Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 30 octobre 2015

#Halloween: peut-on jouer à se faire peur...


MINE D'INFOS: "On peut jouer à se faire peur : contrairement à l...: "On peut jouer à se faire peur : contrairement à l'angoisse, la peur est rassurante" @Enthoven_R #Halloween #E1matin https:...

Pensez à acheter des bonbons pour les enfants qui vont venir frapper à votre porte: une fois n'est pas coutume ce soir c'est  #Halloween

jeudi 16 juillet 2015

88 % des enfants souffrant d’allergies respiratoires pratiquent une activité sportive

Allergies respiratoires de l’enfant : être sportif, c’est tout bénéfique ! 88 % des enfants souffrant d’allergies respiratoires pratiquent une activité sportive 67 % des parents déclarent que leur enfant éprouve une gêne dans ce cadre Résultats de l’étude Ifop/Fondation Stallergenes1 Sport et allergies respiratoires chez l’enfant : des précautions, mais pas de restrictions


L’activité physique est bénéfique et elle l’est aussi pour tous les enfants souffrant d’allergies respiratoires. Valeurs de partage, esprit d’équipe, dépassement de soi, développement corporel… sont autant de bienfaits et de qualités dont ils doivent profiter, au-delà des gênes parfois ressenties et pour lesquelles des solutions préventives et thérapeutiques existent. C’est ce que rappelle le Dr Bertrand Delaisi, pneumo-pédiatre, allergologue au Centre de Pneumologie de l’enfant à Boulogne-Billancourt, réagissant aux résultats de l’étude Ifop/Fondation Stallergenes,1 réalisée en mai 2015, auprès de parents d’enfants allergiques, « L’activité sportive est bénéfique pour chaque enfant, même allergique, tant pour son développement global que ventilatoire ou son équilibre psychologique ». Choix et fréquence du sport, contraintes, facteurs environnementaux, attention des parents, conseils d’expert…, l’étude Ifop/Fondation Stallergenes est l’occasion de faire le point sur un sujet déterminant pour le développement de ces enfants qui ne demandent qu’à bien grandir, tout en bougeant !

Sport et allergies respiratoires : des enfants très motivés même si parfois gênés
Les résultats de l’étude Ifop/Stallergenes le confirment, et c’est là la bonne nouvelle, les allergies respiratoires n’empêchent pas les enfants de s’adonner à leurs activités sportives favorites ! Elles peuvent être parfois synonymes de gênes chez les enfants, avec des répercussions physiques et psychologiques, mais parents et médecins, en association jouent la carte de la prévention.
88% des enfants souffrant d’allergies respiratoires pratiquent une activité sportive
Les enfants souffrant d’allergies respiratoires ne délaissent pas le sport, au contraire ! 88% d’entre eux pratiquent une activité sportive, dont 44% régulièrement. Cette pratique concerne l’ensemble des enfants allergiques, indépendamment de leur milieu social. La tendance se révèle d’autant plus vraie que les enfants habitent en zone rurale (94%).

Le Dr B. Delaisi rappelle qu’un « enfant allergique doit pratiquer un sport, tout comme il doit pouvoir mener une vie normale sans être marginalisé. C’est un message fort : pas ou peu de restrictions ! ». Positif et encourageant, il implique les médecins dans leur rôle d’accompagnants. « Nous, médecins, devons-nous adapter à la situation de l’enfant pour lui permettre de s’adonner à l’activité sportive qu’il aime. Nous disposons de toutes les solutions préventives et de tout l’arsenal thérapeutique pour nous adapter au profil de chaque enfant », déclare-t-il. L’activité sportive à l’école est également à conseiller, « elle favorise le développement physique, l’autonomie, la sociabilité et la confiance en soi de l’enfant et joue un rôle éducatif pour les autres élèves : solidarité, responsabilisation, empathie chez ces ‘parents en devenir’ » souligne le Dr Sibylle AJAVON, médecin de l’Education nationale.
1 Etude Ifop/Fondation Stallergenes réalisée en mai 2015 auprès d’un échantillon de 310 parents d’enfants souffrant d’allergies respiratoires, extrait d’un échantillon de 2002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 à 60 ans.


67% des enfants souffrant d’allergies respiratoires éprouvent une gêne au cours de leurs activités sportives
Près des 2/3 des parents d’enfants souffrant d’allergies respiratoires déclarent que leurs enfants subissent des gênes dans le cadre de leurs activités sportives, dont 18% régulièrement et 49% de temps en temps. Cette gêne semble d’autant plus marquée que l’activité sportive s’exerce dans des zones urbanisées. « Les enfants souffrant d’allergies respiratoires peuvent être gênés au cours de leur séance de sport », confirme le Dr Bertrand Delaisi. Cette gêne s’explique par deux mécanismes liés à la bonne fonction ventilatoire que nécessite toute activité sportive. « Premier mécanisme : l’enfant peut être gêné en cas de rhinite allergique obstruant les voies aériennes supérieures. Le second et le plus important est celui de l’asthme associé à la maladie allergique. Chez l’asthmatique, l’hyperventilation du fait de l’effort peut induire un spasme des bronches limitant la capacité ventilatoire », explique le Dr B. Delaisi. Les allergies respiratoires peuvent se révéler gênantes en raison de leurs conséquences directes sur les capacités physiques de l’enfant. 69 % des parents s’accordent à le dire : elles induisent des baisses de performance chez leur enfant. La gêne retentit également sur le choix du sport et sa fréquence : les parents le reconnaissent respectivement à 61% et 60%.

Autre enseignement issu de l’enquête Ifop/Fondation Stallergenes, la gêne se traduit par des répercussions psychologiques : près de la moitié des parents (46%) évoquent un impact négatif sur la confiance et l’estime de soi de l’enfant lié à l’allergie. « Oui, l’allergie peut assez facilement générer un manque de confiance en soi », confirme le pneumologue. « Si l’enfant l’a exprimé, c’est qu’il est important de le traiter par des moyens appropriés, mais aussi et surtout de provoquer chez lui une réassurance, le but étant de retrouver une pratique sportive normale ».

Sport et muqueuse respiratoire
L’activité physique induit une hyperventilation, c’est-à-dire une augmentation de la quantité d’air inhalé. Cette hyperventilation accroît l’exposition des voix aériennes aux pneumallergènes et aux polluants, avec un effet majoré chez l’enfant.

Parallèlement à ce mécanisme, la muqueuse respiratoire s’épaissit et le calibre des bronches se rétrécit, accentuant ainsi la sensation d’étouffement bien connue des asthmatiques.

Le saviez-vous ?

▪ Au repos, en l’absence d’effort, nous respirons 6 litres d’air par minute ; un sportif en pleine action en inhale 45 par minute. En compétition, un athlète cycliste peut absorber jusqu’à 200 litres d’air à la minute.

▪ Pendant les Jeux Olympiques de Sydney et de Pékin, les entraîneurs craignaient de confronter des sujets allergiques à un air extrêmement pollué alors qu’ils étaient en hyperventilation. Parmi les athlètes, près de la moitié présentait une rhinite. Pour autant, les performances sportives des athlètes ont été bonnes du fait d’un encadrement rigoureux.

Sport et allergies respiratoires : compatibles, même à haut niveau
Sport et allergies respiratoires ne sont pas incompatibles, au contraire ! Quasiment tous les sports sont praticables par les enfants allergiques. Il s’agit ensuite d’une question d’aménagements, de prévention et de juste évaluation. L’allergie respiratoire et les allergènes impliqués peuvent aussi orienter le choix du sport en essayant d’éviter les lieux exposés. 61% des parents d’enfants allergiques interrogés déclarent que l’allergie influe le choix de l’activité sportive de leur enfant1. Les médecins et les parents, en position d’écoute et d’accompagnants, jouent un rôle déterminant. De cette alchimie, peut naître un excellent jeune sportif !

Des sports à aménager : les clés d’un succès
« Le meilleur sport pour un enfant c’est celui qu’il aime et qu’il a envie de pratiquer ! Il existe très peu de restrictions », insiste le Dr B. Delaisi. En s’adaptant au niveau physique de chacun, très peu d’activités sont en réalité déconseillées.

La natation est largement pratiquée par les allergiques car elle est réputée induire moins de bronchospasme que d’autres sports (tennis, football…) et retarder l’essoufflement à l’effort. Le Dr B. Delaisi explique que « La natation peut être conseillée en cas d’allergies respiratoires. La piscine est un milieu comportant moins d’allergènes et l’air ambiant humide présente l’avantage d’être moins “asthmogène”, évitant ainsi le refroidissement de la muqueuse bronchique ». Certains sports nécessitent de prendre des précautions : « Les sports qui posent problème sont pour l'essentiel les sports d'endurance avec hyperventilation prolongée type athlétisme, football, rugby…. Ces sports augmentent le risque de symptômes d'asthme ou d'allergie mais d'un autre côté font travailler beaucoup les capacités respiratoires ce qui est intéressant. Tous les autres sports peuvent très facilement être conseillés. Une appréciation au cas par cas reste donc souhaitable » précise le pneumologue. Seules deux activités sont contre-indiquées, la plongée sous-marine avec bouteilles et l’équitation. La première impose un cadre et des aménagements en raison d’un risque accru d’embolie gazeuse, la seconde est déconseillée en cas d’allergie aux phanères de l’animal, moisissures et acariens.

Concernant la pratique sportive à haut niveau, le Dr B. Delaisi l’affirme : « Oui, l’enfant allergique ou asthmatique peut devenir champion olympique ! Si l’enfant est doué et ambitieux, il n’y a pas de raison que sa maladie l’empêche d’atteindre le haut niveau ».

Précautions et gestes préventifs : des parents attentionnés
Soucieux du bien-être de leurs enfants, les parents les accompagnent à travers de multiples précautions dans le cadre de leurs activités sportives.

▪ 84% d’entre eux font s’hydrater leur enfant avant, pendant et après l’effort.

▪ Ils sont attentifs aux conditions dans lesquelles s’exerce l’activité sportive : 74% tiennent compte des changements brusques de température et protègent leur enfant du froid, 68% considèrent la pollution et 59% se réfèrent au calendrier pollinique.

▪ L’établissement d’un Plan d’Accueil Individualisé (PAI) pour les activités sportives de l’enfant à l’école est qualitativement moins répandu, mais concerne néanmoins plus d’un parent sur trois (36%). Le Dr Sibylle AJAVON précise que « Le PAI est élaboré par le médecin scolaire ou de PMI à la demande des parents et détermine les aménagements spécifiques à mettre en place dans l’établissement scolaire pour un enfant ou adolescent présentant des troubles de la santé (prise de traitement sur temps scolaire, adaptation de l'EPS, dispositions si soins d’urgence...) ».

▪ 70% des parents font également prendre à leur enfant un traitement préventif avant le sport ; 41 % lui font faire un échauffement spécifique pour adapter son souffle et 35% lui évitent d’aller dans des gymnases ou des salles mal aérées.

En parler, s’échauffer, s’adapter : les conseils de l’expert
« Dès lors que le problème n’est pas sous-évalué ou sous-traité, il n’y a pas de raisons que l’enfant ne pratique pas le sport qu’il souhaite. Des solutions existent, couplées à quelques règles simples préventives », souligne le Dr B. Delaisi. Il apporte ses conseils :
▪ En parler à son médecin pour lui évoquer précisément les gênes ressenties, dans quelles conditions, les contraintes liées aux traitements…
▪ Privilégier un échauffement de qualité qui contribue à la maîtrise du souffle tout en maintenant la respiration nasale le plus longtemps possible pour éviter l’asthme à l’effort.
▪ Surveiller les conditions climatiques pour éviter les brusques changements de température et ne pas subir les pollens.

▪ Chasser les acariens lors d’activités en intérieur en aérant la salle.

▪ Adapter ses performances en fonction de son état respiratoire.

▪ Suivre son traitement personnalisé en fonction des recommandations du médecin.

L’engagement de la Fondation Stallergenes : améliorer la prise en charge des allergies et mieux les faire connaître

Catherine Akari, déléguée générale de la Fondation Stallergenes évoque les enjeux liés au thème « Sport et allergies respiratoires de l’enfant ». « L’allergie respiratoire ne doit pas encore plus marginaliser les enfants dans le cadre de leur activité sportive. Il est important de les rassurer ou les réassurer pour leur laisser le sentiment de « vivre normalement », « comme les autres » malgré leurs soucis respiratoires. C’est à la fois le rôle des parents, des éducateurs, des écoles mais aussi celui de la Fondation Stallergenes à travers ses engagements. »

La Fondation Stallergenes a pour objet d’améliorer la prise en charge des allergies et de mieux les faire connaître en tant que maladie à part entière par l’ensemble de la société. Placée sous l’égide de la Fondation de France, elle agit quotidiennement sur le terrain de l’éducation et de la recherche sur toutes les formes d’allergies.

OBSERVATION
La Fondation Stallergenes observe et analyse les mécanismes d’impact des allergies dans toute leur complexité. Une des missions de La Fondation Stallergenes consiste à partager l’information utile à la connaissance des allergies autant sur le volet médical que sur le volet sociétal.

INFORMATION
La Fondation Stallergenes entend contribuer utilement à l’information du grand public, des patients allergiques et de leur entourage.

FORMATION
La Fondation Stallergenes donne aux professionnels et aux institutionnels les moyens de remplir leur mission pédagogique au sujet des allergies. Elle forme les publics relais et souhaite prendre part au défi pédagogique posé par la méconnaissance des allergies.

RECHERCHE
Sous l’autorité d’un conseil scientifique composé d’experts, la Fondation Stallergenes attribue chaque année des subventions pour soutenir l’innovation et aider les chercheurs à gagner du terrain dans une connaissance renforcée de l’allergologie.
En étudiant et analysant les comportements, dans un cadre sportif, des enfants souffrant d’allergies respiratoires à travers l’enquête Ifop/Fondation Stallergenes, elle renforce son engagement et ses actions pédagogiques à destination des publics médicaux, professionnels et grand public.

Retrouvez toutes les interviews des experts sur http://www.acteursdesante.fr/

CONTACTS PRESSE
Fondation Stallergenes
Catherine Akari - cakari@stallergenes.fr
Tél : 01 55 59 28 51
www.fondationstallergenes.org
facebook.com/FondationStallergenesFrance @FStallergenesFR
Capital Image
Stéphanie Chevrel – Anne Bellion
45, rue de Courcelles - 75008 Paris
Tél. : 01 45 63 19 00 - Fax : 01 45 63 19 20
info@capitalimage.net
www.capitalimage.net -@CapitalImageFr

vendredi 17 avril 2015

Comment lutter contre le gaspillage alimentaire?




LA SANTÉ PAR LA CUISINE PLAISIR • NEWSLETTER • Avril 2015

Nutrition & Santé – Cuisine & Bien-être – Alimentation durable
Un concept original d’animations culinaires
La lutte contre le gaspillage alimentaire: "un choix de société"
" Lutter contre le gaspillage alimentaire, c’est s’engager pour une société plus solidaire et plus responsable." Tel est le propos introductif du rapport sur la lutte contre le gaspillage alimentaire que vient de remettre Guillaume Garot, député de la Mayenne, aux ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture.
Ce rapport est à saluer haut et fort car il va dans le sens des recommandations et des conseils que nos chefs et nos nutritionnistes distillent tout au long de nos ateliers de cuisine santé. Oui à l'information, mais oui surtout à la formation et à l'éducation de chacun et notamment celle des enfants.
Découvrez nos actions contre le gaspillage alimentaire
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mardi 14 janvier 2014

C'est à lire : Migraine, céphalées de l'enfant et de l'adolescent






 
Sous la direction de D. Annequin, B. Tourniaire, R. Amouroux
Alors que 5 à 10 % des enfants sont migraineux, le diagnostic n’est posé que pour une petite partie d’entre eux. La migraine est pourtant la première cause de céphalées intenses récurrentes chez l’enfant, la plupart des professionnels cherchant vainement une cause, et évoquant « les yeux, une gastro, les sinus ou bien une origine psy… ».
Cet ouvrage a pour double objectif de présenter l’état de la science (épidémiologie, physiopathologie, génétique…) qui s’est largement enrichi ces dix dernières années et d’apporter aux professionnels des outils concrets pour identifier les céphalées et améliorer la prise en charge des enfants et des adolescents migraineux. Les céphalées de tension, les céphalées chroniques, les syndromes épisodiques associés à la migraine sont aussi détaillés.
Vient de paraître !



Illustré de nombreuses vignettes cliniques, cet ouvrage précise les critères diagnostiques, les pièges et les idées fausses ; il décrit comment rechercher les facteurs déclenchants et particulièrement ceux d’origine psychosociale, comment utiliser et combiner les traitements médicamenteux et non médicamenteux (notamment les approches psychothérapeutiques et psychocorporelles).
Ce traité est le fruit de l'expérience d'une équipe multidisciplinaire issue



du seul centre français de référence de la migraine

de l'enfant où plus de 8 000 enfants et adolescents ont été vus en 10 ans
De nombreux cas cliniques permettront d'illustrer la prise en charge quotidienne des ces patients



Telle est l’ambition de ce livre, destiné à tous les professionnels confrontés à des enfants et des adolescents migraineux, mais également accessible en grande partie aux familles.
2014. X, 242 p. Broché.
ISBN 978-2-8178-0234-3 50 €



À propos des auteurs
Le Dr Daniel Annequin est responsable du Centre de référence de la migraine de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Trousseau à Paris (plus de 8 000 patients y ont été vus) ; il est reconnu comme étant en France l’expert de la douleur de l’enfant, tant au travers de ses multiples publications que de ses responsabilités dans le second « Plan Douleur ».

Le Dr Barbara Tourniaire est pédiatre dans le Centre de la migraine et de la douleur de l’enfant de l’hôpital Trousseau, et est responsable de la commission douleur de la Société française de pédiatrie et de la Société française d’étude et de traitement de la douleur.

Rémy Amouroux est professeur assistant de psychologie clinique à Lausanne, il a travaillé comme psychologue clinicien et comme chercheur auprès d’enfants et d’adolescents douloureux chroniques à Paris et à Brest.

lundi 2 décembre 2013

La bataille contre les caries de l’enfant n’est pas gagnée


D’après un entretien avec le Dr Patrick Rouas/ Maître de Conférences à l’Université Bordeaux Ségalen, Praticien Hospitalier au CHU de Bordeaux, chercheur permanent, au laboratoire PACEA, UMR5199, Université de Bordeaux

 

L’augmentation de la fréquence des caries, et tout particulièrement de la dégradation des premières molaires, est due à celle de la précarité, du surpoids et de l’obésité dont la prévalence chez les enfants de 3 à 17 ans s’élève à près de 18%. La bataille contre les caries de l’enfant n’est donc pas gagnée. Outre les conséquences des problématiques sociales, le mode d’alimentation, le grignotage et les boissons sucrées sont les pires ennemis des dents des enfants. C’est la raison pour laquelle la lutte contre les caries doit se faire dès le plus jeune âge. Celle-ci se prépare pendant la grossesse par une bonne information des mamans, s’entretient avec les doses de fluor adéquates et se gagne avec de bonnes habitudes d’hygiène et une alimentation équilibrée.

 

Décryptage de l’état des connaissances de la femme enceinte sur la santé bucco-dentaire de son futur enfant

 

80% des caries sont constatées chez 20% des enfants ! Ces enfants polycariés sont parfois très jeunes. Leurs caries sont agressives et les traitements sont difficiles. La précarité, l’isolement social, l’éclatement des familles en sont les causes les plus évidentes. Celles-ci ont des conséquences négatives sur l’hygiène bucco-dentaire et l’alimentation. Cette distribution inégale de la maladie carieuse augmente insidieusement année après année malgré les actions sanitaires, les campagnes d’information et d’éducation à la santé buccodentaire conduites de concert par les autorités de santé et la profession dentaire. D’autres facteurs peuvent être responsables des caries de l’enfant notamment la contamination précoce, entre 6 et 18 mois, de la mère à l’enfant qui est le plus souvent méconnue et sur laquelle les chirurgiens -dentistes peuvent agir par une sensibilisation soutenue des femmes pendant leur grossesse.

 

En effet, la grossesse est une période où les femmes peuvent être plus réceptives aux messages d’hygiène bucco-dentaire. Elles sont attentives à tout ce qui va dans le sens d’une meilleure protection de leur futur enfant. Mais que savent-elles vraiment sur ce sujet ?

 

Un décryptage de l’état des connaissances de la femme enceinte sur la santé bucco-dentaire de son futur enfant a été réalisé par les chirurgiens-dentistes. Deux études réalisées entre 2012 et 2013, en collaboration avec le service de maternité du CHU de Bordeaux (en cours de publication dans la presse scientifique internationale) chez la femme enceinte permettent de faire le point sur les connaissances de ces dernières concernant l’éducation à la santé bucco-dentaire de leur futur enfant et de tester le bénéfice d’une plaquette d’information qui serait délivrée à la maternité. Ces études ont été élaborées à partir de questionnaires distribués aux femmes enceintes. Ceux-ci, abordant les différents éléments de la santé bucco-dentaire, ont permis de mettre en évidence les connaissances ainsi que les lacunes. « Ce sont ces lacunes qu’il nous faut combattre en informant ces femmes. Se pose ensuite la question du meilleur moment pour transmettre l’information… en début de grossesse, l’impact serait faible… la fin de grossesse apparait comme le moment idéal » explique le Dr Rouas.

 

 

Que révèlent ces deux études ?

 

A partir des 614 questionnaires analysés :

- 23% des femmes donneront un biberon contenant une substance sucrée pour favoriser l’endormissement de l’enfant (ce comportement se retrouve significativement chez les jeunes mamans et chez les non actives).

- Seulement 33% des femmes enceintes débuteront le brossage des dents de leur enfant à l’âge de 6 mois.

- 22% iront consulter un chirurgien-dentiste au cours de la première année, 53% s’en remettront à l’avis du pédiatre, 21% attendront la première convocation au bilan buccodentaire de la sécurité sociale qui s’effectue seulement à 6 ans, et 4% attendront l’apparition de douleurs…

- 83% des femmes ignorent le caractère transmissible de la maladie carieuse ce qui engendrera des comportements à risque si aisément évitables (gouter la soupe dans la cuillère de l’enfant, nettoyer la tétine de l’enfant avec sa bouche…).

 

« On voit avec ces chiffres qu’il est nécessaire d’informer, de sensibiliser et de motiver les femmes enceintes. Elles ont un rôle essentiel vis à vis de leurs enfants en terme d’hygiène bucco-dentaire. La maternité est le lieu idéal pour atteindre le maximum de femmes et avoir une bonne écoute. Ensuite, il est presque trop tard… Les parents seront occupés par l’arrivée du nouveau-né à la maison et l’aspect bucco-dentaire sera souvent traité de manière secondaire » assure le Dr Rouas.

 

A savoir, quelques informations utiles…aux mamans

_ Dès l’apparition des premières dents, un nettoyage bi-quotidien devrait être réalisé par les parents, d’abord avec des compresses puis au fur et à mesure de l’apparition des molaires de lait, à l’aide d’une petite brosse à dent.

_ La contamination bactérienne précoce par streptocoque se fait le plus souvent selon une transmission mère/enfant appelée transmission verticale. Celle-ci est consécutive à certains comportements comme le partage d’une brosse à dent, d’une cuillère, le rinçage de la tétine avec la bouche…

_ La consommation fréquente de biberons contenant des liquides sucrés tels que les jus de fruits, les sodas ou le lait, y compris le lait naturel qui contient du lactose, ainsi que l’allaitement tardif, dit « à la demande », (l’enfant s’endormant au sein de sa mère) augmentent le risque de développer des caries.

_ Le grignotage et les prises alimentaires ou médicamenteuses fréquentes sous formes de sirops sucrés ou de granules homéopathiques notamment, représentent un danger pour les dents de l’enfant.

 

Apparition d’une nouvelle pathologie sur la dent de 6 ans : la MIH

 

La dent de 6 ans (première molaire permanente), pilier de l’arcade dentaire fait son éruption dans la cavité buccale dans un contexte délicat : elle apparait au fond de la bouche alors qu’aucune dent de lait n’est encore tombée, son émail n’est pas totalement mature et se trouve donc plus vulnérable. Trois années seront nécessaires pour qu’il atteigne sa maturité adulte. Il est donc important de prendre soin de cette première dent définitive par une bonne hygiène bucco-dentaire. Une anomalie de structure de l’émail dentaire, appelée MIH, est constatée de plus en plus fréquemment (3 à 25% d’enfants atteints) sur cette dent de 6 ans de manière plus ou moins sévère, associée parfois à des stigmates sur les incisives permanentes. La cause en est à ce jour inconnu…

 

Ainsi, de plus en plus de premières molaires permanentes abîmées sont observées chez l’enfant. Cela pose des problèmes de stratégies de prise en charge. Extraire ou conserver, d’autant plus si cette pathologie participe à détériorer les autres dents définitives qui feront leur apparition par la suite.

 

L’odontologie pédiatrique, en collaboration avec l’orthodontie, peut alors permettre d’offrir une solution face au délabrement précoce de ces dents de 6 ans. Néanmoins, le diagnostic précoce et la prévention des lésions sont des actions plus efficaces. « Mieux vaut intervenir en amont et éviter les dégâts » explique, le Dr Rouas On le voit à travers cet exemple, la précocité de la prise en charge de l’enfant par le chirurgien-dentiste conditionne son avenir bucco-dentaire. Malheureusement, c’est encore trop tardivement, et dans le contexte d’une urgence, que s’effectue le premier contact !

 

La protection de l’émail par le fluor : les recommandations en 2013

L’utilisation quotidienne et à petites doses du fluor est recommandée. Celui-ci a un effet protecteur vis à vis des caries. Le fluor topique comme le dentifrice, favorise la résistance de l’émail. Ainsi, un dentifrice fluoré peut être utilisé quotidiennement. Mais la quantité de fluor doit être adaptée à l’âge.

 

Avant 7 ans des dentifrices dosés à 500 ppm sont indiqués, entre 7 et 12 ans, à 1000 ppm, et à partir de 12 ans un dentifrice adulte est conseillé. Le fluor par voie systémique sous forme de gouttes ou de comprimés peut s’avérer nécessaire en complément du fluor topique dans les cas de hauts risques carieux. Mais attention, un excès de fluor chez l’enfant peut causer une pathologie appelée la fluorose. Celle-ci détériore l’émail sur lequel apparaissent des colorations plus ou moins disgracieuses. Il ne faut donc pas dépasser 1mg/24h. Pour plus de sécurité, un bilan fluoré doit être réalisé avant toute prescription de produits fluorés.

 

Les acides : les vrais ennemis des dents

La déminéralisation de l’émail génère la carie. Cette déminéralisation produite par des acides survient quand le pH salivaire buccal descend au-dessous de 5,5 (pH critique). Une nourriture trop riche en glucides et des prises alimentaires trop fréquentes dans la journée sont en grande partie responsables de la maladie carieuse. Le grignotage peut prendre diverses formes. Par exemple, l’adolescent qui boit quelques gorgées de cola toutes les heures a son pH buccal en permanence en dessous du seuil critique. Cela a pour effet de rompre l’équilibre entre déminéralisation et reminéralisation au profit de la déminéralisation.

 

« Aujourd’hui, tout est fait pour que nous soyons exposés à de mauvaises habitudes alimentaires. Les canettes de cola sont remplacées par des bouteilles de 50cl que l’on peut refermer et, par conséquent, rouvrir régulièrement. La nourriture rapide est un phénomène de société. Le sucre est omniprésent dans les produits alimentaires. Des distributeurs de nourriture ou de boissons sont installés partout … Conséquences, nous constatons de plus en plus souvent chez des jeunes, les stigmates de l’érosion dentaire »

 

Ce sont les aliments renfermant du saccharose (jus de fruit, sodas…) qui favorisent cette dégradation tissulaire. Les sodas ont un fort potentiel érosif. Ils contiennent des additifs (E338 : acide phosphorique, E330 : acide citrique, E334 : acide tartrique), également présents dans les confiseries. La plupart des sodas et des jus de fruits ont un pH compris entre 2,4 et 3,6, c'est-à-dire très acide. Il en est de même pour les boissons light.

 

Ce qu’il faut savoir pour protéger les dents toutes neuves des enfants

_ Quatre repas par jour suffisent à l’enfant et entre les repas, seule l’eau est bienfaitrice.

_ De nombreux sucres se cachent (le goût d’un aliment ne suffit pas pour dire s’il contient

du sucre ou non). Les céréales, les chips ou le ketchup par exemple contiennent de l’amidon

qui se décompose en sucre.

_ Limiter les apports en sucre et les consommer plutôt au cours des repas.

_ La consistance des aliments est à prendre en compte. Une nourriture molle et collante reste plus longtemps en contact avec les dents, ce qui majore le risque de caries.

_ Le lait contient du lactose : par conséquent, il est cariogène.

_ Consommer des aliments cariostatiques* comme le fromage plutôt en fin de repas.

*Exemples d’aliments cariostatiques : le fromage, le beurre, le cacao, l’eau, les céréales, certains fruits ou légumes comme la pomme ou la carotte, etc.

 

En savoir plus
catherine.gros@prpa.fr / sophie.matos@prpa.fr

 

 

NDLR : MGEFI et dentaire

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  • mardi 5 novembre 2013

    Tout le monde chante contre le cancer : donnez un coup de pouce au père noël


    Nicolas Rossignol Journaliste à TF1 et France Info recrute- en tant que président bénévole de l'association "Tout le monde chante contre le cancer" - des "complice" du Père Noël

    Chaque année, l'association "Tout le monde chante contre le cancer" organise l'opération "100 Noëls dans 100 Hôpitaux" pour offrir 20 000 cadeaux aux enfants malades dans 115 hôpitaux partout en France.

    Si vous souhaitez aider le"Père Noël", c'est très simple, 3 solutions :

    ·         parrainer 1 ou plusieurs Noëls dans les hôpitaux : 1 hôpital parrainé / 50 enfants malades environ = 1 000€ (soit 400€ après défiscalisation).

    ·          

    ·         devenir partenaire du Gala de lancement de l'opération "100 Noëls dans 100 Hôpitaux" le 10 décembre au Cirque d'Hiver avec plus de 30 artistes sur scène, 300 enfants malades et leur famille invités d'honneur et des centaines de journalistes, chefs d'entreprises, partenaires dans la salle.

    ·         offrez des places pour vos salariés, clients, partenaires ...

    ·         bénéficiez de visibilité sur les supports de communication et lors de l'événement

    ·         défiscalisez 60% minimum de votre participation

     

    Plus d’informations : cliquer ici
     

     

    ·         destocker vos invendus, packaging abîmés, changements de collection...Nous recherchons des cadeaux pour les jeunes malades de 0 à 25 ans, mais également pour la fratrie et les parents

    ·         transport gratuit

    ·         possibilité de défiscaliser 60% minimum de votre don marchandise

    ·         invitation pour le Gala de Noël

    Pour plus d'informations sur l'opération « 100 Noëls dans 100 Hôpitaux », consultez le dossier de présentation (cliquer ici) ou la vidéo carte de visite de l'association (cliquer ici).
     

    Merci d’avance pour eux Nicolas ROSSIGNOL*
    JOURNALISTE-ANIMATEUR-CONSULTANT
    nicorossignol@hotmail.com


    *& Président bénévole de "TOUT LE MONDE CHANTE CONTRE LE CANCER", pour améliorer le quotidien des enfants & adolescents malades. Découvrez nos actions en images avec ce reportage de TF1 : http://toutlemondechante.net/decouvrez-le-reportage-de-tf1/