MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
vendredi 6 décembre 2013
MINE D'INFOS: Disparition de Nelson Mandela
MINE D'INFOS: Disparition de Nelson Mandela: Hôtel de Matignon, le 05 décembre2013 COMMUNIQUÉ DE PRESSE C’est avec une immense émotion que j’ai appris la disparition de N...
MINE D'INFOS: Disparition de Nelson Mandela
MINE D'INFOS: Disparition de Nelson Mandela: Hôtel de Matignon, le 05 décembre2013 COMMUNIQUÉ DE PRESSE C’est avec une immense émotion que j’ai appris la disparition de N...
MINE D'INFOS: Disparition de Nelson Mandela
MINE D'INFOS: Disparition de Nelson Mandela: Hôtel de Matignon, le 05 décembre2013 COMMUNIQUÉ DE PRESSE C’est avec une immense émotion que j’ai appris la disparition de N...
MINE D'INFOS: Disparition de Nelson Mandela
MINE D'INFOS: Disparition de Nelson Mandela: Hôtel de Matignon, le 05 décembre2013 COMMUNIQUÉ DE PRESSE C’est avec une immense émotion que j’ai appris la disparition de N...
Disparition de Nelson Mandela
Bertrand Delanoë - Paris rend hommage à Nelson Mandela
Paris le 6 décembre 2013
A la suite du décès de Nelson Mandela, figure universelle du combat pour l'égalité, la liberté et la paix, j’ai décidé de lui rendre hommage en projetant pendant plusieurs jours sur la façade de l’Hôtel de Ville son portrait de 17h30 à minuit.
Nelson Mandela a été fait citoyen d’honneur de la Ville de Paris en mai dernier.
Par ailleurs, je souhaite qu’un lieu prestigieux porte le nom de l’ancien chef d’Etat sud-africain. A l’occasion du Conseil de Paris du 16 décembre prochain, je proposerai que le jardin des Halles (qui s’étendra de la bourse du commerce à la Canopée et dont une partie sera inaugurée dans les prochaines semaines) soit baptisé « Jardin Nelson Mandela ».
Hôtel de Matignon, le 05 décembre2013
COMMUNIQUÉ DE
PRESSE
C’est avec une
immense émotion que j’ai appris la disparition de Nelson Mandela.
Tout au long de sa
vie, il s’est battu avec courage pour la justice et contre l’abjection de
l’apartheid. A force de ténacité, il a guidé son peuple vers la liberté et la
dignité.
Premier président
noir de l’Afrique du Sud, Nelson Mandela a gouverné avec sagesse et probité au
rassemblement et à la réconciliation. Son combat contre le racisme et pour la
liberté a dépassé les frontières de son pays pour acquérir une portée
universelle.
C’est donc avec respect et humilité que je m’incline devant la mémoire de
cet homme hors du commun, qui constituera longtemps une source d’inspiration
pour l’humanité tout entière.
Libellés :
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MINE D'INFOS: A la UNE cette semaine sur le blog Mine d'Infos
MINE D'INFOS: A la UNE cette semaine sur le blog Mine d'Infos: a franchi la barre des 135 228 visites aujourd'hui HIT DES PAGES LES PLUS LUES DE LA SEMAINE: 54% DES ...
MINE D'INFOS: A la UNE cette semaine sur le blog Mine d'Infos
MINE D'INFOS: A la UNE cette semaine sur le blog Mine d'Infos: a franchi la barre des 135 228 visites aujourd'hui HIT DES PAGES LES PLUS LUES DE LA SEMAINE: 54% DES ...
A la UNE cette semaine sur le blog Mine d'Infos
a franchi la barre des
135 228
visites aujourd'hui
HIT DES PAGES LES PLUS
LUES DE LA SEMAINE:
L’aventure continue
Au revoir Glacière, Bonjour Bouchardon
Très bon emménagement aux équipes du siège de la MGEFI
Dans 3 jours, les services du siège
de la MGEFI seront installés dans leurs
nouveaux
locaux 6 rue Bouchardon Paris 10ème.
En dehors des infos santé/ protection sociale/ RH/ Mutuelle etc... vous
retrouverez au fil de l'eau les actualités de la Mgefi également
sur le blog Mine d'Infos : http://pressentinelle2.blogspot.fr/
Rappel : Les
responsables de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et de
l'Industrie, qui vient d'être certifiée ISO 9001 par l'AFNOR le mois dernier,
sont à disposition des journalistes pour livrer leur regard, témoignage, ou
expertise ... pour les sujets liés à la santé ou à la protection sociale.
La MGEFI en faits
et chiffres
Très bon week-end
J -3 avant l'ouverture des portes...
Nouvelles coordonnées pour les adhérents...
Un numéro
d’appel unique : 09 69 39 69 29
À compter du 11 décembre 2013,
les adhérents disposeront du numéro de téléphonique unique pour contacter la
MGEFI (métropole). Le service téléphonique sera toujours assuré par les
conseillers mutualistes répartis sur le territoire métropolitain.
Une
nouvelle adresse postale pour l’ensemble des courriers adhérents
MGEFI
6, rue Bouchardon
CS 50070
75481 Paris Cedex 10
J -3
Nouveau
siège de la MGEFI
Le 9 décembre
prochain, la Mutuelle s’installe rue Bouchardon à Paris dans le 10e
arrondissement.
jeudi 5 décembre 2013
MINE D'INFOS: 54% DES FRANÇAIS DECLARENT ETRE DE PLUS EN PLUS PR...
MINE D'INFOS: 54% DES FRANÇAIS DECLARENT ETRE DE PLUS EN PLUS PR...: Une étude Ifop/Capital Image « les Français et l’information santé » Une étude Ifop/Capital Image*, réalisée à l'occasion des ...
MINE D'INFOS: C'est à lire : Comment garantir la qualité du médi...
MINE D'INFOS: C'est à lire : Comment garantir la qualité du médi...: Comment garantir la qualité du médicament quand son circuit se mondialise ? « Cahiers de l’Ordre national des pharmaciens » - Ord...
MINE D'INFOS: A propos d’éventuels effets indésirables graves de...
MINE D'INFOS: A propos d’éventuels effets indésirables graves de...: Pierre BÉGUÉ, François BRICAIRE Au nom de la commission VII (Maladies infectieuses et médecine tropicale). A l’occasion...
MINE D'INFOS: France inter et la MGEN célèbrent ensemble leurs a...
MINE D'INFOS: France inter et la MGEN célèbrent ensemble leurs a...: Du 6 au 8 décembre 2013, France Inter fête un demi-siècle de présence sur les ondes. La radio publique a choisi la MGEN comme partenaire...
MINE D'INFOS: France inter et la MGEN célèbrent ensemble leurs a...
MINE D'INFOS: France inter et la MGEN célèbrent ensemble leurs a...: Du 6 au 8 décembre 2013, France Inter fête un demi-siècle de présence sur les ondes. La radio publique a choisi la MGEN comme partenaire...
France inter et la MGEN célèbrent ensemble leurs anniversaires
Du 6 au 8 décembre 2013, France Inter fête un demi-siècle de présence
sur les ondes. La radio publique a choisi la MGEN comme partenaire pour l’accompagner
lors des multiples éditions spéciales et festivités qu’elle organise.
NDLR : MGEFI et MGEN
Istya en campagne : le film !
La MGEFI et son environnement
J -4 avant l'ouverture des portes...
Nouvelles coordonnées pour les adhérents...
Un numéro
d’appel unique : 09 69 39 69 29
À compter du 11 décembre 2013,
les adhérents disposeront du numéro de téléphonique unique pour contacter la
MGEFI (métropole). Le service téléphonique sera toujours assuré par les
conseillers mutualistes répartis sur le territoire métropolitain.
Une
nouvelle adresse postale pour l’ensemble des courriers adhérents
MGEFI
6, rue Bouchardon
CS 50070
75481 Paris Cedex 10
J -4
Nouveau
siège de la MGEFI
Le 9 décembre
prochain, la Mutuelle s’installe rue Bouchardon à Paris dans le 10e
arrondissement.
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MINE D'INFOS: Point sur l’utilisation des nouveaux anticoagulant...
MINE D'INFOS: Point sur l’utilisation des nouveaux anticoagulant...: Pradaxa (dabigatran), Xarelto (rivaroxaban) et Eliquis (apixaban) Les anticoagulants oraux sont autorisés dans le traitement et la pr...
Point sur l’utilisation des nouveaux anticoagulants oraux
Pradaxa (dabigatran), Xarelto
(rivaroxaban) et Eliquis (apixaban)
Les anticoagulants oraux sont autorisés dans le
traitement et la prévention d’accidents thromboemboliques. Ils sont
indispensables et sauvent de nombreuses vies, les pathologies qu’ils
préviennent mettant souvent en jeu le pronostic vital. Leur prescription doit
toutefois respecter le cadre strict de leur AMM du fait principalement du
risque hémorragique inhérent à ces produits. De nouveaux anticoagulants oraux
(NACO) sont apparus sur le marché depuis 5 ans et font l’objet d’un suivi
renforcé de leur sécurité d’emploi en France et en Europe. L’ANSM, la CNAMTS et la HAS sont mobilisées,
en lien avec le Ministère de la santé, pour sécuriser l’utilisation des NACO en
assurant un suivi renforcé, en partageant l’information disponible avec les
professionnels de santé et les patients et en leur rappelant les bonnes
pratiques d’utilisation et les recommandations strictes de sécurité d’emploi de
ces produits.
Les médicaments anticoagulants oraux comprennent
les antivitamines K () et de nouveaux anticoagulants non-antivitamine K
(NACO). Indispensables pour le traitement et la prévention des événements
thromboemboliques, ils représentent un enjeu de santé publique majeur du fait
des pathologies qu’ils traitent et des conséquences potentielles des événements
thromboemboliques sur le plan médical, social et économique. Quatre pour cent
de la population française reçoit ainsi chaque année des anticoagulants.
Les NACO) sont arrivés sur le marché en France à
partir de 2008 -Pradaxa (dabigatran), Xarelto (rivaroxaban) et Eliquis
(apixaban)-. Les indications, limitées en premier lieu à la prévention du
risque de maladie thromboembolique veineuse dans les suites d’une chirurgie
orthopédique, ont été élargies en 2012 à la prévention d’accidents
thromboemboliques, notamment aux accidents vasculaires cérébraux (AVC) chez les
patients adultes avec fibrillation auriculaire non valvulaire.
Si les traitements anticoagulants oraux par AVK
restent largement majoritaires (plus d’1 million de patients traités[1] contre 265 000 pour les NACO), on constate
actuellement un large recours à ces nouveaux médicaments en initiation de
traitement. Ainsi, en moins d’un an, près de la moitié des patients débutant un
traitement anti-coagulant oral s’est vue prescrire un traitement par NACO. Les
changements de traitements AVK vers NACO ont représenté, quant à eux, près de
100 000 patients sur la période observée[2].
Selon les données de l’Assurance Maladie, cette
dynamique (prescriptions des NACO en 1ère et 2ème intention) s’est cependant
infléchie à partir du printemps 2013, ce qui peut témoigner de l’effet conjugué
des actions de sensibilisation menées par l’ANSM, la HAS et l’Assurance Maladie
auprès des médecins. Selon les dernières données de ventes, 30 % des
anticoagulants utilisés en 2013 sont des NACO.
Ces nouveaux anticoagulants, différents par leur
nature et par leur mécanisme d’action, présentent des caractéristiques communes
: il n’existe pas pour l’instant de moyen de mesurer en pratique courante le
degré d’anticoagulation que ces médicaments produisent et l’observance des
patients est essentielle. Ces spécialités font donc l’objet d’une préoccupation
constante des autorités sanitaires du fait de leur nature, mais aussi des
changements de pratiques massifs et du type de surveillance qu’ils impliquent.
Les données de surveillance relatives à ces
spécialités montrent des effets rapportés conformes à ceux qui étaient
attendus, en particulier sur le plan hémorragique -effet indésirable le plus
fréquent et commun à tous les anticoagulants-. La surveillance renforcée
relative à ces NACO[3]
identifie d’autre part des facteurs de risque de saignement et de thrombose qui
incitent à réitérer les recommandations de bon usage de ces spécialités
formulées par la HAS, afin de réduire autant que possible ce risque.
Parallèlement, l’Assurance Maladie a réalisé une
étude à partir des bases de données du SNIIRAM et du PMSI, analysant les
caractéristiques des patients traités par NACO et leur prise en charge
médicale. Les données de l’Assurance Maladie sur le dernier trimestre 2012
montrent qu’une part des patients sous NACO prend de façon concomitante des
médicaments majorant le risque hémorragique : 15% des patients suivent en
parallèle un traitement par antiagrégants plaquettaires, 21% un traitement à
l’amiodarone, molécule indiquée dans l’arythmie cardiaque. Dans ces situations,
seule la prescription d’AVK permet une mesure précise du degré
d’anti-coagulation obtenu et de disposer d’un antidote si nécessaire.L’étude de
l’Assurance Maladie montre également la nécessité d’un suivi plus étroit par
les médecins de la fonction rénale chronique, recommandé en cas de prescription
de NACO et primordial pour les personnes les plus âgées pour lesquelles il
existe des risques d’accumulation du produit dans l’organisme. Or, sur le
dernier trimestre 2012, près de 10% des patients débutant un traitement par
NACO étaient des patients de 80 ans et plus sans surveillance de leur fonction
rénale.
Enfin, une part des prescriptions de NACO au
dernier trimestre 2012, estimée entre 5 et 10%, correspond à des indications
non validées, éventuellement dangereuses : patients avec une insuffisance
hépatique ou rénale, patients avec fibrillation auriculaire et atteints de
valvulopathies.
Un plan d’actions mobilisant les institutions
concernées a été mis en place. Il a pour but de poursuivre la surveillance
étroite de ces spécialités et d’apporter une information régulière aux
professionnels de santé et aux patients pour optimiser l’usage des
anticoagulants et en particulier celui des NACO. Un courrier sera notamment
adressé par l’ANSM aux professionnels de santé prochainement. Une
sensibilisation des médecins prescripteurs est également réalisée par
l’Assurance Maladie, par le biais notamment de visites de délégués et
d’entretiens confraternels ciblés. Deux études pharmaco-épidémiologiques
nationales menées conjointement par la CNAMTS et l’ANSM sont également en cours
pour comparer les effets indésirables observés avec les différentes classes
d’anticoagulants. Les premiers résultats sont attendus pour le premier semestre
2014 et seront partagés avec les professionnels de santé et les patients. Ces
nouvelles données, conjuguées à celles de la littérature scientifique
internationale, mèneront éventuellement vers de nouvelles mesures pour garantir
la sécurité de l’utilisation des NACO.
L’ANSM rappelle qu’à ce jour, la surveillance des
NACO ne remet pas en cause le rapport bénéfice/risque de ces spécialités. Les
recommandations émises par la HAS énoncent les précautions à suivre lors de la
mise en place d’un traitement par NACO afin de limiter les risques
hémorragiques. Celles-ci doivent être strictement respectées, en particulier
chez le sujet âgé, chez l’insuffisant rénal ou chez le sujet bénéficiant de
certaines co-prescriptions (AINS et antiagrégants plaquettaires). Il est
également rappelé que les recommandations de sécurité d’emploi du Résumé des
Caractéristiques des Produits (RCP) doivent être suivies. Ces traitements
doivent être pris de manière très stricte, dans le respect de la prescription
médicale et ne doivent, en aucun cas, être modifiés ou arrêtés par le patient
sans avis médical.
[1] Effectifs au cours du 3ème
trimestre 2013. Au moins un remboursement enregistré. (source SNIIRAM/CNAMTS)
[3] Comme pour tout nouveau médicament
mis sur le marché au niveau européen, ces spécialités font l’objet d’une
surveillance renforcée européenne (programme de gestion de risques) et française
(suivi de pharmacovigilance).
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MINE D'INFOS: A propos d’éventuels effets indésirables graves de...
MINE D'INFOS: A propos d’éventuels effets indésirables graves de...: Pierre BÉGUÉ, François BRICAIRE Au nom de la commission VII (Maladies infectieuses et médecine tropicale). A l’occasion...
A propos d’éventuels effets indésirables graves de la vaccination anti-papillomavirus humains en France
Pierre BÉGUÉ, François BRICAIRE
Au nom de la commission VII (Maladies infectieuses et médecine
tropicale).
Toute
vaccination constitue une stimulation antigénique provoquant
une réponse immune nécessaire à la protection recherchée.
Vouloir
prouver une relation entre un geste aussi fréquent que la vaccination et un
fait pathologique rare, tel qu’une maladie démyélinisante, est extrêmement
difficile [1]. A ce sujet, il importe de souligner qu’il ne faut pas confondre
causalité et simple coïncidence temporelle.
Les
vaccins HPV font ainsi l’objet d’une surveillance particulière au regard des
Maladies auto-immunes (MAI). En effet, les MAI étant plus fréquentes chez les femmes
jeunes, la recommandation d’une telle vaccination généralisée chez les
adolescentes et les femmes jeunes a déterminé la mise en place d’études de cohortes
concernant cette tranche d’âge, afin de connaître la prévalence des MAI avant
la diffusion de ces vaccins et de pouvoir ainsi surveiller leur évolution
post-vaccinale.
A
ce jour, les études scientifiques de bonne qualité n’ont jamais démontré de
relation
entre un vaccin et une maladie neurologique démyélinisante ou toute autre MAI.
La première cohorte étudiée en 2006 à partir de bases de données en Californie du Nord avant la
mise en place de la vaccination HPV a estimé le nombre de cas attendus de
plusieurs maladies dans un délai de 6 semaines après une vaccination virtuelle
[2]. D’autres cohortes ont été étudiées ensuite, en particulier au Danemark,
aux Etats–Unis. Elles ne montrent pas de différence entre les maladies
auto-immunes spontanées et celles qui surviennent dans les populations de
vaccinées [3, 4, 5].
En France, l’étude de cohorte menée sur les
affections de longue durée (ALD) à partir des données du Système d’Information
Inter-Régimes de l’Assurance maladie (SNIIRAM), prévue dans le Plan de Gestion
de Risques français (PGR), analyse l’incidence de neuf maladies auto-immunes
chez 1 083 978 jeunes femmes vaccinées (en comparaison de 4 660 575
jeunes femmes non vaccinées). Il n’y a pas de différence des taux d’incidence
des maladies auto-immunes étudiées entre les groupes des vaccinées et des non
vaccinées (2,14 pour 10 000 personnes-années chez les vaccinées, 2,06 pour 10
000 personnes-années chez les non vaccinées) [6].
Il
faut rappeler que les avantages des vaccinations se mesurent en termes de bénéfice
pour les populations: éradication mondiale de la variole, élimination de la
diphtérie, de la poliomyélite en France ou quasi disparition du tétanos. Une
évaluation objective et de qualité ne devrait se faire qu’en terme d’analyse
bénéfice-risque. C’est ainsi que, comme tous les vaccins, les vaccins
anti-papillomavirus sont dans cette lignée. Ils ont démontré leur intérêt pour
la prévention des lésions prédisposant au cancer du col utérin [7]. Leur
recommandation pour la prévention de cette maladie demeure donc justifiée et ni
le vaccin ni le vaccinateur ne doivent être discrédités.
Références
[1] Begue P, Girard M, Bazin H, Bach JF. Les
adjuvants vaccinaux: quelle actualité en 2012 ? Bull.Acad.Natle.Med.
2012 ; 196 : 1177-81 et rapport www .academie-medecine.fr.
[2]Siegrist CA, Lewis EM, Eskola J, Evans SJ, Black SB. Human papillomavirus immunization in adolescent and
young adults. A cohort study to illustrate what events might be mistaken for
averse reactions. Pediatr Infect Dis J. 2007; 26: 979-84.
[3] Chao
C, Klein NP, Velicer CM, et al. Surveillance of autoimmune conditions following
routine use of quadrivalent human papillomavirus vaccine. J Intern Med. 2012 ;
271:193-203.
[4] Arnheim-Dahlström L, Pasternak B, Svanström H,
Sparén P, Hviid A. Autoimmune, neurological, and venous thromboembolic
adverse events after immunisation of adolescent girls with quadrivalent human
papillomavirus vaccine in Denmark and Sweden: cohort study. BMJ. 2013 ;
347:5906. doi: 10.1136/bmj.f5906.
[5]Rassmussen T A, Jorgensen M, Bjerrum S et al.
User of population based background rates of disease to assess vaccine safety
in childhood and mass immunisation in Denmark: nationwide population based
cohort study. BMJ. 2012; 345: e 5823.
[6] Commission nationale de pharmacovigilance. Suivi
national des effets indésirables
du vaccin
papillomavirus humain Gardasil®. 22 novembre 2011. www.ansm.sante.fr
[7] Bégué P,henrion R, Blanc B, Girard M ,
Sancho-garnier H. les vaccins des papillomavirus humains .Leur place
dans la prévention du cancer du col utérin. Bull.Acad.Natle.Med. 2007 ;
191 :1805-17.
Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt avec le
contenu de ce communiqué.
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MINE D'INFOS: 36 37.... TELETHON 2013
MINE D'INFOS: 36 37.... TELETHON 2013: AFM- Téléthon 2013 - Le combat continue, avec vous ! telethon .fr/Dons Soutenez l'AFM, Faites un don Entr...
MINE D'INFOS: Débat sur la sécurité sociale des étudiants : la M...
MINE D'INFOS: Débat sur la sécurité sociale des étudiants : la M...: Ivry-sur-Seine, le 4 décembre 2013 Débat sur la sécurité sociale des étudiants au Sénat : la Ministre de l’enseignement supérieur...
Débat sur la sécurité sociale des étudiants : la Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche s'engage pour la santé des jeunes
Ivry-sur-Seine, le
4 décembre 2013
Débat sur la sécurité sociale des étudiants au Sénat : la
Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche s’engage pour la santé
des jeunes
A l’occasion d’un débat sur la sécurité
sociale des étudiants au Sénat, la Ministre de l’enseignement supérieur et de
la recherche, Geneviève Fioraso, a annoncé un plan d’action en faveur de la
santé étudiante pour 2014. La LMDE salue cette annonce et demande que les
mutuelles et organisations représentatives étudiantes soient associées à la
construction de ce plan afin qu’il réponde aux attentes des étudiants.
Plan santé pour les étudiants :
les mesures doivent être ambitieuses !
A l’occasion d’un débat parlementaire sur la sécurité sociale des étudiants,
la Ministre a annoncé que le plan vie étudiante, prévu pour 2014, comprendra
un plan santé à destination de tous les étudiants. La LMDE salue cette
annonce et indique que ce plan se doit d’être ambitieux afin de lutter contre
les reculs de l’accès aux soins des étudiants induits par la dégradation de
leur situation sociale. La dernière enquête de la LMDE montre ainsi que 34% des
étudiants renoncent à des soins, et que 19% d’entre eux n’ont pas de complémentaire
santé. La Ministre a indiqué que ce dernier chiffre s’élève même à 40% chez les
étudiants dont les parents gagnent moins de 1 500€ par mois. Il y a urgence !
La LMDE se félicite par ailleurs de la mise en place de l’accès
automatique à la CMU complémentaire pour les étudiants boursiers en situation
de rupture familiale, ainsi que de l’annonce d’un travail en commun avec le
ministère des affaires sociales et de la santé afin de favoriser l’accès à l’ACS
des boursiers du CROUS. Alors que le gouvernement souhaite mettre en œuvre une
généralisation de la complémentaire santé, la LMDE demande que le statut d’étudiant
boursier ouvre automatiquement droit à l’ACS. Par ailleurs, la
transformation des services de médecine préventive universitaire en « Campus
Santé » doit s’accompagner de moyens afin d’en faire de vrais centres de
santé universitaires, regroupant de nombreuses spécialités médicales
en secteur 1 et pratiquant le tiers payant afin d’endiguer le
renoncement aux soins. Enfin, la lutte contre le bizutage et l’ensemble des
abus et pratiques dégradantes pratiquées sur les campus doit être une priorité.
La LMDE soutient la volonté de la Ministre de s’y attaquer.
Le régime étudiant de sécurité
sociale, un outil nécessaire qu’il faut renforcer
Geneviève Fioraso a également souligné l’importance du régime étudiant
de sécurité sociale dans l’acquisition de l’autonomie des étudiants et pour
apporter des réponses adaptées aux enjeux de santé des étudiants, notamment
en matière de prévention. A l’heure où différentes études scientifiques
montrent les limites des campagnes de prévention institutionnelles à
destination des jeunes, la LMDE se félicite de cette reconnaissance par le
gouvernement et demande à ce que les acteurs de prévention à destination des
jeunes bénéficient de moyens supplémentaires pour assurer leurs missions.
La LMDE demande enfin de longue date à ce que le régime étudiant de sécurité
sociale soit rendu plus lisible pour les étudiants. Elle se félicite donc d’avoir
été entendue par la Ministre sur de nombreux points. Ainsi, la date d’affiliation
des étudiants sera avancée du 1er octobre au 1er septembre,
afin d’accompagner la date de la rentrée universitaire, dès la rentrée 2014.
Afin que cela soit rendu possible, la LMDE demande à ce que toutes les barrières
techniques soient levées.
D’autres mesures allant dans le sens d’un renforcement et d’une meilleure
lisibilité du régime étudiant de sécurité sociale doivent être mises en œuvre.
La LMDE demande donc au gouvernement :
· Une affiliation pluri
annuelle, pour éviter aux étudiants de réitérer leurs démarches chaque année
· Le retour à un opérateur
unique pour la gestion du régime étudiant
· L’extension du régime étudiant
à l’ensemble des étudiants, y compris l’ensemble des étudiants salariés, des
doctorants ou des apprentis.
La LMDE rappelle enfin que toute évolution du régime étudiant de sécurité
sociale doit être pensée pour les étudiants et avec les étudiants.
Qu’est ce que la LMDE ?
Seule mutuelle étudiante
nationale, la LMDE est dirigée par et pour les étudiants. En plus de gérer la Sécurité
sociale de plus de 920 000 étudiants et la mutuelle complémentaire de 320 000 d’entre
eux, elle intervient régulièrement dans le débat public pour défendre ses
valeurs de solidarité, d’égalité et de démocratie. Parce que chaque étudiant
doit pouvoir suivre ses études dans les meilleures conditions, la LMDE milite
au quotidien pour l’amélioration des conditions de vie sanitaires et sociales
des étudiants.
La Mutuelle des Etudiants-LMDE, Mutuelle N° 431 791 672 soumise aux
dispositions du livre 2 du Code de la Mutualité.
Libellés :
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