Nora ANSELL-SALLES

mercredi 5 février 2014

Marisol Touraine renforce la recherche clinique dans le domaine des soins primaires

Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, élargit le programme hospitalier de recherche clinique (PHRC), aux enjeux de la recherche en soins primaires.

Cette priorité, annoncée dans le cadre de la stratégie nationale de santé (SNS), concerne les programmes de recherche clinique nationaux et interrégionaux, et pour l’ensemble des thématiques : soins, médico-économie, performance du système de santé et pratiques infirmière et paramédicale.

Cette recherche devant être conduite principalement hors de l’hôpital, Marisol Touraine introduit pour la première fois dans le cadre du PHRC, la possibilité aux maisons de santé et centres de santé de porter directement et indépendamment d’un établissement hospitalier, des projets de recherche.


Ainsi, les maisons de santé et centres de santé pourront assurer le rôle de promoteur d’études de recherche clinique. Les professionnels de ces structures pourront porter des projets en propre, ou être associés à des projets pilotés par d’autres.

La promotion d’une médecine de parcours de qualité exige le développement d’une recherche de haut niveau dans le domaine des soins de premier recours. Cette recherche devra contribuer à l’émergence et à la validation scientifique de pratiques et d’organisations innovantes au bénéfice des patients et de l’organisation de notre système de santé.

Il s’agit aussi de renforcer l’attractivité de la médecine de premier recours pour des professionnels engagés dans leur mission de soin, mais également motivés par les enjeux de la recherche clinique.
Cette mesure novatrice concourt à la mise en œuvre des engagements pris dans le « pacte territoire-santé » en faveur de la lutte contre les déserts médicaux notamment par l’amélioration de l’attractivité de l’exercice en soins primaires.

Pilules de 3ème et 4ème générations :

 


Un an après, le message des autorités sanitaires a été entendu
Un an après la mise en garde des autorités sanitaires au sujet des pilules de 3ème et 4ème générations, leur consommation en France a considérablement diminué, au profit d’autres modes de contraception. Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, se félicite de ces résultats très positifs : ils montrent que le message qu'elle a martelé, selon lequel « la bonne contraception, c’est celle qui est délivrée à la bonne personne, au bon moment » a été entendu par les prescripteurs comme par les femmes.
Marisol Touraine avait pris, dès le mois de septembre 2012, la décision de dérembourser les pilules de 3ème génération, à la suite de l’avis de la haute autorité de santé (HAS) qui considérait que « le service médical rendu par ces spécialités devait être qualifié d’insuffisant pour une prise en charge par la solidarité nationale ». Il y a tout juste un an, à la demande de la ministre, l’agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM) adressait une mise en garde aux prescripteurs français et initiait au niveau européen une réévaluation du rapport bénéfice/risque des pilules 3ème et 4ème générations.


Le bilan présenté ce matin par l’ANSM montre une évolution importante des modes de contraception en France. La consommation de pilules de 3ème et 4ème générations a fortement diminué, au profit d’autres modes de contraception. On constate ainsi une baisse de 45 % des prescriptions de pilules de 3ème et 4ème générations en 2013 par rapport à l’année 2012 : elles ne représentent désormais que 22 % des ventes de pilules contraceptives, contre 45 % en 2012. De même, la proportion des ventes d’autres modes de contraception (implants, stérilets) a augmenté de 27% en 2013 (la plus forte augmentation concerne les stérilets au cuivre dont les ventes ont progressé de 47 % en 2013).

Les recommandations des autorités sanitaires au sujet de la contraception continuent d’évoluer. La HAS vient ainsi de diffuser de nouveaux guides à destination des pharmaciens.


La confiance des femmes dans la contraception est un enjeu majeur de santé publique.  Marisol Touraine rappelle que la pilule est avant tout ce qui permet à des millions de femmes d’exercer librement leur droit à la contraception.
 


NDLR : MGEFI ET CONTRACEPTION
·         Internet
 
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BAROMÈTRE D’OPINION DREES 2013


Les Français s’inquiètent des inégalités,
mais réaffirment leur soutien au système public de protection sociale

 

Les Français perçoivent de plus en plus la montée des inégalités sociales. Dans ce contexte, ils restent très attachés au système public de protection sociale et d’assurance maladie. C’est ce que révèlent le baromètre d’opinion de la DREES réalisé par BVA et l’étude « Qualité et accessibilité des soins de santé : qu’en pensent les Français ? »

 

En 2013, marqués par la crise, les Français sont critiques. Neuf sur dix estiment que les inégalités ont plutôt augmenté au cours des cinq dernières années. Seuls sept Français sur dix partageaient ce constat dans les années 2000. S’ils considèrent, à 42 %, les inégalités de revenus comme les plus répandues, ils jugent les inégalités d’accès aux soins comme les moins acceptables (22% des réponses), devant les inégalités de revenus (19%) et de logement (16%).

 

Ils se disent satisfaits de leur situation personnelle, mais près de la moitié d’entre eux craignent une situation de chômage dans les mois à venir, pour eux ou leurs proches. Ils sont aussi plus pessimistes pour les générations futures.

 

S’estimant en bonne santé, une perception stable depuis 2007, ils sont pour la première fois plus nombreux à penser que la santé de leurs compatriotes se dégrade. Si 68% d’entre eux s’estiment satisfaits de la qualité des soins à l’hôpital, une part croissante pense que celle-ci s’y est détériorée ces dernières années. Par ailleurs, pour six Français sur dix, la qualité des soins diffère selon les revenus et le lieu où l’on habite. La satisfaction quant à l’accès aux dentistes et aux médecins a baissé entre 2007 et 2013.

 

Face à ces constats, les Français continuent d’en appeler au soutien de l’État et au monopole de la Sécurité sociale. Une large majorité (64%) juge normal que la France consacre un tiers du revenu national au financement de la protection sociale. Néanmoins, les Français sont plus nombreux qu’en 2000 à considérer cette part comme excessive. Mais pour 61% d’entre eux, l’État reste l’acteur majeur de la solidarité contre une minorité à penser que ce rôle doit revenir aux familles (8%), aux associations (5%) ou aux compagnies d’assurances (2%).

 

NDLR : MGEGI et Baromètre (santé des fonctionnaires)

Une évolution notable cependant : en 2013, 60% des Français jugent que les entreprises ne doivent cotiser ni plus ni moins qu’actuellement pour la protection sociale, contre 48% en 2010. Et ils ne sont plus que 32% à penser qu’elles doivent cotiser davantage contre 45% en 2010.


 

Outil de référence depuis 2000, le Baromètre d’opinion de la DREES analyse l’opinion des Français sur la santé, la protection sociale (assurance-maladie, retraite, famille, handicap-dépendance, pauvreté-exclusion) ainsi que sur les inégalités sociales. Les données de la vague 2013 ont été collectées du 14 octobre au 26 novembre, auprès d’un échantillon de 4 000 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans ou plus en France métropolitaine. Ce Baromètre apporte un éclairage complémentaire aux travaux menés habituellement par la Drees, puisqu’il met en parallèle les évolutions perçues et réelles des politiques sanitaires et sociales.

 

 

 
Recevoir  les documents ci-dessous part mail : nansellsalles@mgefi.fr
:
·         
La synthèse des résultats du Baromètre d’opinion DREES en 2013.
·         
« Qualité et accessibilité des soins de santé : qu’en pensent les Français ? », Études et Résultats, DREES, n°866, février 2014.

mardi 4 février 2014

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[nile_] Compte-Rendu du café nile avec C. Saout et café nile du 5 février 2014 "Le rôle crucial de la chaîne de distribution des produits de santé"


En suivant le lien http://bit.ly/1eLYAgV , vous trouverez le compte-rendu du café nile avec Christian Saout, dont le thème était "Quel peut/doit être la place du citoyen dans le système de santé ?"

Agenda :

3/02/2014 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris)

prochain café nile en présence de :

 

-          Jean-François Fusco, Président de LOGSanté (collective des dépositaires de produits pharmaceutiques)

-          Bernard Dieu, Chef de service de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux de Rouen

-          Eric Myon, Président du syndicat UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France) en Ile-de-France

-          Philippe Tcheng, Vice-Président Affaires Publiques & Gouvernementales de Sanofi

-          Franck Le Meur, Directeur Général de Zentiva

 

Viendront débattre sur le thème :

 

« Le rôle crucial de la chaîne de distribution des produits de santé »

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MINE D'INFOS: Plan cancer : quid de la prévention environnementa...: LE POINT DE VUE DE: Michèle Rivasi Le président François Hollande vient de présenter le troisième plan cancer 2014-2018 au cours des «...

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e-docteur : en savoir plus....

Pourquoi e-docteur ?

Face aux symptômes d’une maladie, les patients veulent désormais en comprendre le sens et la portée.

Aujourd’hui, à défaut de meilleure solution, ils cherchent des informations sur Internet, où ils peinent souvent à trouver des éléments de réponse adaptés à leurs situations personnelles.
 

 
Que signifient leurs symptômes ?

Doivent-ils consulter leur médecin traitant, appeler le SAMU, se précipiter aux urgences ou se contenter dans un premier temps d’une auto-surveillance ?

Peuvent-ils prendre certains médicaments en automédication pour soulager les symptômes ?

Répondre à toutes ces questions, telle est l’ambition d’e-docteur, le premier outil d’analyse des symptômes conçu et encadré par des médecins.

Concrètement, que permet de faire e-docteur ?

e-docteur permet à l’internaute :



- d’exprimer ses symptômes,
- d’apprendre à quoi ils correspondent,
- de découvrir et comprendre les diagnostics envisageables,
- de prendre la décision appropriée à sa situation : se rendre aux urgences, prendre rendez-vous chez le médecin, pratiquer une auto-surveillance…
- de mieux se préparer à la consultation médicale,
- de détecter d’éventuelles épidémies localisées à des fins de santé publique.

Comment fonctionne e-docteur ?

A partir d’un symptôme exprimé et en tenant compte de l’âge et du sexe de l’utilisateur, e-docteur pose des questions qui suivent le cheminement d’un raisonnement médical. Tout l’apport d’e-docteur réside dans son système d’intelligence artificielle basé sur une logique informatique que les experts nomment « logique floue ».



Ce terme renvoie au fait que le raisonnement de l’algorithme de l’outil ne se limite pas à des réponses « oui » / « non » (caractéristiques des systèmes binaires), mais prend en considération le fait que l’appartenance d’un symptôme à un diagnostic soit plus ou moins probable. Tout simplement parce qu’en médecine, les réponses sont rarement certaines à 100%.

A l’issue du questionnaire, e-docteur réalise une estimation du niveau d’urgence, propose une liste de causes probables, suggère des conseils sur l’attitude à adopter, et offre la possibilité d’imprimer la liste de ses symptômes pour son médecin ou son pharmacien.
 
 

Un outil évolutif


Les médecins à l’origine du système expert d’e-docteur suivent l’outil au quotidien pour l’adapter aux nouvelles données scientifiques et aux retours des praticiens de santé.
 
A ce titre, les utilisateurs – particuliers et professionnels de santé – sont invités à donner leur avis en page de réponse pour permettre une amélioration de l’outil.

Actuellement, e-docteur est capable d’identifier 511 pathologies. Il va progressivement s’enrichir pour en recenser à terme 1 500 à 2 000.

Comment a été conçu e-docteur ?

e-docteur a été conçu et développé par des médecins de terrain. Il est le fruit d’un long travail d’expérimentation et d’amélioration : des tests ont notamment été réalisés sur la base de comptes rendus hospitaliers, puis sur des patients réels à l’hôpital Lariboisière, à Paris, ainsi que par une équipe de médecins de SOS Médecin Paris Ile de France afin d’orienter les patients.

Le système expert d’e-docteur devrait être déployé très prochainement à l’hôpital Lariboisière pour permettre aux infirmières d’accueil des urgences de n’oublier aucune question importante, avec un résumé du questionnaire.

e-docteur est un outil intelligent d’analyse des symptômes. Aussi pertinent soit-il, il ne remplacera jamais une consultation médicale. Notre conviction, c’est qu’e-docteur peut aider les usagers – à partir d’un questionnaire personnalisé et rigoureux – à mieux comprendre leurs symptômes, mieux les formuler, apprécier l’éventuel caractère d’urgence d’une situation et préparer une consultation médicale” précise Arnaud Julien, DG d’e-sante.fr



Les acteurs d’e-docteur




e-santé.fr est l’un des sites leaders de l’information santé grand public en France. Il est édité par e-santé SA, société anonyme au capital de 3,4 millions d’euros, dont l’activité est de diffuser de l’information et des services santé grand public en France et en Belgique, par le biais de trois sites internet : e-sante.fr, e-sante.be et e-gezondheid.be. Arnaud Julien en est le directeur général, Pascal Thiriez le directeur général adjoint.

Pour en savoir plus : www.e-sante.fr - Accès direct à e-docteur : www.e-sante.fr/e-docteur




Persomed

Persomed est une société d’Edition Multimédia d’information dédiée depuis 13 ans à l’information des patients et au développement d’interfaces entre le grand public, les patients et les professionnels de la santé. Persomed travaille avec un panel de plus d’une centaine de praticiens et est coordonne deux missions publiques dans ce domaine. Elle a porté et encadré avec ses équipes techniques et médicales le projet e-docteur avec son inventeur, le Docteur Loic Etienne et participe également à l’élaboration des informations médicales d’e-docteur. Elle est dirigée par le Dr Pascal Gleyze, chirurgien orthopédiste.

Loïc Etienne


Médecin urgentiste, le Dr Loïc Etienne est l’inventeur du système expert d’e-docteur. Il s’intéresse depuis plus de 25 ans à l’e-santé : il a notamment développé 3615 Ecran Santé sur Minitel dès 1987 et est à l’origine de plusieurs sites d’e-santé dédiés au grand public et du blog www.zeblogsante.com




Retrouver l’ensemble du dossier de presse d’un simple clic…



Laurent MIGNON | Directeur
LauMa communication

35, rue d'Hauteville • 75010 Paris

Troisième plan cancer : ce que souhaite MG France pour les soins de proximité

LE REGARD DE: MG France
 
 

Pour MG France, premier syndicat des médecins généralistes, la priorité du troisième plan cancer annoncé aujourd'hui par le Président de la République doit porter sur les mesures structurelles. Il faut rompre avec les mesures "catalogue" qui saupoudrent les subsides sur les différents lobbies. Les mesures du plan doivent s'appuyer sur l’organisation du premier recours.

Les rapports d’évaluation prônent un engagement du médecin traitant dans la prévention et les dépistages. MG France a démontré l’inanité d’une consultation dédiée en prévention. Seule la démarche de prévention, réalisant un véritable plan de prévention personnalisé, se justifie en médecine de premier recours, dans le cadre général d’une mission déléguée de santé publique à la médecine générale.

La réalisation de chimiothérapies à domicile par une équipe de premier recours organisée sur un territoire, sous forme de site associé à un site autorisé en cancérologie lui-même prescripteur, est un gros progrès attendu par la société. Ce sera aussi le signal politique que l’Etat engage le premier recours dans les soins. Ce dispositif résume à lui seul l’évolution de l’organisation des soins de premier recours : territorialisation, travail multidisciplinaire de proximité, contractualisations entre ville et hôpital mais aussi avec le médico-social pour permettre le maintien à domicile des personnes malades.

Le suivi conjoint alterné ou délégué entre hôpital et ville semble acquis et devrait se généraliser d’ici 2015. Cette évidence deviendra t’elle réalité ?
Ces marqueurs de la « révolution du premier recours» souhaitée par le Président de la République sont très attendus par les soins primaires. MG France rejette les mesures ambiguës et contradictoires comme l’invention de nouveaux métiers concurrents du premier recours, la consolidation de dispositifs dénoncés par tous comme coûteux et peu efficaces tels les réseaux monothématiques effecteurs sur le terrain. Le maintien à domicile appuyé sur un prix de journée d’hébergement à domicile est par contre une alternative efficiente.

C’est à l’aune de cette grille de lecture que MG France jugera ce plan qui ne doit pas être un plan de plus.


Mots-clés : cancer, premier recours, prévention, chimiothérapie à domicile

 

Pour MG France, premier syndicat des médecins généralistes, la priorité du troisième plan cancer annoncé aujourd'hui par le Président de la République doit porter sur les mesures structurelles. Il faut rompre avec les mesures "catalogue" qui saupoudrent les subsides sur les différents lobbies. Les mesures du plan doivent s'appuyer sur l’organisation du premier recours.

Les rapports d’évaluation prônent un engagement du médecin traitant dans la prévention et les dépistages. MG France a démontré l’inanité d’une consultation dédiée en prévention. Seule la démarche de prévention, réalisant un véritable plan de prévention personnalisé, se justifie en médecine de premier recours, dans le cadre général d’une mission déléguée de santé publique à la médecine générale.

La réalisation de chimiothérapies à domicile par une équipe de premier recours organisée sur un territoire, sous forme de site associé à un site autorisé en cancérologie lui-même prescripteur, est un gros progrès attendu par la société. Ce sera aussi le signal politique que l’Etat engage le premier recours dans les soins. Ce dispositif résume à lui seul l’évolution de l’organisation des soins de premier recours : territorialisation, travail multidisciplinaire de proximité, contractualisations entre ville et hôpital mais aussi avec le médico-social pour permettre le maintien à domicile des personnes malades.

Le suivi conjoint alterné ou délégué entre hôpital et ville semble acquis et devrait se généraliser d’ici 2015. Cette évidence deviendra t’elle réalité ?
Ces marqueurs de la « révolution du premier recours» souhaitée par le Président de la République sont très attendus par les soins primaires. MG France rejette les mesures ambiguës et contradictoires comme l’invention de nouveaux métiers concurrents du premier recours, la consolidation de dispositifs dénoncés par tous comme coûteux et peu efficaces tels les réseaux monothématiques effecteurs sur le terrain. Le maintien à domicile appuyé sur un prix de journée d’hébergement à domicile est par contre une alternative efficiente.

C’est à l’aune de cette grille de lecture que MG France jugera ce plan qui ne doit pas être un plan de plus.
 

Dr Claude LEICHER

Dr François WILTHIEN

Dr Jacques BATTISTONI

 

Référence du communiqué de presse : N° 297 (à rappeler en cas de demande d'info complémentaire

 

Plan cancer : quid de la prévention environnementale?

LE POINT DE VUE DE: Michèle Rivasi

Le président François Hollande vient de présenter le troisième plan cancer 2014-2018 au cours des « Rencontres de l'Institut national du cancer ». L’objectif est de lutter contre la première cause de décès en France, avec près de 150 000 morts par an.


Pour Michèle Rivasi, députée européenne EELV, "ce plan met surtout l’accent sur la lutte contre les inégalités sociales et territoriales face à la maladie, avec notamment la question des frais non remboursés entraînés par la maladie et les prix trop élevés des nouveaux traitements contre les cancers. C’est évidemment très important, tout comme la lutte contre le tabagisme (1), mais il ne faut pas s’arrêter là. Face à l’explosion des cancers hormonodépendants, il faut accentuer la prévention environnementale et cesser de nier le lien entre cancers et pollutions (chimique, atmosphérique, exposition des travailleurs, amiante etc)".


"Sur la lutte contre les inégalités, rappelons que la politique d'austérité imposée par la Troïka se traduit par une catastrophe sanitaire (2). Nos systèmes de santé sont menacés par la crise, et par conséquent, c'est la santé de toutes et tous qui en pâtit: il faut mettre un garrot sur l'hémorragie sanitaire provoquée par la crise, elle n'apporte que détresses médicale et sociale.



"Il est urgent que les responsables politiques européens, que ce soit au niveau de la Commission européenne ou des Etats membres, fassent montre d'une véritable ambition en matière de prévention des maladies liées aux comportements et à l'environnement. Et ce, quelles que soient les pressions exercées par des lobbies puissants comme les industries du tabac, de l'alcool, de la téléphonie mobile (ondes électromagnétiques), ou encore les industries chimiques et singulièrement celle de l'agro-alimentaire (pesticides) et des emballages (perturbateurs endocriniens comme le bisphénol A). C’est pourquoi nous venons d’interpeller le premier ministre sur les avancées de la Stratégie nationale perturbateurs endocriniens, qui est devrait être au coeur du plan cancer".



Pour conclure, l’eurodéputée estime que la recherche sur les causes des cancers doit être encouragée, de même que l'application du principe de précaution face à la dissémination substances toxiques dans l'environnement. "La santé de nos concitoyens ne doit jamais être sacrifiée sur l'autel des profits des grands groupes internationaux. Elle devrait être la ligne rouge des représentants européens lors des négociations traité transatlantique de libre-échange (TTIP) en cours".



(1) Selon Michèle Rivasi, le prix du tabac devrait être harmonisé dans toute l'Union Européenne, ce qui n’est malheureusement pas encore le cas

(2) Plus de 3 millions de personnes privées d'assurance maladie, pas d'accès aux médicaments pour les malades du cancer sans emploi: la débâcle sanitaire qui touche aujourd'hui la Grèce met en cause les mesures budgétaires criminelles imposées par la Troïka - passage forcé de 6 milliards à 2 milliards d'euros pour le budget de la santé - à ce pays de 11 millions d'habitants, où le chômage concerne 2 jeunes sur 3 et atteint 28% pour la population générale.

La MGEFI rejoint le réseau Audistya


Depuis le 1er février 2014, la MGEFI propose à ses adhérents, déficients auditifs, d’accéder au réseau d’audioprothésistes conventionnés Audistya.

 Lire la suite : http://www.miroirsocial.com/actualite/9705/la-mgefi-rejoint-le-reseau-audistya


A propos de Miroir social :


Miroir social, réseau d'informations sociales


www.miroirsocial.com/

Miroir Social est un média qui entend donner la parole et les moyens d'échanger à l'ensemble des acteurs du dialogue social.
 
 
 
 
 

 

MINE D'INFOS: Miroir Social - La MGEFI rejoint le réseau Audisty...

MINE D'INFOS: Miroir Social - La MGEFI rejoint le réseau Audisty...: Depuis le 1 er février 2014, la MGEFI propose à ses adhérents, déficients auditifs, d’accéder au réseau d’audioprothésistes conventionnés...

Miroir Social - La MGEFI rejoint le réseau Audistya

Depuis le 1er février 2014, la MGEFI propose à ses adhérents, déficients auditifs, d’accéder au réseau d’audioprothésistes conventionnés Audistya.

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NDLR : MGEFI et MIROIR SOCIAL

SANTÉ__PRÉVOYANCE__RETRAITE

UNE PROTECTION SOCIALE À RECONQUÉRIRQUELLE PLACE POUR L’ENTREPRISE ?

 

Compte rendu du Colloque organisé le 4 novembre 2013 par MIROIR SOCIAL

 

en partenariat avec MGEFI (groupe Istya) et SMI (groupe Covéa)

http://pressentinelle2.blogspot.fr/2014/01/une-protection-sociale.html

 

 

 

 

 
 
 
 


 

La MGEFI dans la presse


Titre : Carnet

Monique Auge  élue, au titre du monde  mutualiste, présidente du conseil national du Crédit coopératif, dont elle est membre titulaire, représentant la FNMF. Monique Augé est issue de la MGEFI.

 MUT ECHO - FEV 14

 

 

Titre : La MGEFI rejoint le réseau Audistya

www.miroirsocial.com du 4 février 2014






 
 
 

lundi 3 février 2014

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