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MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
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jeudi 25 février 2016
Panorama international des systèmes de retraite
mardi 12 mai 2015
Le coup de griffe de la semaine de Jacques Draussin
Bien Sûr
Santé Le magazine gratuit de la prévention.
Tous les deux mois sur papier dans les salles d'attente des cabinets médicaux et tous les jours sur le Net. Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com Publicité : Laurence LANSAC laurence@biensur-sante.com |
lundi 7 avril 2014
La Mutualité Française s’étonne...
de certaines préconisations de la note du Conseil d’analyse économique «
refonder l’assurance maladie »
La note des membres du Conseil d’analyse
économique présentée au Premier ministre le 6 mars, « Refonder l’assurance
maladie », met en lumière un certain nombre d’axes d’amélioration du système de
santé. Le Conseil d’analyse économique pointe à juste titre le besoin d’un
meilleur pilotage des dépenses de santé et préconise pour ce faire « une
contractualisation [des complémentaires] avec les offreurs de soins ». « Cette
préconisation va dans le sens des demandes répétées de la Mutualité Française »
souligne Etienne Caniard.
En dénonçant la « liberté tarifaire » du secteur 2 et de «
certains biens médicaux, notamment l’optique », comme source principale de l’aggravation
du renoncement aux soins, les membres du Conseil d’analyse économique
confortent également la Mutualité Française dans sa demande, récurrente, de
mise en place d’une réelle maîtrise des tarifs. Néanmoins Etienne Caniard, Président
de la Mutualité Française, « s’étonne de plusieurs préconisations qui
pourraient aggraver certains déséquilibres actuels du système de santé ». En
effet, les auteurs du rapport préconisent de couvrir à 100% les soins
hospitaliers ce qui risque de générer « un appel d’air » vers les hôpitaux, coûteux
et contraire à une bonne prise en charge des patients, alors même que l’ensemble
des observateurs du système de santé s’accordent à dire :
- que la France se caractérise par un taux d’hospitalisation
beaucoup plus important que celui existant au sein de pays comparables (30% d’hospitalisations
en plus par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE) ;
- que l’offre de premier recours doit être développée en créant
de véritables parcours de soins conformément aux objectifs définis par la Stratégie
nationale de santé. Enfin, souhaiter une concurrence accrue entre des complémentaires
offrant des contrats au contenu administré offrirait peu d’intérêt, notamment
parce qu’elle ne contribuerait ni à l’organisation du parcours de soins des
patients, ni à la régulation de l’offre. « C’est au contraire une meilleure
organisation du marché des complémentaires, par le biais d’un contrat solidaire
et responsable rénové vers laquelle les pouvoirs publics doivent tendre »
indique
Etienne Caniard appelant à « des propositions novatrices
des pouvoirs publics sur la base d’un débat associant l’ensemble des acteurs ».
À propos de la Mutualité Française
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère
la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français
sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de
38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents. Les mutuelles interviennent
comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce
sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne
versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent
pas la sélection des risques. Les mutuelles disposent également d’un réel
savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé
et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement
mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres
dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux
personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour
accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes
de santé,
elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste,
le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des
questions de santé. La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à
la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses
services
de soins et d’accompagnement. www.mutualite.fr
jeudi 23 janvier 2014
2014, l’année de la Santé Publique ?
Réunion plénière
de l'Observatoire de la Régionalisation
6 février 2014
8h30 à 11h
au Procope
(13, Rue de l'Ancienn2014e Comédie, Paris 6e)
Philippe Calmette, Directeur Général de l’ARS
Limousin, Yves Charpak, Vice-Président de la Société Française de Santé
Publique, et Ian Forde, Economiste de la santé à l’OCDE, viendront débattre
Cette réunion sera l’occasion de mettre en perspective la
mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Santé, les premiers débats régionaux
et la préparation de la future « loi de santé » annoncée pour cette année.
L’Observatoire de
la Régionalisation du système de santé est un cercle de réflexion, d’idées et
de veille entre les acteurs du système de santé sur la mise en place de la régionalisation
de la santé et l’application de la loi HPST. Créé en 2011 par nile, il souhaite faire émerger des
analyses transversales et prospectives face aux enjeux du futur. La philosophie
de l’Observatoire de la Régionalisation est de réfléchir à l’amélioration du
système de santé en privilégiant une démarche ascendante, basée sur l’action
des acteurs de terrain. En savoir plus …
Découvrez le site de l’Observatoire : www.observatoire-regionalisation.fr
lundi 19 novembre 2012
Accès aux soins, solidarité et Mutualité
A l’origine
La
Mutualité est une spécificité française, quasi unique au monde. C’est une noble
initiative, précurseur historique de notre sécurité sociale, facteur essentiel
de cohésion sociale. Ses principes fondateurs - aujourd’hui dévoyés - sont :
- la gouvernance par les adhérents
sur la base «un homme, une voix,»
- une cotisation identique pour
tous assortie de prestations identiques pour chaque adhérent.
La Sécurité Sociale
(issue des travaux du CNR de 1945) existe au travers de son principe fondateur
qui exige des cotisations obligatoires proportionnelles aux revenus et des
prestations identiques pour tous sur tout le territoire. Ce principe est constitutif
de la société française et constitue un des droits essentiels de la population.
Nous touchons là au fondement même de notre démocratie.
La Mutualité est devenue
au fil du temps, le complément naturel, indispensable et idéal du régime
obligatoire, qu’il s’agisse de compléter les remboursements de la sécurité
sociale, ou de développer le champ extraordinaire de la prévention aujourd’hui
en friche, qui a besoin de pionniers pour se structurer et contribuer à
améliorer la santé de la population.
De nombreux dirigeants
mutualistes (à l’ancienne…), respectueux de la démocratie interne, économes de
l’argent des cotisants, pionniers des interventions dans la prévention méritent
le respect de tous. Ils sont toutefois peu à peu remplacés par des entrepreneurs-gestionnaires
qui appellent ouvertement au regroupement des mutuelles en entités financières,
inscrits au code de l’assurance ou au code de la mutualité selon leurs intérêts.
Et aujourd’hui ?
On a récemment entendu la déclaration
péremptoire d’un responsable de la Mutualité: «C’est
nous qui payons les vitrines », allusion pleine de subtilité aux opticiens,
pharmaciens, biologistes, audioprothésistes, etc. Il ne peut pourtant lui avoir
échappé que tous payent leur outil de travail avec leur activité professionnelle
quotidienne et des relations commerciales transparentes.
On peut remettre en cause cet état
de fait et ouvrir un débat légitime. Avant de se lancer dans cette bataille, il
est sans doute préférable d’avoir veillé à avoir balayé devant sa porte. Car la
question se pose du côté des Mutuelles également: qui paye les vitrines des
Mutuelles? Qui assume les coûts de gestion pharaoniques des mutuelles? Qui les
décide? Qui paie les coûts d’acquisition des contrats?
Le principe fondateur mutualiste
«un adhérent, une voix» pourrait laisser penser que les plus de trente millions
d’adhérents revendiqués ont voté les investissements décidés et autres dépenses
de prestige. Ah vraiment?
Bien sûr que non et pourtant.
Chaque cotisant (sans le savoir) paie. La transparence en prend un coup car c’est
le SEUL secteur dans notre pays où celui qui paie, le cotisant, n’a pas le
droit de savoir où va son argent.
Les hauts dirigeants mutualistes
ont pour leur part obtenu dès les premiers pas du nouveau gouvernement le
report sine die de la transparence sur les coûts de gestion des
mutuelles.
Ce report a été justifié au nom
de la transparence. Belle ironie de l’histoire.
Quoi qu’il en soit, le récent
rapport de l’OCDE sur les coûts de gestion des assurances santé en Europe
explique sans doute cette soudaine timidité des mutuelles françaises à présenter
leurs comptes à leurs cotisants.
L’assurance santé est un des
rares secteurs où les coûts de gestion ne sont pas réglementés. Certaines
mutuelles arrivent à 18 et même plus de 20% de frais de gestion. A titre de
comparaison, la moyenne des frais de gestion des régimes obligatoires et complémentaires
en France se situe à 7% (contre 3% pour le groupe des pays OCDE aux
prestations comparables).
Les députés et sénateurs, toujours
prompts à dérembourser les malades ou à se saisir des plus petites recettes
fiscales, peuvent-ils raisonnablement continuer à se désintéresser des coûts
de gestion des complémentaires santé? Ont-ils vraiment conscience que le surcoût
des frais de gestion des complémentaires santé représente au total plus que le
déficit de l’Assurance Maladie?
Et les coûts d’acquisition?
Les mutuelles santé sont d’abord
et avant tout des entreprises privées qui se livrent à une concurrence effrénée
pour attirer de nouveaux clients à grands coups de publicité et de remise des
premiers mois de cotisations.
Une fois encore, ces «coûts d’acquisition»
sont payés par les cotisants sans qu’ils l’aient jamais décidé ni même sans le
savoir lors la signature du contrat d’adhésion.
Pour faire bonne mesure, la
Mutualité entretient des centres de santé et d’optique
notamment. Dans la mesure où ils ne paient pas d’impôts, ils représentent une
concurrence pour le moins déloyale pour le voisin privé qui déplore des charges
25% plus importantes ne serait-ce que par le fait qu’il paie, lui, ses impôts.
Les impôts ne sont pas la seule source d’inégalité puisque les centres de santé
mutualistes en cessation de paiement se sont généreusement vu octroyer 3,5
millions d’euros par le Président de la République à l’occasion de son passage à
Nice.
Ajoutons, pour faire bonne
mesure, l’extrême discrétion des hauts dirigeants mutualistes, toujours prompts
à dénoncer les rémunérations des médecins, sur leurs propres rémunérations et
train de vie. Là aussi l’opacité fait loi.
Contre la PPL 296
Dans ce contexte, l’adoption à
marche forcée de la Proposition de loi n°296 inscrite en moins de temps qu’il
ne faut pour le dire à l’ordre du jour des deux assemblées (quand de très
nombreux textes attendent depuis des années qu’on leur trouve une place à l’agenda),
constitue une entorse à la démocratie.
Pour signer la pétition contre la PPL 296 : www.soinscoordonnes.eu/petition/php
Ce texte est également paru sur
le blog www.martialolivierkoehret.net
C’est évidemment sans noter le conflit
d’intérêt manifeste que représente la défense de ce texte par une députée
anciennement employée de la Mutualité et d’autres députés qui lui sont liés de
près ou de loin.
Cette Proposition de loi bouleverse
les équilibres de notre société toute entière. Elle vient transformer en
quelques lignes notre système de santé sans aucun débat public et annihile les
droits fondamentaux de la population.
Confier le champ ambulatoire de
la santé au conventionnement individuel par une Proposition de loi, qui plus
est, adoptée en catimini, à des groupes financiers aux coûts de gestion
opaques et disproportionnés qui ne paient pas d’impôts et qui se
livrent à une guerre commerciale de centaines de millions d’euros pour
trouver des clients, est une hérésie.
Nous ne baisserons pas les bras
et appelons à la mobilisation de tous les citoyens.
Nous appelons aussi à rouvrir
le débat sur notre système de santé qui ne répond plus aux besoins des malades.
Nous y défendrons pour notre part l’accès aux soins de proximité pour tous et
sur tout le territoire, l’indépendance professionnelle, le respect du principe
d’égalité devant l’impôt et la participation active des patients et leurs représentants.
Ce débat s’impose. Il devra faire l’effort d’inviter
la totalité des intervenants et défenseurs d’idées et de principes pour ne pas
se contenter d’entendre les éternels briscards avec lesquels on a l’habitude de
parler. Cela nous promet de riches et passionnantes heures d’échanges qui ne
pourront manquer d’aboutir à la sécurisation et la refonte de notre pacte
social, sanitaire et républicain.
vendredi 3 août 2012
« La santé, quel bilan ? » de Philippe Tronquoy -
Editions de la Documentation française
La hausse régulière des dépenses
de santé, au cours des dernières décennies, et la question de leur financement
constituent pour les pouvoirs publics, comme pour les citoyens, un enjeu majeur
de société.
Même si les Français, lors des
enquêtes d’opinion, se déclarent satisfaits de leur système de santé, une réflexion
générale sur celui-ci est nécessaire. Les différents articles de ce dossier
ouvrent plusieurs pistes.
et leurs évolutions (Dominique Polton)
L’hôpital après la loi du 21
juillet 2009 (Bernard Bonnici)
Des crises sanitaires, pourquoi
? (William Dab)
Les inégalités face à la santé
en France (Gwenn Menvielle)
Maladies professionnelles :
pathologies anciennes et nouvelles (Nathalie Frigul)
Les politiques du handicap :
quelle philosophie ? Quels contenus ?(Jean-François Ravaud)
La création d’un cinquième
risque dépendance : où en est-on ? (Blanche Le Bihan-Youinou)
Quel statut pour la maladie
mentale dans la société française ? (Nicolas Henckes)
La santé : un droit, un devoir,
le salut ? (Pierre-Henri Tavoillot)
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