Nora ANSELL-SALLES

jeudi 11 juillet 2013

MGEN - communiqués de presse - AG, ANI et résultats 2012


L’Assemblée générale du groupe MGEN s’est réunie du 8 au 10 juillet à La Rochelle, concentrant les trois jours de débats avec les 500 délégués sur les perspectives de développement. Avec deux sujets majeurs pour l’avenir du groupe MGEN : l’évolution de ses offres et de son pilotage.

A la suite des débats avec les délégués, Thierry Beaudet, le président de la mutuelle, a proposé une synthèse des réflexions concernant les impacts de l'ANI et de sa transcription législative.

L'Assemblée générale a enfin été l'occasion de présenter les comptes de l'année 2012 et de dresser le bilan des activités de l'année écoulée.

Vous trouverez en pièce jointe 3 communiqués sur l'Assemblée générale et les résultats 2012.

Retrouvez également sur mgen.fr des vidéos de l'Assemblée générale ainsi que le rapport annuel responsable 2012.
http://mgenrm.net/ag2013/videos/index.html

 

Assemblée générale du groupe MGEN
Evoluer pour se développer

 

Thierry Beaudet, président du groupe MGEN

« Nous avons le devoir de questionner sans tabou notre offre et notre fonctionnement interne. Avec un triple objectif : demeurer incontournable sur notre champ socio-professionnel – l’éducation –, nous positionner sur notre champ affinitaire – le médico-social, le médico-éducatif, l’animation…–, et nous ouvrir encore davantage à tous les publics. Nos ambitions portent tant sur l’assurance individuelle que, via Istya, sur l’assurance collective. »

 

Une offre plus ouverte et plus adaptée

 

Le groupe MGEN a engagé une réflexion stratégique sur la refonte de son offre, qui, depuis la création de la mutuelle en 1946, est une « offre globale », unique, santé et prévoyance. Après en avoir débattu avec les délégués et les adhérents tout au long de l’année, les grands axes de cette refonte ont été arrêtées à La Rochelle.

 

Plutôt que de proposer une « offre globale » unique, le groupe MGEN veut s’attacher à répondre aux attentes de ses adhérents avec une « couverture globale » de leurs besoins en santé et en prévoyance. Dans le respect des grands principes de l’offre MGEN (comme le lien entre santé et prévoyance, et la prise en compte des revenus dans la fixation de la cotisation), cela signifie : plus de lisibilité, plus de choix et une meilleure adaptation aux parcours personnels et professionnels. Une offre d’entrée, pour les jeunes actifs, va être mise en œuvre.

 

La préparation concrète de cette refonte de l’offre commence. Elle alimentera les débats de l’Assemblée générale 2014.


Un pilotage plus efficace

 

Pour accompagner le développement du groupe MGEN, les délégués ont approuvé une évolution de son pilotage. L’objectif est de créer des fonctions de vice-présidents délégués qui seront en lien direct avec le comité de direction, afin de renforcer l’imbrication des structures militantes et salariées.

 

En marge de l’Assemblée générale, le conseil d’administration a ainsi élu :

-       Thierry Beaudet, président du groupe MGEN,

-       Roland Berthilier, vice-président,

-       Fabrice Henry, vice-président délégué au mouvement, à la vie mutualiste et au modèle mutualiste,

-       Alain Hernandez, vice-président délégué au développement de l’offre Assurance-maladie et mutualiste,

-       Eric Chenut, vice-président délégué au développement de l’offre sanitaire, médico-sociale et sociale.

 

 

Assemblée générale du groupe MGEN
Un changement profond de notre système de santé

 

A la suite des débats avec les délégués du groupe MGEN, Thierry Beaudet, le président de la mutuelle, a proposé une synthèse des réflexions concernant les impacts de l'ANI et de sa transcription législative.

 
« Les intentions des négociateurs de l’ANI sont éminemment louables. Ils se sont attachés à obtenir des nouveaux droits, importants, pour les salariés. Nous n’en avons jamais douté. Nous nous félicitons également du fait que le dialogue social ait été réactivé : rien ne pourrait se faire sans les organisations syndicales.

 

Pour autant, cela ne nous interdit pas d’analyser les conséquences sur l’architecture de notre système d’Assurance-maladie obligatoire et sur la mutualité. Nous sommes dans le monde de l’après-ANI.

 

Nous assistons à un changement profond de système. Nous pouvons craindre que l’ANI offre un cadre de déversement des futurs désengagements de lAssurance-maladie obligatoire vers lAssurance-maladie complémentaire. Nous pouvons craindre que le pilier de notre système en devienne le plancher. LAssurance-maladie obligatoire est le système le plus efficace, le plus efficient, le plus performant, tout simplement parce qu’il organise l’assiette de mutualisation la plus large. Pourtant, pour les exclus de l’ANI, il semblerait que l’on renonce à l’organisation d’une solidarité nationale, en amont, dans le cadre de lAssurance-maladie obligatoire, et que l’on s’attache plutôt à installer, en aval, des filets de sécurité tels que l’ACS et la CMU-C.

 

Ce changement interroge notre mission de mutualistes. Nous devons inviter nos interlocuteurs à se poser, avec nous, la question suivante : qu’est-ce qu’une bonne complémentaire ?

 

Une bonne complémentaire, c’est une complémentaire qui rembourse des soins utiles, qui ne rembourse pas des actes médicaux ou des honoraires sans tact ni mesure et qui organise des mécanismes de solidarité. Par exemple, avec des cotisations qui tiennent compte des revenus ou la garantie d’un taux de redistribution élevé.

 

Nous avons un instrument pour cela : les contrats solidaires et responsables. Le gouvernement souhaite les redéfinir. C’est effectivement une nécessité : les principes qui les régissent sont très insuffisamment solidaires et responsables. Nous considérons qu’il faut en trouver de nouveaux, qui permettent de distinguer les contrats qui jouent le jeu de ceux qui ne le jouent pas, et la fiscalité devra en tenir compte.

 

Le groupe MGEN redoute que ce ne soit pas le chemin pris. C’est sur les principes des contrats qu’il faut travailler et non sur les contenus des garanties. Or c’est déjà la tentation, avec la définition d’un panier de soins minimum, qui pourrait constituer un panier de référence des contrats solidaires et responsables.

 

Pour nous, le vrai sujet n’est pas tant l’accès à la complémentaire santé que l’accès aux soins, pas tant les remboursements proposés aux adhérents que leur reste à charge. Militants de lAssurance-maladie obligatoire, nous sommes convaincus que nous avons un rôle à jouer pour limiter efficacement les restes à charge. Notre participation à la régulation de l’offre de soins doit, pour cela, être reconnue. Il est donc une autre modification législative nécessaire, celle rendant possibles les conventionnements de professionnels de santé par les mutuelles. »

 
 
Résultats 2012
Le groupe MGEN consolide son modèle économique
solidaire et durable

  
En 2012, le groupe MGEN a protégé plus de 3,5 millions de personnes. Avec un résultat net à 19 millions d’euros, malgré une imposition fiscale sans précédent, il confirme sa solidité financière. Le groupe poursuit sa stratégie de développement en diversifiant ses activités, et en renforçant ses partenariats et sa performance interne.

 

 

Résultats 2012

 

Au 31 décembre 2012, le groupe MGEN protégeait 3 572 860 personnes (+1,5%) au titre des régimes obligatoire et complémentaire d’Assurance-maladie. Il comptait à cette date 2 998 846 mutualistes (+0,56%). Le groupe a profité de la très bonne dynamique de MGEN Filia (+14%) comme en 2011 et, à moindre échelle, de l’essor d’Europamut.

 

personnes protégées :
total
3 572 860

 

 
MGEN
2 835 082
MGEN Filia
142 069
Offres en partenariat[1]
12 288
Europamut
9407
Total
2 998 846

 

 

Le groupe a vu son chiffre d’affaires croître, notamment grâce à la fusion-absorption de la MOCEN[2] et a réussi à maintenir un résultat net positif (à 19,8 millions d’euros) et à sécuriser ses fonds propres (+1,33%) malgré une imposition augmentée de 76,4 millions d’euros. Le groupe prouve ainsi la solidité de son modèle économique, avec notamment un politique de gestion d’actifs performante.

 

En 2012, l’impôt sur les sociétés a en effet pesé à hauteur de 31,4 millions d’euros, contre 1,8 million l’année précédente. Les taxes (CMU-C et TSCA) ont représenté 189,9 millions d’euros, contre 143,1 millions en 2011.

 

en millions d’euros (M€)
2012
2011 pro-forma[3]
Chiffre d’affaires 
2041 M€
1969 M€
> dont assurance santé-prévoyance
1772 M€
1704 M€
> dont activité médico-sociale
263 M€
260 M€
Total bilan 
3563 M€
3413 M€
Charges de prestations[4] 
1575 M€
1575 M€
Résultat net 
19,834 M€
17,857 M€
Fonds propres 
1984 M€
1958 M€
Provisions techniques
1127 M€
1057 M€
Placements
3444 M€
3312 M€

 

ratios (%)
2012
2011 pro-forma
Résultat net / chiffre d’affaires
0,97%
0,91%
Taux de couverture des engagements 
186%
184%
Taux de marge de solvabilité[5] 
487%
490%

 

Les comptes du groupe MGEN sont pour la première fois consolidés dans les comptes du groupe Istya dont le 1er exercice a été clôturé le 31 décembre 2012.

 


Orientations et perspectives

 

Développement


Le groupe renforce la diversification de son activité. Il franchit un nouveau cap dans le secteur interprofessionnel, avec MGEN Filia qui a fusionné avec la MOCEN et qui, depuis mi-2012, est commercialisée par le réseau Bred-Banque Populaire. Il propose également aux agents territoriaux une nouvelle offre labellisée, santé et/ou prévoyance, « MGEN Duo », issue de l’offre Complémen’ter et conçue avec la MNT et la MGET[6].

 

Le groupe a par ailleurs conduit une réflexion sur les principes d’une évolution future de l’offre MGEN, qui font l’objet de débats à l’Assemblée générale 2013.

 

A l’étranger, Europamut prend ses marques, auprès des enseignants mais aussi en obtenant des contrats collectifs d’entreprises.

 

Renforcement des liens avec les partenaires

 
Le groupe MGEN contribue à la mise en œuvre des synergies opérationnelles avec les mutuelles du groupe Istya. Début 2013, il a ainsi ouvert ses réseaux d’optique et d’audioprothèse aux adhérents de celles-ci (les réseaux prenant les noms « Optistya » et « Audistya »).

 

Avec les mutuelles issues de la fonction publique, et les mutuelles étudiantes, le groupe conduit des réflexions sur les synergies possibles en matière de gestion du régime obligatoire d’Assurance-maladie. Par ailleurs, le groupe a renforcé son implication dans MFPass[7], et pilote, avec la Matmut, le redressement de l’Institut Mutualiste Montsouris.

 

Parallèlement, le groupe MGEN et la MAIF ont décidé en mai 2012 de constituer une « alliance stratégique » avec l’objectif de proposer, chaque fois que possible, des réponses communes aux attentes de leurs sociétaires et adhérents. Plusieurs chantiers sont engagés, ou vont l’être, sur la prévoyance, la dépendance, l’assurance emprunteur, l’assurance santé et les risques IARD.

 

Fin 2012, le groupe a décidé de s’investir davantage auprès de la LMDE, pour l’aider à faire face à ses difficultés financières et de gestion : il participe désormais à ses décisions majeures, via un nouveau comité de surveillance conjoint, et, à compter du 1er janvier 2014, la LMDE, qui conservera ses instances élues, intègrera formellement le groupe MGEN.

 

Performance interne

 

Le groupe MGEN poursuit sa stratégie de transformation interne. Il continue de renforcer ses compétences grâce à une politique RH dynamique de recrutement, de formation et de promotion interne et réorganise en 2013 ses fonctions support et son management pour plus d’efficacité. Après avoir établi un état des lieux en 2011 et un référentiel d’indicateurs en 2012, il s’engage en 2013 sur une liste d’objectifs RSE concrets à atteindre à l’horizon 2015.

 

Les progrès de l’activité assurance mesurés les années précédentes se confirment. En qualité de service comme en qualité de gestion, le groupe prouve sa faculté à maintenir un niveau d’excellence dans la durée. En 2012, il obtient le score de 94%[8] de maîtrise globale pour la gestion du régime obligatoire (93% en 2011 ; 92% en 2010). Le déploiement, à partir de 2013, d’un nouvel outil de gestion contribuera à pérenniser ces résultats.

 

La performance du groupe, associée à la solidité de son modèle économique, lui permettent d’atteindre un taux maximal de redistribution des cotisations sous forme de prestation, de 89,3%, sans augmentation des cotisations.

 

Les établissements sanitaires et médico-sociaux renouent avec l’équilibre financier et renouvellent leur projet médical. S’ils demeurent globalement déficitaires, leurs comptes s’améliorent continument. C’est notamment le cas des cinq centres de santé, qui se réorganisent en profondeur. En parallèle, le nouvel établissement de soins de suite et de réadaptation d’Evian (Haute-Savoie) achève sa construction et ouvrira ses portes fin 2013.


Le groupe MGEN, « la référence solidaire »
Mutuelle santé, prévoyance, dépendance, retraite, le groupe MGEN gère le régime obligatoire d’assurance-maladie des professionnels de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Culture et de la Communication, de la Jeunesse et des Sports et leur offre une couverture complémentaire. Via la mutuelle MGEN Filia, il propose une complémentaire santé ouverte à tous, indépendamment du statut professionnel. Il gère également 33 établissements sanitaires et médico-sociaux : médecine de ville, soins de suite et de réadaptation, hébergement de personnes âgées et handicapées… En 2012, le groupe MGEN a protégé plus de 3,5 millions de personnes et réalisé un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros. Il  compte 9400 salariés.
Il fait partie du groupe Istya, premier groupe mutualiste français de protection sociale complémentaire.
 

 

 

 



[1] Complémen’ter pour les agents territoriaux, référencement MGEN-MGET pour le ministère de l’Agriculture et de la Pêche, offre prévoyance couplée avec la MAEE.
[2] La fusion-absorption de la MOCEN est effective au 1/1/2013 avec effet comptable au 1/1/2012.
[3] Modification du périmètre afin de permettre la combinaison des comptes du groupe MGEN dans les comptes du groupe Istya. Sont désormais exclus : la SCI Philgen et les GIE Effigie et Chorégie.
[4] Hors frais payés
[5] Hors plus-values latentes
[6] La MNT et la MGET commercialisent l’offre en tant que « MNT Duo » et « MGET Duo ».
[7] MFPass : union de gestion des établissements de la Mutualité Fonction Publique.
[8] Audits CNAMTS dans le cadre des plans de maîtrise socle

cigarette électronique....

Corinne Lepage salue l'ambition de la Commission Envi du Parlement européen sur la directive tabac

Le tabac tue plus de 700.000 personnes par an dans l'Union européenne et engendre des coûts humains, sociaux et économiques très importants. L'adoption aujourd'hui, par la commission Environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement européen, d'un texte ambitieux bannissant les arguments marketing (cigarettes minces et saveurs) de l'industrie du tabac est un message clair. Aussi clair que le renforcement des messages sanitaires et de l'espace consacré pour ces messages.


En choisissant de classer la cigarette électronique sous le joug de la directive médicament, les parlementaires ont estimé qu'il devait y avoir une évaluation des produits mis sur le marché afin de protéger les consommateurs. La directive précise par ailleurs que ces produits devraient être distribués hors du réseau pharmaceutique, comme le prévoit déjà nombre de législations dans l'Union européenne. Reste alors aux Etats membres de légiférer en ce sens.


La directive tabac restera un cas d'école. Elle a vu tomber un commissaire, un président de commission et rapporteur pour avis est soupçonné d'avoir influé sur cet avis en étant conseil d'une compagnie du tabac et des cigarettes électroniques ont été envoyées aux députés européens afin d'influencer leur vote. Les chiffres socio-économiques du tabac ont été aussi un outil d'influence et de nombreux amendements en faveur des producteurs de tabac ou remettant en cause les risques liés au tabac ont été déposés sur ce texte. Le quasi consensus sur le sujet a permis tout de même d'avoir un texte plus ambitieux que le texte de la Commission européenne.

mercredi 10 juillet 2013

MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS de l' Association de lutte contre le...

MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS de l' Association de lutte contre le...: L'association de lutte contre le sida et la transmission intentionnelle du VIH,"Action-Po" dément des informations publiée...

LIBRES PROPOS de l' Association de lutte contre le sida et la transmission du VIH, "Action-Pro"


L'association de lutte contre le sida et la transmission intentionnelle du VIH,"Action-Po" dément des informations publiées par l'association Act Up dans la revue " Protocoles " N°73.


« ACTION PO » association de lutte contre le VIH-SIDA

A ce titre la Présidenteétait présente au colloque « Femmes et vih » qui se déroulait à Paris les 7 et 8 décembre 2012.

Venue en compagnie de Madame Barbara WAGNER, la Présidente de l'association " Femmes Positives ", faire entendre et sa voix, en porte parole des victimes de contamination intentionnelle, elle fût entendue, et suscita d'hostiles réactions.

Bien que l'association « ACTION-PO » ne fasse pas partie du «  collectif inter associatif *», sa présence aurait dû être notée, non pas occultée, ainsi que ses revendications.

Or...

Tout comme celles de l'Association " Femmes Positives ", elles manquent au « détail des revendications » publiées dans la revue " Protocoles " N°73, revendications que l'inter associatif a la charge de transmettre aux institutions, chercheurs, médecins, ainsi qu'aux autres acteurs de la lutte contre le VIH, en dépit du fait que Melle XALO participait à leur rédaction à l'issue du colloque.

Pire...

En occultant lesdites revendications, l'association « ACT UP » attribue à l'association « ACTION-PO » des propos qu'elle n'a jamais tenu, auxquels elle s'est toujours fermement opposée, et qui sont de surcroît contraires à sa politique.

« L'association « ACTION-PO » ne réclame pas de loi spécifique sur la transmission intentionnelle du VIH, car elle estime que la qualification «  d'administration de substance nuisible avec ou sans préméditation » actuellement retenue par les Tribunaux est adaptée.

Nous pensons toutefois, que sanction et prévention, ne sont pas des notions opposées, mais complémentaires...

...que la responsabilisation des personnes séropositives est indispensable à l'atteinte des objectifs fixés, qui sans elle, nous semblent utopiques, à savoir : Zéro nouvelle infection au VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » déclare Melle Agnès XALO,
avant de poursuivre : « La loi actuellement en vigueur doit être appliquée, au cas par cas, il ne s'agit nullement de faire peser la charge de la contamination du partenaire sur la personne séropositive de manière systématique, mais seulement dans les cas légitimes.

Les associations ont toujours pris la défense des contaminateurs, même en 2005 lorsqu'une femme était jugée dans le Loiret, pour avoir intentionnellement transmis le VIH à son époux !

Nous trouvons cela scandaleux.

Imaginez vous mettre un préservatif avec votre mari ? Ou votre femme ?
Nous ne pouvons pas continuer à parler de responsabilité partagée dans des cas tels que celui ci, ou encore dans des cas comme celui de Sabrina, cette jeune mère de deux enfants, de Niort qui a récemment déposé plainte, et avait demandé un test sérologique à son partenaire, lequel lui aurait montré des tests falsifiés, ni dans les cas de viol, ou de manipulation.

La Présidente d'  « ACTION-PO » souligne le fait que « il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre » selon l'article 121-3 du code pénal, les associations afin de défendre une fois de plus les contaminateurs, posent « la question d’intentionnalité de qui porte la responsabilité de la prévention ». Dans la fameuse revue « Protocoles » N°73 .

« Maintenant qu'il y a des condamnations, afin de faire pression, les associations véhiculent le message : n'allez pas vous faire dépister, car si vous êtes informés de votre séropositivité, vous risquez des sanctions pénales. L'unique but est l'objectif Zéro condamnation ! Or, le dépistage est un test anonyme, et plus vite le séropositif sera traité moins il sera contaminant, ce qu'elles sont les premières à mettre en avant.

La pénalisation de la transmission intentionnelle ne nuit pas à la prévention
...dont on constate l'échec, en voyant que seul un étudiant sur trois utilise le préservatif, ce qui y nuit réellement en revanche, est le message que délivrent ces associations aux personnes concernées.


Viendront elles ensuite se plaindre que se sont les quelques condamnations dans notre pays qui sont responsables de cet échec ? Ou de la réticence à se faire dépister, lorsqu'elles créent cette réticence ?.

Nous sommes tous concernés, il faut inciter la population générale au dépistage, reconnaître qu'aucun couple marié n'utilise de préservatif, que la responsabilité partagée a donc ses limites, et cesser d'agir de manière douteuse afin de parvenir à ses objectifs.

Nous sommes également scandalisées par la lettre ouverte que l'association ACT UP a récemment mise sur internet, à l'attention du Président François HOLLANDE, et de Madame Christiane TAUBIRA. Dans cette lettre en ligne sur son site, l'association ACT UP réclame la libération de toutes les personnes séropositives incarcérées.

Il est inadmissible de tenter de faire ainsi pression sur la justice, libérer ces personnes serait une atteinte au principe d'autorité de la chose jugée, elles ont été jugées et condamnées, bénéficient de traitements en prison, y rencontrent des intervenants de l'association « Aides », ont été auscultées comme il se doit, et reconnues accessibles à une sanction pénale, c'est une fois de plus conférer del'impunité a des personnes criminelles, sous prétexte qu'elles sont séropositives. Nous nous opposons à cette politique de déresponsabilisation, de favoritisme, d'impunité, de diabolisation des victimes et de victimisation des criminels, et tenons à souligner que dans beaucoup d'affaires de contamination intentionnelle, les personnes condamnées ont fait l'objet de peines légères, avec sursis, ou n'en ont fait que la moitié » .

«  Le 08 décembre au soir, je postais un article nommé «  Colloque femmes et VIH sur la page facebook de l'association, et j’écrivais, après un bref compte rendu de cette journée : « Avec l'association « Femmes Positives », nous attendons patiemment de voir si nous avons été entendues et comprises », nous avons aujourd'hui la réponse, c'est bien celle à laquelle nous nous attendions, mais nous ne baisserons pas les bras.

J'ai également demandé lors de ce colloque et sur par internet une rencontre avec des Professionnels de santé, ( psys, virologues, épidémiologistes ), des juristes , ( avec pour chaque professionnel : l' un en faveur de, et un autre opposé à la pénalisation de la transmission intentionnelle.

Qu'ils soient tous choisis par une autorité indépendante et impartiale ), mais aussi que participent : un représentant de chaque association de lutte contre la sida (( petite ou grande, pour et contre la pénalisation )( Aides, Act up, warning ....Femmes positives, Action-po....)). Bien entendu, cette requête tout comme ma "Lettre ouverte aux féministes, et associations de lutte contre le viol", en ligne sur le site de l'association ACTION-PO, ou celle de Marie-Victoire Louis,à Mme Laurent Présidente du MFPF, en date du 11 mars 2005, restera vaine.

Pour rappel, l'Association «  ACTION-PO » fût créée par Melle Agnès
XALO, elle même victime de contamination intentionnelle, en décembre
2011, après le procès qui l'opposait à Monsieur Hicheim GHARSALLAH
condamné à 9 ans de détention.

Cette association lutte contre le sida, les discriminations, écoute, informe, soutient, et offre des conseils juridiques gratuits aux victimes de contamination intentionnelle. Vous pouvez la soutenir ou la contacter via son site internet, ou par téléphone.


Lire le communiqué de presse sur Internet :
http://www.communique-de-presse-gratuit.com/lassociation-action-po-lutte-contre-le-sida-et-sa-transmission-intentionnelle_126785.html

MINE D'INFOS: Les Opticiens Mutualistes s’engagent

MINE D'INFOS: Les Opticiens Mutualistes s’engagent: dans la fabrication française et lancent l’opération « Sélection Fabrication Française »   Dans un contexte économique qui tend à ...

Les Opticiens Mutualistes s’engagent


dans la fabrication française et lancent l’opération « Sélection Fabrication Française »

 

Dans un contexte économique qui tend à promouvoir la valeur de nos entreprises, Les Opticiens Mutualistes, l’enseigne optique de la Mutualité Française, ont décidé de soutenir cette dynamique en lançant en juin dans les points de vente participants, l’opération : « Sélection Fabrication Française ».

 

Pour contribuer à développer l’activité des régions et perpétuer le savoir-faire « à la française », l’enseigne propose une sélection de montures et de verres « Fabrication Française ».

 

A cette occasion, plusieurs offres sont déclinées :

 

- un large choix de montures à partir de 89€*, qui comprend une soixantaine de références, dans des formes, des matériaux et des coloris variés pour répondre aux attentes de chacun.

 

- une gamme de verres unifocaux et progressifs traités antireflets.

- un pack « monture + verres » à partir de 199€*, qui inclut une monture au choix (parmi la sélection présentée en magasin), équipée de deux verres unifocaux antireflets « Fabrication Française ».

** Voir les conditions dans les magasins participant à l’opération.
 
 
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    MINE D'INFOS: Imaps et l’UCPA signent une convention de partenar...: Paris, le 4 juillet 2013 - L’Imaps et l’UCPA (Union nationale des Centres sportifs de Plein Air) ont signé le 26 juin 2013 une conventio...

    Imaps et l’UCPA signent une convention de partenariat pour promouvoir le sport comme vecteur de santé et de bien-être pour tous !


    Paris, le 4 juillet 2013 - L’Imaps et l’UCPA (Union nationale des Centres sportifs de Plein Air) ont signé le 26 juin 2013 une convention de partenariat de trois ans pour promouvoir la santé par la pratique d’activités sportives accessibles au plus grand nombre.

     

    Créé par la Mutualité Française, Imaps met à disposition de tous les publics des outils d’incitation à l’activité physique. Elle propose notamment le PEPSS, une plateforme de géolocalisation des sites de pratique sportive pour permettre aux patients atteints de maladies chroniques de pratiquer une activité physique adaptée à leur besoin et proche de chez eux. Cet outil référence aussi les clubs et programmes sportifs pour les personnes à la recherche d’une première expérience sportive, d’une remise en forme ou tout simplement d’une pratique de loisir.

     

    Depuis près de 50 ans, l’UCPA, agréée entreprise solidaire en juillet 2012, ne cesse d’innover pour poursuivre son projet humaniste, social et citoyen : rendre le sport accessible au plus grand nombre de jeunes. L’UCPA anime et gère une cinquantaine d’équipements sportifs pour le compte de collectivités territoriales dans toute la France : centres aquatiques, centres équestres, salles de fitness et de forme, complexes multisports (bases de loisirs, palais omnisports), golfs, structures de glisse urbaine, bases nautiques estivales... Tennis, équitation, escalade, natation, plongée, roller, VTT… Toute l’année, près de 50 activités sportives sont accessibles près de chez vous. L’UCPA démocratise aussi les vacances sportives à la montagne ou à la mer en proposant plus de 80 activités (catamaran, surf, alpinisme, kitesurf, plongée, randonnée, ski) dans 143 sites de pratique dont 21 à l’étranger.

     

    Aujourd’hui, l’UCPA souhaite franchir un cap en matière d’accessibilité. En signant cette convention avec Imaps, elle s’engage non seulement à intégrer progressivement ses équipements sportifs en gestion déléguée dans la plateforme de Imaps, dès septembre 2013, mais surtout à développer une offre sportive adaptée à tous les publics, en attachant une attention particulière à l’accueil personnalisé des publics atteints de pathologies chroniques ou sédentaires pour leur offrir une première expérience sportive.
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    Noyades - Le danger de l’été


    En mer, en rivière, en lac ou en piscine, la saison estivale est souvent synonyme d’activités nautiques. Pour que la baignade reste un moment de détente et de loisirs, l’important est de rester prudent.

     

    A l’approche de l’été, quels réflexes adopter pour que le plaisir de la baignade ne tourne pas au drame ? Quelles précautions prendre pour se baigner en sécurité ?

     

    Pour que chacun profite au mieux de l'été et des plaisirs aquatiques, l’Inpes propose une brochure « Mode d’emploi de la baignade », téléchargeable sur www.inpes.sante.fr. Des conseils concernant particulièrement les piscines sont en ligne sur

     

     

    Prévenir les noyades : une priorité

    La plupart des accidents impliquant des enfants est due à un manque de surveillance, à un défaut du dispositif de sécurité ou encore à une chute. Pour les adultes, ils se produisent principalement suite à un malaise, à une imprudence ou tout simplement au fait de ne pas bien savoir nager.

     

    Selon les derniers chiffres du Baromètre Santé Inpes 2010, 54% des femmes et 27% des hommes de 65 à 74 ans ne savent pas nager. En moyenne, tous âges confondus, un français sur cinq ne sait pas nager : 28% des femmes et 14% des hommes). Il est important de rappeler qu’on peut apprendre à nager à tout âge.

     

    Selon l’enquête NOYADES menée en 2012 par l’Institut de veille sanitaire (InVS), entre le 1er juin et le 30 septembre 2012, 1 238 noyades accidentelles ont été enregistrées, provoquant 497 décès dont 28 parmi les moins de 6 ans, 47 de 6 à 19 ans et 145 chez les plus de 65 ans. L’enquête, dont l’objectif est de décrire les caractéristiques et facteurs de risques des noyades accidentelles, contribue à guider les actions de prévention et de réglementation.

     

    Baignade des enfants : ne pas les quitter des yeux

    Quel que soit le lieu de l’activité nautique (mer, lac, piscine, etc.), un enfant doit toujours être surveillé par un adulte qui en prend la responsabilité. Un enfant peut se noyer sans bruit, en moins de trois minutes, dans vingt centimètres d’eau.

     

    Afin de diminuer les risques liés à la baignade, il est conseillé de l'équiper de brassards (marquage CE et norme NF 13138-1) et de lui apprendre à nager le plus tôt possible : dès 4-5 ans, selon les capacités de l’enfant, pour tous à partir de 6 ans.

     

    Conseils de sécurité pour la baignade cet été

    OChoisir les zones de baignade surveillées, où l’intervention des équipes de secours est plus rapide.

     

    OSurveiller vos enfants en permanence, rester toujours avec eux quand ils jouent au bord de l’eau ou lorsqu’ils sont dans l’eau.

     

    OTenir compte de votre forme physique : ne pas se baigner si l’on ressent un trouble physique (fatigue, problèmes de santé, frissons) et ne pas surestimer votre niveau de natation, il est toujours plus difficile de nager en milieu naturel qu’en piscine.

     

    Un baigneur attentif est un baigneur en sécurité : prévenir un proche avant de se baigner, respecter les consignes de sécurité signalées par les drapeaux de baignade, ne pas s’exposer longtemps au soleil et rentrer dans l’eau progressivement, ne pas boire d’alcool avant la baignade, se former aux gestes de premiers secours…