C’est courant Juillet que les 5808 médecins
ophtalmologistes français ont reçu ce courrier
de l’Association des Optométristes de France.
Rappelant les compétences d’un
opticien-optométriste, telles que l’examen visuel, la contactologie, et la détection
d'états oculaires anormaux, l’AOF ouvre (une nouvelle fois) la porte à la
collaboration inter-professionnelle.
Pour éviter la création de déserts
ophtalmologiques, comme il se produit actuellement dans plusieurs régions de
France, l’AOF propose de discuter pour restructurer la filière visuelle française,
rapidement et efficacement :
. Rapidement, car près de 3000
professionnels opticiens-optométristes sont formés, et exercent déjà leur
activité professionnelle, bien que non règlementée à ce jour,
. Efficacement, car à l’image
des autres pays, incluant l’optométriste en professionnel de santé oculaire,
les services et les soins visuels sont assurés en toute sécurité, et en bonne
entente avec les autres professionnels de santé.
La
pratique de l’optométrie assure un service visuel optique fonctionnel, avec une
recommandation de différentes solutions ( lunettes, lentilles de contact, équipements
optiques spécifiques, conseils en ergonomie ) , tout en recherchant si une
anomalie oculaire est présente, auquel cas une consultation chez l’ophtalmologiste
suivra.
L’ophtalmologiste ensuite
diagnostiquera, traitera, et assurera le suivi de ces patients. C’est le modèle
de santé visuelle recommandé par l’OMS, suivi dans la plupart des pays d’Europe
et du Monde. Ce système ne rencontre pas les difficultés liées à un long délai
de prise en charge, de plus, il apparaît moins coûteux pour l’économie française.