Nora ANSELL-SALLES

vendredi 15 novembre 2013

C'est à lire : 365 tweets de sagesse....


« 365 tweets de sagesse »
 
de Alexandro JODOROWSKY - Editons Albin Michel

 

L’année 2013 s’achève en fanfare pour un « Jodo » au meilleur de sa forme !

Après la sortie en septembre de son film autobiographique La Danse de la réalité, très remarqué à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs et adapté du livre éponyme paru chez Albin Michel, il nous livre ici le meilleur de ses tweets quotidiens.

 

 


Avec un demi-million de followers, son compte est l’un des plus suivis du monde hispanique. Cette sagesse du bon sens l’invite à dire, entre autres, « Pour lutter contre l’égoïsme du monde, fais un acte de générosité ».

Combinant savoir-vivre et savoir-être, ces tweets positifs appellent à mettre la conscience au pouvoir.

 

On ne présente plus Alexandro Jodorowsky, cet artiste chilien polymorphe, dont les films cultes (El Topo, La montagne sacrée…) sont désormais disponibles en DVD dans le monde entier. Ses livres  font partie des meilleures ventes des collections Spiritualités et son image d’artiste génial et de vieux sage inspiré et flamboyant ne fait que croître.

 

C'est à lire : LE NOUVEAU ROMAN D'HENRI WEIGEL POUR VOS LONGUES SOIRÉES D'HIVER !

UN ROMAN ANGOISSANT POUR CET HIVER...
« L’ombre de mon ennemi » de Henri Weigel - Editions du Net

Vincent est brutalement tiré de son sommeil par une odeur âcre alors qu’une clarté éclaire le jardin. D’un bond, il saute du lit et regarde par la fenêtre. Quelque chose brûle juste en dessous, et le feu éclaire le jardin. Il secoue Marion qui dort profondément : « Il y a quelque chose d’étrange dehors, je vais voir ! » Mais quand il ouvre la porte de la chambre, la pièce est envahie d’une épaisse fumée noire. Au bas de l’escalier, il voit le feu qui a embrasé le rez-de-chaussée. Marion se colle contre lui, épouvantée. Il lui crie : « Vite, il faut sortir par le balcon de la chambre d’Émilie ! » Vincent enveloppe sa fille dans une couverture pendant que Marion referme la porte de la chambre puis ouvre la porte-fenêtre. Marion enjambe la balustrade et prend pied sur la toiture.

 Vincent soulève Émilie qui s’est réveillée puis il la descend lentement jusqu’aux bras de sa maman. Il les rejoint en enjambant à son tour la balustrade. Ils ont échappé à la mort, cette fois… Depuis des phénomènes étranges et angoissants sont apparus, sans que Vincent en comprenne le sens.


Henri Weigel est un ex-ingénieur de bureau d’études puis chef d’entreprises, aujourd’hui à la retraite. Esprit libre, curieux et créatif, il a été au cours de sa carrière à l’origine de nombreuses innovations tant dans la création de produits que dans la mise en place d’organisations. Aujourd'hui il se lance dans l'écriture de livres policiers (Le fond de la nuit, Le sens du sang) et thrillers (L'ombre de mon ennemi, Le côté sombre de la loge), ainsi que des recueils d'énigmes (100 énigmes à résoudre, tome 1, 2 3 et 4).


C'est à lire : un très beau livre fruit d'un entretien entre la maman d'une enfant dépressive et le pédopychiatre Gilles - Marie Valet


« La dépression chez l’adolescent » - Éditions Jacob-Duvernet

 

Livre d’entretien entre Christiane Viat, la mère d’une enfant dépressive et le Docteur Gilles-marie Valet, pédopsychiatre.

 

La dépression est une maladie qui n’arrive pas qu’aux autres. Elle s’installe doucement, sournoisement chez l’adolescent, puis tout s’enchaîne, nous laissant vite impuissants, perdus, isolés.

 

C’est ainsi que l’idée de ce livre a germé peu à peu, au gré des rencontres, des lectures et des expériences liées à ce mal.

 

Les regards croisés portés par Christine Viat-Berthod, mère d’une jeune Alice, avec le Docteur Gilles-Marie Valet, pédo-psychiatre, vont essayer d’éclairer, d’apaiser et d’aider les familles souvent dépassées par cette maladie.

 

Comment identifier la dépression chez le jeune ? Comment et où la soigner ? Comment  la comprendre et  l’appréhender à travers les yeux d’une mère et d’un médecin ? Un ouvrage à quatre mains qui tente d’expliquer la dépression chez les jeunes.

 

Le Docteur Gilles-Marie Valet est psychiatre et pédopschychiatre à Paris, où il exerce en cabinet privé. Il dirige également, en tant que praticien hospitalier,  un centre médico-psychologique pour enfants et adolescents dans le sud de Paris. Il a écrit plusieurs ouvrages : Moi je n’aime pas trop l’école (Éditions Albin Michel), et L’enfant de 6 à 11 ans, L’âge de raison et Se faire obéir sans (forcément) punir (Larousse).

 

Christine Viat-Berthod est mariée et mère de trois enfants. Elle a vécu à Paris, Lille, Lisbonne, New York. À son retour des États-Unis, elle est confrontée à la dépression de l’un de ses enfants et a eu envie de comprendre. C’est de sa rencontre avec le pédopsychiatre Gilles-Marie Valet qu’est né cet ouvrage.

 

 

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MINE D'INFOS: Face aux nouveaux défis des actions de secours, MS...

MINE D'INFOS: Face aux nouveaux défis des actions de secours, MS...: « Dictionnaire Pratique du droit humanitaire » de Françoise Bouchet-Saulnier - Editions La Découverte L’accès aux victimes peut il ê...

Face aux nouveaux défis des actions de secours, MSF replace le droit humanitaire au service des victimes




« Dictionnaire Pratique du droit humanitaire » de Françoise Bouchet-Saulnier - Editions La Découverte

 
 
L’accès aux victimes peut il être interdit ? La sécurité nationale peut elle justifier la torture ? Comment qualifier un civil qui participe aux hostilités ? Qui décide qu’il s’agit d’un conflit armé, d’un trouble à l’ordre public ou d’une menace terroriste ? La publication d’une nouvelle édition actualisée du Dictionnaire pratique du droit humanitaire présente sous une forme simple comment le droit international humanitaire a évolué face aux nouvelles formes de conflits. Pensé du point du vue des victimes et de ceux qui leur viennent en aide il défend une interprétation civile de ce droit et détaille le sens de plus de deux cent mots banalisés dont les significations juridiques et politiques restent largement méconnues.

Ce droit, toujours en mouvement, est surexploité dans la gestion internationale des crises et des conflits et, simultanément, mis à mal par la rhétorique et les pratiques de la  guerre contre le terrorisme. C'est avec des arguments humanitaires ou au nom de la « Responsabilité de protéger » que des interventions militaires ont été décidées en Irak, Afghanistan, Lybie, RDC, Mali ou Somalie, au risque de faire croire que l’action humanitaire devrait être militarisée. C’est ce même déclencheur « humanitaire » et de lutte contre l’impunité qui a conduit à la création de la Cour Pénale Internationale (CPI) et à la mise en accusation de chefs d'Etat. Paradoxalement les concepts de base du droit humanitaire (torture, détention, garanties fondamentales en période de conflit et définition des conflits) ont failli disparaître dans les trous noirs juridiques intentionnellement fabriqués par la « guerre mondiale contre le terrorisme ». C’est cependant avec les débris de ce droit et de ces principes humanitaires que les acteurs de secours s’accrochent aux terrains pour agir en Syrie, au Yémen, en RCA au Pakistan et ailleurs quand les interventions internationales échouent ou se retirent.

Face à toutes ces remises en question, le droit humanitaire s’est malgré tout renforcé mais au prix de sa complexification.

D’une part les règles humanitaires fondamentales ont acquis le statut de règles coutumières devenant ainsi  utilisables sans accord préalable des Etats dans les conflits internes- qui sont la plus grande partie des confits armés contemporains. D’autre part les tribunaux internationaux se sont tardivement mais concrètement opposés aux interprétations abusives des Etats en rétablissant l’esprit et le contenu des garanties humanitaires fondamentales.

Cette complexification du droit humanitaire exige un effort nouveau de compréhension pour  les acteurs civils ou de secours.

Le Dictionnaire décrit les dangers potentiels, énonce la loi applicable et indique les moyens par lesquels faciliter l’application du droit et appréhender ses violations. Les entrées alphabétiques sont complétées par une analyse de décisions des tribunaux, des références bibliographiques précises, les adresses et contacts des organisations citées, un index thématique et une liste à jour des états de ratification de plus de trente conventions internationales et traités relatifs au droit humanitaire, aux droits de l’homme, au droit des réfugiés et au droit international pénal.

Une somme sans équivalent, destinée en particulier aux décideurs, journalistes, acteurs de secours, chercheurs et  citoyens engagés. Les précédentes éditions de ce dictionnaire ont été traduites en sept langues.

J-15: 4ème Journée Humanitaire sur la Santé des Femmes le 29 novembre 2013


Organisée par l'ONG Gynécologie Sans Frontières, sous la présidence de Mme Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des Femmes, la 4ème Journée Humanitaire sur la Santé des Femmes portera sur le rôle des médecins face aux violences faites aux Femmes.

 

Accueil à partir de 8h30
9 h 00 - Discours de Madame Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des femmes
9 h 30 - Discours de Mme Michèle André, Sénatrice du Puy-de-Dôme
Présentation de journée Pr Henri-Jean Philippe, Président de Gynécologie Sans Frontières

 

De 10 h 00 à 12 h 30 : Des violences faites aux femmes méconnues des soignants
Modérateurs : Pr Roger Henrion, Membre de l'Académie Nationale de Médecine - Pr Henri-Jean Philippe

1 - Violences faites aux femmes au sein du couple : Etat des lieux des connaissances des soignants en
France. Dr Richard Matis, Gynécologue-Obstétricien Lille
2 -
Les violences sexistes au travail, qu'attend-on des soignants ? Mme Marilyn Baldeck, Présidente
Association européenne contre les Violences faites aux femmes au Travail
3 -
L'accueil des femmes victimes de violences. Dr Gérard Lopez, Président de l'Institut de
Victimologie Paris
4 -
Violences sexistes en milieu sportif. Dr Sabine Afflelou, Psychiatre Bordeaux
5 -
Quelle évolution depuis le rapport Henrion 2001 ? Quelles pistes d'actions pour optimiser la prise en charge par les soignants? Pr Roger Henrion

 

12 h 00 - Table ronde : En France, le soignant est-il apte à reconnaître et prendre en charge les femmes victimes de violences au sein et en dehors des familles ?
Modérateurs : Dr André Benbassa, Gynécologue-Obstétricien Grenoble - Mme Sophie Guillaume, Présidente du Collège National des Sages-Femmes de France - Pr Bernard Hedon, Président du Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français - Dr Irène Kahn-Bensaude, Vice-Présidente du Conseil National de l'Ordre des Médecins - Dr Michèle Scheffler, Présidente de la FNCGM

Les propositions d'actions de Gynécologie Sans Frontières. Dr Richard Beddock, Vice-Président exécutif de GSF

 

12 h 30 - Clôture de la matinée : Madame Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des femmes

 

Accueil à partir de 13 h 30

14 h 00 De la culture traditionnelle à la mode, quand la chirurgie devient une autre forme de violence faite aux femmes

 

De 14 h 00 à 17 h 00
Modérateurs : Mme Florence Francillon Sage-femme Poissy - Pr Gérard Dabouis - Responsable de la consultation d'éthique clinique au CHU de Nantes

 

Des pratiques traditionnelles préjudiciables pour les femmes !
1 -
Etat des lieux et bilan des actions réalisées par Gynécologie Sans Frontières en France pour la prise en charge des Mutilations Sexuelles Féminines. Pr Henri-Jean Philippe
2 -
Les Mutilations Sexuelles Féminines dans le monde, quelle situation en 2013 ? Mme Isabelle Gillette-Faye, Mme Khady Koita, Fédération Nationale GAMS
3 -
Les pratiques traditionnelles préjudiciables dans le monde, état des lieux et place du soignant. Dr Richard Beddock, Gynécologue-Obstétricien Paris

La chirurgie de l'esthétisme féminin en occident : un préjudice pour les femmes ?
4 -
L'avis du chirurgien. Pr Franck Duteille, Chirurgien Plastique Reconstructrice et Esthétique,
CHU Nantes
5 -
L'avis des femmes. Mme Florence Francillon
6 -
La chirurgie esthétique féminine - approche éthique. Dr Patrick Lang, maître de conférences en philosophie éthique et politique, Université de Nantes

 

Discussion : Transformer le corps, un problème de bioéthique ?


 

Contact presse : RPpublics
Shanez Richert
01 84 16 83 20 - 06 10 50 44 44
Shanez.richert@rppublics.com

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A la UNE cette semaine sur le blog Mine d'Infos

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Alerte info : La FNMF recrute un journaliste

Martin Hirsch prend les commandes

Apnées du sommeil, ronflements :

Vazaha LEO, initiative pour la formation

C'est à lire : 2 nouveaux ouvrages psycho

Libres propos : Audioprothèse : le problème

Bertrand Delanoë accueillera François

J -2 avant la Journée Mondiale de la

Projet de loi sur l’économie sociale

 

 

Si vous aussi êtes sur twitter, je vous propose de rester en contact sur la toile : @pressentinelle2

 

En dehors des infos santé/ protection sociale/ RH/ Mutuelle etc... vous retrouverez au fil de l'eau les actualités de la  Mgefi également  sur le blog Mine d'Infos : http://pressentinelle2.blogspot.fr/



 

Rappel : Les responsables de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, qui vient d'être certifiée ISO 9001 par l'AFNOR le mois dernier, sont à disposition des journalistes pour livrer leur regard, témoignage, ou expertise ... pour les sujets liés à la santé ou à la protection sociale.

 



 
La MGEFI en faits et chiffres

■ Créée le 13 septembre 2007.

■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.

■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.

■ 260 collaborateurs au service des adhérents.

■ Un réseau de 800 militants.

■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *

■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR

■ www.mgefi.fr

 
 
 
Dans 4 semaines, les services du Siège de
la MGEFI seront installés dans leurs nouveaux
locaux 6 rue Bouchardon Paris 10ème.
 
 
 
 

Très bon week-end

 

 

jeudi 14 novembre 2013

Vient de paraître dans la collection Etudes et Résultats

VIENT DE PARAÎTRE, dans la collection Etudes et Résultats, 858,  novembre 2013

 

Les bénéficiaires de l’aide sociale départementale en 2012,
Françoise BORDERIES et Françoise TRESPEUX

   

Les départements ont versé, fin 2012, 3,6 millions de prestations d’aide sociale au titre de l’aide aux personnes âgées, aux personnes handicapées, à l’enfance, ou au titre de l’insertion. Ce nombre a augmenté de 4 % en un an, notamment du fait de l’accroissement du nombre de titulaires du revenu de solidarité active – RSA (+5 % en 2012) et, dans une moindre mesure, de celui des aides aux personnes handicapées (+3 % )

 

VIENT DE PARAÎTRE, dans la collection Etudes et Résultats, 857,  novembre 2013


 

Quatre bénéficiaires sur cinq perçoivent une pension de droit direct mais ont eu, pour la plupart, une carrière incomplète. Ils partent souvent en retraite pour inaptitude au travail ou invalidité. Avec l’amélioration progressive de la couverture des régimes, la part des bénéficiaires qui ont eu une carrière complète, notamment d’anciens exploitants agricoles, se réduit fortement chez les plus jeunes. A la fin 2008, le montant versé au titre du minimum vieillesse représente 40 % de la pension totale des bénéficiaires. La majorité d’entre eux touche,  entre 600 et 700 euros de retraite, minimum vieillesse inclus. 

Libres propos : Audioprothèse : le problème est le reste à charge pour les patients


L’audioprothèse : un reste à charge plus élevé pour les patients

Si le coût moyen d’une audioprothèse est de 1535€ selon la CNAMTS, celui-ci comprend l’appareil lui-même, la prestation initiale (analyse, adaptation de l’appareil et réglages) et le suivi prothétique étalé sur 4 à 6 ans. L’audioprothésiste est en effet un professionnel de santé prescrit, dont les prestations s'appuient sur le matériel qu'il choisit, adapte et délivre1. Le véritable problème réside davantage dans le reste à charge, bien trop élevé, que dans les prix des audioprothèses, les tarifs deremboursement n’ayant pas évolué depuis les années 1970. Sur les 822 millions que représente le marché de l’audioprothèse, 114 M€ (14%) sont pris en charge par l’Assurance Maladie Obligatoire(AMO), 246 M€ (30%) par l’Assurance Maladie Complémentaire (AMC) et 462 M€ (56%) par les ménages. A titre de comparaison, les remboursements publics dans les pays limitrophes (Allemagne, Suisse, Italie) sont supérieurs à la somme moyenne de l’AMO et l’AMC en France pour les adultes.Enfin, les prix des audioprothèses ont moins évolué que l'inflation pendant les 17 dernières années2.

 

L’UNSAF et le CNA : pour un partenariat pérenne avec les pouvoirs publics

Conscients de l’enjeu en termes de santé publique de l’accès à une audioprothèse de qualité, l’UNSAF et le CNA proposent aux pouvoirs publics de mettre en place des tarifs négociés accessibles au plus grand nombre. Ce projet fait d’ailleurs écho aux recommandations de l’IGAS3. Force de proposition, l’UNSAF et le CNA promeuvent un tarif « social » pour les bénéficiaires de la CMU-C, qui comprendrait une revalorisation à 850€ par appareil (pour les deux oreilles) et une augmentation du délai entre deux prises en charge, de 2 à 4 ans. Partenaire de longue date avec les pouvoirs publics, l’UNSAF propose également que les bénéficiaires de l’ACS puissent prétendre à ces tarifs.

 

Actuellement en cours de négociation, ce tarif CMU, s’il est déterminé avec la profession, pourrait être immédiatement opposable pour les ACS. Il pourrait également devenir le prix plancher pour les contrats responsables.

 

La perte de l’audition : une priorité de santé publique

Reconnue comme une priorité de santé publique par la Cour des Comptes4, la perte de l’audition ne peut que s’accentuer avec le vieillissement annoncée de la population. Aujourd’hui, environ 10% de la population française est atteinte d’une déficience auditive et 5 à 6% devrait être équipée (2,5%

 

1 D’après le Code de Santé Publique (Article L 4361-1), l’audioprothésiste procède à l’appareillage des déficients de l’ouïe, ce qui comprend le choix, l’adaptation, la délivrance, le contrôle

d’efficacité immédiat et permanent et également l’éducation prothétique.

2 Le Monde du 16 mai 1996, “Douze mille francs l'unité”

3 IGAS, rapport « Evaluation de la prise en charge des aides techniques pour les personnes âgées dépendantes et les personnes handicapées » établi par Philippe Blanchard, Hélène Strohl

- Maffesoli, Bruno Vincent- Avril 2013 ; recommandation n° 49 (Fixer un tarif de responsabilité pour la prise en charge à 100% des audioprothèses des titulaires de la CMU équivalent au

prix d’entrée de gamme de deux prothèses après négociation avec la profession, et augmenter la périodicité de renouvellement à 5-6 ans sauf dégradation exceptionnelle de l’audition )

4 Rapport sur l’Application des Lois de Financement de la Sécurité Sociale de la Cour des Comptes, Septembre 2013, p 594

 

l’est effectivement). D’après le Professeur Bruno Frachet, Hôpital Rothschild, le maintien des capacités auditives permet pourtant de limiter le déclin cognitif et les risques de dépendance, qui coûtent beaucoup plus cher à la Sécurité sociale que l'appareillage5. Toutefois, malgré le fort reste à charge le taux d’appareillage n’est inférieur que de 20% à celui de l’Allemagne et de 50% à celui du Royaume-Uni (plus de 500 000 appareils délivrés chaque année en France, contre un million par le NHS, avec un reste à charge nul). Les enquêtes internationales montrent d’ailleurs que le taux de satisfaction des malentendants français est bien supérieur qu’en Allemagne ou au Royaume-Uni6, ce que l’IGAS a noté7.

 

Les assistants d’écoute : la législation doit être respectée

Vendu par la société Sonalto sans prescription médicale préalable au prix de 299€ l’unité, l’assistant d’écoute Octave® est présenté comme (sic) « conçu par un médecin ORL », « prêt à l’emploi », préréglé avec deux niveaux d’amplification de 11 et 20 décibels, amplifiant « intelligemment les sons », « pour les gênes auditives légères » et est distribué en pharmacie et par des opticiens.

 

Toutefois, Octave® est un dispositif médical implantable actif et doit à ce titre être délivré exclusivement par un audioprothésiste.

 

Dans son point d’information du 29 Janvier 2013, intitulé « déficit auditif : statut des appareils correctifs »8 l’ANSM rappelle d’ailleurs que « la correction d’une déficience auditive est une finalité médicale. Les appareils ayant ce type de finalité (…) sont donc classés dans la catégorie des dispositifs médicaux et nécessitent par conséquent d’être marqués CE (…). En France, leur délivrance est réglementée ». En février 2013, l’Académie Nationale de Médecine9 rappelle les risques médicaux attachés à l’utilisation des « assistants d’écoute » encore appelés « assistants auditifs pré-réglés ».

 

En 2011, l’Unsaf et le Syndicat National des Entreprises de l'Audition (SYNEA) ont lancé une procédure en justice contre Sonalto afin de contraindre cette société à vendre son produit conformément aux dispositions du Code de la Santé Publique, à savoir une prescription médicale préalable et une délivrance par un audioprothésiste. Les pouvoirs publics doivent faire respecter la législation applicable.

 

 

Le CNA et l’UNSAF : des acteurs au service des malentendants

Le Collège National d’Audioprothèse veille à la qualité technique, scientifique et pédagogique de l'enseignement de la profession d'audioprothésiste et assure la représentation et la défense des intérêts déontologiques et moraux des audioprothésistes. Dans ses formations, le CNA organise un enseignement post-universitaire auquel participent plus de 900 professionnels.

 

 

L’UNSAF représente la profession auprès des instances nationales en charge de la santé et siège notamment au sein de l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) et du Haut conseil des professions paramédicales (HCPP). Il est présidé depuis Juin 2012 par Luis Godinho.

 

Contacts : Eric Bizaguet, Président du CNA / College.Nat.Audio@orange.fr
Luis Godinho, Président de l’UNSAF / l.godinho@unsaf.org

 

Psychiatrie et santé mentale

la HAS se fixe des objectifs sur trois ans

 

Saisie sur plusieurs thèmes de santé mentale par le ministère de la Santé, la Haute Autorité de Santé (HAS) a décidé de consacrer des travaux aux champs de la psychiatrie et de la santé mentale. Elle a identifié trois axes prioritaires pour les années à venir : la prise en charge de la dépression, le parcours des personnes en situation de handicap psychique, les droits et la sécurité en psychiatrie. Le suivi de ces travaux est assuré par un comité regroupant à la fois les institutions, les organisations professionnelles et les associations d’usagers. Ce comité  s’est réuni pour la première fois à la fin du mois d’octobre.
 
La Haute Autorité de Santé contribuera aux évolutions de la psychiatrie et de la santé mentale. Elle a adopté une démarche centrée sur l’organisation des parcours de soins des personnes atteintes de troubles mentaux autour de trois axes. Pour chacun d’entre eux des objectifs ciblés ont été fixés, qui répondent à des besoins des professionnels et des patients et correspondent à des leviers d’amélioration de la qualité des prises en charge.
 
La prise en charge de la dépression
Les travaux de la HAS ciblent le repérage des épisodes dépressifs et des troubles bipolaires, l’adéquation des traitements, médicamenteux et non-médicamenteux, ainsi que le renforcement du suivi des patients. Il s’agira en particulier de soutenir la mise en place d’une meilleure articulation entre psychiatres et médecins généralistes, en « première ligne » dans la prise en charge de la dépression.
 
Les parcours des personnes en situation de handicap psychique
Sur ce thème, il s’agit pour la HAS de promouvoir la coopération entre les différents acteurs (champs sanitaire, médico-social, social, éducatif, de la réinsertion professionnelle) afin d’assurer la continuité des prises en charge et d’éviter ainsi des ruptures dans les parcours de vie des personnes ayant une pathologie mentale chronique et en situation de handicap psychique. Un premier travail sur les certificats destinés aux Maisons Départementales des Personnes Handicapées, mené avec la CNSA[1] et l’ANESM[2], offrira des réponses pratiques aux professionnels de santé.
 
 

Les droits et la sécurité en psychiatrie
Les travaux prévus dans le cadre de cet axe doivent contribuer à la mise en place d’organisations et de pratiques assurant la délivrance de soins de qualité dans un cadre respectueux des libertés individuelles et faisant une place au légitime souci de sécurité. Un premier projet sur la prévention et la prise en charge des moments de violence dans l’évolution clinique des patients en hospitalisation psychiatrique sera réalisé. D’autres travaux sont prévus sur les soins sans consentement.
 
 
Une mobilisation de tous les acteurs, réunis pour accompagner les évolutions de la psychiatrie et de la santé mentale
Pour chacun de ces axes, la HAS ambitionne de diffuser et évaluer les bonnes pratiques en s’appuyant sur le travail des équipes pluriprofessionnelles, le décloisonnement des champs d’intervention (sanitaire, médico-sociale, sociale…) ainsi que sur la promotion des droits et de la place des patients et la reconnaissance du rôle et des attentes des aidants.
 

L’atteinte de ces objectifs suppose de travailler étroitement avec l’ensemble des acteurs concernés (professionnels, représentants des usagers, pouvoirs publics…), de promouvoir la complémentarité des travaux et d’envisager dès à présent les moyens qui permettront la mise en œuvre de ces
productions dans la pratique quotidienne. Pour cela, la HAS a mis en place un comité de suivi du programme, présidé par le Docteur Yvan Halimi (CH de La Roche sur Yon) qui s’est réuni pour la première fois le 24 octobre dernier.
 

Pour plus d’informations, cliquer ici