Nora ANSELL-SALLES

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lundi 24 février 2014

2èmes Etats Généraux des Malades de MICI - afa

auront lieu le 24 mai prochain de 14h à 17h30 au Conseil Economique, Social et Environnemental.

Avec ces 2èmes Etats Généraux, les malades, leurs proches ainsi que tous les acteurs concernés par les MICI ont l’occasion de faire le bilan ensemble de cinq années de réalisations pour une meilleure prise en charge et la reconnaissance de la maladie de Crohn et de la rectocolite hémorragique. 

Pour aller plus loin, un panel de citoyens composés de malades, de proches, de médecins vous propose  20 actions stratégiques pour 2020.

Le samedi 24 mai, ces 20 propositions d’actions seront débattues. Regroupées en diverses thématiques, quatre d’entre elles seront mises en lumière à travers des témoignages, et des débats interactifs entre la salle et des personnalités de la santé.

Retrouvez toutes les informations sur www.egmm2014.fr

Merci
 d'annoncer cet évènement citoyen dans les coups de projecteur de votre newsletter et dans vos réseaux 

vendredi 24 janvier 2014

FIN DE VIE: la position de l'Académie de médecine


ACADEMIE  NATIONALE DE MEDECINE

Communiqué de presse / 20 janvier 2014

 

FIN DE VIE

l’Académie nationale de médecine réitère sa position

 

L’Académie nationale de médecine est très sensible à la situation de M. Vincent Lambert et à celle de sa famille, telle qu’elle a été rendue publique. Elle est aussi très attentive aux conclusions du Tribunal administratif de Châlons-sur-Marne, à l’encontre de la décision prise par les médecins hospitaliers. Cette décision des médecins avait été longuement précédée de toutes les procédures prescrites par la Loi de 2005, dite Loi Léonetti.

Coïncidence des faits, cette douloureuse affaire survient au moment où le Président de la République rappelle sa détermination à tenir son engagement électoral n° 21 visant à légaliser «une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Cela illustre combien serait réductrice et inadaptée une législation complémentaire à la Loi de 2005, dite Loi Léonetti. Votée à l’unanimité par le Parlement, elle a permis de préciser le droit des malades et le devoir des médecins dans ces circonstances.

L’Académie nationale de médecine, de longue date très impliquée dans cette réflexion, tient à rappeler la position qu'elle a rendue publique en décembre 2012, à l’occasion du rapport de la Commission Sicard relative à la Fin de vie. Elle tient à préciser qu’il convient de faire la distinction formelle entre « Fin de vie » et « Arrêt de vie ».

           

I- L’arrêt de vie, en réponse à une demande volontaire à mourir alors que la vie en elle-même n’est ni irrémédiablement parvenue à son terme ni immédiatement menacée, ne peut être assimilée à un acte médical. Sans équivoque, quand bien même il s’agirait « seulement » d’une aide au suicide, il s’agit d’une euthanasie active. Il n’est pas dans la mission du médecin de provoquer délibérément la mort. Aucun médecin ne saurait consentir à donner la mort. Aucun médecin ne saurait se voir imposer par la loi de transgresser cet interdit fondateur.

 

II- Le terme « fin de vie » recouvre des situations humaines bien distinctes qui n’autorisent aucun amalgame avec la situation précédente.

 

En toutes circonstances,au-delà des traitements devenus inefficaces, refusant tout acharnement thérapeutique, auquel doivent alors être substitués des soins palliatifs, les médecins et les personnels soignants doivent savoir refuser également toute obstination de soins et y substituer l’accompagnement de la fin de vie, désormais imminente et inévitable.  Cette démarche est du devoir du médecin, quelle que soit la diversité des situations individuelles, quel que soit l’âge auquel survient la fin de vie, du fait de la maladie où d’accident. Il en est de même dans toutes les circonstances de l’inéluctable fin de vie du grand âge. C’est là un problème de santé publique devenu majeur dans notre société du fait de l’accroissement de la longévité. La démarche médicale première de « l’accompagnement » est le soulagement de la douleur, la sédation. Elle doit également comporter un accompagnement humain, affectif et spirituel, tant de la personne que  de son entourage.

 

 

 

III- L’Académie nationale de médecine a déjà tenu clairement à faire apparaître les interrogations éthiques nouvelles qui ont surgi du fait des conséquences de certains échecs de techniques de plus en plus audacieuses, rendues possibles du fait des progrès de la médecine. Ces situations douloureuses peuvent être observées dans le cadre de la prise en charge de certaines pathologies vasculaires sévères (dont  les AVC) qui n’épargnent pas les jeunes, et qui furent longtemps rapidement suivies du décès. Elles sont aussi le fait des traumatismes cérébraux et médullaires, liés notamment aux accidents de la circulation, dont la fréquence et la gravité se sont trouvées amplifiées au sein des jeunes. C’est le cas de Vincent L. Dans ces circonstances, la personne devenue, de façon définitive, physiquement totalement dépendante, survit grâce à des soins constants et très lourds, dispensés dans un cadre institutionnel spécialisé ou dans leur entourage, avec générosité.

 

On ne peut confondre deux situations totalement différentes selon que la personne est ou non demeurée consciente et en capacité relationnelle lui permettant de faire valoir ses droits et d’exprimer sa volonté qui, en  toutes circonstances, doit être respectée.

 

L’Académie nationale de médecine rappelle qu’elle estime que dans l’une et l’autre de ces situations, la loi Léonetti de 2005, en l’état, définit clairement le cadre de la réflexion dont découlera la réponse :

Reconnaître le fait qu’il ne s’agissait  que d’une survie.

Accepter la décision de substituer aux soins prolongés, légitimement obstinés, mais sans doute devenus déraisonnables, le meilleur accompagnement possible du terme différé de cette survie.

 

Les modalités de cet accompagnement ne diffèrent pas de celles qui s’imposent au médecin dans l’accompagnement de toute fin de vie. Cette démarche ne saurait être qualifiée d’ « assistance médicale au suicide » ou de « suicide assisté ».

 

L’Académie nationale de médecine reconnaît que les questionnements les plus délicats surgissent des situations telles que celle de Vincent L. La dépendance physique est totale, mais, en l’absence de toute communication, l’incertitude demeure sur la persistance possible d’un certain niveau de conscience. Cette situation dite « pauci relationnelle » rend impossible le recueil de l’expression de la volonté de la personne.

 

L’Académie nationale de médecine tient ici à souligner que, sans qu’il soit besoin pour cela de légiférer à nouveau, il devient nécessaire de faire progresser dans notre société la notion et l’expression des directives anticipées. Dans les situations d’urgence, s’imposent la sincérité et la transparence des informations données d’emblée (au patient ou à sa personne de confiance, ou à sa famille) sur les traitements entrepris, leurs succès escomptés, mais aussi les échecs toujours possibles, et leurs conséquences probables.

 

L’Académie nationale de médecine souhaite ne pas être tenue à l’écart du débat annoncé par Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé au soir du 16 janvier, dès après qu’a été rendu public le jugement du Tribunal administratif, accélérant de ce fait le débat plus général déjà en cours sur « la fin de vie ».

 

 

 

Références

-          - D. Pellerin. Contribution à la réflexion publique des citoyens sur l’accompagnement des personnes en fin de vie (Mission Sicard). Bull. Acad. Natle, Med. 2012, n° 9, 1843-1870, séance du 11 déc. 2012

-          - D. Pellerin et J.R. Le Gall. Ne pas confondre « fin de vie » et « arrêt de vie », Février 2013. http://www.academie-medecine.fr/communique-de-presse-ne-pas-confondre-fin-de-vie-et-arret-de-vie/

 

 

 

 

 

vendredi 11 octobre 2013

Alzheimer : Colloque des approches non médicamenteuses 2013

Prendre soin et milieux de vie
le rendez-vous annuel de 900 professionnels
Prendre soin des personnes âgées et fragilisées, tout en douceur chaque jour, proposer des lieux de vie bientraitant respectant l’intimité, les projets, les envies… c’est possible !
Les 900 professionnels de santé réunis par Agevillage.com et les Instituts Gineste-Marescotti en sont convaincus. Pour se renforcer, découvrir des approches innovantes et échanger, ils participent à la 6ème édition de leur colloque de formation professionnelle sur les Approches non-médicamenteuse de la maladie d’Alzheimer, les 14 et 15 novembre 2013 au Centre des Congrès de La Villette à Paris.

Ce 6ème colloque se tiendra sous le Haut Patronage de Madame Michèle Delaunay, Ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie.

Trente experts pendant deux jours à Paris

Organisé depuis 2008, ce colloque annuel donne la parole aux experts internationaux (philosophes, éthiciens, médecins, inventeurs d’approches innovantes) pour soutenir, aider et enrichir les 900 professionnels de la gérontologie présents (médecins, cadres, directeurs, infirmiers, aides-soignants, psychologues…).

Les principaux thèmes abordés en 2013
seront « L’éthique des pratiques quotidiennes », « L’habitat et le cadre de vie », ou encore « La sexualité au grand âge ».

Objectif : Bientraitance !

Dans le souci d’éviter les soins de force et de promouvoir la bientraitance dans les établissements et services, le colloque propose de :

 
S’approprier les différentes approches non-médicamenteuses pour aider à faire évoluer les milieux de soins en milieux de vie
Renforcer la compréhension de la maladie d’Alzheimer et des enjeux associés

Evaluer les impacts du cadre de vie sur les troubles du comportement

Appréhender des techniques de prendre soin en faveur de la bientraitance


Les temps forts du colloque : lauréats des prix et labels, projection grand public de courts-métrages et acteurs de la Silver Economie

Agevillage et les Instituts Gineste-Marescotti profitent de cette rencontre pour mettre en lumière et porter à la connaissance des professionnels, des médias et du grand public, les initiatives liées à la bientraitance.

 Le prix « Lieux de Vie – Lieux d’envie » distingue le projet œuvrant pour la considération de l’identité, de l’autonomie, de la citoyenneté et de la dignité des personnes âgées.

La remise du Label Humanitude aux établissements qui s'engagent sur 5 principes de l'Humanitude (zéro soin de force...) et 300 critères qualité.
 

Le festival de courts-métrages en établissement, ouvert aux professionnels comme au grand public, est l’occasion de découvrir des séquences tournées dans des établissements de soins.
 

Une vingtaine d’exposants, représentant de la Silver Economie, sont présents pour mettre en valeur leurs produits, leurs solutions et pour partager leurs expertises sur la gérontologie.

  
 


 

mercredi 9 octobre 2013

2ème round pour la campagne « Ils dévoilent leur RECTO… »



  Diffusion de livrets d’information pour les malades et leurs médecins

Deux livrets à destination des patients et des médecins

A l’initiative de l’Association François Aupetit (afa vaincre les mici) en partenariat avec AbbVie, la première campagne dédiée à la Rectocolite Hémorragique (RCH) lancée en juin dernier auprès du grand public et des professionnels de santé poursuit sa sensibilisation et met à disposition deux livrets d’information sur la RCH. Considérée à tort comme une « petite MICI », une pathologie bénigne, moins sérieuse que sa consoeur la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique souffre de ces idées reçues par manque de connaissance. Or cette pathologie est lourde de conséquence sur la vie sociale, professionnelle et intime des personnes qui en souffrent. Douleurs abdominales, diarrhées ensanglantées, extrême fatigue…sont les principaux symptômes auxquels doivent faire face les malades, aussi bien les jeunes que les adultes. 2 livrets d’information ont été réalisés afin d’aider les patients à mieux vivre au quotidien avec leur maladie et d’accompagner les gastro-entérologues dans la prise en charge de cette pathologie. Ils sont disponibles dans les cabinets des médecins, dans les antennes locales de l’afa et téléchargeables sur le site www.leur-recto.fr à partir du 1er octobre.





« MA RECTOcolite Hémorragique »



Qu’est-ce que la RCH ? Quelle en sont les causes ? Quelle est son évolution ? Quel est son impact au quotidien ? Comment se faire suivre ? Autant de questions dont les patients et leur famille trouveront réponses dans ce livret. Réalisé avec la collaboration du Pr Marteau, chef du service de gastroentérologie de l’hôpital Lariboisière (Paris), il est un véritable guide d’accompagnement pratique, visuel et complet pour mieux connaître et comprendre la maladie.

« RECTOcolite Hémorragique, des conséquences lourdes pour les patients, une MICI à ne pas sous-estimer »



Ce livret à destination des professionnels de santé est un guide scientifique et médical sur la maladie, son histoire naturelle, ses complications parfois graves - en particulier, le cancer du côlon - et sur son impact psychologique et social pour les patients.

Tout savoir sur la rectocolite


En France, près de 200 000 personnes dont 20% d’enfants souffrent de ces maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. La Rectocolite Hémorragique, maladie taboue et invalidante dont souffrent environ 60 000 personnes en France peut survenir à tout âge, mais survient la plupart du temps chez le jeune adulte avec un pic d’incidence entre 20 et 29 ans.

Pour la première fois cette année, l’afa a souhaité mettre l’accent sur cette maladie mésestimée grâce à une campagne de sensibilisation. En effet, d’après une étude Ifop, seul 1 Français sur 5 a déjà entendu parler de la RCH et sait en quoi elle consiste. Pour interpeller de manière originale, esthétique et révéler le côté invisible de la maladie, 7 malades se sont prêtés au jeu de la photographie dans l’objectif de sensibiliser leur entourage, les médecins et le grand public sur le site web, www.leur-recto.fr.

Cette maladie qui ne se voit pas, par ses répercussions sur la vie sociale et professionnelle des malades, constitue un véritable handicap.

Retrouvez la campagne sur et les témoignages des malades sur http://www.acteursdesante.fr/expert-sante.asp?v=334

A propos de l’Association François Aupetit (afa)


L’afa est aujourd’hui l’unique organisation française, reconnue d’utilité publique, à se consacrer aux Maladies Inflammatoires Chroniques Intestinales (MICI). L’association s’est donnée plusieurs missions : guérir en finançant des programmes de recherche fondamentale et clinique ; représenter tous les malades ainsi que leurs proches auprès des décideurs politiques et de santé ; agir avec ses 22 délégations régionales. www.afa.asso.fr - Compte Facebook : Afa Vaincre Les MICI

A propos d’AbbVie AbbVie est une société biopharmaceutique internationale axée sur la recherche formée en 2013 après la séparation d'Abbott. La mission de la société est de mettre à disposition son expertise, ses ressources humaines et une approche unique de l'innovation pour développer des thérapies innovantes qui répondent à des maladies graves ou chroniques. En 2013, AbbVie emploie environ 21.000 personnes dans le monde et une présence dans plus de 170 pays.

Pour plus informations sur l'entreprise : www.abbvie.com – www.abbvie.fr
 

mardi 8 octobre 2013

LIBRES PROPOS signés Nicolas Jandrau : CADUCEE Tiers Payant, le partenaire des pharmaciens... et demain des médecins (?)


Créée en juillet 2013 à Montmorillon (86), la société CADUCEE Tiers Payant accompagne les pharmacies dans la gestion externalisée du tiers-payant, qu'il s'agisse de missions temporaires ou pérennes. A l'écoute des attentes et besoins des professionnels de la santé, son dirigeant Nicolas Jandrau propose des services adaptés aux besoins de chacun... des services auxquels pourraient recourir les médecins dès 2014.

Externaliser le tiers-payant, la solution sérénité des professionnels de la santé

Son diplôme d'informaticien en poche, Nicolas Jaudrau devient formateur pour des éditeurs de logiciels pour pharmacies, Pharmagest, Winpharma... Au coeur de son expérience, le tiers-payant est devenu sa spécialité.

Le tiers-payant suscite beaucoup d'interrogations et de préoccupations notamment chez les pharmaciens. Entre le temps consacré à la gestion et la résolution de dossiers et le risque d'impayés, c'est un véritable enjeu pour eux.
Connaissant parfaitement le monde des officines et sensibilisé aux problématiques rencontrées chaque jour par les pharmaciens, Nicolas Jandrau décide en décembre 2012 de créer sa société pour répondre au plus près aux besoins des pharmaciens, mais aussi des auxiliaires (infirmiers, kinés, etc.) en leur proposant un accompagnement personnalisé et externalisé de leur tiers-payant.

CADUCEE Tiers Payant : à chacun son métier
Qu'attend un patient de son pharmacien ? Qu'il prenne le temps de le conseiller, de l'informer et de l'accompagner ou qu'il s'évertue à l'arrière de son officine à traiter ses dossiers tiers-payant et à être payé  pour les médicaments distribués ?

Après avoir investi en logiciels et en formation, les pharmaciens doivent faire face à la multiplicité des organismes de sécurité sociale et des mutuelles, mais aussi aux médicaments déremboursés, erreurs d'immatriculation, dossiers non mis à jour, bugs informatiques...

En plus du temps consacré au traitement du tiers-payant, la note est salée : près de 5% des médicaments distribués ne sont pas payés aux pharmaciens !
Pour permettre à ces professionnels de se recentrer sur leur métier et de réduire au maximum les impayés, CADUCEE Tiers Payant propose :


Un audit gratuit du tiers payant des pharmacies
Des solutions : référencement, gestion cession, identification des impayés et recouvrement encours clients...
Un suivi personnalisé de leurs dossiers
De l'information sur l'actualité du monde pharmaceutique
Une flexibilité avec des interventions ponctuelles (te temps de rétablir une situation critique ou de pallier à une absence...) ou un accompagnement sur la durée.
Un coût calculé au plus juste selon l'activité mensuelle de l'officine.

Les médecins et le tiers payant
Dès 2014, les médecins des secteurs 1 et 2, devront proposer le tiers payant aux familles aux revenus modestes (ACS), puis progressivement au reste de la population.
Si les médecins devaient déjà gérer le tiers payant dans certains cas très particuliers (patients CMU, AME, ALD, AT), cette nouvelle règle va considérablement alourdir leur gestion administrative et comptable... mais peut aussi être bénéfique.

Les patients n'auront plus à avancer le coût de la consultation. Pour les plus fragiles financièrement, il est certain qu'ils iront voir leur médecin plutôt que de rester malade ou d'engorger les services d'urgence. Par ailleurs, les médecins auront moins de différés en trésorerie, d'impayés (notamment dus à des chèques sans provision) et de risques de se faire voler en fin de journée.
Grâce à ses relations privilégiées avec les différents organismes de santé et son savoir-faire déjà reconnu auprès des professionnels, CADUCEE Tiers Payant se positionne d'ores et déjà comme un partenaire de qualité pour accompagner les médecins dans leur prise en charge du tiers payant.

Tous les professionnels de la santé ont à gagner en externalisant leur tiers payant auprès de CADUCEE Tiers Payant.
Pour en savoir plus
Site web : http://www.caduceetierspayant.fr
Twitter : https://twitter.com/caduceetp
Facebook : https://www.facebook.com/caduceetierspayant

Contact presse
Nicolas Jandrau
Mail : contactcaducee@caduceetierspayant.fr


CADUCEE Tiers Payant
http://www.caduceetierspayant.fr

Page Facebook
http://www.facebook.com/caduceetierspayant


Lire le communiqué de presse sur Internet :
http://www.relations-publiques.pro/8772/caducee-ti ers-payant-le-partenaire-des-pharmaciens-et-demain-des-medecins.htm l?camp=836556_0

jeudi 13 juin 2013

Des médecins experts en allergologie et en qualité de l'air intérieur au service des médias


Communiqué à l'attention des journalistes
concernés par la Santé, l'Environnement intérieur et la qualité de l'air
Lettre d'information N°12 - 12 Juin 2013  du Collège d'experts SEIQA – Santé environnement
 
Les médecins membres de l'ARCAA - Association de Recherche Clinique en Allergologie et en Asthmologie se mettent à disposition des journalistes des médias au travers de leur expertise dans les allergies et la qualité de l'air intérieur.  
 
 
Visitez le site de l'ARCAA - www.arcaa.info
 
Pour tous renseignements, interviews, validation d'un sujet sur les allergies : contact@rlabconseil.com
 
 

mercredi 5 juin 2013

LE CHIFFRE :


¼

 

C’est la proportion d’écoliers de 8-12 ans qui ignorent que le yaourt est fait avec du lait.

Source : L’assiette des enfants : l’enquête des médecins de l’ASEF, mai 2013.
www.asef-asso.fr/presse



lundi 27 mai 2013

Enquête PACE : les Français face aux cancers Laboratoires Lilly


Une satisfaction globale des progrès réalisés dans la lutte contre le cancer mais des attentes très fortes en termes d’accessibilité aux nouveaux traitements

Quelles avancées dans la recherche contre le cancer ont été fructueuses ces vingt dernières années ? Combien coûte le développement d’un produit innovant en oncologie ? Quel est le délai requis pour sa commercialisation ? Une vaste enquête d’opinion appelée PACE1 (Patient Access and Cancer Care Excellence) a été menée dans 6 pays – Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Japon, Etats-Unis et France – par les laboratoires Lilly avec GfK1 pour déterminer le niveau de connaissances de la population générale, des patients et du personnel soignant sur les traitements et les soins en cancérologie, sur le système de santé de leur pays et l’implication des malades.

En France, lesprincipaux résultats de l’enquête révèlent que 59% de la population sont satisfaits des avancées effectuées ces vingt dernières années dans la lutte contre le cancer¹. En revanche, 60% regrettent la lenteur de la mise à disposition des molécules innovantes aux patients¹. Deux perceptions partagées par l’ensemble des personnes auditées dans le monde.

Le cancer est à l’origine de 7,6 millions de morts en 2008, soit environ13% de la mortalité mondiale2. En France, le nombre de décès par cancer est estimé en 2011 à 147 5003.

Une bonne connaissance générale en oncologie mais des idées reçues persistantes

Les résultats de l’enquête PACE soulignent la bonne compréhension en oncologie de la population générale. A l’image des 5 autres pays interrogés, près d’1 Français sur 2 (48%)¹ considère que l’annonce du diagnostic n’est plus synonyme de mort assurée (contre 65% des Américains)¹. Cet optimisme relatif est partagé par les patients (67%)¹ et les personnels soignants (56%)¹.

34% des Français estiment également que le taux de mortalité par cancer a diminué¹. En effet, le taux de décès attribué au cancer a baissé de 22 % chez l'homme et de 14 % chez la femme, en vingt ans, en France¹.

Cependant, certains clichés persistent chez les Français interrogés :
            ®     
46% pensent que le cancer est une seule et même pathologie¹ sévissant dans toutes les parties du corps. Les chercheurs ont pourtant recensé plus de 200 types de cancers d’origines différentes (environnementales, génétiques ou biologiques)¹
            ®     
70% estiment que la Recherche est menée par le secteur public¹ tandis que 58% voient les laboratoires comme un acteur majeur de la Recherche en France¹.

« Le niveau de connaissance est relativement faible car on est en face d’un paradoxe. On a une maladie qui tue près de 150 000 personnes par an en France, et nos concitoyens veulent à la fois qu’on les guérisse mais ne veulent pas trop en savoir et surtout ne pas savoir s’ils ont eux-mêmes une conduite à risque » explique le Professeur Philippe Rougier, ex-Chef de service Oncologie Digestive à Hôpital Européen Georges Pompidou. « Le niveau de connaissance varie en fonction des niveaux socio-économiques, des expériences personnelles et des âges : il augmente brutalement quand l’individu ou un de ses proches est atteint d’un cancer » affirme-t-il.

« Au-delà de l’envie du malade d’en savoir plus ou non et de son niveau socioculturel, le niveau de connaissance sur la maladie dépend aussi de la qualité de l’information disponible » ajoute Bernard Delcour, Président de l’Association Française des Malades du Myélome Multiple (AF3M).

 

60% des Français pointent du doigt le délai d’attente trop long pour l’accessibilité des patients aux molécules innovantes¹

 

59% de la population estiment que les progrès en oncologie ont été remarquables ces vingt dernières années¹ ; la moitié des Français interrogés se dit d’ailleurs satisfaite du financement de la lutte contre le cancer¹. Un point de vue que ne partagent pas les 74% des patients¹ et 81 % des personnels soignants¹ qui attendent davantage de financement. Ce manque d’investissement est aussi dénoncé par une bonne majorité de la population des cinq autres pays participant à l’enquête PACE¹.

 

Autre point important soulevé par 60% de la population française¹ : le temps d’attente beaucoup trop long des patients pour accéder aux produits innovants. En effet, les patients sont 86% à se plaindre de ce délai¹ contre 65% des personnels soignants¹. Pour la recherche et le développement de nouveaux produits innovants, 77% des Français attendent plus de coopérations au niveau international¹. Et 3 personnes sur 4 souhaitent une meilleure collaboration entre les différents acteurs de la lutte contre le cancer¹, à savoir les pouvoirs publics, les ONG, les institutions académiques et les entreprises du médicament, afin d’accélérer les progrès en oncologie.

 

« Avant d’être autorisées sur le marché français, toutes les molécules innovantes sont souvent autorisées bien avant aux Etats-Unis. En France, le volet réglementaire a pris le dessus. On cherche avant tout à se couvrir des risques d’image, financiers et sanitaires. Une telle approche très réglementée est antinomique avec une démarche d’innovation. La prise d’initiative doit être primordiale. Il faut viser une démarche plus globale qui prenne mieux en compte la qualité de vie des malades, développer des approches projets qui garantissent un haut niveau de sécurité sanitaire tout en simplifiant les processus et en réduisant les délais. Tout cela convergera vers une meilleure maîtrise des coûts » souligne Bernard Delcour.

« Le public n’a pas conscience de la rigidité des critères qui s’appliquent à l’industrie et de la notion de « service médical rendu », c’est-à-dire du fait qu’un produit est jugé à la fois sur son efficacité et sur sa tolérance » ajoute le Professeur Philippe Rougier.

 

Optimiser l’accès des patients aux essais cliniques pour leur faire bénéficier des traitements innovants et faire avancer la recherche

 

Les résultats de l’enquête PACE mettent en avant que 72% des Français souhaitent que les patients puissent participer à des essais cliniques¹. En effet, 56% de la population générale¹ considèrent que les essais cliniques offrent aux patients l’opportunité de faire progresser la recherche mais aussi de recevoir un traitement meilleur. Actuellement, seulement 15% des patients en France ont déjà participé à un essai clinique¹ ; 68% des patients affirment n’avoir jamais abordé ce sujet avec leur médecin¹.

 

« Le rôle des médecins pour optimiser l’accès des patients aux essais cliniques est très important. Cela demande une certaine discipline parce qu’il existe beaucoup d’essais de types différents : les essais cliniques peuvent être menés par  les industriels, en particulier pour évaluer les  nouveaux produits, ces essais ne pouvant inclure qu’un nombre limité de patients ; ceux qui sont soutenus par le gouvernement à travers  les programmes hospitaliers de recherche clinique (PHRC) et ceux menés par les sociétés savantes » précise le Professeur Rougier.

Enfin, 89% de la population française ne verraient aucune objection à ce que les médecins et les chercheurs exploitent leurs données médicales pour améliorer la recherche en oncologie¹. Près de 9 patients sur 10 en feraient de même pour aider les autres malades¹.

 

« Le cancer n’attend pas, les malades non plus ! »

jeudi 21 mars 2013

Les Français, les médecins et les médicaments :


Résultats du 3ème Baromètre IPSOS pour le Leem

  

« L’Observatoire sociétal du médicament » permet d’identifier, d’explorer et d’analyser la perception, les représentations et le comportement des Français à l’égard des médicaments. Il mesure également l’image des entreprises en comparaison à d’autres grands secteurs de l’économie.

 

Pour cette 3ème édition, IPSOS a interrogé en plus du grand public (soit 1.000 personnes par Internet), un échantillon représentatif de 500 médecins généralistes (par téléphone), afin d’avoir un regard croisé et d’enrichir l’analyse.

 

Les deux terrains ont été réalisés en janvier 2013, en pleine polémique sur les pilules. Dans le contexte de crises sanitaires à répétition depuis 2011, l’Observatoire 2013 fournit des données précises et rigoureuses qui permettent d’appréhender l’impact de ces événements sur les Français et sur les médecins.

 

- Les Français font-ils encore confiance aux médicaments ?  

- Sur quels leviers s’appuie leur confiance ou leur défiance ?

- Quels sont leurs comportements à l’égard du médicament ?

- Comment vivent-ils le risque inhérent au médicament ?

- Comment jugent-ils le niveau d’information donnée par leurs médecins et leurs pharmaciens ?

 

- Comment Internet change-t-il la relation des patients aux médecins ?  

- Quel regard les Français et leurs médecins portent-ils sur les entreprises du médicament et sur les autres secteurs ?

- …

 

Les résultats complets de l’Observatoire seront présentés et commentés par Hervé Gisserot, Président des Entreprises du Médicament (Leem), et Brice TEINTURIER, Directeur général délégué de IPSOS lors .de la conférence de presse du 28 mars 2013 - 10H à Euosites George V Inscription presse : catherine.gros@prpa.fr