Nora ANSELL-SALLES

mercredi 19 décembre 2012

LIBRES PROPOS : Appel à propositions sur la tarification hospitalière


A la suite de la rencontre de la délégation du MDHP avec la Ministre de la Santé (voir compte rendu ci-joint), notre collègue Anne Gervais a été sollicitée pour participer à la commission chargée de faire des propositions pour une réforme de la tarification hospitalière. La position générale du MDHP est rappelée dans le document joint.

 

Le but de la commission ne peut être une complexification sans fin de la T2A et de ses contrôles, qui constituent déjà une usine à gaz coûteuse, enfonçant l’hôpital dans la logique comptable et remplaçant la complémentarité par la concurrence.

 

Nous appelons les collègues, les équipes soignantes, les cliniciens de terrain et les différentes sociétés savantes à faire des propositions concernant les modes de financement qui paraissent les mieux adaptés à leurs pratiques médicales.

 

Ces propositions doivent s’inscrire dans le respect du principe « du juste soin au juste coût » et dans le cadre d’une politique de santé publique visant à favoriser la pertinence, la qualité et la prévention plutôt que la recherche de la rentabilité et la course à l’activité.

 

Merci de transmettre vos critiques sur les tarifs T2A de vos spécialités et vos remarques sur les dysfonctionnements actuels conduisant à adapter la pratique médicale au mode de financement.

 

Merci aussi de faire des propositions pouvant intégrer les différentes possibilités et alternatives :

 

- pour l’hospitalisation: définir dans votre spécialité les activités et séjours pour lesquels la T2A est pertinente, et ceux pour lesquels d'autres modes de financement sont souhaitables (dotation, prix de journée, etc.) en prenant en compte non seulement les activités au sein des services mais aussi les activités dites « transversales », les liens avec l’aval et l’amont.

 

- pour l’ambulatoire et  pour l’intégration du pré et post hospitalisation dans le « parcours de soins »: envisager non seulement les consultations et l’hôpital de jour, mais aussi, par exemple, l’hôpital de ½ journée, les consultations pluri-professionnelles, les consultations paramédicales, les forfaits de prises en charge ambulatoires spécifiques.

 

Merci d’adresser vos commentaires et vos propositions à  precarit2a@yahoo.fr

 

Bien cordialement.

 

Anne Gervais, Bernard Granger, André Grimaldi, Christophe Marguet.  

Note de nile : Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2013


Le 18 décembre 2012 est parue au Journal Officiel la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS) pour 2013. Les débats de cette année auront surtout été marqués par la coalition originale formée par les sénateurs UMP et PC pour rejeter le projet, les premiers ne le trouvant pas assez rigoureux, les seconds le trouvant trop peu à gauche. Le refus des sénateurs de voter le projet de loi les a ainsi privé par deux fois de discuter toute la partie relatives aux dépenses pour l’année 2013, dont celles de l’Assurance Maladie.

 

Il est à noter dans cette loi quelques mesures phares, révélatrices des nouvelles orientations du Gouvernement : la suppression de la convergence tarifaire instaurée en 2004, dont le principe reposait sur une harmonisation des règles de financement entre établissements publics et établissements privés, l’élargissement de l’assiette de la taxe sur le chiffre d’affaires de l’industrie pharmaceutique, ou encore l’abrogation du secteur dit « optionnel ». Enfin, dans les péripéties de la loi on soulignera l’étrange suppression par le Conseil Constitutionnelle de l’article taxant les boissons énergisantes.

 

Retrouverez une note descriptive des articles de la loi à télécharger en suivant ce lien : http://www.nile-consulting.eu/?rub=note&note=390 . Ces notes ne laissent pas de place à l'interprétation : elles sont factuelles et libres de droit

mardi 18 décembre 2012

Idées cadeaux : côté parfum et peluche…


Pour les fêtes de fin d’année, La Petite Robe Noire se love dans un coffret « So Paris »

 

Un écrin d'exception pour un flacon d'exception. Guerlain crée le cadeau idéal à offrir avec cette édition inédite de son parfum déjà mythique, La Petite Robe Noire. Un coffret « popup » spécialement créé par le duo d’artistes Kuntzel et Deygas nous plonge dans un Paris enchanté à la mise en scène unique et merveilleuse.

 

La Petite Robe Noire nous entraîne dans son univers plein de légèreté et de gaieté où nous retrouvons la silhouette élancée d’une parisienne espiègle, attachante et raffinée en train de faire de la balançoire sous l'Arc de Triomphe...

 

Elégance et raffinement au programme pour nos Jules cette fin d’année avec le coffret Boss…

 

Créés pour des hommes modernes et exigeants, les parfums Boss s'expriment en trois mots : succès, modernité et élégance. Boss Bottled est un parfum qui représente le succès dans la vie professionnelle de l'homme Boss.

 

Une fragrance orientale, riche et douce pour des hommes sûrs d'eux, masculins, mais aussi sensibles à leur apparence.

 

Les lignes simples et épurées du flacon en fait un classique iconique. Le logo Boss embossé et le capuchon argent mat complètent son look. Sophistiqué, élégant,  affiné, manifestement Boss !

 

Coffret Lady Rebel

 

Mango célèbre une féminité éprise de toutes les libertés : en jouant la princesse et la guerrière, en flirtant avec la tendresse et la rébellion, en faisant jaillir le feu qui dort sous la glace…la femme Mango est à multiples facettes.

 

Le flacon façonné telle une pierre à facettes délicate dégage une douceur dominante contrastée par le logo noir aux lignes gothiques et modernes. L’étui mat aux lignes carrées alliant le rose poudre tendre et le noir et blanc graphique, dégage fraîcheur et dynamisme.

 

Les notes de cette fragrance charmeuse sont un véritable cocktail explosif de révolte, de spontanéité et de jeunesse. L’alliance de senteurs de fruits frais et colorés la rende pétillante et pleine de vie. Les accents de menthe s’entrelacent aux notes acides et juteuses de l’ananas et aux arômes appétissants de la fraise des bois. A cela s’ajoute un mélange subtil des senteurs de doux pétales de rose et la forte sensualité des notes orientales et boisées et un accord de sucre vanillé et de notes de patchouli.

 

 

Peluche Pyschedelic Zebra

Ami fidèle de la Belle et compagnon ultra branché, La peluche Pyschedelic Zebra ne fait pas tache avec ses rayures !

 

Bien au contraire, c’est un zèbre au grand coeur. Absolument irrésistible…

 

Aussi malicieux que doux-doux, Aussi mignon qu’attendrissant, On rêve toutes de l’offrir ! Avec des rayures aussi chic et un museau qui appelle aux câlins La Pyschedelic Zebra peut-être adoptée chez Sephora.

 

Tous les bénéfices des ventes de la peluche Pyschedelic Zebra seront reversés à l’association “Toutes à l’école”.

 

Signée Sephora

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MINE D'INFOS: Le SFDO signe une convention de partenariat avec C...: Paris le 18 décembre 2012 – L’ostéopathie séduit de plus en plus de patients. En effet, près d’un Français sur cinq en moyenne consult...

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MINE D'INFOS: A l'approche des fêtes de fin d'année, le réseau r...: Avec 53 agences ouvertes sur toute la France et plusieurs projets d'ouverture, Kangourou Kids accompagne les familles individuellement e...

A l'approche des fêtes de fin d'année, le réseau référent de garde d'enfants à domicile lance l'opération G3 de recrutement de seniors


Avec 53 agences ouvertes sur toute la France et plusieurs projets d'ouverture, Kangourou Kids accompagne les familles individuellement en leur proposant la garde d'enfants à domicile, l'accompagnement école/domicile ou lors des activités extra-scolaires et la garde d'enfants en crèches ou garderies.

A l'approche des fêtes de fin d'année, nombreuses sont les demandes de garde pour la nuit de la St Sylvestre... tout comme dans quelques semaines, le seront les demandes pour la St Valentin. Pour satisfaire ces attentes, Kangourou Kids lance G3.
Vous avez dit G3 ?
Trois générations séparent les jeunes retraités que nous recherchons et les enfants qui attendent leur aide pour revenir de l'école où rejoindre leurs activités sportives ou culturelles
précise Eric Persin, le directeur général du réseau Kangourou Kids.

« Tout le monde est gagnant dans ce dispositif, renchérit Olivier Dubreuil, le président de kangourou Kids, "les parents bien-sûr qui recherchent avant tout la fiabilité des intervenants, les enfants qui adorent retrouver la bienveillance d'une jeune mamy ou d'un jeune papy et les intervenants séniors eux-mêmes qui joignent l'attrait d'une rémunération complémentaire au plaisir de s'occuper de jeunes enfants ».

Cette opération complète le recrutement traditionnel de Kangourou Kids qui recherche en permanence des professionnels de la petite enfance et des jeunes à la recherche d'un job d'appoint valorisant. 250 postes sont à pourvoir.

« Les critères de sélection sont bien sûr les mêmes quel que soit l'âge de nos intervenants", ajoute Eric Persin. "Chez Kangourou Kids, ils sont réputés plutôt sévères mais c'est le gage de la confiance que nous accordent les parents »

Les agences Kangourou Kids accorderont un entretien individuel à chaque candidat senior, au cours duquel en plus de l'évaluation classique, seront abordés les aménagements des horaires par rapport à leurs disponibilités particulières.

De quoi installer une relation gagnant/gagant au service des enfants...

Pour en savoir plus

site web : www.kangouroukids.fr
Kangourou Kids
http://www.kangouroukids.fr/emploi.html
Politique RH
http://www.kangouroukids.fr/emploi/politique-rh.html

Lire le communiqué de presse sur Internet :
http://www.relations-publiques.pro/3527/kangourou-kids-lance-loperation-g3-bienvenue-aux-seniors.html?camp=313246_0

Le SFDO signe une convention de partenariat avec Carte Blanche Partenaires - Une nouvelle avancée dans la reconnaissance d’une ostéopathie de qualité



Paris le 18 décembre 2012 – L’ostéopathie séduit de plus en plus de patients. En effet, près d’un Français sur cinq en moyenne consulte un ostéopathe chaque année*. Face à cette tendance en forte évolution, Carte Blanche Partenaires a souhaité répondre à la demande de ses bénéficiaires en s’associant au Syndicat Français Des Ostéopathes (SFDO). Premier groupement d’ostéopathes exclusifs ayant suivi une formation reconnue, ce partenariat apporte la garantie aux assurés d’une ostéopathie de qualité et participe à la reconnaissance de cette pratique en plein essor.

Un enjeu : donner des repères dans le domaine de l’ostéopathie

Médecine complémentaire dont la pratique en France est en pleine structuration, l’exercice de l’ostéopathie est aujourd’hui hétérogène. En effet, la profession fait face à de grandes disparités de formation, ce qui rend complexe sa légitimité et plus difficile le choix du praticien. Toutefois, l’attrait pour cette discipline n’est plus à prouver. Bon nombre de Français y ont notamment recours pour des troubles musculo-squelettiques, des problèmes ORL ou encore digestifs. Face à cette demande croissante, Carte Blanche Partenaires a souhaité répondre le mieux possible à ses bénéficiaires en leur proposant, par la mise en place d’un partenariat avec le SFDO, un réseau d’ostéopathes répondant à des critères d’exigence élevés.

 

Ce partenariat s’intègre dans les objectifs que le SFDO s’est fixé, en apportant une meilleure connaissance de cette profession et en rassurant le grand public face à certaines idées reçues.

 

« Nous sommes ravis de nous associer à Carte Blanche Partenaires. Ce partenariat permet de mettre en lumière notre profession mais également de proposer de façon exclusive aux bénéficiaires des ostéopathes ayant bénéficié d’une formation de haute qualité. Le SFDO œuvre jour à après jour pour que l’ostéopathie soit encadrée de façon stricte, c’est pourquoi il est important pour nous que le réseau proposé par Carte Blanche Partenaires repose sur des critères qualitatifs » explique Philippe Sterlingot – Président du SFDO.

 

 

La qualité d’un service de soins de qualité pour les bénéficiaires de Carte Blanche

En s’associant au Syndicat Français des Ostéopathes (SFDO), la plateforme Carte Blanche Partenaires permet à l’ensemble de ses assurés de bénéficier d’un réseau qualitatif d’ostéopathes exclusifs ayant été formés selon des critères stricts (4 200 heures de formation, soient 5 années après le baccalauréat).

 

Avec le SFDO c’est au total plus de 1 500 ostéopathes qui rejoindront le réseau Carte Blanche début 2013 pour le bénéfice de plus de 2,5 millions de bénéficiaires. Par la signature de cet accord, ces deux acteurs confirment leur engagement commun de permettre un accès à un service de qualité en ostéopathie. 

 

« Ce nouveau partenariat répond à une attente forte de nos bénéficiaires et le maillage territorial important nous permettra de répondre à la demande croissante des assurés pour ce type de prestation. D’autre part, le contrôle des engagements de ses membres par le SFDO est un gage de qualité pour notre réseau. Dans notre logique de réseau ouvert, tout ostéopathe qui souhaitera être accrédité Carte Blanche devra répondre à ces mêmes engagements » explique Jean-François Tripodi – Directeur Général de Carte Blanche Partenaires.

*Source : Enquête SMMOF/OpinionWay réalisée en octobre 2010. Omnibus sur un échantillon de 1 000 individus

 

A propos du SFDO :

Le SFDO, a été créé en 1973 et connaît un fort développement depuis 10 ans. Le Syndicat est aujourd’hui le premier syndicat d’ostéopathes exclusifs en France, avec plus de 1.500 membres, soit un cinquième des ostéopathes exerçant à titre exclusif. Par l'exigence de ses critères d'admission (formation minimale de cinq ans, obligation de suivre une formation continue...), le SFDO entend défendre une ostéopathie de qualité au service du grand public.  www.osteopathe-syndicat.fr

 

NDLR : MGEFI et ostéopathie


LA FORMULE ACTIVE Vous estimez que votre santé dépend en partie de votre comportement et vous souhaitez bénéficier d’une couverture santé de quali...



Comment en bénéficier* ?


 

 

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MINE D'INFOS: « 500 milliards de dollars de coûts évitables dans...

MINE D'INFOS: « 500 milliards de dollars de coûts évitables dans...:   Promouvoir l’usage responsable du médicament : quels leviers pour éviter des dépenses inutiles ?   Paris, le 18 décembre 2012 ...

« 500 milliards de dollars de coûts évitables dans 186 pays »


 

Promouvoir l’usage responsable du médicament : quels leviers pour éviter des dépenses inutiles ?

 

Paris, le 18 décembre 2012 : Les économies réalisables directement par un meilleur

usage du médicament sont considérables. En octobre dernier, le dernier sommet des

ministres de la santé organisé aux Pays-Bas était consacré à ce sujet majeur. Le travail

réalisé par l’Institut IMS, en charge d’estimer les bénéfices potentiels pour un ensemble

de 186 pays, a permis de dégager un chiffre symbolique de 500 milliards de dollars

cumulés de coûts évitables grâce à une série de mesures en faveur d’un usage

responsable du médicament.

 

« Ce montant représente 8 % du coût total des dépenses de santé dans les pays

considérés, précise Robert Chu, président d’IMS Health France. Et l’étude ne prend pas

en compte la contribution supplémentaire indirecte à la santé publique et à l’économie

apportée par des personnes en meilleure santé. »

Améliorer l’observance : le principal levier pour réaliser plus de 50 %

d’économies

Six leviers essentiels ont été identifiés permettant d’assurer un meilleur usage du

médicament.

Le premier et le plus important est d’agir sur la non-observance, dont le coût

cumulé dans les pays considérés représente 269 Mds de dollars, soit plus de 50 %

des coûts évitables.

En second lieu, améliorer la rapidité du recours au médicament, grâce notamment

à des « guidelines » de prescription, offre une opportunité de 62 milliards

supplémentaires.

Le troisième facteur concerne directement le mésusage et en particulier l’abus des

antibiotiques, qui concerne davantage les pays émergents ; il permettrait une

économie de 54 Mds de dollars.

Quatrième point, agir pour une meilleure prévention des erreurs

médicamenteuses éviterait 42 milliards de coûts supplémentaires.

Une économie de 30 milliards est également possible grâce à un usage optimisé

des médicaments génériques.

Et enfin, une meilleure gestion des polymédications, particulièrement chez les

patients âgés, conduirait à 18 Mds de dollars d’économies.

Reproduire les expériences exemplaires de certains pays

« Les données portant sur l’observance des traitements sont issues d’études de cas,

souligne le Pr Claude Le Pen, Professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine et

consultant IMS Health. Il n’est pas étonnant de parvenir à ce montant élevé car une

prescription non observée c’est de l’argent gâché et une pathologie qui n’est pas

guérie. » Les auteurs notent que les motifs de non-observance sont assez universels et

non liés à des cultures ou des pays en particulier.

Les expériences de certains pays sont exemplaires. Le Brésil a mis en place une

surveillance de l’usage des traitements antituberculeux grâce à des programmes médicosociaux

ce qui a permis de diminuer le taux d’arrêt de traitement de 14% (en 1999) à

7% (en 2010) et de réduire la mortalité de 23,4% en 10 ans.

Au Danemark, l’éducation délivrée par les pharmaciens à des patients asthmatiques sur

le bon usage des inhalateurs a conduit à une amélioration de 80 à 90% des erreurs

d’inhalation.

« Les expériences qui fonctionnent sont celles qui mobilisent plusieurs professionnels de

santé, les autorités de tutelles, etc., avec un consensus sur les objectifs et les moyens,

observe Claude Le Pen. Les pharmaciens ont un grand rôle à jouer, à la fois dans

l’éducation thérapeutique et l’apprivoisement des techniques par les patients, en

particulier pour les traitements compliqués et/ou au long cours. »

Cinq recommandations essentielles : pour un impact rapide, de faibles

dépenses et un effet positif sur la santé

Ce rôle renforcé du pharmacien, appelé à jouer un rôle majeur en particulier dans le

respect de l’observance et la gestion des polymédications, est la première

recommandation issue de l’étude de l’Institut IMS.

La deuxième concerne la réalisation d’audits, de suivis médicalisés pour les patients

âgés, en vue d’une meilleure gestion des polymédications.

En troisième lieu, un suivi obligatoire de l’usage des antibiotiques doit être effectué. A cet

égard, « l’expérience française de réduction de l’usage des antibiotiques intéresse le

monde entier, note Claude Le Pen. Ce qui montre que les mesures fonctionnent mieux

lorsque l’intérêt de santé publique et l’intérêt économique convergent, plutôt qu’en

donnant l’impression que des économies sont réalisées sur la santé des individus. Il faut

cependant des efforts répétés et soutenus car les habitudes sont ancrées. »

La quatrième recommandation est l’instauration d’une culture, d’abord, puis de dispositifs

ensuite, de remontée des erreurs sans sanctions.

Enfin, il convient de mettre en place des programmes de « disease management » pour

des maladies chroniques ciblées, en travaillant notamment sur le « timing »,

l’optimisation de la gestion des prescriptions dans le temps. « La convention officinale

récemment signée en France contient des éléments allant dans ce sens », note Stéphane

Sclison, Directeur de la Stratégie d’IMS Health France.

S’appuyer sur les données de santé : un élément déterminant pour agir sur

les leviers et améliorer l’usage du médicament

« Les responsables des systèmes de santé souhaitant améliorer l’usage du médicament

en agissant sur les leviers identifiés doivent s’appuyer sur la puissance des données de

santé. » précise Stéphane Sclison. « Il faut construire des bases de données et d’analyse

robustes pour évaluer l’usage du médicament dans le système de santé. Mesurer les

processus et les résultats pour monitorer et identifier les zones d’amélioration, ou choisir

les actions prioritaires. Utiliser des bases de données de santé pour aider à la décision

politique, y compris en s’appuyant sur les données de R&D et celles portant sur

l’utilisation du médicament en vie réelle et la sécurité des patients (pharmacovigilance).

L’étude de l’Institut d’IMS : fruit de méthodologies sophistiquées combinées

aux nombreuses données existantes

L’étude de l’Institut IMS est le fruit d’un travail énorme et de méthodologies

sophistiquées. « Il s’agit d’une modélisation à partir de nombreuses données existantes

et de l’expertise IMS », explique Stéphane Sclison. La première étape a consisté en « une

consolidation de toutes les données disponibles sur l’usage du médicament dans les pays

concernés et des études publiées sur les coûts évitables », poursuit-il. Puis, les auteurs

ont effectué une estimation des six facteurs principaux qui influent sur les coûts

évitables, à partir de données IMS mais aussi d’autres sources comme l’OMS ou la

Banque Mondiale.

L’évaluation du poids relatif de ces facteurs a ensuite conduit à la mise au point d’un

algorithme permettant d’estimer les coûts évitables dans les 186 pays, en fonction

principalement de « la structure de l’offre de soins, de l’épidémiologie, et du financement

de la santé », précise Robert Chu. La cinquième et dernière étape a consisté à identifier

les marges d’erreurs et corriger les écarts entre certaines sources et les observations

ponctuelles.

 

A propos d’IMS Health :

IMS Health est le leader mondial de l’information, du conseil, des services et technologies

pour les acteurs de la santé. IMS s'appuie sur son infrastructure technologique mondiale

et ses capacités uniques de conseils, services analytiques on-shore et off-shore, et

plateformes logicielles pour aider ses clients à mieux comprendre la performance et les

dynamiques des systèmes de santé, et élaborer leurs stratégies.

Présents dans plus de 100 pays et avec plus de 55 ans d'expérience dans l'industrie, IMS

sert l’ensemble des décideurs de la santé, qu’ils soient laboratoires pharmaceutiques,

professionnels de santé, payeurs, financiers, autorités de santé, chercheurs.

Pour plus d’information, www.imshealth.com

C'est à lire : « Cancer : et si on guérissait les malades ? » de Laurent Schwartz et Jean-Paul Brighelli - Editons Hugo Doc


Après des années de fol espoir, la fatalité a envahi les centres de recherche contre le cancer. Il faut bien l’avouer, en matière de cancer rien n’est clair, tout reste à faire. Les courbes de survie sont en berne, la mortalité, notamment celle des jeunes augmente. Aujourd’hui l’abandon du dépistage du cancer de la prostate, demain celui du sein. Une prévention que chacun appelle de ses voeux mais dont tous les essais démontrent l’échec. Des traitements de plus en plus chers mais pas plus efficaces. Le cancer coûte à certains et rapportent beaucoup à d’autres.

 

Le propos de ce livre n’est ni de dénoncer ni de dévoiler les chemins de la turpitude (d’autres s’en chargeront) mais d’ouvrir un vrai espoir. Ce n’est pas un livre de plus sur une diète miracle ou une théorie fumeuse voire ésotérique, mais une approche claire et simple de ce qui peut être fait. Le cancer est très probablement une maladie simple. Aujourd’hui le cancer est pensé comme une invasion par des cellules malignes et folles, il est traité comme un ennemi par des frappes chirurgicales, des poisons ou des rayonnements. Ce dogme est faux.

 

Avant-guerre, le cancer est compris par des Prix Nobel comme une maladie cousine du diabète. Ces scientifiques de renom avaient compris que la cellule cancéreuse est inondée de glucose qu’elle ne peut digérer et donc elle grossit. Leurs travaux, longtemps oubliés, sont exhumés car c’est en injectant un sucre radioactif que le radiologue (Pet Scan) suit l’évolution du cancer. Mais à la différence du passé, nous savons corriger ces anomalies. De multiples publications, venant de laboratoires de différents pays montrent que l’on peut, chez l’animal, arrêter la croissance de la tumeur avec des molécules simples et non toxiques. Hier aussi le diabète et la tuberculose étaient des maladies complexes et par là incurables. Le cancer lui aussi va devenir une maladie simple et par là curable.

 

LAURENT SCHWARTZ est cancérologue, il a exercé à Harvard Medical School (Massachusetts General Hospital). Il travaille à la recherche sur le cancer à l’Assistance publique de Paris. Il est l’un des premiers médecins à avoir proposé de remettre en question les hypothèses de base fondant la recherche actuelle en matière de traitement sur le cancer pour parvenir à vaincre cette maladie.

 

Laurent Schwartz s’appuie sur un vaste réseau de chercheurs hors du champ de la recherche sur le cancer. Réunie à l’École polytechnique, l’équipe formée de mathématiciens, de physiciens et de biologistes concentre son travail sur la recherche d’un traitement efficace et novateur contre le cancer.