Nora ANSELL-SALLES

mercredi 19 septembre 2012

Des progrès en lecture et un meilleur comportement des écoliers en difficulté démontrés grâce au complément alimentaire DHA d’algues

Une nouvelle étude de l'université d'Oxford montre qu'une consommation plus importante de DHA entraîne une amélioration de l'âge d'apprentissage de la lecture des enfants s'inscrivant dans les centiles inférieurs de lecture.

COLUMBIA, MARYLAND17 septembre 2012 — Une consommation alimentaire plus importante de DHA (acide docosahexaénoïque) d’algues chez des enfants scolarisés dont le niveau en lecture est faible a permis l'observation d'améliorations significatives de la performance en lecture ainsi que du comportement, selon une nouvelle étude clinique menée à l'université d'Oxford au Royaume-Uni. Les chercheurs principaux de l'étude ont indiqué que le complément DHA semble être une manière efficace d'améliorer la lecture chez des enfants en bonne santé mais en difficulté dans les écoles publiques.

« Pour un enfant, de faibles capacités en lecture affectent tout son apprentissage et peuvent entraîner de nombreux problèmes à l'âge adulte », a déclaré l'investigatrice principale Alex Richardson, docteur et directrice de recherche à l'université d'Oxford, et directrice du projet de recherche portant sur l'alimentation et le comportement (Food and Behavior, FAB). « L'étude DHA Oxford Learning and Behavior (DOLAB) a montré que le fait de prendre quotidiennement des compléments de DHA d’algues améliore la performance en lecture chez les lecteurs les plus faibles et aide ces enfants à rattraper leur groupe. »

Les résultats de l'étude ont été publiés dans la revue à comité de lecture PLoS ONE le 6 septembre sur http://dx.plos.org/10.1371/journal.pone.0043909. L'étude DOLAB, une étude indépendante lancée par l'université d'Oxford, a été subventionnée par DSM Nutritional Products et l'huile oméga-3 de DHA d’algues de DSM a été utilisée en tant que traitement actif d'intervention.

L'étude DOLAB
L'étude DOLAB a consisté en un essai clinique comparatif à dose fixe, randomisé, mené en double aveugle et contrôlé par placebo visant à évaluer si une consommation alimentaire plus importante d'oméga-3 DHA bénéficie à la performance en lecture, l'exercice de la mémoire et le comportement chez les enfants scolarisés en bonne santé. L'échantillon de population de l'étude comprenait 362 enfants en bonne santé âgés de 7 à 9 ans, recrutés dans les écoles publiques de l'Oxfordshire au Royaume-Uni, ayant des difficultés dans les matières liées à la lecture et l'écriture (< 33e centile à l'épreuve réglementaire de lecture) mais ayant d'autres capacités se situant dans la tranche normale. L'échantillon de population de l'étude ne prenait pas de médicaments pour traiter un TDAH (Trouble déficit de l'attention/hyperactivité).

Le traitement actif consistait en une dose fixe de 600 mg de DHA (d'huile d’algues), fournie sous forme de 3 gélules de 500 mg par jour, chacune contenant 200 mg de DHA. Le traitement par placebo consistait en 3 gélules de 500 mg par jour contenant un placebo d'huile de maïs/soja, semblable au traitement actif en termes de goût et de couleur. La durée du traitement était de 16 semaines, les gélules étant fournies par les écoles et par les parents dans d'autres cas.

Bien qu'aucun effet significatif du traitement n'ait été observé sur l'ensemble de la population du 33e centile inférieur, l'étude a bien observé une amélioration significative de la performance en lecture parmi les sous-groupes d'enfants ayant des difficultés dans les matières liées à la lecture et l'écriture, en se basant sur les échelles britanniques d'évaluation de capacité (British Ability Scales) (p = 0,04 parmi les élèves situés dans le 20e centile inférieur et p < 0,01 dans le 10e centile inférieur de lecteurs). Les progrès en lecture des lecteurs les plus faibles ont été de 20 pour cent et presque 50 pour cent supérieurs, respectivement, par rapport à ce qui est normalement prévu, aidant ces enfants à rattraper leur groupe.

Dans le sous-groupe de 224 enfants dont le niveau initial en lecture se situait dans le 20e centile inférieur, le DHA d’algues a entraîné une amélioration de 0,8 mois l'âge d'apprentissage de la lecture par rapport au placebo. Dans le sous-groupe de 105 enfants dont le niveau initial en lecture se situait dans le 10e centile inférieur, l'amélioration de l'âge d'apprentissage de la lecture grâce au DHA d’algues est de 1,9 mois par rapport au placebo. En général, les âges d'apprentissage de la lecture des enfants augmentent normalement de 4 mois sur une période de 16 semaines.

En plus des résultats prometteurs des sous-groupes, un effet général a été observé par rapport au placebo : le comportement signalé par les parents (symptômes de type TDAH) s'est en effet amélioré. L'analyse a montré des effets significatifs du DHA d’algues par rapport au placebo sur 8 des 14 degrés d'évaluation d'une série de symptômes de type TDAH. Par exemple, les enfants du groupe de traitement présentaient moins de symptômes oppositionnels (p = 0,01) et moins d'hyperactivité (p = 0,02), selon leurs parents.

Suite aux résultats positifs observés chez les sujets des sous-groupes, une étude de suivi est actuellement en cours à l'université d'Oxford pour explorer un éventail plus large d'enfants ayant des difficultés (< 20ecentile) en lecture.

Les enfants américains ont du mal à lire
Les résultats de l'étude arrivent alors que beaucoup d'enfants scolarisés ont des difficultés en lecture. Selon le rapport du bulletin le plus récent du programme d'évaluation des progrès dans le système éducatif américain (National Assessment of Educational Progress, NAEP), les élèves américains ont toujours du mal à lire, l'aptitude éducative la plus fondamentale. Plus d'un tiers des élèves du quatrième degré (l'équivalent du CM1-CM2) de l'école publique ne savent pas lire, même au niveau le plus élémentaire et un autre tiers n'atteint qu'un niveau passable de compétence.

L’importance du DHA pendant la vie
Le DHA est un acide gras oméga-3 polyinsaturé qui est présent partout dans le corps. C’est un lipide structurel majeur dans le cerveau, où il représente jusqu’à 97 % des lipides oméga-3. De nombreuses études confirment que tous, des nourrissons aux adultes, bénéficient d’un apport adéquat de DHA. Pendant chaque stade de la vie, le DHA s’avère important pour la santé du cerveau.

life’sDHA™, la source du DHA utilisée dans l’essai, est une source de DHA végétarienne et durable. On la trouve dans des centaines de suppléments et de boissons et d’aliments fortifiés. Un complément d’information sur life’sDHA est disponible à l’adresse http://www.lifesdha.com.


DSM – Bright Science. Brighter Living.™
Royal DSM est une entreprise internationale qui se base sur la science et développe son activité dans la santé, la nutrition et les matériaux. En mettant ses compétences uniques au service des sciences de la vie et des sciences des matériaux, DSM stimule la prospérité économique, les progrès environnementaux et les progrès sociaux afin de créer des valeurs durables pour toutes les parties prenantes. DSM fournit des solutions innovantes qui nourrissent, protègent et améliorent la performance sur les marchés mondiaux tels que les compléments alimentaires, l'hygiène, l'alimentation, les produits pharmaceutiques, le matériel médical, l'automobile, les peintures, l'électricité et l'électronique, la protection de la vie, les énergies de substitution et les matériaux naturels. Les 22 000 employés de DSM génèrent un chiffre d'affaires net annuel d'environ 9 milliards d'euros. L'entreprise fait partie de la liste d'entreprises de NYSE Euronext. Pour en savoir plus, consultez www.dsm.com.

C'est à lire !

«  L’Hôpital en sursis » de Bernard Granger et Fréderic Pierru - Editons Idées reçues
L’hôpital public est en crise... Ce leitmotiv s’accompagne généralement de jugements définitifs tels que : « L’hôpital est mal géré », « Les hôpitaux manquent de personnel », « Le secteur privé à l’hôpital est une honte », « Les hôpitaux de proximité disparaissent », « Les urgences font de la bobologie », etc.

Touchant le système de santé publique, donc notre santé, ces idées reçues ont un écho d’autant plus fort que nous disposons rarement des connaissances suffisantes pour faire la part entre la polémique politicienne et la réalité.

Regard croisé d’un praticien hospitalier et d’un sociologue spécialiste des systèmes de santé, cet ouvrage nous offre une analyse précise et complète, détaillant tant les aspects historiques, économiques que les comparaisons avec les autres pays, sans oublier la dimension humaine de la vie quotidienne de l’hôpital.

Les Auteurs :

Bernard Granger est psychiatre et psychothérapeute. Il est professeur à l’université René
Descartes (Paris 5) et dirige l’unité de psychiatrie de l’hôpital Tarnier (AP-HP).

Frédéric Pierru est politiste et sociologue, chargé de recherche au CNRS. Il travaille en particulier
sur les transformations de la médecine hospitalière et de l’administration de la santé.

Testez votre mémoire en 3 minutes

« J’ai la mémoire qui flanche….»

3 minutes de test pour veiller sur votre mémoire


A l’occasion de la Journée mondiale Alzheimer, testez vous-même
gratuitement, en quelques minutes, votre mémoire à court terme et vos
capacités d’apprentissage.

MemTrax est le fruit de la collaboration entre le Professeur J. Wesson  
Ashford et l’équipe scientifique HAPPYneuron (groupe Scientific Brain Training).

Son but est de tester régulièrement capacités d'apprentissage et 
mémoire à court terme, pour détecter les pertes de mémoire observées notamment chez  les patients souffrant de la maladie d'Alzheimer. Ce test a été développé de façon  à être suffisamment sensible pour constituer un signe d'alerte précoce de la maladie d'Alzheimer.

« Incroyable, flippant, drôle, innovant.... la chargée presse de la société a j'ai moi même passé le test 
avec mon équipe, les moins de 30 ans ont une excellente mémoire, moi-
même je n'ai que 80% de capacité et doit le repasser dans un mois pour 
être rassurée...ou pas ! »
Geneviève CLIQUET en charge des Relations Presse

En savoir plus : http://www.memtrax.com

Enquête Satmetrix 2012 sur la fidélité des consommateurs français envers les grandes enseignes d’assurances

Réalisée chaque année, l’enquête Net Promoter Industry Benchmarks 2012 mesure le taux de fidélité des consommateurs pour les grandes enseignes dans les secteurs des assurances auto et des assurances santé. Ses résultats confirment la puissance toujours forte des enseignes de mutuelles au détriment des compagnies classiques pour l’assurance auto, et une extrême volatilité des consommateurs pour les assurances santé, à l’exception d’une compagnie sectorielle, ProBTP.

 Quelle marque recommanderiez-vous à vos proches en priorité dans le secteur des assurances auto ou des assurances santé ?
Comme chaque année, Satmetrix®, premier spécialiste mondial des logiciels et services de gestion de l’expérience client (CEM ou Customer Experience Management), a réalisé son enquête Net Promoter Industry Benchmarks pour l’Europe, qui couvre les plus grandes marques dans huit secteurs : les assurances auto, les assurances santé (pour la première fois cette année), ainsi que les ordinateurs personnels, les téléphones mobiles, les opérateurs Internet et les opérateurs mobiles, la banque et les sites de voyages en ligne, en France, en Allemagne et au Royaume Uni.
Menée au cours du premier semestre 2012 auprès de près de 34.000 consommateurs européens, dont 11.500 consommateurs français au cours du premier semestre 2012, l’enquête mesure le taux de fidélité client des marques, et sa variation d’une année sur l’autre.
Les chiffres 2012 révèlent une grande disparité entre les marques en termes d’expérience client, et de profondes variations d’une année sur l’autre.
Ses résultats sont basés sur le Net Promoter Score, qui mesure le taux de recommandation des marques. Unité de mesure la plus utilisée dans le monde pour apprécier la qualité de l’expérience client pour les marques, le NPS est calculé en déterminant le pourcentage de clients promoteurs, c’est-à-dire enclins à recommander la marque auprès de leurs proches, soustrait du pourcentage de clients détracteurs, c’est-à-dire enclins à dénigrer la marque. Les clients évaluent également la marque sur différents aspects de l’expérience client, dont la gamme de produits ou les fonctionnalités du service, le service client et le rapport qualité/prix, permettant à Satmetrix d’analyser les différents leviers du taux de fidélité et de recommandation.

Assurance auto : la domination des mutuelles se confirme
Dans le secteur de l’assurance auto, Satmetrix a mesuré neuf enseignes : MAIF, MAAF, GMF, Matmut, Macif, MMA, Groupama, AGF Allianz et Axa. Globalement, le taux de fidélité des consommateurs pour les enseignes d’assurance auto reste légèrement positif quoiqu’en légère baisse par rapport à 2011, avec un score NPS moyen de 4. Mais cette relative stabilité masque une très grande disparité des pour les neuf enseignes mesurées (de -17 à 33). Globalement, les enseignes de mutuelles restent puissantes – toutes sont en territoire positif, avec plus de clients promoteurs que détracteurs, alors que les enseignes de compagnies traditionnelles sont toutes en territoire négatif, et aggravent leur score par rapport à 2011. La MAIF reste le leader incontesté, avec un NPS très favorable de 33, en légère baisse. La Matmut signe une impressionnante progression et prend la seconde place avec un score de 15, détrônant la MAAF qui régresse de 14 points et passe en troisième position avec un score de 10, ex aequo avec la GMF, en progression de 4 points. MMA progresse également de huit points et rejoint la moyenne du secteur, avec un score de 4. Mutuelle la moins bien notée, la MACIF baisse de 4 points à 0. Les trois enseignes de compagnies d’assurances classiques, Groupama, AGF et AXA sont toutes en régression et en territoire largement négatif, avec des scores de -10 pour Groupama et AGF Allianz, et de -17 pour AXA. Le principal facteur qui influe sur l’expérience client du secteur reste la qualité du service client.
A noter que toutes les mutuelles profitent de bons résultats sur trois facteurs dans l’ordre : le service client, la flexibilité des procédures et la fiabilité des services. A l’inverse, les trois compagnies classiques pâtissent de mauvais résultats sur les facteurs rapport qualité/prix et expérience d’achat, mais restent relativement bien notées sur le service client et la flexibilité des procédures.

Assurance santé : aucune enseigne ne parvient à fidéliser ses clients, à l’exception de ProBTP

Mesuré pour la première fois cette année par Satmetrix, le secteur de l’assurance santé se caractérise par une extrême volatilité des consommateurs d’une compagnie à une autre, avec un score NPS moyen de -18, qui traduit un large excédent de clients détracteurs par rapport aux clients promoteurs. Dix enseignes ont été mesurées : Harmonies Mutuelles, Groupe Malakoff Médéric, Swisslife, Allianz, Groupe MGEN, AXA, ProBTP, Generali, AG2R La Mondiale et Groupama.
Seul le groupe sectoriel ProBTP sort du lot avec un NPS de 42, 60 points au-dessus du score moyen et 73 points au-dessus de Groupama, qui affiche le score le plus faible, avec -31. Les huit autres compagnies mesurées sont toutes en territoire négatif. Le Groupe Malakoff Médéric et le Groupe MGEN sont les seuls acteurs au-dessus de la moyenne du secteur avec des scores de -13 et de -17 respectivement, suivis dans l’ordre par Harmonies Mutuelles, Swisslife, Allianz, Generali, AG2R La Mondiale, AXA et Groupama. Dans ce secteur, les principaux facteurs impactant négativement le taux de fidélité sont dans l’ordre l’expérience d’achat, le rapport qualité/prix et l’expérience en ligne (informations disponibles, ergonomie).
A noter que ProBTP est la seule enseigne à profiter de taux de satisfaction positif sur tous les facteurs mesurés, et profite particulièrement de son excellente réputation en tant qu’enseigne, de la fiabilité de ses prestations et de son rapport qualité/prix.

Tous les résultats de l’enquête européenne Net Promoter Benchmark 2012, y compris les scores NPS de chaque entreprise mesurée, les indices de satisfaction influant sur l’expérience client, les verbatims des consommateurs et la segmentation par classe d’âge et comportements d’achat, sont disponibles auprès de Satmetrix.
Pour plus d’informations, consulter www.satmetrix.com/net-promoter/benchmark-reports/.

A propos de Satmetrix
Satmetrix est leader mondial du marché des logiciels et des services de gestion de l’expérience client et co-développeur de la mesure de la fidélité client Net Promoter. Avec ses plates-formes logicielles et ses services de consulting, Satmetrix permet aux entreprises d’exploiter au mieux le feedback client pour générer de la croissance via la réduction du taux de perte de clients (« churn »), l’accroissement de la valeur de chaque client sur le long terme, et la génération de ‘bouche à oreille’ positif. Satmetrix a prouvé l’efficacité de ses programmes de gestion de l’expérience client avec plus de 700 déploiements depuis 15 ans dans 40 langues. Pour plus d’informations, consulter www.satmetrix.com.

La Haute Autorité de Santé présente ses principales orientations

Régulation par la qualité

Nommé en 2011, le nouveau président du Collège de la Haute Autorité de Santé avait rapidement affiché sa volonté de dynamiser l'institution, de rendre ses travaux plus réactifs, lisibles et complémentaires. Après une année 2011 marquée par l'entrée en vigueur de la loi sur la sécurité du médicament et avant les prochains débats parlementaires sur la santé, la HAS entend confirmer son rôle d'acteur dans le domaine de la régulation par la qualité dans le domaine de la santé. Un premier volet de son action concerne une montée en puissance de ses travaux medico-économiques associée à une évolution de l'évaluation médicale des produits de santé. Un second volet cible l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, au travers notamment du développement de travaux relatifs à la pertinence des soins et aux parcours de soins, objets d'une attente particulière des pouvoirs publics.

La Haute Autorité de Santé a, au cours des deux dernières années, vu ses missions confirmées et même étendues renforçant son rôle d'acteur de la régulation par la qualité. Dix-huit mois après ses premières annonces, le Président de la HAS présente aujourd'hui les nouvelles orientations de l'institution afin de répondre à ces enjeux dans un contexte de crise économique.

Optimisation de la gestion du panier de soins
La mission d'évaluation médico-économique a été attribuée à la HAS en 2008. Avec près d'une soixantaine de travaux déjà publiés, dont un document intitulé « L'évaluation économique à la HAS : principes et méthodes », cette mission doit aujourd'hui franchir une nouvelle étape et répondre au renforcement prévu par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2012.
Ainsi, la publication du décret d'application permettra la montée en puissance des avis médico-économiques sur les produits de santé, expérimentés depuis quelques mois sous le nom d' « avis flash ». Un colloque sera organisé par la HAS le 22 novembre 2012 sur cette thématique.
Ces avis d'évaluation du bénéfice au niveau collectif sont complémentaires des avis d'évaluation médicale des produits de santé faite par la Commission de la Transparence, qui regarde le bénéfice au niveau individuel.
En application de la loi médicament du 29 décembre 2011 qui conditionne l'inscription au remboursement « à la réalisation d'essais cliniques contre des stratégies thérapeutiques, lorsqu'elles existent, dans des conditions définies par décret en Conseil d'État » (article 14), la HAS travaille à l'élaboration d'un Index Thérapeutique Relatif unique. Des pistes seront proposées aux différents partenaires de la HAS puis soumises aux pouvoirs publics après une phase de simulation et de mesure d'impact.

Amélioration de la qualité et de la sécurité des soins
Au niveau de l'amélioration de la qualité des soins et des pratiques professionnelles, plusieurs évolutions sont en cours d'élaboration : dans le domaine de la certification des établissements de santé, la HAS élabore une nouvelle version marquée par une approche « patient  traceur », adapte le champ des indicateurs, poursuit le développement de l'accréditation en allant vers celle des équipes médicales ainsi que du DPC.
De plus, au niveau de l'organisation des soins, les travaux relatifs à la coopération entre professionnels de santé et la pertinence des actes se poursuivent.

Enfin, des travaux portant sur les parcours de soins (guides, indicateurs cliniques, repérage des points critiques) ont commencé à être mis en œuvre : la HAS a présenté au premier semestre 2012 une nouvelle gamme de productions « les parcours de soins » dont elle a publié les guides et outils pour 4 maladies. Une expérimentation des parcours de soins pour les personnes âgées dépendantes est également prévue et son évaluation a été confiée à la HAS.


Une mission d'information
En 2011, la mission d'information du public de la HAS a été précisée notamment dans le domaine de la certification des établissements de santé : la HAS a désormais pour mission de « coordonner l'élaboration et assurer la diffusion d'une information adaptée sur la qualité des prises en charge dans les établissements de santé à destination des usagers et de leurs représentants ».
Des travaux sont en cours pour rendre plus lisibles les résultats de la certification en donnant une vue analytique de l'évaluation réalisée. Ces informations seront intégrées au sein d'une démarche globale de mise en cohérence des données institutionnelles disponibles sur la qualité des prises en charge en établissements de santé. Concrètement, cette action devrait se traduire courant 2013 par la mise à disposition de nouveaux espaces Internet spécifiques avec « data visualisation ». 



Cliquez ici pour visualiser la pièce jointe : DOSSIER_PRESSE_REGULATION_QUALITE_ORIENTATIONS_18_09_2012.pdf

Quand l'AFPA parle de la MGEFI....

Débat formation n°14, le magazine des professionnels de l’emploi et de la formation

Le thème du dossier du n°14 de Débat formation traite des Transitions professionnelles ou « comment transformer l'essai ». Il est réalisé en partenariat avec l'association Reporters d'Espoirs. Ce magazine vous intéresse, vous pouvez vous y abonner gratuitement.

Le sommaire à découvrir…
7 rubriques sur la formation professionnelle du magazine de l'Afpa « Débat Formation » où sont abordés les différents sujets :
L'enjeu, « la formation professionnelle en France », Points de vue de l'économiste, évaluateur de l'ANI, Bernard Gazier ainsi que celui de Jean- Pierre Willems, juriste et spécialiste du droit social et des ressources humaines ; Le dossier, « transitions professionnelles, du défi de société au désir personnel », En partenariat avec Reporters d'espoir, vous y retrouverez des regards croisés d'experts sur les moyens mis en place pour aborder les différents motifs de transitions professionnelles, > Des banques de temps, pour créer un véritable marché aux transitions professionnelles, pour le sociologue Jean-Yves Boulin ;

Savoir combiner les bonnes pratiques à l'échelle européenne pour Bernard Gazier, professeur de sciences économiques à Paris-1 ;


Alternance entre périodes d'emploi et de formation pour sécuriser les transitions, opinion de Stéphane Lardy, secrétaire confédéral de la CGT-FO en charge de la formation professionnelle, vice-président de Pôle emploi ;

L'intérim ou le credo de la « flexibilité socialement responsable », retour de Martine Gomez, médiateur emploi chez Manpower ;


Quelques bonnes pratiques,

 De la mine@u web ;

MGEFI , écoute et formation face à des transitions permanentes ;

Important : si  ce magazine vous intéresse, vous pouvez vous y abonner gratuitement :

Adhérent MGEFI cette info vous concerne

Vacanciel
Rappel :
Les adhérents MGEFI bénéficient des tarifs préférentiels en réservant par téléphone (via notre centrale de réservations) en indiquant leur appartenance à la MGEFI ou bien en ligne sur notre site internet www.vacanciel.com avec leur code "PRIVILEGEMGEFI".

(Un justificatif adhérent MGEFI peut leur être demandé).

Contact : 0825 12 45 45 (0,15€ TTC/mn).

lundi 17 septembre 2012

Adhérent MGEFI cette info vous concerne

Complémentaires   : L'UMR demande à adhérer à Istya
Réunie le
IO septembre,
L’assemblée générale de l'Union mutualiste retraite (UMR) devait demander officiellement à adhérer à Istya.

Lire la suite de l’article dans Protection sociale Information du 12 septembre 2012

Maintien à domicile

LES FONCTIONNAIRES CIVILS D'ÉTAT RETRAITÉS POURRONT PRÉTENDRE À L'ACTION SOCIALE DE LA CNAVTS
La Lettre de l’UCR - Juillet 2012
Dans le cadre de la politique de prévention de la dépendance chez les personnes âgées, le ministère de la Fonction publique a annoncé l’instauration d’une aide au maintien à domicile au bénéfice des agents retraités de la fonction publique. L’aide de l’Etat envers cette catégorie de retraités a été supprimée en 2009.

Les nouvelles mesures seront mises en oeuvre à titre expérimental jusqu’au 31 décembre 2015, dans le cadre de conventions passées entre la Caisse nationale et l’Etat et d’une enveloppe de crédit fixée annuellement. Sur le plan financier, une compensation des frais engagés par la CNAVTS au titre des prestations et des frais de gestion est organisée.

La gestion du dispositif sera confiée à la Caisse nationale. Le dispositif d’aide au maintien à domicile sera adossé sur celui mis en place par la CNAVTS pour les retraités du régime général. Cette caisse développe en effet une action sociale axée vers la prévention du vieillissement, la prolongation de l’autonomie des personnes âgées, en vue de pallier les difficultés de la vie quotidienne et leur permettre de continuer à vivre à leur domicile dans les meilleures conditions.

LES BENEFICIAIRES

Il est prévu que les aides au maintien à domicile destinées aux retraités de la fonction publique soient identiques à celles dont bénéficient les personnes âgées autonomes en situation de fragilité (Gir 5 et 6) relevant du régime général, à savoir : évaluation des besoins, plan d’action personnalisé, aide au retour après une hospitalisation, aide aux retraités qui se trouvent en situation de «rupture» (perte d’un conjoint, etc.) ou encore l’aide au logement et au cadre de vie.

En revanche, les critères d’attribution devraient être différents. Dans le régime général, il n’y a pas de plafond de ressources applicable pour être éligible à l’action sociale de la CNAVTS mais celle-ci est modulée en fonction des revenus du bénéficiaire.

Les nouvelles prestations seront attribuées aux retraités de la fonction publique d’Etat de plus de 55 ans relevant non seulement d’un faible niveau de dépendance (Gir 5 et 6) mais disposant aussi de ressources n’excédant pas un plafond qui devrait être de 1 198 euros environ pour une personne seule et un peu moins de 1.911 euros pour un couple. On estime à 6.000 personnes le nombre potentiel de bénéficiaires.

LE DOSSIER DE DEMANDE

Trois imprimés spécifiques de demande seront mis à disposition : demande d’aide au maintien à domicile, demande d’aide au retour à domicile après une hospitalisation, demande d’aide aux situations de rupture. Les dossiers de demande d’aide seront disponibles sur le site de la fonction publique (www.fonction- publique.gouv.fr/amd), dans les services d’action sociale des administrations de l’Etat, auprès des caisses de la branche retraite (CNAVTS, CARSAT*, CGSS**). Les dossiers, dûment complétés, accompagnés des pièces justificatives, devront être adressés à la caisse du lieu de résidence, la CNAVTS pour l’Île-de-France, les CARSAT pour la province ou la CGSS dans les départements d’outre-mer.

LES DISPOSITIFS D’AIDE DE LA CNAVTS

En cas d’éligibilité du retraité, la CNAVTS, la CARSAT ou la CGSS procèdent à une commande d’évaluation des besoins du retraité auprès du service approprié.

- La caisse peut orienter le retraité de la fonction publique vers des ateliers d’information et de conseils en matière de prévention de la perte d’autonomie (mémoire, nutrition…).

- Parmi les autres différentes prestations, le plan d’actions personnalisé (PAP) consiste, à partir des besoins identifiés, à proposer un ensemble de solutions et de prestations diverses : portage de repas, transport accompagné, participation à des ateliers de prévention contre les chutes, sur le sommeil ou la nutrition… La durée de prise en charge d’un PAP est fixée à un an dans le cas d’une première demande et à deux ans dans le cadre d’un réexamen.

- L’Aide au retour à domicile après hospitalisation (ARDH) vise à favoriser le retour à domicile des retraités présentant une perte d’autonomie momentanée à la suite d’une hospitalisation.

- L’ASIR (Aide dans les situations de «rupture») est une nouvelle prestation d’urgence, ciblée sur les situations de rupture ou de grandes difficultés dans lesquelles peuvent se retrouver certaines personnes âgées. Lancée depuis avril 2012, cette aide est destinée aux retraités confrontés, depuis au moins six mois, à une situation de veuvage ou fragilisés par le décès d’un proche, l’entrée en maison de retraite ou l’hospitalisation du conjoint, un déménagement ou toute situation douloureuse pouvant entraîner une précarité financière.

- Pour être applicable aux retraités de la fonction publique d’Etat, le dispositif Habitat et cadre de vie nécessitera la mise en place d’outils spécifiques de gestion.

L’ensemble des dossiers d’aide sociale instruits par les caisses sont transmis à la CNAVTS qui en assure le contrôle et la mise en paiement. Les contestations des décisions d’attribution, de rejet ou de révision des aides sont traitées par les caisses, en lien avec la CNAVTS.

*CARSAT : Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail.
**CGSS : Caisses générales de Sécurité sociale assurant, dans les DOM, l’ensemble des rôles de Sécurité sociale (notamment les branches «maladie », «vieillesse et veuvage» et «recouvrement »), dévolus en métropole aux URSSAF, CARSAT et CPAM.


Etude BVA inédite sur LA CONTRACEPTION D'URGENCE ET LES FRANCAISES en 2012

Etude BVA inédite sur LA CONTRACEPTION D'URGENCE ET LES FRANCAISES en 2012
 
Pionnier de la contraception d'urgence, HRA Pharma a demandé à l'Institut de sondage BVA d'interroger les femmes sur leurs perceptions, pratiques et attentes dans ce domaine et a présenté ce matin des résultats riches d'enseignements.

Etude inédite réalisée auprès de plus de 2 400 femmes, elle revient par exemple sur :
* l'utilisation de la contraception d'urgence en France,
* le nombre de femmes qui s'exposent chaque année à des rapports sexuels sans contraception efficace alors qu'elles ne souhaitent pas de grossesse,
* le nombre de celles qui ont alors recours à la contraception d'urgence,
* leurs connaissances et idées reçues,
* leurs sentiments de culpabilité,
* leurs souhaits d'informations,
* ...

Vous trouverez ci-joint le communiqué de presse dédié et les résultats complets de l'étude.

Rappel : journée mondiale de la contraception le 26 septembre 2012

Comptes de la sécurité sociale : des mesures courageuses sont nécessaires et possibles

Selon le récent rapport annuel de la Cour des comptes, les comptes de la Sécurité sociale continuent de se dégrader. L’association Soins coordonnés partage la volonté de la Cour de développer les moyens d’actions aux mains des ARS, pilotes majeurs de l’évolution de l’organisation des soins en région.
Soins coordonnés propose d’explorer les pistes suivantes pour moderniser le système de santé, développer l’accès aux soins, et rendre plus efficientes les dépenses de santé :
1/ Développer la coordination des acteurs du soin ambulatoires : constituer des équipes de soins pluri-professionnelles et financer la coordination permettra à ces équipes de proximité de soigner à domicile davantage de malades avec un recours limité à l’hospitalisation.
2/ Mettre en œuvre le DPC : favoriser les formations pluri-professionnelles contribuera au développement des équipes de soins de proximité et orientera les pratiques professionnelles vers le juste soin.
3/ Lever les freins successifs au développement des pratiques coopératives entre professionnels de santé et notamment des protocoles article 51 aujourd’hui essentiellement hospitalo-centrés.
4/ Ouvrir à des appels d’offres pilotés par les ARS à destination des équipes de soins de proximité pour répondre aux besoins de santé par territoire. Les équipes de soins pluri-professionnelles s’engageront à répondre aux problèmes de démographie des professions de santé et de continuité des soins, aux difficultés d’accès aux soins, aux prises en charge de certaines maladies chroniques, à améliorer les parcours de soins des personnes âgées et développer le  maintien à domicile des personnes âgées dépendantes à domicile ou des patients en situation de soins palliatifs.
 
Soins Coordonnés
Contact – contact@soinscoordonnes.fr

Appel a projet

Premier appel à projet de recherche de lANSM : 23 projets financés

La loi n° 2011-2012 du 29 décembre 2012 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé donne à l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) la possibilité d’encourager la recherche. Dans le cadre du 1er appel à projets de recherche lancé en janvier 2012, l’Agence a reçu 116 dossiers dont 110 étaient éligibles. La procédure de sélection mise en place a permis de retenir 23 projets qui couvrent l’ensemble des axes thématiques proposés pour un engagement financier total qui s’élève à 10,9 millions d’euros. Les conventions vont être finalisées avant la fin de l’année pour que les projets retenus commencent au plus tard début de l’année 2013.
                                                                                                                 
La mise en place de cet appel à projets permet à l’ANSM de mobiliser pour la première fois la recherche académique indépendante de l’industrie sur la sécurité d’emploi des médicaments et le renforcement du système de surveillance des produits de santé. Les 110 dossiers de candidature éligibles reçus s’inscrivent dans l’axe libre et les 5 axes thématiques proposés en 2012. Ils ont été évalués par des experts externes indépendants, selon leur adéquation vis-à-vis de l’axe choisi, la qualité scientifique du projet et des équipes participantes, la méthodologie et la faisabilité du projet mais aussi leur impact potentiel en termes de santé publique. Sur proposition d’un jury international composé de 13 membres et réuni le 17 juillet 2012, le directeur général de l’ANSM a accordé un financement à 23 projets pour un engagement total de 10,6 millions d’euros, ainsi répartis :

-        axe libre : 8 projets (sur 46 reçus) pour un engagement de 3,1 M€ ;
-        axe 1 - Renforcement de la vigilance : 6 projets (sur 20 projets reçus) pour un engagement de 2,7 M€ ;
-        axe 2 - Analyse de l’utilisation des médicaments hors AMM : 1 projet (sur 7 projets reçus) pour un engagement de 0,9 M€ ;
-        axe 3 : Contrôle de la qualité et caractérisation des dangers des produits : 4 projets (sur 13 projets reçus) pour un engagement de 1,8 M€ ;
-        axe 4 - Balance bénéfice / risque dans des populations spécifiques : 1 projet (sur 13 projets reçus) pour un engagement de 0,1 M€ ;
-        axe 5 - Comportement et exposition des populations françaises aux produits de santé : 3 projets (sur 11 projets reçus) pour un engagement de 2 M€.

Comme précisé dans le texte de l’appel à projets, les dossiers de candidature éligibles à ce premier appel à projets émanent d’organismes publics de recherche (université, EPST, EPIC, ….), d’organismes de recherche privés à but non lucratif (fondations ...) et d’établissements de santé. Aucune participation, directe ou indirecte, de structure à but lucratif développant, produisant, commercialisant ou exploitant des produits mentionnés à l’article L. 5311-1 du Code de la Santé Publique n’a été acceptée. L'ANSM étant une agence de régulation et d'expertise, chargée notamment de l'évaluation et de l'autorisation d'essais cliniques et de la mise sur le marché des produits de santé, les projets de recherche proposant une recherche biomédicale ou le développement d’un produit à finalité sanitaire ou cosmétique destiné à l’homme n’étaient pas éligibles, afin d’éviter tout conflit d’intérêt. Les équipes souhaitant constituer des cohortes étaient par ailleurs invitées à répondre aux appels à projets nationaux dédiés.

La liste des projets retenus ainsi que leur présentation détaillée sont disponibles sur le site internet de l’ANSM.

La phase de conventionnement se déroulera jusqu’au mois de décembre 2012 pour que les projets retenus commencent au plus tard au début 2013. Un suivi régulier des projets retenus sera assuré par l’ANSM pour favoriser les échanges avec les chercheurs.


          Documents annexes
·         Liste des projets retenus
·         Composition du jury
·         Texte de l’appel à projets
Lien vers la rubrique « Appels à projets de l’ANSM »

C'est à voir !

"D’un hôpital à l’autre" :
L’exposition de Médecins Sans Frontières  s'installe à l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière dans le cadre de ses 400 ans
du 13 au 28 septembre 2012.

Depuis plusieurs mois, Médecins Sans Frontières s'installe dans les CHU pour présenter ses savoir faire acquis en 40 années d'intervention d'urgence.

C'est aussi des moments de partage de pratiques médicales entre hospitaliers.

Après Créteil, Lyon, Grenoble et Montpellier, l’exposition arrive à Paris à la Pitié Salpétrière qui célèbre cette année leurs 400 ans.

A travers un parcours interactif installé dans un semi remorque et une tente gonflable identique à celles utilisées en situation d'urgence, l'exposition "d'un hôpital à l'autre" aborde les questions de gestion des urgences médicales, de diagnostiques, de gestion de pharmacie, etc.

En parallèle, une salle de projection itinérante proposera des films sur notre hôpital en activité dans le nord de la Syrie.

La « médecine humanitaire », telle que pratiquée par MSF, a beaucoup évolué au cours de ces 40 dernières années. Aujourd’hui, la moitié des programmes de MSF s’effectuent en milieu hospitalier. Offrir la meilleure qualité de soins possible tout en s’adaptant à la spécificité des contextes d’intervention est une préoccupation constante des équipes soignantes. Ce sont ces adaptations, ces approches et ces innovations médicales que MSF souhaite présenter et débattre avec le personnel hospitalier français.

Jean-Luc Harousseau au café nile : faire évoluer l'évaluation du médicament

Jean-Luc Harousseau, Président de la Haute Autorité de Santé, est venu  débattre nile de mercredi dernier au café nile de rentré sur le thème : « Quelle évaluation sur les produits de santé en 2013 ».

En attendant le compte-rendu complet de ce rendez-vous, Vous pouvez dès à présent visionner la courte interview vidéo du Professeur Harousseau portant sur le programme de la HAS des prochains mois et sur les évolutions qu’elle souhaite quant à ses missions.


TEMOIGNAGE

Moi, presbyacousique et chômeuse
Ou comment retrouver du travail grâce à Sonalto…

La perte naturelle de l’ouïe, comme la presbytie, représente une gène réelle dans la vie professionnelle, gène encore sous-estimée, alors qu’elle peut conduire à la perte d’un emploi. Comment faire face ? Existe-t-il des solutions ?

Quand l’ouïe met des barrières au travail

Ne plus pouvoir suivre une conversation dès qu’il y a du bruit autour, ne plus suivre une réunion ou ne plus comprendre son interlocuteur à cause d’une impression de manque d’articulation… Autant de situations qui pénalisent le presbyacousique, c’est-à-dire la personne dont l’ouïe se détériore naturellement, à l’instar de la presbytie pour les yeux. La problématique en milieu professionnel est de ne pas donner l’impression de perte de concentration importante. Au-delà de cet aspect, le fait de faire répéter régulièrement son interlocuteur agace de part et d’autre. La solution semblerait alors de « deviner » le discours, avec tous les risques que cela peut comporter, à commencer par l’isolement et les fautes professionnelles.

Dans une interview, le Professeur Bruno Frachet, chef de service ORL à l’Hôpital Avicenne AP-HP à Bobigny, déclarait : « Au plan économique et social, comment garder son emploi, réaliser ses ambitions, avoir un projet de vie ? C’est ainsi que l’on peut arriver à parler de vrai handicap. » Plusieurs études au Danemark, (Institut Danois des recherches sociales), ou encore en Norvège, montrent une corrélation entre un taux de chômage important et les déficiences auditives. 20% des personnes atteintes de pertes auditives abandonneraient même leurs recherches d’emploi. Il n’existe malheureusement pas d’enquêtes similaires en France, mais l’association France Presbyacousie a constaté lors de ses campagnes d’Audiobus que 25% des visiteurs en situation de précarité étaient touchés par ce type d’handicap.

Alors que faire ? Témoignage.

Un témoignage poignant sur une réinsertion dans la vie professionnelle

Charline, était sans activité. Voici son témoignage : « Aujourd'hui, je travaille encore pour le magasin de vêtements de ma fille, disons à mi-temps, et j'ai retrouvé le plaisir du contact grâce à votre appareil auditif qui, cerise sur le gâteau, est quasiment invisible ! J'envisage par la suite d'appareiller l'autre oreille, mais comme je suis à mi-temps et que je suis seule, mes finances me feront remettre cet achat à un peu plus tard. En tout cas, bravo à l'inventeur de cet appareil qui permet aux gens moins fortunés de retrouver le plaisir de bien entendre ! »


Autres témoignages :

« J’ai baissé le son de ma télévision, à la grande satisfaction de mon épouse ! » (Robert R.),
« Le dicton suivant s’est imposé. L’essayer c’est l’adopter » (Béatrice L.)
« Bravo à Octave. Il me sauve mon quotidien » (Joëlle H.)
« SONALTO a fait là un acte citoyen et social dont je le félicite. » (Richard)

La PRESBYACOUSIE en quelques chiffres
        (étude Opinion Way – Sonalto – Notre Temps, 2011)

    1 Français sur 6 souffre d’une gêne auditive (2/3 des personnes de plus de 50 ans estiment ne pas entendre parfaitement).
    Un taux d’équipement de 15% seulement en France (contre 27% au Royaume-Uni et 35% aux USA)
    92% des Français se disent prêts à s’équiper d’un appareil auditif en cas de gêne mais 15% le sont dans les faits !

A propos de Sonalto


La société Sonalto, créée en janvier 2010, par Maxence Petit et Louis Blohorn, jeunes entrepreneurs dynamiques et enthousiastes, et sous l’impulsion d’un médecin ORL français, est une jeune start-up innovante qui fabrique, importe et distribue des assistants d’écoute.
Leur credo : « proposer enfin une solution simple aux presbyacousiques débutants ».
Après une levée de fonds de 500 K€ fin 2010 auprès de 2 Business Angels, Sonalto a réalisé avec brio son lancement commercial en janvier 2011 avec le premier assistant d’écoute « Octave ».
www.sonalto.fr

A propos d’Octave

A la manière des lunettes loupes lancées en 1991, qui ont contribué à améliorer sensiblement la prise en charge des personnes atteintes de presbytie, l’assistant d’écoute est destiné à jouer le même rôle auprès des personnes atteintes de presbyacousie.
Octave est une oreillette auditive numérique qui amplifie intelligemment les sons. Vendue en libre service en pharmacie à un prix abordable (prix conseillé 299 euros), elle apporte un confort d’écoute pour les personnes souffrant d’une gêne légère de l’audition.
Lancé mi-janvier 2011.


Octave n'est pas une prothèse auditive.

En cas de gêne persistante, d’antécédents auriculaires, de douleurs d’oreille  ou de baisse d’audition unilatérale, il est recommandé de consulter immédiatement un médecin ORL.