Nora ANSELL-SALLES

jeudi 7 février 2013

Mise au point de l' Académie Nationale de Médecine

 


Il a été annoncé sans vérification dans les médias que, parmi les 240 médecins qui ont écrit le 6 février àcontre la radiation du Docteur Bonnemaison pour demander la levée de sa radiation, figuraient « quinze professeurs dont certains membres de l'Académie de médecine ».

Cette information est fausse car, après lecture de la liste, nous constatons qu'aucun membre de l'Académie de médecine n'a signé cette lettre ouverte. Mais, cela pourrait laisser entendre que l'Académie soutient cette initiative ; or, ses statuts lui interdisent de nous prononcer sur une affaire juridique en cours. Enfin, cette « stigmatisation » paraît d'autant plus inutile et fallacieuse que chaque académicien est libre de se prononcer en son nom ,selon sa volonté, sur n'importe quel sujet, comme n'importe quel citoyen.

CAMPAGNE ETUDIANTE EFS

L’Etablissement français du sang mobilise le monde étudiant pour le don de sang



Le 11 février, l’Etablissement français du sang lance une campagne pour mobiliser les étudiants

et les inciter à donner leur sang. Deux temps forts seront initiés en février/mars et

octobre/novembre pour cette campagne dont le slogan est «

On est plus qu’amis, on est

donneurs de sang :-)) ».


De nombreuses collectes seront organisées sur les campus des

universités, dans les écoles d’enseignement supérieur et les lycées.



En 2011,
21 % des donneurs de sang étaient âgés de 18 à 24

ans

. Cette cible jeune représente un potentiel important, plus de

5 millions de personnes ayant entre 18 et 24 ans en France, soit

près de 10 % de la population. L’objectif de cette campagne est

de rappeler l’importance de donner son sang et de faire connaître

les lieux où l’on peut donner.

Le don de sang est un geste qui a du sens pour les 18-24 ans. Il

est considéré comme un premier acte de citoyenneté et un geste

utile. Aussi, un plan media a été conçu afin de capter cette cible

particulière. Un partenariat media a été retenu avec les
antennes

de NRJ

(radio, web app, site mobile, site internet). L’EFS est

également présent sur les
réseaux sociaux, médias plébiscités

par les moins de 24 ans, et a lancé l’application « Sauvez des

vies » sur Facebook. A découvrir sur la page officielle de

l’Etablissement français du sang.

 


 


A savoir :



-

1 million de malades soignés chaque année grâce au don de sang.

-

10 000 dons nécessaires chaque jour.

-

3 millions de dons en 2011.

-

Les femmes peuvent faire jusqu’à 4 dons de sang total par an, les hommes 6.

-

Se présenter avec sa carte d’identité si c’est un premier don et ne pas venir à jeun.

-

Pour connaître les lieux de collecte proches de chez vous, rendez-vous sur

www.dondusang.net

LIBRES PROPOS : Signés Le Ciss


Tous (im)patients !






Après de longs mois d’attente, la stratégie nationale de santé annoncée par le Premier ministre dans son discours de politique générale en juillet 2012 semble se dessiner. On comprend qu’elle sera centrée sur une approche rénovée du parcours de soins des patients aujourd’hui exposés à l’absence de coordination entre les acteurs d’un système de santé éclaté, pensé pour les cas aigus, alors que nous vivons au temps des maladies chroniques. Nous savons tous que ces prises en charge rénovées ne seront possibles que si la fongibilité des enveloppes de financement est au rendez-vous. Cela semble enfin à l’ordre du jour.



Pour autant, si rien n’est fait pour renforcer la participation des citoyens aux décisions de santé qui les concernent, nous aurons une réforme tout aussi technique que les précédentes. Il ne s’agit donc pas de promettre un parcours de soins mieux adapté aux attentes des patients et de leurs proches s’il reste toujours aussi illisible dans ses modalités ou dans sa tarification. Il ne s’agit donc pas non plus de continuer à tenir à l’écart des décisions les associations dont se sont dotés les usagers.



Information de l’usager et parcours de soins




Nous ne pouvons nous satisfaire de la faiblesse actuelle de l’information de l’usager. Chaque jour qui passe amène son lot d’exemples où nos concitoyens n’ont pas choisi leur traitement, et plus généralement leurs soins, en toute connaissance de cause. Et cela fait maintenant une bonne décennie que l’on nous promet un portail d’information grand public censé répondre à cette attente. Rien n’est plus urgent. A condition qu’il ne s’agisse pas d’un porte-voix entaché du soupçon. Or, après tant de scandales sanitaires, l’information publique en santé ne peut être que le fait d’une autorité indépendante. La réorganisation annoncée des différentes agences de santé, toutes émettrices publiques d’information, devrait être l’occasion d’un changement d’échelle dans l’information des usagers. Il en va de la citoyenneté comme du parcours de soins, qui commence d’ailleurs par de l’information.



L’open data en santé, au bénéfice de tous






Les organisations non gouvernementales n’ont pas d’accès effectif aux données de santé anonymisées. Alors que l’Open Data progresse dans l’environnement, les transports et dans les collectivités locales, nous restons à la traîne dans le domaine de la santé alors que les enjeux sont colossaux : sécurité des soins, qualité des soins, prix de référence. Il nous arrive de voir nos propositions écartées, quand ce n’est pas moquées, au motif qu’elles ne s’appuient que sur des témoignages, même s’ils sont nombreux. Les pouvoirs publics doivent nous assurer les moyens d’une utilisation de ces données, pour mettre fin à cet entre-soi institutionnel de l’accès aux données publiques qui joue contre les citoyens et, plus globalement, contre l’organisation éclairée de notre système de santé.




Mobilisation citoyenne et démocratie sanitaire




Si l’information et l’accès aux connaissances sont décisifs, le soutien à la mobilisation citoyenne est tout aussi essentiel. Or, depuis l’avènement de la loi du 4 mars 2002, nous assistons à un lent délitement des ambitions portées à l’époque. Si le modèle de la représentation des usagers est perfectible, il ne mérite pas d’être étouffé comme cela semble en mauvaise voie. Il s’agit d’un service public : celui de l’expression des attentes collectives en santé. À service public, financement public, d’autant qu’aucune association d’usagers ne dispose des ressources pour répondre à cet objectif. Il s’agit aussi d’une exigence démocratique au moment où tout montre, scandale sanitaire après scandale sanitaire, que le renforcement de la place des usagers dans les instances de santé est la seule voie pour changer d’ère. A charge pour le parlement de dessiner les contours de ce service public, tant dans son organisation que dans les formes qu’il convient de lui déléguer : représentation, participation, interpellation…



Place et rôle des associations dans l’accompagnement




Enfin, les associations de patients, notamment, attendent toujours la reconnaissance de leur rôle dans l’accompagnement des patients et des proches. D’autant par exemple que le modèle français de l’éducation thérapeutique, contre toute attente, n’a pas décollé ; ou que les aidants ne bénéficient toujours pas du légitime soutien de leur intervention pourtant essentielle. C’est donc une autre voie qu’il convient d’emprunter. Des organisations locales, avec les associations de patients, voire conduites par elles, sont à concevoir pour accompagner les patients dans les parcours de santé et de soins qui sont au centre de la réforme promise.





La stratégie nationale de santé doit aussi être l’occasion d’un changement de méthode dans l’implication des usagers dans les décisions, individuelles ou collectives, qui les concernent : ouvrir ce chantier sans les associer à tous les niveaux serait mal commencer !

Le Ciss
ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR
APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer
France Parkinson - FSF - La CSF - Le LIEN - Les Aînés Ruraux - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO
SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH


C'est à lire : « Nos 500 expressions populaires préférées » de Delphine Gaston – Editons Larousse


Drôles, énigmatiques, insolites ou poétiques

 

Chaque jour, nous utilisons et entendons un large éventail d'expressions, familières ou mystérieuses. Ces petites phrases font partie de notre langage sans que l’on sache toujours d’où elles viennent et comment elles sont arrivées jusqu’à nous.

 

Écrit par un auteur spécialiste de l’histoire de la langue française, cet ouvrage nous fait découvrir sous un angle humoristique, la signification, le contexte et l’origine de 500 expressions, des plus répandues (un froid de canard, tiré par les cheveux, faire un carton, amuser la galerie, filer à l’anglaise, bayer aux corneilles...), aux plus insolites (être mithridatisé, la perfide Albion, à la fortune du pot, tenir la dragée haute...) et montre au travers de textes vivants et spirituels l’étonnante richesse de notre langue.

 

Original et joliment illustré, cet ouvrage nous invite à une promenade souriante et passionnante au royaume des mots.

 

Le plus, des encadrés insolites sur les détournements de certaines expressions, des équivalents en langue étrangère et des expressions littéraires du même auteur.

 

Un livre à lire ou à feuilleter au gré de ses envies.

 

Delphine Gaston est l’auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation historique et sur la langue française. On lui doit notamment dernièrement Les clés du français correct (2012, City éditions), 1001 citations et aphorismes pour avoir l’air intelligent (2012, City éditions), Le coiffeur de Mussolini et tous ces hommes de l’ombre qui ont influencé l’Histoire (2011, L’Opportun).

 

 

mercredi 6 février 2013

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MINE D'INFOS: Salles de consommation contrôlée de drogues (« sal...: L’Académie de médecine réitère son opposition   au projet d’expérimentation   En janvier 2011, l'Académie Nationale de Médecine 1 ,...

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MINE D'INFOS: C'est à lire : « Clés du savoir être interculturel...:     Réussir à l’international ? Tous les hommes d’affaires, expatriés, cadres et capitaines d’industrie en rêvent. Pourtant, peu...

MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS SIGNES Louis Blohorn et Maxence Peti...

MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS SIGNES Louis Blohorn et Maxence Peti...: Afflelou se lance dans l’audition… Mais il est fou Afflelou ? En 2011 déjà, Alain Afflelou annonçait avec ambition son lancement de l’e...

MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS SIGNES Louis Blohorn et Maxence Peti...

MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS SIGNES Louis Blohorn et Maxence Peti...: Afflelou se lance dans l’audition… Mais il est fou Afflelou ? En 2011 déjà, Alain Afflelou annonçait avec ambition son lancement de l’e...

MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS SIGNES Louis Blohorn et Maxence Peti...

MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS SIGNES Louis Blohorn et Maxence Peti...: Afflelou se lance dans l’audition… Mais il est fou Afflelou ? En 2011 déjà, Alain Afflelou annonçait avec ambition son lancement de l’e...

LIBRES PROPOS SIGNES Louis Blohorn et Maxence Petit, fondateurs de SONALTO

Afflelou se lance dans l’audition… Mais il est fou Afflelou ?



En 2011 déjà, Alain Afflelou annonçait avec ambition son lancement de l’enseigne Afflelou Acousticien dédiée à la délivrance de prothèses auditives. 80 magasins devaient naître dès la première année…

Deux années ont passé et le réseau compte difficilement une quarantaine de centres dont la plupart sont des centres historiques Afflelou Opticien. Les recettes du géant de l’optique ne seraient-elles pas applicables à l’audition ? Loin s’en faut, les raisons sont ailleurs. Afflelou met les pieds sur un marché dont les pratiques et l’immobilisme sont comparables à ce que le monde de l’optique connaissait il y a trente ans : pratiques commerciales opaques, attaques permanentes des historiques du secteur qui refusent la progression, celle-ci leur étant présupposée comme défavorable, organisation d’une pénurie de professionnels grâce au numerus clausus de formation des audioprothésistes fixé par les syndicats eux-mêmes. Et c’est ce dernier point qui handicape grandement le développement de la nouvelle enseigne.

L’annonce de l’offre Tchin-Tchin adaptée à l’audition est une très bonne nouvelle pour les malentendants et pour ceux qui militent pour un meilleur taux d’équipement des français, en queue de peloton des pays occidentaux.
Sonalto souhaite la bienvenue à Afflelou et se réjouit de voir le marché de l’audition évoluer malgré les réticences systématiques et donc souvent ridicules de ces mêmes syndicats. L’UNSAF qui représente une partie des audioprothésistes indépendants se fendait d’un communiqué de presse il y a quelques jours dont la teneur laisse songeur : « Cette forme de cynisme commercial (ndlr l’offre TchinTchin) visant à faire des affaires à n’importe quel prix inquiète l’UNSAF car elle est totalement incompatible avec les impératifs de santé publique et d’exercice de la profession d’audioprothésiste. » On se demande alors qui tient la corde en termes de cynisme… Pourtant, du point de vue du grand public, on ne peut que se réjouir de l’arrivée de ce nouvel acteur…

Nous nous permettons d’alerter une nouvelle fois le grand public et les pouvoirs publics sur les pratiques ultra conservatrices de la profession qui cherche à défendre les intérêts financiers de moins de 2 500 professionnels au détriment de la liberté de commerce, de l’innovation et donc du consommateur.

Dès 2011, l’UNSAF réagissait avec une virulence non contenue à l’arrivée de l’assistant d’écoute Octave de Sonalto
, première solution sérieuse de confort auditif accessible en libre service, en cherchant par tout moyen à étendre son monopole de distribution à une solution qui pourtant ne nécessite pas d’adaptation.

2012 était l’année de la guerre contre les complémentaires santés
qui, lassées de justifier auprès de leurs adhérents le prix très élevé des prothèses, décidaient de lancer leur propre offre en partenariat avec les audioprothésistes les plus volontaires pour permettre une meilleure accessibilité aux soins devenue indispensable compte tenu du très faible taux d’équipement des français.

2013 commence sous des hospices tout aussi hostiles.
C’est donc au tour d’Alain Afflelou de subir les foudres de la profession qui tente maintenant d’expliquer que ce travail d’adaptation des prothèses ne pourrait se faire à des prix raisonnables…

En ces temps de Vendée Globe, ils devraient comprendre que cela ne sert à rien de naviguer contre le vent… si ce n’est pour reculer.



Louis Blohorn et Maxence Petit, fondateurs de SONALTO





C'est à lire : « Clés du savoir être interculturel » de Laurent Goulvestre - Editions AFNOR

 
 



Réussir à l’international ? Tous les hommes d’affaires, expatriés, cadres et capitaines d’industrie en rêvent. Pourtant, peu sont réellement préparés et font du business comme avec des français.

Laurent Goulvestre décline, dans ce livre, bonnes pratiques et clés de compréhension pour faire des affaires à l’export sereinement. A mettre d’urgence dans la valise de tous les hommes d’affaires, ce livre donne les sésames de la réussite professionnelle à l’étranger dans sept pays clefs que sont le Japon, la Chine, les USA, l’Inde, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Russie.

Petit tour d’horizon international ?

Savoir gérer le temps au Japon
: Les Japonais ont une conception du temps linéaire extrêmement rigide. Arriver à l’heure, c’est déjà être en retard. 15 minutes en avance, c’est le bon temps…

L’art subtil du cadeau avec les chinois.
Bien que cela soit une tradition bien ancrée, offrir un cadeau en Chine engage celui qui l’accepte à rendre l’équivalent sous une forme ou sous une autre. Le cadeau n’est pas là pour faire plaisir mais pour sceller une relation ...

Aux Etats-Unis
, vraie ou fausse décontraction ? Ils vous appelleront rapidement par votre prénom en vous tutoyant et porteront une tenue vestimentaire décontractée. Attention, ces apparences sont trompeuses et il ne faudra jamais sous-estimer la position hiérarchique du partenaire américain sur la seule base de son attitude.

En Inde, alors c’est oui ou c’est non ?
Quand on communique avec un Indien, il a tendance à faire un signe de tête en forme de huit horizontal que l’on traduit aisément par un « je vous ai compris » mais en aucun cas à la validation des propos évoqués. Ce signe de la tête est très perturbant car notre cerveau voit quelque chose de négatif qui ne doit pas être interprété comme tel.

Au Royaume-Uni, d’abord de la diplomatie
. Dans les affaires, les britanniques n’aiment pas froisser leurs interlocuteurs et ils utilisent souvent la diplomatie dans leurs relations et cela , ce qui irrite forcément leurs partenaires. Ce qui est apparemment pris pour de l’hypocrisie ou du snobisme « à la British », n’est en fait qu’une volonté de ne pas froisser l’autre.

Les allemands clairs, précis et rigoureux.
Ils adoptent naturellement un mode de fonctionnement communautaire, avec une recherche permanente du consensus. Ils sont réceptifs à un argumentaire solide et motivé et cherchent en permanence une cohérence et une précision dans les propos.

En Russie, aller droit au but.
Lors des réunions, allez droit au but et alignez chiffres et arguments. Les Russes ne prêtent pas beaucoup d’attention aux longues présentations… En Russie, on achète plus à une personne qu’à une entreprise. La relation est avant tout basée sur la confiance et les promesses doivent être tenues même si elles ne sont que verbales.

L’atout de ce livre : il est le seul sur le marché à faire des perceptions croisées entre les 7 pays et les 7 cultures proposées. Ce que pense un Russe d’un Japonais, ou encore un Américain d’une Chinois... L’auteur analyse les valeurs, les attitudes et les comportements associés à ces 7 pays et ainsi dépasse les clichés.

Les clés du savoir être interculturel
est disponible sur la


Réf. : 3465387 - ISBN: 978-2-12-465387-4


A propos d’AFNOR Editions



AFNOR Editions a publié, en 2012, 50 ouvrages d’experts reconnus, qui abordent 14 thèmes de l’économie et les préoccupations des professionnels et des particuliers : efficacité professionnelle, construction, agroalimentaire, gestion des risques, management, relations et négociation internationales… Pour un public plus averti, AFNOR Editions publie des recueils (format livre et CD) qui réunissent un ensemble de normes et réglementations sur des thématiques sectorielles ou d’actualité. L'association AFNOR et ses filiales constituent un groupe international au service de l'intérêt général et du développement économique. Il conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès et de confiance.

 


Performances des entreprises, et si ça passait par la qualité de vie au travail ?

La Confédération organise une table ronde intitulée "Performances des entreprises, et si ça passait par la qualité de vie au travail ?" jeudi 28 février 2013, de 14 heures à 18 heures, à la Maison de la CFE-CGC :


Cette rencontre, animée par Carole Couvert, secrétaire générale de la CFE-CGC, s'articule autour de deux parties :


- 14h/15h30 : "Dans quelle mesure la qualité de vie au travail est un moyen pour agir sur la performance de l'entreprise ?"
avec François Dubreuil, directeur de projets à Entreprise&Personnel et Jean Kaspar, consultant en Stratégies Sociales.

- 15h30/16h00 : pause

- 16h00/17h30 : "De façon concrète, comment améliorer la qualité de vie dans l'entreprise ?"
avec William Dab, professeur de la chaire "Hygiène et sécurité" du CNAM et coordinateur du Réseau francophone de formation en santé au travail , François Dupuy, auteur de "Lost in management" et Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association Nationale des DRH (ANDRH).

La Confédération est représentée par Bernard Salengro, secrétaire national CFE-CGC
en charge des Conditions de travail, du Handicap et de la Santé.

Pour télécharger l’invitation :

http://www.cfecgc.org/content/externals/docs.php?action=open&id=1194

N'hésitez donc pas à vous inscrire dès maintenant.

La Ville de Paris lance la première plateforme « Soyez net sur Net »dédiée à l’e-réputation des jeunes



A l’initiative d’Isabelle Gachet, adjointe chargée de la jeunesse, la Ville de Paris

inaugure un outil inédit lié à l’e-réputation : la plateforme « Soyez Net sur le Net ».


Ce lancement intervient alors même que le « Safer Internet Day », qui débute, invite les

jeunes et les acteurs du web à se mobiliser autour de la question des droits et des

responsabilités des mineurs en ligne.

Paris devient ainsi la première collectivité à proposer un test interactif en ligne pour

évaluer l’e-réputation et pour accompagner ainsi de manière positive et ludique les jeunes

dans leur utilisation quotidienne des réseaux sociaux, et plus particulièrement de

Facebook.

La plateforme en ligne propose plusieurs services.

-
L’évaluation interactive de l’E-réputation des jeunes, avec la mise à disposition

d’un test inédit en ligne

.

-
Des fiches pratiques pour apprendre à paramétrer un compte sur les réseaux

sociaux.

- Une présentation et
des liens vers les différentes institutions et services de l’Etat
à même de traiter les problèmes que chacun peut rencontrer sur le net. (Gendarmerie,

Police, CNIL, Préfecture de Police etc…)

Cette première version, réalisée en lien avec l’entreprise
Reputation Squad, spécialiste

des questions d’e-réputation, a été conçue avant tout comme un outil en direction des

jeunes, afin de les sensibiliser à un usage responsable et conscient des réseaux sociaux.

Compte tenu des profils variés des utilisateurs entre 13 et 30 ans, l’utilisation de la

plateforme « Soyez Net sur le Net » pourra être proposée par la municipalité dans les

mois qui viennent dans le cadre de différents dispositifs à destination des jeunes

Parisiens, et auprès de publics variés : collégiens, étudiants, familles.

La plateforme dans sa version grand public est en ligne sur Paris.fr :

http://ereputation.paris.fr/

MINE D'INFOS: Salles de consommation contrôlée de drogues (« sal...

MINE D'INFOS: Salles de consommation contrôlée de drogues (« sal...: L’Académie de médecine réitère son opposition   au projet d’expérimentation   En janvier 2011, l'Académie Nationale de Médecine 1 ,...

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MINE D'INFOS: Salles de consommation contrôlée de drogues (« sal...: L’Académie de médecine réitère son opposition   au projet d’expérimentation   En janvier 2011, l'Académie Nationale de Médecine 1 ,...

Salles de consommation contrôlée de drogues (« salles d’injection »)


L’Académie de médecine réitère son opposition  au projet d’expérimentation

 

En janvier 2011, l'Académie Nationale de Médecine1, après plusieurs réunions, auditions d’experts et analyse des résultats des expériences à l’étranger, a indiqué son opposition  à la création de salles de consommation contrôlée de drogues telles qu’elles sont actuellement définies. Cet avis s'est appuyé sur plusieurs arguments au premier rang desquels :

-    les addictions aux substances psycho-actives créent un état de maladie qu'il convient de traiter et non d'entretenir : priorité doit donc être donnée aux actions visant à aider le sujet dépendant à retrouver la liberté que la drogue lui a ôtée ;

-    notre pays est doté de structures de soins aux toxicomanes facilement accessibles et en outre susceptibles de délivrer des produits de substitution à l’héroïne : l’efficacité de la politique de réduction des risques mise en œuvre en France (distribution de seringues, traitements de substitution) est attestée par une réduction massive de la contamination des usagers de drogues par le virus HIV (moins de 2%  des nouvelles contaminations concernent des  toxicomanes).

En France 140 000 personnes reçoivent un traitement de substitution par voie orale : notre pays est au premier rang concernant cette offre2.

 

Selon le rapport INSERM3 de 2010 ayant trait aux modalités de réduction des risques, 8 pays se sont dotés de salles d’injection contrôlée dans des contextes sanitaires et de politique de réduction des risques très différents des nôtres. Il n'est pas établi que les salles d’injection contrôlée aient un impact sur la consommation de drogues des usagers ou de la communauté.

 

L’Académie Nationale de Médecine souligne que la mise en place expérimentale de salles d’injection contrôlée serait d’un coût élevé : un tel projet ne devrait pas se faire au détriment des actions déjà entreprises et du soutien aux associations de bénévoles œuvrant contre les toxicomanies.

Regrettant que son avis de janvier 2011 n’ait pas été entendu puisque les pouvoirs publics affirment vouloir persister dans leur projet d'expérimenter la mise en place de salles d'injection contrôlée des drogues, l'Académie nationale de médecine redit avec netteté  les obstacles à la mise en place d’un tel projet.

1)      L'organisation de salles d'injection contrôlée de drogues ne saurait se concevoir sans les conditions de sécurité sanitaire nécessaires à tout acte d’injection :

a.       identification du produit injecté ;

b.      garantie d’asepsie ;

c.       disponibilité des moyens de réponse aux urgences vitales consécutives à l’injection.

2)      Une telle expérimentation  imposerait de satisfaire à certaines exigences éthiques et juridiques :

a.       Toute expérimentation suppose une méthodologie, des critères d’évaluation et un calendrier définis à l’avance ;

b.      la personne admise dans un protocole expérimental devrait bénéficier d’une information éclairée sur les risques encourus et il faudrait recueillir l’expression de son consentement ;

c.       les responsabilités des pouvoirs publics et des professionnels en cas de complication médicale voire d’acte délictueux commis sous l’emprise de la drogue devraient être définies ;

d.      le risque de recours consécutif à l’injection de substances non inscrites à la pharmacopée ou à des posologies non répertoriées voire illégales devrait être pris en compte.

 

L’Académie de médecine réitère donc son opposition au projet d’expérimentation de salles de consommation contrôlée des drogues.

 

Groupe de travail : J.F. Allilaire, J. Costentin, J.P. Goullé, M. Hamon, X. Laqueille, M. Lejoyeux, M.C. Mouren, J.P. Olié (rapporteur), R. Nordmann, J.P. Tillement (Commissions 2, 5 et 6)

 

1 - Nordmann R. A propos d’un projet de création en France de « salles d’injection pour toxicomanes », Bull. Acad. Nle Med, 2011, 195, 203-204 en ligne dans http://www.academie-medecine.fr

2 - New Developments, trends and in-depth information on selected issues. National report to the EMCDDA by the Reitox National Focal Point France (2007 data). Office Européen des Drogues et toxicomanies, 2008: 100p

3 - INSERM Expertise collective. Réduction des risques infectieux chez les usagers de drogues, Les éditions INSERM, Paris, 2010 : 573

 

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En primeur sur la sortie de "Couleurs" l'Edito de Serge Brichet dans le


Au Sommaire du N° de Février 2013 de "Couleurs" MGEFI




OBJECTIF SANTÉ

> Sports d’hiver : pour en profi ter sans se blesser

> Les Français en manque de vitamine D

 

PROTECTION SOCIALE

> Adhésion au groupe Istya

> Réseaux de soins : un atout majeur pour l’accès aux soins

 

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