Nora ANSELL-SALLES

lundi 17 octobre 2016

#EDB2016: en attendant l'édition 2017





Je me demande combien de visiteurs ont profité de l'occasion de leur visites aux Entretiens de Bichat pour se faire vacciner sur le stand ?

Zoom sur les travaux de l'Academie de Médecine

Coup de projecteur sur l’Académie de Médecine

Agenda


Actualité


Dernières prises de position
28 juin 2016 – L’AVENIR DE L’IMMUNOLOGIE CLINIQUE ET L’ALLERGOLOGIE par Yvon LEBRANCHU *
21 juin 2016 – PRISE EN CHARGE DES MALADIES CHRONIQUES. Redéfinir et valoriser le rôle du médecin généraliste par Pierre GODEAU *, Bernard GROSBOIS *, Claude JAFFIOL *
24 mai 2016 – Il est urgent de réviser l’enseignement futur de la pédiatrie pour les internes de pédiatrie et pour les internes de médecine générale. par Pierre BÉGUÉ *, Jean-François DUHAMEL *, Géraud LASFARGUES *, Bernard SALLE *
3 mai 2016 – Thérapeutique fœtale par Gilles CREPIN *, Elisabeth ELEFANT *, Yves VILLE *

     

Nos médaillés olympiques et paralympiques de Rio 2016 à l'honneur

Mercredi 19 octobre à 18h15 Réception dans les salons de Boffrand de la Présidence du Sénat en l’honneur des médaillés olympiques et paralympiques de Rio 2016  .
Inscriptions et contact presse : b.lehnisch@senat.fr
01.42.34.24.35

Attention, scoliose !



Le dos peut faire du mal... sans faire mal !
Attention, scoliose !
A l'occasion de la Journée mondiale de la colonne vertébrale (World Spine Day), le 16 octobre prochain, la Fondation Yves Cotrel – Institut de France alerte une nouvelle fois les médecins, les professionnels de santé et les parents sur l'importance du dépistage de la scoliose.

Les parents doivent être d'autant plus vigilants que la scoliose évolue habituellement sans douleur

La scoliose, qui se développe chez 2 à 3% des enfants, est un symptôme de déformation de la colonne vertébrale et du dos dont les causes peuvent être multiples. La plus fréquente d’entre elles est la scoliose idiopathique, ainsi dénommée parce que sa cause reste toujours une énigme.

Elle n'entraîne généralement pas de douleurs, mais elle ne met pas à l'abri du "mal au dos" assez fréquent en période de croissance et à l'adolescence. On peut justement profiter de cette plainte pour dépister une scoliose.

En parler suffisamment tôt permettra au médecin de procéder rapidement au traitement approprié afin de limiter une déformation trop sévère, de préserver une croissance la plus proche possible de la normale et de ne pas perdre la mobilité vertébrale.

 En effet, lorsque la déformation est déjà importante, les traitements sont non seulement difficiles, voire handicapants pour les enfants ou les adolescents dépistés trop tardivement, mais les résultats parfois décevants.

Les traitements non chirurgicaux, par plâtre et corsets, sont souvent imparfaits, permettant au mieux d’obtenir au bout de plusieurs années difficiles une déformation identique à celle de départ. Dans 1 à 2/10èmes des cas, il faut recourir à la chirurgie qui, malgré les progrès techniques considérables de ces 30 dernières années, soude entre elles les vertèbres
déformées et enraidit plus ou moins largement et inéluctablement la colonne vertébrale

Dépister au plus tôt
Ne pas confondre « attitude scoliotique » et scoliose.
Ce n'est pas parce qu'un enfant « se tient mal » qu'il peut déclencher ou aggraver une scoliose, dans la mesure où celle ci est une déformation de la colonne vertébrale liée uniquement à la croissance. Mais, il est tout aussi grave d'étiqueter attitude scoliotique une véritable scoliose qui va continuer d'évoluer, alors qu'un traitement bien conduit l'en aurait
empêché, que d'appeler « scoliose » une banale attitude scoliotique et d'imposer des traitements fastidieux inutiles.

Dépister le plus précocement possible permet d’envisager une déformation minime, une croissance la plus proche possible de la normale et, surtout, sans perte de la mobilité vertébrale.

UN TEST SIMPLE, RAPIDE ET FIABLE
L'enfant, torse nu, est penché en avant, bras pendants ; mains jointes, bassin à l'horizontale
La moindre asymétrie droite et gauche de la région thoracique ou lombaire (gibbosité) doit faire penser à une scoliose.

LA FONDATION YVES COTREL - INSTITUT DE FRANCE MET UN COURT DOCUMENT VIDÉO (45 SECONDES) À LA DISPOSITION DES PARENTS
tinyurl.com/depistagescoliose
En cas d'anomalie, il suffit d’un examen radiologique approprié très faiblement irradiant pour déterminer les cas qui relèvent de la simple surveillance ou d’un traitement non opératoire, qui sera effectué alors dans les meilleures conditions de confort et de résultat final, à la seule condition que la déformation ait été détectée au plus tôt dans l’enfance.
www.fondationcotrel.org

Contact presse : nicole.priollaud@wanadoo.fr

Appli Mon Réseau Cancer du Sein

Rattrapage du remboursement de l’audioprothèse par la Sécurité Sociale...




La ministre de la Santé a évoqué le 11 octobre dernier la nécessité d’une « réflexion » à une « prise en charge améliorée » de l’audioprothèse. Une enveloppe de 100 millions d’euros en année pleine permettrait de diviser par deux le reste-à-charge moyen des adultes, actuellement d’environ 1 000 € par oreille. Si toutes les personnes alentendantes susceptibles d’être appareillées l’étaient effectivement, on économiserait entre 1,7 et 2,1 milliards d’euros de soins.

Dans le cadre du PLFSS 2017, la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée nationale a procédé, le mardi 11 octobre, à l’audition de la Ministre des Affaires sociales et de la Santé, Mme Marisol Touraine. A cette occasion, M. Denis Jacquat, Député de la Moselle, a rappelé le sort de « l’éternelle oubliée des PLFSS ou autres lois mêmes récentes concernant la santé » que constitue l’audioprothèse dont le reste-à-charge demeure « beaucoup trop élevé ».

La ministre de la Santé a convenu que « les audioprothèses sont effectivement un sujet de préoccupation pour nos concitoyens » et admet, pour la première fois, la nécessité d’une
« réflexion » à leur « prise en charge améliorée », à l’instar de la récente annonce du plan
d’amélioration des soins dentaires.

L’Unsaf salue cette ouverture qui signe une prise de conscience au niveau du gouvernement et est prête à engager le travail avec les Pouvoirs publics et l’Assurance maladie pour revaloriser
l’intervention du régime obligatoire.

Une enveloppe de 100 millions d’euros en année pleine permettrait de diviser par deux le reste-à charge moyen des adultes, actuellement d’environ 1 000 euros par oreille, causé par un tarif de remboursement datant de 1986. Seule cette solution permet d’apporter une amélioration sensible et efficace de l’accès à l’audioprothèse pour tous, en évitant la tarification en fonction de l’âge opérée par les complémentaires santé (75% de la dépense en audioprothèse est constatée chez les plus de 65 ans).

En outre, l'appareillage auditif, par l'amélioration immédiate de qualité de vie des ses utilisateurs, a des effets documentés sur la consommation des soins médicaux et la prévention de la perte d'autonomie, avec à la clé des économies rapides sur les dépenses de santé. Selon une récente étude médico-économique conduite par Jean de Kervasdoué et Laurence Hartmann, si toutes les personnes malentendantes susceptibles d’être appareillées l’étaient effectivement, on économiserait entre 1,7 et 2,1 milliards d’euros de soins.

L'amélioration des comptes de la Sécurité sociale peut maintenant être amplifiée par des
investissements sur la prévention. Au total, le meilleur remboursement de l’audioprothèse par les régimes obligatoires lèvera un des derniers points noirs en matière d’accès aux soins tout en préservant une prise en charge au long cours et de qualité.


À propos de l’UNSAF
Le Syndicat national des audioprothésistes (UNSAF), né en avril 2011 de la fusion des trois syndicats historiques de la profession, est l’organisme professionnel représentatif des 3 300 audioprothésistes. Il siège notamment à l'Union nationale des professionnels de santé (UNPS) et au Haut conseil des professions paramédicales (HCPP). Il est également le signataire de la convention nationale de tiers payant conclue avec les Caisses Nationales d'Assurance Maladie. L’UNSAF est également présent au niveau européen au sein de l’Association européenne des audioprothésistes (AEA). Il est présidé depuis juin 2012 par Luis Godinho.
Pour toute information complémentaire, visitez le site : www.unsaf.org

Contact Presse
Erika Nardeux
erika.nardeux@orange.fr