MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
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dimanche 10 novembre 2013
vendredi 8 novembre 2013
Santé et environnement : évaluez la qualité de l’air intérieur de votre habitation
Savez-vous que l’air intérieur de nos
logements est souvent plus pollué que l’air extérieur ? Et chez vous ? Qu’en
est-il ?
Participez au quizz d’auto évaluation :
http://www.mescoursespourlaplanete.com/mon-air-interieur/
mercredi 6 novembre 2013
PLFSS : Un risque de nivellement par le bas de la qualité des équipements optiques des Français
Le projet de loi
de Financement de la sécurité sociale 2014 (article 45) introduit deux mesures
ayant un impact direct sur l’accès aux équipements optique et aux modalités de
prises en charge.
"Si sur le fond, les mesures liées à l’optique peuvent apparaitre intéressantes, leur rédaction laisse clairement présager le renforcement des inégalités sociales et économiques, la mise à mort de notre système de protection sociale à la Française et de la filière optique au profit des complémentaires santé, seules vraies gagnantes des différentes mesures en cours de discussion !" explique Christian Roméas, président du SynOpE.
La première mesure vise à étendre le dispositif CMUC aux bénéficiaires de l’ACS (700 000 personnes environ). La détermination de ces tarifs est renvoyée à la négociation conventionnelle tripartite. Mme La Ministre avertit : si la négociation n’aboutit pas, elle tranchera par décret !
"Si sur le fond, les mesures liées à l’optique peuvent apparaitre intéressantes, leur rédaction laisse clairement présager le renforcement des inégalités sociales et économiques, la mise à mort de notre système de protection sociale à la Française et de la filière optique au profit des complémentaires santé, seules vraies gagnantes des différentes mesures en cours de discussion !" explique Christian Roméas, président du SynOpE.
La première mesure vise à étendre le dispositif CMUC aux bénéficiaires de l’ACS (700 000 personnes environ). La détermination de ces tarifs est renvoyée à la négociation conventionnelle tripartite. Mme La Ministre avertit : si la négociation n’aboutit pas, elle tranchera par décret !
"Mais quelle négociation Mme la Ministre ? Dans la mesure où vous la promettez sans cesse mais ne la mettez jamais en place !"
s'insurge Christian Roméas.
La seconde mesure concerne tous les français qui bénéficient d’une complémentaire santé par le biais des Contrats responsables (93% des contrats). Le gouvernement veut fixer un montant minimal de prise en charge et un plafond tarifaire.
Si nous sommes favorables à étudier la détermination d’un plancher et d’un plafond de remboursement, cela ne doit s’envisager QUE dans la concertation avec les professionnels de l’optique mais tel n’est pas le cas !
La seconde mesure concerne tous les français qui bénéficient d’une complémentaire santé par le biais des Contrats responsables (93% des contrats). Le gouvernement veut fixer un montant minimal de prise en charge et un plafond tarifaire.
Si nous sommes favorables à étudier la détermination d’un plancher et d’un plafond de remboursement, cela ne doit s’envisager QUE dans la concertation avec les professionnels de l’optique mais tel n’est pas le cas !
Les professionnels de santé directement concernés n’ont même pas été consultés sur cette mesure.
La rédaction du texte revient à fixer de manière déguisée
des tarifs imposés au secteur de l’optique ! Avec des milliers de perte d’emplois
à la clé !
Ce plafond tarifaire sera-t-il basé sur le tarif de responsabilité qui n’a pas été modifié depuis plus de 30 ans ? Et sans qu’aucune étude d’impact économique n’ait été réalisée ?
Ce plafond tarifaire sera-t-il basé sur le tarif de responsabilité qui n’a pas été modifié depuis plus de 30 ans ? Et sans qu’aucune étude d’impact économique n’ait été réalisée ?
Faut-il accepter de mettre à mort la filière optique française au profit des seules complémentaires santé et au détriment de la qualité des produits optique accessibles aux français ?
Le SynOpE attend de la Ministre de la Santé qu’elle mette ENFIN en œuvre la concertation avec les professionnels de l’Optique qu’elle ne cesse de promettre mais que nous attendons toujours, alors que pendant ce temps là, les mesures pleuvent
NDLR : MGEFI ET
OPTIQUE
La MGEFI et sa vision de l'optique avec Optistya Rechercher un professionnel de santé
Remboursement des équipements d'optique vendus en ligne
Foire aux questions sur la santé
F.A.Q. Santé
Foire aux questions sur la prévoyance
Foire aux questions pratiques
Réaliser vos simulations
Fiches pratiques santé
La MGEFI, une nouvelle vision de l’optique avec Optistya
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SynOpE
samedi 26 octobre 2013
vendredi 25 octobre 2013
Le saviez-vous !
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Etat,
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publique,
qualité,
Relation,
www.mgefi.fr
lundi 21 octobre 2013
Mémento du Médicament édition 2013 pour tout savoir sur le marché du médicament
La Mutualité Française
publie aujourd’hui l’édition 2013 du "Mémento Médicament". Celui-ci fournit
une analyse des principales données de ce marché et de son financement en
direction des décideurs mutualistes et des acteurs de la politique du médicament.
Cette nouvelle édition se penche plus particulièrement sur les prescriptions et
les médicaments génériques comme levier d’amélioration de la qualité des soins.
Le paracétamol et les
antiasthmatiques, premières molécules remboursées par les mutuelles, mais non génériquées
!
Le paracétamol est, en France, la molécule la plus remboursée
par les mutuelles. En 2012, elles ont consacré 117 millions d’euros aux
remboursements de cet antalgique, en progression de +17,5% par rapport à 2011.
Le paracétamol, mais aussi l’acide acétylsalicylique(1), sont toujours exclus du champ
du répertoire des génériques en France, alors qu’une disposition législative de
2007 ouvre la possibilité réglementaire de créer des groupes génériques sans spécialité
de référence.
Les antiasthmatiques administrés par voie respiratoire
arrivent en deuxième position des remboursements des médicaments par les
mutuelles. Or contrairement aux autres pays européens, les formes
pharmaceutiques administrées par voie respiratoire ne peuvent pas être
inscrites au répertoire des génériques.
La Mutualité Française demande donc l’élargissement du
champ du répertoire des génériques aux molécules comme le paracétamol et l’acide acétylsalicylique, mais aussi aux
antiasthmatiques, ainsi qu’une meilleure cohérence dans la politique de prix de
ces molécules.
961 millions d’euros d’économies
auraient pu être réalisées en 2012 si l’acceptation des médicaments génériques
avait été totale, sans compter les gisements d’économies qui pourraient être réalisées
avec l’élargissement du répertoire, de l’ordre de 400 millions d’euros.
Les prescriptions d’origine
hospitalière comme frein au développement
des génériques
En 2012, les prescriptions d’origine hospitalière exécutées
en ville ont représenté
5,8 milliards d’euros, soit 22,3% des remboursements de médicaments. En augmentation depuis plusieurs années, la majorité de ces prescriptions rédigées à l’hôpital concernent des médicaments sous brevet, notamment du fait d’un processus de référencement, avec pour conséquence la limitation du développement des génériques.
5,8 milliards d’euros, soit 22,3% des remboursements de médicaments. En augmentation depuis plusieurs années, la majorité de ces prescriptions rédigées à l’hôpital concernent des médicaments sous brevet, notamment du fait d’un processus de référencement, avec pour conséquence la limitation du développement des génériques.
A ce sujet, la Mutualité Française demande le développement
des mécanismes de régulation des dépenses hospitalières exécutées en ville,
avec la mise en place de logiciels hospitaliers d’aide à la prescription
permettant l’usage plus important des médicaments génériques.
La prescription en dénomination
commune internationale (DCI): encore un trop faible recours
Malgré les
obligations réglementaires(2) et alors que l’usage de la DCI est un
facteur clé de la sécurité sanitaire pour les patients, en France, seulement
12,3% des prescriptions des médecins sont libellés en DCI. C’est également une
voie d’amélioration des pratiques des prescripteurs. Les marges de progression
sont importantes notamment pour les médecins spécialistes qui réalisent en
moyenne 6,9% de prescriptions en DCI contre 13,5% pour les généralistes.
Pour la Mutualité Française, prescrire en DCI permet d’améliorer
la qualité des soins et leur efficience dans l’intérêt des patients, de
diminuer les risques de surdosages, d’interactions médicamenteuses et d’allergies
aux médicaments. Et comme l’a récemment souligné le sénateur Yves Daudigny dans
son rapport parlementaire(3) rendu public le 17 octobre dernier, le
développement de la prescription en DCI favorisera également la délivrance de médicaments
génériques, aussi efficaces que les médicaments de marque et dont le coût est
moins élevé pour la collectivité. La Mutualité Française préconise le
renforcement de l’enseignement universitaire de la DCI et de ses nombreux
avantages en matière de santé publique auprès des futurs médecins.
Vous trouverez, ci-joint, l’édition
2013 du « Mémento Médicament ».
Ce dépliant, accompagné de son
commentaire détaillé est également disponible sur www.mutualite.fr,
espace presse ou auprès du service de presse.
(1) Dénomination
commune internationale (DCI) du nom de marque d'origine aspirine. La DCI mise en place par l’Organisation
mondiale de la santé, désigne la substance active ou molécule contenue dans le
médicament. C’est le vrai nom du médicament, contrairement à son nom de marque.
(2)Article 19 de la loi relative au
renforcement de la sécurité sanitaire du médicament adoptée, le 19 décembre
2011 qui prévoit que les prescriptions des médecins devront la mentionner d’ici
le 1er janvier 2015.
(3) « Les médicaments génériques :
des médicaments comme les autres », rapport déposé le 26 septembre 2013.
A propos de la Mutualité Française
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère
la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français
sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de
38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses
de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif,
des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le
code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.
Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical
et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation
sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement
mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres
dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux
personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour
accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes
de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le
service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions
de santé.
La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à
la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses
services de soins et d’accompagnement.
NDLR :
MGEFI et Mutualité Française
La MGEFI et son environnement
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vendredi 18 octobre 2013
lundi 14 octobre 2013
Libres propos : Quand les assureurs santé parlent de prévention
Les assureurs complémentaires ont un rôle important à jouer
dans le domaine de la prévention. Mais quelle place occupent-elles vraiment
dans ce domaine ? Quelles actions menèrent-elles ?
Un rôle
important à jouer !
Les complémentaires rencontrent des
difficultés dans la mise en place d’opération de prévention: les adhérents
restent en moyenne sept ans au sein d’une structure hors les actions de
prévention donnant des résultats portent sur des périodes longues.
Les organismes
complémentaires soutiennent les actions mises en place par le régime
obligatoire et développent quelques actions spécifiques, en particulier dans
les structures professionnelles pour lesquelles les durées d’adhésion sont plus
longues. Dans le cas particulier du BTP, il existe une structure dédiée,
l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics
(OPPBTP) qui mène actuellement une expérimentation en collaboration avec un
laboratoire pharmaceutique sur l’AVC dans le Nord-Pas de Calais. Force est de
reconnaître que le poids économique de la prévention, constitue un frein, d’autant
que l’interdiction d’accès aux données de santé ne permet pas d’en mesurer
l’efficacité.
Propos recueillis lors du café nile « Quel objectif pour les réseaux de santé des assureurs complémentaires :
économie ou qualité ? »
vendredi 11 octobre 2013
Sport à l'hôpital : une initiative originale à La Pitié Salpétrière, Cochin et dans d'autres hôpitaux
Plusieurs hôpitaux d’Ile de France bientôt dotés de vélos
de remise en forme pour favoriser l’activité physique à l’hôpital et améliorer
la qualité de vie des patients atteints de leucémie.
L’association Leucémie Espoir Paris Ile de France, soutenue
par les Laboratoires Pierre Fabre Oncologie, doteront prochainement quatre
services hospitaliers d’hématologie ou d’onco-hématologie de la région
parisienne de vélos de remise en forme destinés aux patients soumis à des
chimiothérapies intensives dans le cadre de leur traitement onco-hématologique.
« Parce qu’un séjour à
l’hôpital est parfois long et difficile à supporter par les petits et par les
grands, Leucémie Espoir Paris Ile de France a fait de l’amélioration de la vie
de patients à l’hôpital un axe fort de ses actions. Les aides que nous
apportons doivent correspondre au mieux aux besoins des services hospitaliers
et aux attentes des patients. Les vélos de mise en forme offerts aux services
hospitaliers vont permettre de joindre l’utile à l’agréable. L’utile, car le
patient entretient sa masse musculaire, et l’agréable car l’activité physique
favorise un bon moral. »
Colette CLAVIN
SAUGIER Président de l’Association Leucémie Espoir Paris Ile de France.
Cliquez ici pour télécharger le dossier de presse
/Cliquez ici pour découvrir l'affiche de l'opération
vendredi 4 octobre 2013
jeudi 3 octobre 2013
Silver économie : une nouvelle norme fixe des régles du jeu en téléassistance pour améliorer la qualité des services pour les personnes fragilisées, vulnérables, âgées ou handicapées.
Avec la mise sur orbite de la Silver économie*, la
publication de la norme NF X50-520, d’application volontaire, tire vers le haut
tout un secteur en fixant des exigences pour garantir la qualité des prestations de téléassistance,
dans le respect de la vie privée et des données personnelles de près de 560 000
personnes fragiles en France.
La publication de cette norme résulte d’un travail
collaboratif des pouvoirs publics, d’associations d’usagers, fabricants de matériels
et prestataires de services à la personne* signalant une volonté d’autoréguler
et de structurer un marché en plein développement. Avec une population mondiale
qui vieillit (900 millions de personnes âgées dans le monde), le champ économique
ouvert par l’avancée en âge constitue un potentiel de croissance unique pour
les entreprises françaises : 53 % de la demande française sera le fait des âgés
en 2015 (Source CREDOC)[1].
La norme NF X50-520 « Qualité de service en téléassistance »
définit la téléassistance comme « un service à la personne qui permet à toute
personne fragilisée, vulnérable, âgée ou handicapée de pouvoir être mise en
contact et en relation dans le cadre de son maintien à domicile avec des
prestataires de téléassistance 24h/24, 7 jours sur 7, et de bénéficier d’un
soutien et d’une assistance en situation de difficulté et/ou de besoin".
La norme précise les spécifications d’une prestation de
service de téléassistance et décrit les étapes de la réalisation du service : accueil et information, traitement de la demande,
installation du matériel et mise en service, réalisation de la prestation,
gestion des appels, entretien / maintenance, suivi, facturation et encaissement
et clôture de la prestation et les compétences associées à chacune. Elle délivre
une terminologie ainsi que des recommandations sur la mesure et l’amélioration
continue de la qualité du service. Des méthodes de mise en œuvre pour le
traitement des réclamations, la gestion des conflits, l’évaluation de la qualité
de service perçue par le client, l’analyse des dysfonctionnements et la mise en
place d’actions correctives et préventives sont proposées dans le document.
La reconnaissance de la téléassistance comme un « service à
la personne » a permis d’opérer une séparation claire entre les activités pouvant
recourir à des techniques similaires mais destinées, d’une part à un public
totalement différent et nécessitant, d’autre part des compétences
professionnelles différentes. La norme précise également les exigences
permettant d’identifier l’adéquation entre le matériel proposé et la situation
du client, ainsi que celle permettant d’assurer la fiabilité des équipements
dans le cadre de la réalisation d’une prestation de téléassistance à domicile.
Les activités exclues du domaine d’application de la norme
: la télésurveillance,
la visioassistance, la vidéosurveillance, les caractéristiques techniques des équipements,
la téléassistance dans les établissements de soins et dans les établissements d’hébergement
à caractère médico-social.
Pour commander la norme NF X50-520 - Qualité de service en
téléassistance http://www.boutique.afnor.org/norme/nf-x50-520/qualite-de-service-en-teleassistance/article/809420/fa180323
* Liste des membres de la commission de normalisation
QSTACN « Qualité de service en téléassistance », ayant élaboré ce projet de
norme :
ADF (Assemblée des Départements de France) ; AFNOR
Certification ; AFOC (Association Force Ouvrière Consommateur) ; Agence Régionale
Santé Ile de France ; AIMV (Association de services à la personne) ; Alexia
Sibony ; ANSP (Agence Nationale Services à la Personne) ; Arnoux Conseil ;
ASIPAG (Association Solutions Innovantes Pour l'Autonomie et Gérontechnologies)
; ASSECO CFDT ; Association ALERTE ; Association Cogitey – coordination gérontologie
; Assystel, ASTIC Conseil, BCL Conseils, CASSIOPEA (Conseil Assistance Services
Solidarité Information et Orientation sur les Personnes Agées ou handicapées) ;
CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) ; Centre National de Référence
Santé ; CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie) ; Conseil Général
de la Creuse/ Jeunesse et solidarités; Crédit Mutuel ARKEA ; Custos SAS ;
Datacet ; DGCIS/STCAS (Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie
et des Services) ; Doro ; Equinoxe Tele Assistance ; Europ Assistance France ;
FNAAFP/CSF (Fédération Nationale des Associations de l'Aide Familiale
Populaire) ; FNG (Fondation Nationale de Gérontologie) ; FREGIF (Fédération des
Réseaux de santé Gérontologiques d'Ile-de-France) ; FESP (Fédération des
Entreprises de Service aux Particuliers) ; Handeo ; Hôpital Charles Foix ; INC
Hebdo ; Intervox Systèmes, IP Assistance, La poste – Dion Courrier ; Le défenseur
des droits ; Mutualité Sociale Agricole/ Caisse Centrale ; On Medio/
Gerontechnologie.net ; Philoe Conseil ; Centre de recherche en Gestion de l’Ecole
Polytechnique ; Présence Verte Association Nationale (à l’origine du projet
de norme) ; Présence Verte SA ; Santé Service UNA Services ; Sciences Po/
IEP Paris ; Securitas France ; SeniorAlerte ; Serena ; Solem ; Synergie/ La
maison de l’autonomie ; Telecom Design ; Ubiquiet ; UNCCAS (Union Nationale des
Centres Communaux et Intercommunaux pour l’Action Sociale) ; Université Paris
Dauphine ; NPDM ; VIVAT.
Qu'est-ce qu'une norme volontaire ?
Une norme volontaire est un document de référence publié
par AFNOR, faite de manière itérative et collaborative avec le concours actif
des professionnels fédérés de manière représentative (industriels, consommateurs,
associations, syndicats, collectivités locales…). Elle fournit des principes et
des exigences pour une activité ou ses résultats. 33 000 normes volontaires
sont aujourd’hui en vigueur. Seules 1% sont rendues obligatoires par la réglementation.
Revues systématiquement et a minima tous les cinq ans pour lutter contre toute
obsolescence, les professionnels décident leur maintien, mise à jour ou
annulation. Sur les 1942 nouveaux documents publiés en 2012, 1224 étaient des révisions.
1543 normes ont été retirées des collections.
A propos d’AFNOR
L'association AFNOR et ses filiales constituent un groupe
international au service de l'intérêt général et du développement économique.
Il conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès
et de confiance. Les missions d'intérêt général sont assurées par l'association
dans le cadre d'un décret qui lui confère l'animation et la coordination du
système français de normalisation, la représentation des intérêts français dans
les instances européennes et internationales de normalisation, l'élaboration et
la diffusion des normes.
Ses filiales - formation, évaluation et certification, réseau
international - quant à elles, exercent des activités de marché dans un
environnement concurrentiel et en respectent strictement les règles. La
direction générale du Groupe est assurée par Olivier Peyrat.
[1] En savoir plus sur l’action
du gouvernement sur la Silver économie http://www.social-sante.gouv.fr/espaces,770/personnes-agees-autonomie,776/dossiers,758/silver-economie,2432/installation-du-comite-de-filiere,2768/la-silver-economie-sur-orbite,16107.html
NDLR : MGEFI et AFNOR
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mercredi 25 septembre 2013
Réguler le système de santé par la qualité et l'efficience :
la HAS présente son projet stratégique 2013-2016
La Haute Autorité de Santé (HAS) publie son
projet stratégique 2013-2016. Cette feuille de route présente pour les 3 ans à
venir les ambitions de la HAS, ses orientations stratégiques et les moyens
qu'elle compte mettre en œuvre.
Dans un contexte de réflexion sur la cohérence
et l'organisation du système de santé,
la Haute Autorité de Santé formule des propositions sur l'amélioration des pratiques
professionnelles, sur l'accès à l'information du public et sur sa mission
d'aide à la décision des pouvoirs publics.
La HAS doit aujourd'hui prendre en compte les
défis majeurs auxquels le système de santé est confronté (vieillissement de la
population, hausse du nombre de malades chroniques, coût croissant du progrès
technique...) dans un cadre
budgétaire de plus en plus contraint.
Pour y parvenir, la HAS s'engage dans un nouveau projet stratégique pour les années 2013-2106 dont
l'ambition est double : asseoir pleinement
sa position d'autorité d'expertise scientifique indépendante et de référence,
et affirmer son rôle dans le champ de la régulation par la qualité et
l'efficience. Le projet stratégique publié ce jour constituera une « feuille de route » pour l'ensemble des équipes de l'institution.
Cinq
axes stratégiques de la HAS pour une régulation par la qualité et l'efficience :
1-
Recentrer le programme de travail sur les principaux enjeux de santé publique
La HAS entend notamment se positionner sur des
thématiques durables et majeures de santé, répondre à la demande croissante
d'indicateurs d'évaluation du système de santé mais également participer au
développement de l'utilisation et de la mise à disposition de données de santé.
2- Développer
la dimension comparative dans l'évaluation des produits et technologies de
santé
La HAS s'est dotée de méthodes et s'est
organisée pour pouvoir évaluer l'efficience des produits et stratégies de santé
(médicaments, dispositifs médicaux, technologies de santé...) à compter du 3
octobre prochain. Pour cela, elle a mis en ligne à destination des industriels
tous les documents nécessaires et a publié les critères d'entrée dans cette
évaluation. Sont ainsi concernés les produits de santé qui ont « un impact
significatif sur les dépenses de l'assurance maladie compte tenu de [leur]
incidence sur l'organisation des soins, les pratiques professionnelles ou les
conditions de prise en charge des malades et, le cas échéant, de [leur] prix.
». Les premiers avis d'efficience seront disponibles sous 90 jours, soit en
début d'année 2014.
3-
Renforcer l'impact des productions de la HAS auprès de ses cibles (pouvoirs
publics, professionnels de santé, patients et usagers)
Pour cela, la HAS souhaite développer des méthodes
de travail collaboratives avec les parties prenantes en les sollicitant par exemple dans
l'élaboration de recommandations, dans la définition d'indicateurs de mesure de
l'impact de ses productions, la mise en place de programmes pilotes et organisation
de retours d'expérience pour tester et faire évoluer les productions de la HAS.
La HAS s'impliquera également dans le
développement de l'outil numérique et l'amélioration de la lisibilité de ses
productions.
4-
Organiser les soins en parcours
Dans la continuité de ses travaux et en
cohésion avec les orientations de la stratégie nationale de santé, la HAS a
initié plusieurs travaux destinés à organiser les soins en parcours au bénéfice
des patients. Plusieurs thématiques sont ciblées, comme la remise obligatoire de document visant à assurer la
continuité des soins à la sortie de l'hôpital, des référentiels pour l'organisation et la qualité des
parcours (fiches points-clés), et des recommandations pour prévenir la
dépendance des personnes âgées repérées comme fragiles et gérer les
comorbidités.
5-
Développer des approches centrées sur le patient
Deux grands domaines vont être adaptés afin de
partir du patient et de lui garantir une meilleure qualité et une meilleure
sécurité des soins. Ainsi la HAS a fait évoluer sa procédure de certification
des établissements de santé. Cette dernière débutera à partir du premier
semestre 2015. La HAS va mettre en place la méthode du « patient-traceur » (les établissements et leur fonctionnement seront évalués
à partir de dossiers patients réellement hospitalisés afin de voir les points
forts et les points d'amélioration de l'organisation des soins). Elle ouvrira
aussi un « compte-qualité » par établissement, lieu unique de
centralisation des informations sur un établissement.
La HAS investit également dans la sécurité des
patients avec la création d'une mission dédiée à ce sujet qui mène de nombreux
travaux comme par exemple le programme expérimental d'amélioration continu du
travail en équipe.
Enfin,
dans le cadre de sa mission de « coordination de l'élaboration et de diffusion
d'une information adaptée sur la qualité des prises en charge dans les
établissements de santé à destination des usagers et de leurs représentants »,
la HAS lancera dans les prochains mois la mise à disposition
d'un nouvel espace internet spécifique grand public. Des travaux sont en cours
de finalisation pour rendre plus lisibles les résultats de la certification des établissements de santé.
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