Nora ANSELL-SALLES

jeudi 7 mars 2013

D'un blog à l'autre : Position d'Istya sur l'ANI dans Miroir social


Miroir Social - Position du groupe Istya sur l'ANI et le pré-projet de ...
Le problème de l'ANI, tel qu'il est posé dans le texte existant et dans le pré-projet de loi, est qu'il peut faire obstacle à une réflexion globale sur la généralisation ...
www.miroirsocial.com/.../position-du-groupe-istya-sur-l-ani-et...

NDLR / MGEFI et  Groupe Istya

La mutuelle Générale de l’Economie des Finances et de l’Industrie à rejoint le Groupe Istya le 1er janvier dernier

un bilan positif pour l'opération "Bus diabète 2012"


Objectifs

 

Un double objectif

1. Sensibiliser managers et employés ainsi que le grand public sur le diabète, ses éventuelles complications et sur l’alimentation équilibrée

2. Amener les participants à connaître la maladie pour mieux la prévenir (dépistage proposé sur quelques sites)

 

Un dispositif multi-sites

•Un bus-info circulant dans Paris et la région parisienne (12 au 17 novembre) ;

•Des interventions en salle organisées à Paris et à Lyon pour les entreprises qui ne pouvaient pas recevoir le bus ;

•Un barnum déployé sur les places publiques (parking centre commercial, Place du Change à Nantes, La Défense).

 

 

Chiffres-clés

 

Sur une semaine :

•1000 + participants sensibilisés

•636 questionnaires collectés

•600+ dépistages réalisés

•11 entreprises participantes

•15 sites

 

 

Suggestions

 

•Plus d’information sur les autres maladies

•Hypertension

•Dépistage de cholestérol

•Dépistage des risques cardiovasculaires

•Dépistage du cancer (cancer du sein notamment)

 

 

Entreprises participantes

 

•Air France

•Club Méditerranée

•Carrefour

•GDF-SUEZ

•Edenred (Ticket Restaurant)

•Lafarge

•Manpower

•Novo Nordisk

•Orange

•Sodexo

•Technitoit

 

Partenaire media : APCO Worldwide

 

 

Partenaires associés

 

•Abbott Diabetes Care

•Association « Bon Pied, Bon OEil » (Nantes)

•Association Française des Diabétiques

•FOOD Programme européen sur l’alimentation équilibrée

•Réseau Paris-Diabète

•Réseau DIANEFRA 93

•UNFM

•Ville de Nantes

•Ville de Paris

•AGEFIPH

En Guadeloupe :

•Entraide Gwadloup

•Réseau Karudiabète

 

 

Le film (5 min) réalisé sur l'opération bus diabète 2012  est disponible sur YouTube: http://www.youtube.com/watch?v=li2Ph1q3nhc

 

 

En savoir plus

www.santeenentreprise.com <http://www.santeenentreprise.com>  
 
Retrouvez l'actualité des actions sur Facebook :
 https://www.facebook.com/pages/Travailler-ensemble-avec-les-maladies-chroniques/114258551954308?fref=ts
 
   

 

 

mercredi 6 mars 2013

MINE D'INFOS: Transport : Une nouvelle norme européenne

MINE D'INFOS: Transport : Une nouvelle norme européenne:   pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre (GES)   Cette nouvelle norme -   NF EN 16258 – établit une méthode ...

MINE D'INFOS: Votre environnement de sommeil est-il exposé à des...

MINE D'INFOS: Votre environnement de sommeil est-il exposé à des...: Partagez votre expérience à l'occasion de la 13e Journée du Sommeil   Pour la 13ème Journée du Sommeil, vendredi 22 mars,...

MINE D'INFOS: Substituts de repas : mieux les comprendre pour en...

MINE D'INFOS: Substituts de repas : mieux les comprendre pour en...: Les régimes hyperprotéinés trop drastiques, prônant une consommation exclusive de protéines sans apport maîtrisé en glucides, lipides e...

MINE D'INFOS: Substituts de repas : mieux les comprendre pour en...

MINE D'INFOS: Substituts de repas : mieux les comprendre pour en...: Les régimes hyperprotéinés trop drastiques, prônant une consommation exclusive de protéines sans apport maîtrisé en glucides, lipides e...

MINE D'INFOS: Préservation de la fertilité et cancer, l’INCa et ...

MINE D'INFOS: Préservation de la fertilité et cancer, l’INCa et ...:   L’Institut national du cancer (INCa) et l’Agence de la biomédecine ont publié le 19 février un rapport sur « Les conséquences ...

MINE D'INFOS: Maladies chroniques, maladies invisibles : quel so...

MINE D'INFOS: Maladies chroniques, maladies invisibles : quel so...:   Pour les personnes atteintes de maladies chroniques, l’impact sur le quotidien est souvent double. Elles doivent non seulement f...

MINE D'INFOS: Une action innovante à l'hôpital

MINE D'INFOS: Une action innovante à l'hôpital: La Compagnie ACM Ballet (cliquer pour accéder au site) en milieu hospitalier. En complément deux articles, parus respectivement ...

Une action innovante à l'hôpital



Depuis 2006, la Compagnie ACM Ballet (cliquer pour accéder au site) développe un projet innovant dans des hôpitaux (unités de soins palliatifs adultes et services hospitaliers gériatriques), récompensé par le trophée Les Initiatives de la Bientraitance 2007 de la Mairie de Paris. Par équipe de quatre, des danseurs professionnels évoluent dans les services de chambre en chambre, à la rencontre de chacun, même des patients les plus affaiblis ou isolés. Il s'agit d'une démarche artistique, qui ne va pas vers les personnes en tant que malades, en fin de vie, ou hospitalisées, mais en tant que public. Elle apporte des bouffées d'oxygène, du plaisir, de l'émotion et de la vie dans les services, pour tous les protagonistes, des patients au personnel et aux familles.
Vous pouvez retrouver cette action sur Le monde des fondations et sur le site de la Mairie de Paris .

Loin d'une démarche anecdotique, la compagnie ACM Ballet intervient dans le cadre de collaborations de longue durée avec des hôpitaux, en Ile de France comme en province. Les établissements ne pouvant prendre en charge le cout des projets, la participation de mécènes, entreprises comme particuliers est nécessaire.
Des mini sites de collecte sont en ligne aux adresses http://compagnie-alouette-acm-ballet.aiderenligne.fr/des-danseurs-dans-une-unite-de-soins-palliatifs.html et  http://compagnie-alouette-acm-ballet.aiderenligne.fr/residence-deux-jours-en-province.html
Pour participer à l'ensemble des projets de la compagnie, don en ligne sécurisé avec IZI Collecte.
N'hésitez pas à prendre contact .


 

Maladies chroniques, maladies invisibles : quel soutien le web social apporte-t-il au patient ?


 

Pour les personnes atteintes de maladies chroniques, l’impact sur le quotidien est souvent double. Elles doivent non seulement faire face à la gestion d’une maladie « à vie », mais également à l’isolement. En effet, les symptômes dits « invisibles » comme la fatigue ou les douleurs sont souvent mal compris par leur entourage. Pas étonnant que ces patients manifestent un besoin particulier d’échanger et de partager leur expérience avec d’autres ! Ces échanges que l’on retrouve sur les réseaux sociaux permettent de répondre à leurs attentes et offrent de belles perspectives grâce à de nouveaux outils dédiés. Premier réseau social dédié aux malades chroniques en France, Carenity met à la disposition de ses membres une information médicale de qualité, des espaces communautaires sécurisés et modérés et des applications personnalisées de suivi de la maladie. Lire la suite...

Préservation de la fertilité et cancer, l’INCa et l’Agence de la biomédecine publient un rapport commun


 

L’Institut national du cancer (INCa) et l’Agence de la biomédecine ont publié le 19 février un rapport sur « Les conséquences des traitements des cancers et la préservation de la fertilité ». Réalisé en collaboration avec des professionnels de la cancérologie et de la médecine de la reproduction, ce rapport a pour objectif de sensibiliser l’ensemble des professionnels de santé aux dernières avancées en matière de préservation et de restauration de la fertilité pour améliorer la prise en charge et l’avenir des jeunes patients atteints de cancer. Lire la suite...

Substituts de repas : mieux les comprendre pour en finir avec les clichés


Les régimes hyperprotéinés trop drastiques, prônant une consommation exclusive de protéines sans apport maîtrisé en glucides, lipides et micronutriments essentiels, ont connu un engouement sans précédents. Mais, retour de bâton, ces mono-diètes « tout protéines » se sont vues sévèrement décriées. Les substituts de repas, quant à eux, se révèlent être de vrais alliés dans la « boite à outils » minceur. S’ils sont riches en protéines, ce ne sont pas des « tout protéines ». Avec un apport calorique réduit, ils garantissent un quota de vitamines, de minéraux, de glucides et de lipides, dont des acides gras essentiels, indispensables au maintien du capital santé. Utilisés en alternance selon les besoins de chacun, ils s’intègrent dans la journée avec les repas dits « classiques ». Le lien avec l’aliment n’est jamais rompu. (Cliquez sur l'image pour lire la vidéo). Lire la suite...

Votre environnement de sommeil est-il exposé à des nuisances ?


Partagez votre expérience à l'occasion de la 13e Journée du Sommeil

 

Pour la 13ème Journée du Sommeil, vendredi 22 mars, les spécialistes souhaitent sensibiliser les Français à l’importance de l’environnement pour un sommeil de qualité. Trois grandes nuisances environnementales perturbent la qualité de notre sommeil, non sans conséquences sur la santé et la qualité de vie.

Le bruit, premier facteur perturbateur du sommeil, provoque difficultés d’endormissement et réveils nocturnes. La lumière nocturne, (éclairage urbain, éclairage domestique trop puissant, lumières des écrans, etc.), désynchronise l’horloge biologique. Enfin, les excès de température, canicules ou grands froids, fragmentent le sommeil et le rendent moins récupérateur.

Faîtes-nous part de votre expérience sur vos conditions de sommeil en répondant à quelques questions sur le site de l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance.

Transport : Une nouvelle norme européenne


 

pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre (GES)

 

Cette nouvelle norme -  NF EN 16258 – établit une méthode européenne pour calculer la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre (GES) émises par tous les acteurs qui transportent des particuliers comme des marchandises.

 

Elaborée par et pour les professionnels, la norme NF EN 16258 « Méthodologie pour la calcul et la déclaration de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre (GES) et des prestations de transport (passagers et fret) » - vient en appui à la réglementation nationale, qui entrera  en vigueur au cours de l'année 2013 et contribue à atteindre les objectifs fixés par l’Union Européenne.

 

Pour quels acteurs du transport ?

Pour transporter des personnes ou des marchandises, tous les professionnels sont concernés. Train, RER, voiture, avion, camion, bateau, péniche… tous les modes  de transport consomment de l’énergie et émettent des gaz à effet de serre. Pour aider ces acteurs du transport à calculer et agir sur leur consommation en énergie,  leur impact environnemental et informer leurs clients, cette nouvelle norme fournit une méthode européenne commune de reporting et de calcul, applicable à toutes les prestations.

 

Une norme qui s’inscrit dans un engagement européen global

L’Union Européenne a pris des engagements en faveur de la lutte contre le changement climatique. Les pays membres ont des objectifs ambitieux à atteindre d’ici 2020 : réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre, amélioration de 20% de l'efficacité énergétique et part de 20% d'énergies renouvelables dans la consommation d'énergie de l'UE. La France a pris aussi certaines mesures dont la réduction de 20% des émissions de GES* du secteur des transports d’ici 2020.

 

La norme européenne NF EN 16258, qui demeure d’application volontaire, aidera les professionnels du transport à respecter l'obligation introduite dans l’article L. 1431-3 du code des transports, tout en l'adaptant à ses exigences. Une nouvelle réglementation, applicable dès le 1er octobre 2013, oblige les transporteurs à informer leurs clients sur la quantité de dioxyde de carbone (CO2) émise à l'occasion d'une prestation de transport de personnes, de marchandises ou de déménagement.

 


 

Les grands acteurs français qui se sont impliqués pour élaborer la norme :

ADEME, Bolloré Logistics, CERTU, CFT, Comité des armateurs fluviaux (CAF), Comité National Routier (CNR), DGAC, DGITM, Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR), Gefco, Géodis, IFSTTAR, Stef, SNCF, RATP, TLF, UPS, Veolia Transdev, etc.

 

 Qu'est-ce qu'une norme ?
Etablie par un organisme reconnu, une norme est un document de référence qui fournit des caractéristiques et des règles pour les activités ou leurs résultats. Consensus entre l’ensemble des parties prenantes d’un secteur, elle est d’application volontaire dans 98% des cas. Les normes permettent d’harmoniser les pratiques et de définir un niveau de qualité et de sécurité, notamment des produits ou services.

 

  

A propos d'AFNOR

L'association AFNOR et ses filiales constituent un groupe international au service de l'intérêt général et du développement économique. Il conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès et de confiance. Les missions d'intérêt général sont assurées par l'association dans le cadre d'un décret qui lui confère l'animation et la coordination du système français de normalisation, la représentation des intérêts français dans les instances européennes et internationales de normalisation, l'élaboration et la diffusion des normes. Ses filiales - formation, évaluation et certification, réseau international - quant à elles, exercent des activités de marché dans un environnement concurrentiel et en respectent strictement les règles. La direction générale du Groupe est assurée par Olivier Peyrat.


 

Suivez l’actualité d’AFNOR dédiée à la presse sur Twitter : @AFNOR_RP

mardi 5 mars 2013

MINE D'INFOS: C'est à lire : « 96 Heures. Un commissaire en gard...

MINE D'INFOS: C'est à lire : « 96 Heures. Un commissaire en gard...: En octobre 2011, des policiers lyonnais et grenoblois, dont le commissaire de police Christophe Gavat, alors chef de la PJ de Grenoble, ...

C'est à lire : « 96 Heures. Un commissaire en garde à vue » de Christophe GAVAT - Editions Michalon


En octobre 2011, des policiers lyonnais et grenoblois, dont le commissaire de police Christophe Gavat, alors chef de la PJ de Grenoble, sont placés en garde à vue pendant quatre jours (96 heures) et mis en examen pour « association de malfaiteurs », « trafic de stupéfiants », « détournement de scellés » et « vol en réunion » ; dans le cadre de « L’affaire Neyret ». L'Inspection générale des services (IGS) suspecte les policiers d'avoir détourné de la drogue, sur ordre de leur supérieur le commissaire divisionnaire Michel Neyret, numéro deux de la Police Judiciaire de Lyon, afin de rétribuer des indicateurs. Entre ces quatre murs, face à lui-même, Gavat n’est plus celui qui interroge. Les rôles se sont inversés. Pendant ces 96 heures, il fait le bilan de ses 25 ans de carrière.
 
 

Un monologue intérieur, sur le boulot de flic où se mêlent anecdotes et réflexions sur le quotidien : il faut côtoyer sans cesse la mort, celle des victimes, celle du collègue qui se suicide et celle du voyou qu’on a dû descendre. Il raconte la vie de famille réduite à peau de chagrin, la règle de l’oubli immédiat et nécessaire, les rencontres étonnantes, le mépris de certains, l’admiration d’autres. Il explique les violences subies en permanence, les missions ingrates, les tentations, la ligne jaune à ne pas franchir, les injustices quand le flic devient bouc émissaire, la complexité du système judiciaire, les vices de procédure, les enquêtes, le rôle des informateurs, les planques, les filatures, les rapports. La garde à vue et la mise en examen vécues par Christophe Gavat sont des fils rouges : il évoque les conséquences désastreuses de ces mesures, la suspicion immédiate et injustifiée des flics de la Police des Polices, l'attitude sans concession du juge etc.

 

Un document exemplaire sur la prise de conscience par un commissaire de police des dérives et des paradoxes de l’institution judicaire qu’il a servie pendant 25 ans. Il met en exergue les carences et paradoxes du métier de policier et des relations police / justice / média et politique.

 

Christophe Gavat, 46 ans, issu d’une famille lyonnaise, est entré dans la police en 1988 au grade d’inspecteur. (Lieutenant). Il a réussi le concours interne de commissaire de police en 2002. Au cours de ses 25 ans de carrière, il a exercé en Seine Saint Denis, à Paris, à Lyon, Cannes, Perpignan et Grenoble. A la suite de ‘’l’affaire Neyret’’, il a quitté la Police Judiciaire et a obtenu d’être muté en Guyane française, où il occupe le poste de directeur départemental adjoint de la police aux frontières à Cayenne.

 

MINE D'INFOS: HandiCaPZéro communique : la beauté pour toutes le...

MINE D'INFOS: HandiCaPZéro communique : la beauté pour toutes le...: A partir d'aujourd'hui, Yves Rocher, accompagné de HandiCaPZéro, offre à toutes les femmes aveugles et malvoyantes son disposit...

MINE D'INFOS: Décès de Jérôme Savary,

MINE D'INFOS: Décès de Jérôme Savary,: J’apprends avec émotion le décès de Jérôme Savary, figure incontournable de la vie culturelle française depuis près de cinquante ans. Pa...

MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS signés Dr Bernard Granger

MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS signés Dr Bernard Granger: Affichage de changement et déni de la réalité   M. E. Couty a remis hier son rapport à la ministre des Affaires sociales et d...

LIBRES PROPOS signés Dr Bernard Granger


Affichage de changement et déni de la réalité

 

M. E. Couty a remis hier son rapport à la ministre des Affaires sociales et de la Santé, occasion pour elle de préciser ses orientations en matière de politique hospitalière.

Vous trouverez ci-joint les pré-conclusions du rapport telles que synthétisées en janvier dernier, le rapport Couty et le discours prononcé hier par la ministre.

 

Une fois l’effet d’annonce passé, il faut souligner certains points positifs, mais remarquer aussi qu’il persiste beaucoup de flou et d’incertitudes sur la mise en œuvre de ces louables intentions.

 

Allons-nous assister à un changement en profondeur de la loi HPST ou à un replâtrage de surface ? L’impression laissée par cette après-midi passée au ministère de la Santé est mitigée, car rien n’a été dit de précis sur le rééquilibrage de la gouvernance, les changements envisagés pour la tarification (hors du mot magique de « tarification au parcours »), l’organisation interne de l’hôpital (le mot service écorche encore la bouche des décideurs).

 

Surtout, le déni de la réalité est patent : face aux difficultés rencontrées au jour le jour par les équipes soignantes, il est surtout proposé des mesures symboliques. Rien n’a été dit sur les politiques budgétaires se traduisant par des suppressions d’emplois soignants et une dégradation des soins. Pour illustrer cette dégradation, signalons la lettre terrible des internes du service d’anesthésie et des réanimations chirurgicales de l’hôpital Henri Mondor, qui parlent de « maltraitance » et alertent leur direction sur le manque de moyens élémentaires pour soigner correctement les patients (voir lettre ci-jointe). Un collectif de médecins hospitaliers, signant Docteur Blouses, décrit aussi dans la revue du Mauss les conséquences des réformes et restrictions passées (et à venir ?) dans l’organisation des soins et la prise en charge des malades (voir résumé de ce texte sur rue89). Il serait temps que les responsables politiques prennent conscience de ce qui se passe dans la vraie vie et réorientent les moyens alloués aux hôpitaux vers les soins plutôt que ces moyens ne soient détournés de leur but premier pour nourrir la pieuvre techno-bureaucratique qui nous étouffe et de laquelle la ministre n’a rien dit (si ce n’est, lorsqu’elle a parlé de l’APHP à la fin de son discours, disant qu’elle y souhaite une « gouvernance simplifiée »).

 

Le rapport Couty est en retrait par rapport aux pré-conclusions présentées en janvier dernier. Le discours de la ministre est en retrait et en décalage par rapport au rapport Couty. Les décrets attendus dans les mois qui viennent, notamment pour rééquilibrer la gouvernance, la loi de financement de la sécurité sociale 2014, qui sera votée à l’automne prochain et visera en partie à modifier la T2A, et la loi de santé publique prévue pour 2014 devraient mettre en œuvre les changements annoncés : notre combat au nom de l’éthique des soins et de l’indépendance professionnelle est loin d’être terminé. Un cacique de la Fédération hospitalière de France, ancien inspecteur général des Affaires sociales, disait en coulisse : « Les mots changent, mais la politique reste la même. » Nous verrons si l’avenir lui donnera tort.

 

 

Bernard Granger.

Décès de Jérôme Savary,


J’apprends avec émotion le décès de Jérôme Savary, figure incontournable de la vie culturelle française depuis près de cinquante ans. Par son audace, son impertinence, son talent d’innovation, sa générosité, sa soif insatiable du spectacle, il a permis un renouvellement permanent de la création. Fervent défenseur de la démocratisation culturelle, il a offert au public des spectacles inoubliables, dans un souci constant d’ouverture et de décloisonnement.

 

Au croisement de la musique, du théâtre, du cinéma, du music-hall et de l’opéra, sa carrière parisienne et internationale a marqué des générations d’artistes et de spectateurs. De la naissance du Magic Circus à la direction de l’Opéra Comique, en passant par la direction énergique du Théâtre National de Chaillot, il a ouvert à Paris des « boîtes à rêves » au potentiel d’enchantement infini.

 

Je garde également un souvenir ému du spectacle « Liberté-Liberty », grand bal populaire créé pour les 60 ans de la Libération de Paris, où il avait su fédérer les Parisiens et leur faire revivre la liesse qui s’était emparée de la capitale le 25 août 1944.

Au nom de Paris et en mon nom personnel, j’adresse toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches.

 

Bertrand Delanoë

HandiCaPZéro communique : la beauté pour toutes les femmes


A partir d'aujourd'hui, Yves Rocher, accompagné de HandiCaPZéro, offre à toutes les femmes aveugles et malvoyantes son dispositif 2013 spécialement conçu pour elles : Le livre Vert de ma beauté (Braille ou Audio Daisy), des étiquettes (braille et caractères agrandis) pour identifier les produits, une carte personnalisée.

 

La beauté pour toutes les femmes.

 

HandiCaPZéro accompagne Yves Rocher pour que chaque femme, aveugle ou malvoyante, profite de conseils d'experts, tests beauté, innovations, information sur les différentes gammes de produits de la marque cosmétique préférée des Françaises.


indispensable.

Le Livre Vert de la Beauté 2013, catalogue proposé chaque année par la marque, se feuillète en braille, s'écoute au format audio Daisy (C.D.), se découvre et se télécharge sur handicapzero.org.

Ces éditions adaptées sont proposées gratuitement depuis 2008.


pratique.

En braille et en caractères agrandis, démaquillant, crème de jour, gel douche… se collent sur les  produits pour mieux les identifier.

Un jeu de 66 étiquettes génériques est offert avec le Livre Vert de ma Beauté.


utile.

Une carte personnalisée mentionne en braille et en caractère agrandis, les coordonnées du service clients pour être en relation avec une conseillère beauté.

 

le Livre Vert de ma Beauté 2013.

- commande gratuite au format choisi (braille, CD audio), sur handicapzero.org, à contact@handicapzero.org, au 0800.39.39.51 (appel gratuit depuis un poste fixe en France).

- consultation et téléchargement à partir de handicapzero.org

 

HandiCaPZéro (créée en 1987) facilite l'autonomie quotidienne des personnes aveugles et malvoyantes.

En partenariat avec des entreprises et des collectivités, l'association propose gratuitement des dispositifs accessibles : éditions adaptées (braille, caractères agrandis, audio Daisy), web accessible... dans les domaines de l'information, la santé, l'emploi, la vie pratique, le sport, les loisirs... handicapzero.org.

 

 

NDLR : MGEFI et handicap visuel

Couleurs MGEFI sur CD audio


La seule revue qui s'écoute...


MINE D'INFOS: Position du groupe Istya sur l’ANI et le pré-proje...

MINE D'INFOS: Position du groupe Istya sur l’ANI et le pré-proje...: « Le problème de l’ANI, tel qu’il est posé dans le texte existant et dans le pré-projet de loi, est qu’il peut faire obstacle à une réfl...

Position du groupe Istya sur l’ANI et le pré-projet de loi concernant la généralisation de la couverture complémentaire santé


« Le problème de l’ANI, tel qu’il est posé dans le texte existant et dans le pré-projet de loi, est qu’il peut faire obstacle à une réflexion globale sur la généralisation de la couverture complémentaire. La première problématique à traiter est l’équité dans l’accès aux soins pour nos concitoyens.

 

Cet accord est certes bon pour les salariés du secteur privé qui ne bénéficient pas d’une couverture santé aidée par leurs employeurs, mais il ne règle pas le problème du financement des complémentaires pour les étudiants, les chômeurs, les retraités et agents de la fonction publique.

 

De plus, il fait peser le surcoût des financements aux très petites entreprises qui, pour beaucoup, n’étaient pas dotées de contrats collectifs obligatoires. Enfin, cet accord représentera un coût de perte fiscale supplémentaire pour l’Etat de plus de 2 milliards d’euros. Il aurait été souhaitable que des modifications du texte de l’accord du 11 janvier dans la loi permettent de rouvrir la réflexion d’intérêt général sur la généralisation de la couverture santé.

 

La première mesure aurait pu être de conditionner les aides fiscales au respect de critères renforcés pour les couvertures responsables et solidaires.

 

Il est urgent de remettre en avant la modification de la loi sur ces contrats comme le Président de la République s’y est engagé. D’autres critères plus contraignants devraient y prendre place tels que :

- la solidarité intergénérationnelle telle qu’appliquée à la fonction publique,

- un taux de redistribution minimum par exemple de 75%,

- une fourchette de couverture plancher et plafond.

 

Une deuxième mesure aurait pu être de donner la liberté aux entreprises de choisir de participer à des contrats « responsables » collectifs obligatoires ou individuels choisis par les salariés.

 

C’est ce qui a été fait pour les employeurs publics que sont les collectivités territoriales qui, à plus de 90 %, ont opté pour la solution du financement des contrats dits labellisés, donc individuels. Ceci permettrait aussi de faciliter, le temps venu, le traitement de la question qui ne manquera pas de se poser pour les fonctionnaires qui n’ont pas accès aux contrats collectifs obligatoires. Ceci passe aussi nécessairement par le respect de l’ANI sur la suppression de la « clause de désignation » dans les accords de branche.

 

La troisième mesure aurait pu être d’imposer le maintien de la couverture pour les retraités dans les couvertures individuelles et collectives.

 

Ceci est la conséquence du principe de solidarité intergénérationnelle qui serait inscrit dans la loi sur les contrats responsables et solidaires.

 

Enfin, la quatrième mesure aurait été d’étudier un fonds de mutualisation entre les opérateurs, pour les retraités.

 

Le principe pourrait être une péréquation entre les opérateurs qui financent le fonds par un certain montant par actif et qui peuvent recevoir en fonction du taux de retraités (en nombre et/ou en cotisations) et de l’écart par rapport à une moyenne. Si la moyenne est de 30 %, ceux qui sont en dessous reçoivent contrairement à ceux qui sont au-dessus.

 

En résumé, les avantages des propositions du groupe Istya sont :

- de ne pas remettre en cause le cœur de l’ANI sur les contrats collectifs et de maintenir les avantages fiscaux dans un esprit d’équité pour tous les citoyens comme le Président de la République s’y est engagé au Congrès de la FNMF à Nice,

- de mettre en avant ce qui est essentiel, c’est-à-dire la réforme des contrats responsables et solidaires qui devraient, demain, chapeauter tous les processus aidés de couverture complémentaire santé, y compris pour tous ceux qui ne sont pas inclus dans l’ANI,

- de faire respecter l’autre engagement du Président de la République à Nice d’exonérer ou de réduire la TSCA pour les contrats responsables et solidaires renforcés de critères de solidarité plus forts,

- de ne pas donner l’exclusivité aux contrats collectifs dont nous connaissons toutes les limites en termes de solidarité véritable, d’inflation des garanties, de rétrécissement du fonctionnement démocratique et de portabilité,

- d’imposer la couverture tout au long de la vie pour tous les contrats et, donc, de ne pas laisser sur le bord du chemin les retraités.

 

Ceci serait une meilleure base pour aborder, ensemble, le sujet de la généralisation de la couverture solidaire santé dans un partenariat responsable et d’intérêt économique général entre la Sécurité sociale et les mutuelles. »


NDLR : MGEFI et ISTYA
La mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie - MGEFI intégré le groupe Istya le 1er janvier 2013
wwww.mgefi.fr