l'invitée de #DirectPolitique, l'émission politique de Linternaute.com, 20 Minutes et Ouest-France, pour un grand entretien de 40 minutes. En plus de deux lois en préparation (l'une sur la dépendance et l'autre sur la fin de vie), la ministre a annoncé qu'une loi sur la "stratégie nationale de santé" serait présentée "autour de l'été", comprenant entre-autres les "class actions" pour les patients. La ministre a aussi donné de nouveaux objectifs dans la lutte contre les déserts médicaux et annoncé des "arbitrages prochainement" sur les sages-femmes.

>> Vous pouvez retrouver les principaux extraits et l'intégralité de l'émission ici :
http://www.linternaute.com/actualite/politique/marisol-touraine-invitee-de-directpolitique.shtml

>> Voici ses principales déclarations :
 Sur le décès à Cochin
 "Si des défauts d’organisation sont en cause, il faudra apporter les réponses nécessaires"
 "Dans une grande majorité de cas, les services d’urgence fonctionnent bien"
 Sur la stratégie nationale de santé
 "Il va y avoir une loi"
 "Il y a eu environ 200 débats en France"
 "Une loi sera présentée autour de l’été"
 Sur les déserts médicaux
 "Le sujet, ce n’est pas le nombre de médecins, c’est là où ils s’installent"
 " L'objectif de recruter 200 praticiens territoriaux en 2013 est-il atteint ? "Ils sont recrutés […] 200 en quelques mois fin 2013"
 "Nouveaux objectifs en 2014 ? "200 nouveaux en 2014" + "Mettre en place plus de 600 maisons de santé, pour 2014"
Sur le plan cancer
 "La question du prix des cigarettes est importante, mais ce n’est pas la seule"
"La cigarette électronique, c’est mieux que la cigarette tout court. Mieux vaut rien du tout"
Sur les dépenses sociales
 "Je regrette que des banques aient abusé des hôpitaux en leur proposant des emprunts toxiques"
"Etre de gauche, c’est garantir l’accès aux soins"
Sur la fin de vie
"Il s’agit de clarifier ce qui aura besoin d’être clarifié dans la loi Leonetti"
"Le comité consultatif va remettre son rapport dans les prochaines semaines"
"Autour de l’été un texte pourra être proposé"
Sur les sages-femmes
"J’annoncerai mes décisions, mes arbitrages prochainement"
"D’ici quelques jours, je ferai des annonces"

>> Le verbatim complet : http://fr.calameo.com/publish/books/convert.php?sid=246db7e90bf0b7964e2cea466e97f601&bkcode=003152624270167809eab

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Chaque mardi, Linternaute.com, 1er site d'actualités de France, 20 Minutes, 1er quotidien gratuit et Ouest-France, 1er quotidien français payant, reçoivent une personnalité du monde politique pour un entretien de 40 minutes avec les journalistes des rédactions et les internautes.


NDLR : MGEFI et LINTERN@UTE.COM
Indiscrétion: Serge BRICHET sera l invité de l émission du 11 juin prochain

focus : ppl. relative aux effets de la prise d’acte de rupture du contrat de travail par le salarié

FOCUS :

PROPOSITION DE LOI

RELATIVE AUX EFFETS DE LA PRISE D’ACTE DE RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAIL PAR LE SALARIÉ

Proposition de loi déposée : n°1199

Rapporteur du texte : M. Thierry Braillard (RRDP, Rhône)


[Ce document est extrait du site Internet de l’Assemblée : « http://www.assemblee-nationale.fr »]



Cette proposition de loi, déposée, le 26 juin 2013, sur le bureau de l’Assemblée nationale par M. Thierry Braillard et plusieurs de ses collègues, a été examinée, le mercredi 19 février 2014, par la commission des affaires sociales.


Elle sera examinée le jeudi 27 février 2014 en séance publique.




Le texte de la proposition de loi relative aux effets de la prise d’acte de rupture du contrat de travail par le salarié, son exposé des motifs, sa présentation et d’autres éléments d’information sont consultables sur le site de l’Assemblée nationale :






Disposition de la proposition de loi :

Article unique :

Saisine directe du bureau de jugement des conseils de prud’hommes des cas de prise d’acte de rupture du contrat de travail par le salarié.

Obligation de statuer au fond dans un délai d’un mois.


TRAVAUX DE LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES
Adoption de la proposition de loi, le 19 février 2014, en première lecture

Texte de la commission n°1806a0

Rapport n°1806 de M. Thierry Braillard (RRDP, Rhône)


La commission des affaires sociales ayant adopté deux amendements rédactionnels, la discussion en séance publique portera sur le texte de la commission (n°1806a0).


Voir le compte rendu n° 41 de la commission


________________________________________________________________

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de ses destinataires ; ils peuvent contenir des informations
confidentielles. Toute publication, utilisation ou diffusion
doit être autorisée préalablement.
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Il est rappelé que tout message électronique est susceptible
d'altération au cours de son acheminement sur Internet.
________________________________________________________________

Vous pouvez consulter le site de l'Assemblée nationale à
l'adresse suivante : http://www.assemblee-nationale.fr

5 mars – Journée MGEN – L’Obésité : une épidémie ?

Résultats de l’étude « Habitudes de vie et surpoids » réalisée par OpinionWay (10h25 à 11h25)
L'épidémie se répand dans le monde, en France près de 15 % de la population est obèse.

Conséquences sur la santé : diabète, maladies cardiovasculaires et respiratoires, hypertension… À l’origine de stigmatisation et de discrimination sociale, l’obésité altère la qualité de vie.
 


 


Pourquoi cette évolution ? Quelles sont les causes de cette maladie ? Comment lutter contre ? Comment la prendre en charge ? Comment la prévenir ?
 
 
Pour la 1ère fois, la MGEN vous ouvre les portes de sa journée éthique, société et solidarité qui portera cette année sur le thème de « L’Obésité, une épidémie ? ». À cette occasion, les résultats de l’enquête MGEN « Habitudes de vie et surpoids » réalisée avec l’institut de sondage OpinionWay (entre janvier et février 2014) seront révélés et interprétés par différents experts de la santé.


Sociologue, professeurs, endocrinologue, nutritionniste, médecin, psychiatre et autres s’interrogeront sur ce phénomène de société avant d’ouvrir le débat avec la salle.


La MGEN vous invite donc à participer à ce rendez-vous unique :



Le mercredi 5 mars 2014, de 10h à 13h

Au 3, square Max-Hymans – Paris 15ème
Métro : Montparnasse-Bienvenüe (lignes 4, 6, 12 et 13)

Accès piétons par le 25-27 boulevard de Vaugirard (plan d’accès en pièce jointe)



Au programme :
9h30 Accueil café

10h Mots d’introduction par Thierry Beaudet, Président de la MGEN


10H25 Présentation des résultats de l’étude MGEN / OpinionWay par Nadia Auzanneau, directeur du département santé OpinionWay

+ Session de Questions/ Réponses réservée aux journalistes


10h50 Table-ronde d’experts sur l’Obésité, abordée sous différents angles :

Enjeux médicaux et sociétaux par Arnaud Basdevant, endocrinologue et nutritionniste, professeur à l'université Paris 6 Pierre et Marie Curie, Président du Plan Obésité

Perceptions du surpoids et inégalités sociales par Thibault de Saint Pol, sociologue

Aspects biologiques de l’obésité, avant et après son installation par Gérard Ailhaud, professeur Emérite de Biochimie à l’Université de Nice-Sophia Antipolis

Obésité de l’enfant, mieux la comprendre pour mieux la soigner par Patrick Tounian, professeur de pédiatrie, chef du service de nutrition et gastroentérologie pédiatriques de l’Hôpital Armand-Trousseau

Troubles des conduites alimentaires : aspects actuels par Bernard Waysfeld médecin, psychiatre et nutritionniste

Animée par Laurence Ostolaza, journaliste santé


12h Débat

12h45 Échanges avec la salle

 

Contact Presse : Coralie JOLLY / coralie.jolly@rpbyco.com



NDLR : MGEFI et MGEN
 
La MGEFI et son environnement                     

Fraude des services publics : comment réduire les préjudices grâce aux nouvelles technologies

Hier Pôle emploi a dévoilé que l'estimation de son préjudice lié à la fraude a atteint 58 millions d'euros en 2013. Or aujourd'hui de puissants outils informatiques permettent aux administrations publiques de détecter et prévenir la fraude, les paiements indus, abus et gaspillages.

C'est ce que propose
l'éditeur SAS dont les outils permettent de prédire les cas de fraude pour cibler les contrôles de manière optimale, en analysant (notamment des modèles prédictifs) et recoupant les données.

Parmi les pionniers de l'analyse des Big Data, SAS travaille déjà avec les autorités publiques pour détecter la fraude à la TVA, aux prestations sociales et santé, etc. A titre d'exemple, la CNAM, l'Assurance maladie, économise grâce aux outils analytiques de SAS plus de 175 millions d'euros par an.

Autre cas d'application : la CNAF (Caisse Nationale d'Allocations Familiales) qui optimise ses contrôles et la lutte contre la fraude grâce à un nouveau modèle analytique réalisé avec SAS.
Lire le témoignage

Libres propos : signés Jacques Draussin

Faut-il avoir peur de l'hypocondrie ?
Et dire que Supercondriaque ne sort que demain… On a déjà tellement suivi Dany Boon et Kad Merad de plateau TV en plateau TV, on a déjà tant de fois été exposé à la bande annonce qu'on a l'impression d'avoir vu le film dix fois.
Rien de neuf, donc, sous le soleil marketé des blockbusters du 7ème Art, sauf que le propos d'une œuvre cinématographique suscite rarement autant de reportages, d'enquêtes et d'interviewes que ceux dont on nous a gavés ces derniers jours.
L'hypocondrie, la vraie, a beau être une maladie rare, ceux qui pensent en être atteints sont légion : 13% d'entre nous, selon l'enquête Ifop/Capital Image rendue publique dimanche, qui précise cependant qu'il s'agit là seulement de personnes déclarant avoir  « une préoccupation excessive pour leur santé, en dehors de tout symptôme ».
Se rendre malade à force de craindre de l'être est certes une pathologie dangereuse mais faut-il pour autant attendre de ressentir les symptômes d'une maladie pour s'en préoccuper ? Si tel était le cas, la prévention n'aurait plus grand sens… et son état de santé est déjà suffisamment inquiétant pour lui éviter une épreuve supplémentaire.
Alors, sans faire la promotion de Dany Boon qui n'en a fichtre pas besoin, entonnons tous en chœur : vive l'hypocondrie ! C'est bon, parfois, de se faire peur.
Jacques DRAUSSIN
ACTUEXPRESS
Cochon de tiers-payant…
Les usagers exclus du dispositif
On a beau y regarder de près, pas de trace d'usagers dans le Comité d'orientation du tiers-payant >>
Appendicectomies : -50% en 15 ans
L'opération ne fait plus recette
En 1997, le nombre d'appendicectomies était de 138.400. En 2012, 83.400 seulement >>
Diabète, grande casse nationale…
Pas de label pour le Collectif
Le label « Grande Cause Nationale » ne sera pas attribué au Collectif « Tous contre le diabète » >>
La FFC cherche un plan cœur
Les cardio pétitionnent
La Fédération Nationale de Cardiologie vient de lancer une pétition pour réclamer un Plan Cœur >>
Cancer du col : nouveau test de dépistage
La prévention gagne du terrain
Un nouveau test cytologique va prochainement être disponible pour un dépistage précoce du cancer du col >>
Gardasil : 2 doses suffiraient-elles ?
Contre les condylomes, pas contre le cancer
Une étude menée sur 1 million de femmes montre que 2 doses de Gardasil suffiraient contre les condylomes >>
Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité : Philippe MOREL pm@mmregie.com

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