Nora ANSELL-SALLES

mardi 2 décembre 2014

MINE D'INFOS: Retraite : les Français sont inquiets

MINE D'INFOS: Retraite : les Français sont inquiets: Observatoire Français des Retraites – 13ème édition   Union Mutualiste Retraite / Liaisons Sociales Magazine / IPSOS-CGI L’inquiétud...

Retraite : les Français sont inquiets

Observatoire Français des Retraites – 13ème édition
 
Union Mutualiste Retraite / Liaisons Sociales Magazine / IPSOS-CGI



L’inquiétude des Français sur le sujet de la retraite reste élevée.

Le système doit encore évoluer selon eux.

Les Français déclarent de moins en moins épargner pour leur retraite.


Depuis 2010 plusieurs réformes des retraites sont intervenues dont la toute dernière en janvier 2014. L’âge légal est passé de 60 à 62 ans et la durée de cotisation a été allongée à 43 ans à partir de 2020. Malgré tout le système reste déficitaire et la question d’une nouvelle réforme continue de se poser. La treizième édition de l’Observatoire des Retraites UMR / Liaisons Sociales Magazine / Ipsos (1) analyse l’évolution de état d’esprit des français sur le sujet : sont-ils plutôt inquiets à propos de leur retraite ? Pensent-ils que le système doit encore ? Quelle est leur attitude vis-à vis de l’épargne retraite ?

A paraître dans Liaisons Sociales Magazine mercredi 3 décembre 2014 et sur le site wk-rh.fr


L’inquiétude vis-à-vis de la retraite reste élevée



Dans un contexte où aucune réforme n’est actuellement en discussion, l’inquiétude à l’égard de la retraite ne progresse plus mais elle demeure très élevée. Ce sont toujours les aspects financiers qui préoccupent le plus les Français au moment de leur retraite : 78% sont inquiets du montant de leur retraite et 70% le sont sur leur niveau de vie loin derrière les craintes sur la santé / l’accès aux soins (55%) et la capacité à vivre de façon indépendante (55%). Les femmes, comme toujours, se montrent nettement plus inquiètes que les hommes sur tous ces thèmes : 79% sont inquiètes du montant de leur retraite, 73% sur leur niveau de vie, 61% sur leur santé et l’accès aux soins et la capacité à vivre indépendantes. Les actifs occupés se montrent plus inquiets que les retraités à propos de leur niveau de vie (77% contre 59%), du montant de leur retraite (83% contre 63%) et de leur santé (61% contre 46%). A noter que 2 mesures du gouvernement Valls ont été bien accueillies par les retraités : la revalorisation du minimum vieillesse de 792 à 800 euros (65%) et la prime exceptionnelle de 40 euros pour les retraités touchant moins de 1200 euros par mois (54%).




Le système doit encore évoluer pour une grande majorité de Français



Alors qu’une réforme vient juste d’entrer en application, près de trois Français sur quatre (72%) estiment nécessaire de faire à nouveau évoluer le système de retraites dans les deux ans à venir, dont 35% qui en sont même tout à fait convaincus. Cette opinion est récurrente (octobre 2010 et octobre 2012).





(1) Enquête réalisée par téléphone les 17 et 18 octobre 2014 auprès d’un échantillon national représentatif de 1025 personnes âgées de 15 ans et plus.



 

 


Elle est partagée par la plupart des catégories de population, en particulier 79% des jeunes sont convaincus qu’une nouvelle réforme est nécessaire.



Un pronostic consensuel, toutes catégories de population confondues, table sur un âge légal de la retraite repoussé au-delà de 62 ans (78%). C’est aussi la solution privilégiée pour faire face aux problèmes financiers des caisses de retraite complémentaire AGIRC-ARCCO (45%), nettement devant l’augmentation des cotisations des salariés (27%) ou la baisse du montant des pensions des retraites complémentaires (11%).


Enfin, les interviewés sont par ailleurs sceptiques quant à la pérennité des régimes spécifiques de retraite existant actuellement pour les salariés du secteur public. Si 44% considèrent que ces spécificités perdureront encore dans dix ans, une petite majorité (52%) se dégage pour affirmer le contraire. Notons que les salariés du privé sont à peine plus nombreux (47%) que ceux du public (43%) à croire en l’avenir de ces deux systèmes parallèles.

La proportion de Français qui a épargné en vue de sa retraite continue de décliner De moins en moins de Français déclarent avoir épargné d’une manière ou d’une autre en vue de leur retraite : 53% en 2009, 49% en avril 2013, 47% en octobre 2013 et 46% aujourd’hui. Les dernières réformes incitent à épargner seulement 31% des Français…Faute d’envie ou de moyens pour le faire, 54% d’entre eux continuent de ne pas préparer financièrement leur retraite.


 


 
L’Observatoire Français des retraites UMR /Liaisons Sociales Magazine / IPSOS-CGI, créé en 2006, interroge une à deux fois par an, depuis 2009, les Français sur toutes les questions touchant à la retraite, avec des focus par thèmes : épargne, santé et dépendance, réformes…

- L’Union Mutualiste Retraite, (UMR) est l’union de composantes de la Mutualité Française. Créée en 2002 elle gère en particulier Corem, une des plus importantes complémentaires retraites mutualistes individuelles par points. A ce jour, l’UMR compte plus de 400 000 sociétaires, avec un réseau de partenaires comprenant 309 mutuelles et groupements de mutuelles et 574 points de vente. Elle gère 8,3 milliards d’€ d’actifs. www.corem.com

- Liaisons Sociales Magazine est édité par le groupe Wolters Kluwer (wolterskluwerfrance.fr <http://www.wolterskluwerfrance.fr/>), l’un des premiers acteurs mondiaux de l’édition et de l’information professionnelle. Le chiffre d’affaires en 2013 est de 3,565 milliards d’euros. Il emploie environ 19 000 personnes et intervient dans plus de 40 pays dans le monde. L’entreprise est cotée à la bourse d’Amsterdam sur Euronext et fait partie des indices AEX et Euronext 100.





Contacts presse :

- Union Mutualiste Retraite: Michèle Gallard,  mgallard@comm-on.info

- Liaisons Sociales Magazine / wk-rh.fr : Stéphane Béchaux rédacteur en chef : 01 76 73 30 86

- IPSOS-CGI : Christelle Craplet : 01 41 98 94 32, Amandine Lama : 01 41 98 92 87.
 

 
 

 
 
 



 

Santé publique : les conséquences du Distilbène (D.E.S.)


1/ Les filles du Distilbène ont-elles plus de cancers du sein ?

2/ Quelles autres informations l'étude Distilbène 3 générations apporte-t-elle ?



En présence de M. le Sénateur Jean-Pierre Sueur, Vice-Président de la commission des lois,

du Dr. Jean-Martin Cohen-Solal, délégué général de la Mutualité Française,

de Marie Darrieussecq, écrivaine et marraine de Réseau D.E.S. France,

Anne Levadou, Présidente de l’association de patients Réseau D.E.S. France et le Pr Michel Tournaire,

du comité scientifique de l'étude, ont présenté des résultats de la première étude française

épidémiologique évaluant toutes les conséquences du Distilbène pour les trois générations concernées :

les mères, les filles et fils exposés in utero et les petits-enfants. Menée depuis le mois d’avril 2013, cette



étude a bénéficié d’une participation exceptionnelle avec plus de 10 000 questionnaires complétés et

500 000 réponses analysées.

Initiée par l'association Réseau D.E.S. France, cette étude a été financée par l’Agence Nationale de

Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) dans le cadre de l’appel à projets compétitif

lancé auprès des associations de patients en 2012. Elle a été soutenue par la Mutualité Française.

D’après cette étude, le risque de cancer du sein est multiplié par deux pour les 80 000 « filles D.E.S.»

exposées in utero en France. Autre enseignement majeur : il existe, pour la troisième génération (issue



des « filles D.E.S.»), une augmentation du nombre d'enfants Infirmes Moteurs Cérébraux (IMC) - qui peut

être liée à un taux plus élevé de naissances prématurées -, ainsi qu’un risque de malformations plus

important.

Cancer du sein : un risque deux fois plus important

pour les « filles D.E.S. »


Selon l’étude, le risque de cancer du sein est environ doublé pour les « filles D.E.S. », quelle que soit

la tranche d’âge (moins de 40 ans, 40-49 ans, 50 ans et plus)1. En revanche, il n’y aurait pas


d'aggravation de ce risque avec l'avancée en âge, contrairement à ce qu’une étude américaine2
avait pu conclure - cette étude avait en effet trouvé un risque doublé à partir de 40 ans, mais triplé pour



la tranche d'âge 50 ans et plus.

Un tel doublement de risque est semblable à celui d’une femme dont une parente au premier degré

(mère, soeur, ou fille) a eu un cancer du sein. Cette élévation de risque pose la question d’une adaptation

éventuelle du dépistage. A titre d’exemple, les recommandations de l'Institut Gustave Roussy de Villejuif,

pour prévenir un cancer du sein chez une apparentée au premier degré sont les suivantes : « ce point




doit être signalé à votre gynécologue. En fonction de vos autres facteurs de risque personnels (selon

l’âge de vos premières règles, de votre ménopause, de vos grossesses, etc.), une surveillance adaptée


sera proposée. »




Ces résultats confortent la recommandation de suivi des « filles D.E.S. », d’une visite annuelle

chez le gynécologue, même en l’absence de tout symptôme, avec :


• un examen gynécologique à la recherche d’anomalies du vagin et de l’utérus,

• des frottis du vagin et du col ; une colposcopie en fonction des résultats du frottis,

• un examen clinique des seins. En fonction de l’ensemble des facteurs de risque de cancer du sein

(exposition au D.E.S. mais aussi autres risques personnels et familiaux), une mammographie sera

éventuellement proposée.

Des pertes de sang inexpliquées, ou l’apparition d’une anomalie dans un sein, doivent faire rapidement

consulter.

1 Ces résultats sont soumis à une revue scientifique pour publication.

2 Etude Palmer de 2006.




Des risques de handicap et de malformations

pour les enfants des « filles D.E.S. »


Une conséquence du D.E.S., probablement la plus importante en raison de sa gravité, est mise en

évidence : l’augmentation du nombre d’enfants Infirmes Moteurs Cérébraux (IMC), liée à un taux plus

élevé de naissances prématurées, en particulier très prématurées.

Par ailleurs, des malformations pour les enfants des « filles D.E.S. » ont été constatées :

Pour les filles et garçons :


􀀀 Une augmentation des cas d'atrésies (obstruction) de l’oesophage : 14 cas signalés, aucun cas



dans le groupe témoin.

􀀀 Un doute pour les malformations cardio-vasculaires. Une élévation a été observée, mais elle se



situe à la limite du niveau significatif. Cela confirme la nécessité de poursuivre des recherches.

Pour les garçons :


􀀀 Une forte incidence des cas d’hypospadias.

􀀀 Une fréquence augmentée de cryptorchidie.




Pour les filles :


Les anomalies génitales ne sont pas en excès (contrairement à ce qui était redouté).




Compte tenu de ces résultats, des grossesses étant attendues jusqu'en 2020 environ, les

recommandations de leur suivi médical, émises en 2011 par l'AFSSAPS, restent d'actualité. Les

« filles D.E.S. » bénéficient d'un congé maternité spécifique (loi votée le 24 décembre 2004).



+29 % de cancer du sein chez les « mères D.E.S »


On retrouve, dans les résultats de l’étude, la légère augmentation de la fréquence du cancer du sein

(+29 %), connue depuis les études américaines de 1984 et 1993.

Il n’y avait pas d’augmentation de risque pour les autres cancers. Par ailleurs, aucune complication non

encore décelée n’a été révélée.

M. le Sénateur Jean-Pierre Sueur, Vice-Président de la commission des lois

"Je soutiens depuis l'origine - d'abord comme député, aujourd'hui comme sénateur - l'action très

remarquable de l'association Réseau D.E.S. France. Au prix d'un inlassable dévouement et d'une grande

ténacité, ses membres ont réussi à démontrer les effets très nocifs du Distilbène sur les femmes à qui il a

été prescrit, sur leurs filles et leurs petits enfants - et à obtenir - encore potentiellement ! - les réparations

et les mesures de prévention indispensables. Cette action est appuyée par des scientifiques de haut

niveau. L'association D.E.S. France rend publiques aujourd'hui avec ces scientifiques des données

précises et précieuses, dont les pouvoirs publics doivent tenir le plus grand compte.


Jean-Martin Cohen-Solal, Délégué général de la Mutualité Française

« Il était clé pour la Mutualité Française de soutenir cette étude pour évaluer toutes les conséquences du

Distilbène et contribuer ainsi à mieux prévenir les risques de cancer, malformation ou handicap liés à

cette substance. »


Anne Levadou, Présidente de l'association Réseau D.E.S. France

« L'histoire du D.E.S. n'est pas terminée. Réseau D.E.S. France va continuer de se mobiliser pour que

l'information parvienne à tous les professionnels de la santé pour que les « filles D.E.S. » bénéficient d'un

suivi médical adapté. »


Pr Michel Tournaire, conseiller scientifique de Réseau D.E.S. France

Cette enquête est exemplaire car elle illustre deux rôles possibles d’une association de patients. Réseau

D.E.S. France a réussi à réaliser une vaste étude scientifique, grâce à une mobilisation exceptionnelle

des « familles D.E.S. », de la Mutualité Française et des médias. Elle va maintenant informer directement

le public concerné et les médecins, afin qu’ils choisissent ensemble la meilleure prise en charge pour

limiter les effets secondaires de cette exposition.


A propos de...


A propos du Réseau D.E.S. France


Réseau D.E.S. France est une association de patients créée en 1994. Pour diffuser une information

médicale fiable, elle s'est dotée dès 1999 d'un Conseil Scientifique.

Elle a pour missions :

􀀀 l'information des personnes concernées pour organiser la prévention,

􀀀 le soutien des personnes concernées,

􀀀 la coopération avec différents organismes, pour améliorer l’information et la prise en charge



médicale des personnes subissant les effets du D.E.S.

􀀀 l'information et la sensibilisation de la société civile en matière de pharmacovigilance.



Rappelons que Distilbène et Stilboestrol Borne sont les noms commerciaux français de l'oestrogène de

synthèse diéthylstilboestrol - en abrégé D.E.S. L'inefficacité du D.E.S. pour prévenir les fausses couches

a été établie en 1953. En France, entre 1948 et 1977, 200 000 femmes enceintes ont reçu du D.E.S.

On estime à 160 000 le nombre de naissances d'enfants concernés.

Pour les « filles D.E.S. », les conséquences peuvent être : cancer Adénocarcinome à Cellules Claires du

vagin ou du col de l'utérus, malformations, stérilité, grossesses extra-utérines, fausses-couches,

accouchements prématurés...

Les « fils D.E.S. » ont pu présenter des anomalies génitales comme la cryptorchidie (testicule non

descendu à la naissance).

Le Réseau D.E.S France a reçu une subvention pour réaliser l’étude « Santé publique : quelles

conséquences du Distilbène ? » dans le cadre de l’appel à projets compétitif qui a été mené auprès des

associations en 2012.

A propos de la Mutualité Française


La Mutualité Française, acteur majeur de santé et de protection sociale, relaie l’étude « Santé publique :

quelles conséquences du Distilbène ? » au titre de son action en matière de prévention santé.

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en

France, soit 450 mutuelles. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française,

soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale.

Ce sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes. Régies par le

code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des

dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et

d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres

dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux

personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie, elles

mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de

soutien sur des questions de santé.

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau

d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.

Contacts presse :

Pour l'association Réseau D.E.S. France:
reseaudesfrance@wanadoo.fr
 
Pour la Mutualité Française :
Constance BAUDRY  / constance.baudry@mutualite.fr et Christelle CROS  / christelle.cros@mutualite.fr

 



 
 
 

 
 





 



 
 
 
 
 
 

 

 
 
 
 

MINE D'INFOS: Retour sur l'activité de l'INED 2013

MINE D'INFOS: Retour sur l'activité de l'INED 2013: L’Ined publie son Rapport d’activités 2013         Comment les jeunes entrent-ils dans la vie adulte ? Quels facteurs e...

Retour sur l'activité de l'INED 2013

L’Ined publie son Rapport d’activités 2013

 

 

Image

 

 

Comment les jeunes entrent-ils dans la vie adulte ? Quels facteurs expliquent le choix d’avoir ou non un enfant ? Qui habite dans un logement dégradé ? Ce sont quelques unes des questions traitées par l’Institut national d’études démographique (Ined) dans son Rapport d’activités 2013 à travers une sélection de résultats récents.

 

L’Ined publie aujourd’hui son Rapport d’activités 2013 qui présente une synthèse des nombreux travaux réalisés par l’institut ainsi que les derniers résultats de recherche abordés ici sous trois angles : les âges de la vie, les sexualités et les formes de couples, et les inégalités.

Ce rapport est aussi l’occasion de découvrir les coulisses du travail des chercheurs et des services de l’institut : comment par exemple, suivre 18 300 personnes de leur naissance jusqu’à leur 20 ans? Ou encore, comment interroger des personnes sur des questions parfois intimes ?

Au cours de l’année 2013, l’Ined a également mis l’accent sur son développement international, notamment à travers une politique volontaire de publications en anglais, et sur la modernisation de ses services.

 

L’Ined est un organisme public de recherche spécialisé dans l’étude de la population en France et dans le monde. Pluridisciplinaire, il traite différentes problématiques démographiques : fécondité, famille, vieillissement, santé, mortalité, migrations, genre, histoire, économie…. Il a également pour mission d’assurer la diffusion de l'information sur la démographie en France comme à l’étranger et contribue à la « formation à la recherche et par la recherche ».

 

Chiffres clés 2013244 collaborateurs dont 146 statuaires
11 unités de recherches dont 3 mixtes
50 chercheurs permanents et 50 chercheurs associés ou en délégation
37 doctorants accueillis
744 publications dont 52 % en langue étrangère
114 articles publiés dans des revues à comité de lecture


 

Retrouvez le Rapport d’activités 2013 de l’Ined sur :

http://www.ined.fr/fr/institut/qui-sommes-nous/missions/doc-strategiques/

MINE D'INFOS: la LMDE a fêté le 1er décembre dernier...

MINE D'INFOS: la LMDE a fêté le 1er décembre dernier...: LMDE : 10 ans de prévention des IST et du SIDA Le 1 er décembre 2014, la LMDE fête ses 10 ans de lutte contre le SIDA. A l’occasi...

la LMDE a fêté le 1er décembre dernier...

LMDE : 10 ans de prévention des IST et du SIDA


Le 1er décembre 2014, la LMDE fête ses 10 ans de lutte contre le SIDA. A l’occasion de l’opération « Un café = une info = un préso », et lors de nombreuses actions de prévention et animations autour du préservatif masculin et féminin, la LMDE poursuit son engagement pour la prévention des IST et du SIDA.



« Un café = une info = un préso », une approche dédiée en partenariat avec le CNOUS et les CROUS

Depuis 2004, chaque 1er décembre, Journée Mondiale de Lutte contre le SIDA, la LMDE s’associe au CNOUS, au réseau des CROUS, à l’UNEF ainsi qu’à l’UNL afin de renforcer le niveau d’information des étudiants et lycéens sur le VIH/SIDA et les IST. A cette occasion, des actions de sensibilisation sont menées dans l’ensemble des restaurants universitaires, mais également dans les universités, les lycées et les accueils LMDE.


Par exemple, le 3 décembre, la LMDE et AIDES proposeront des tests rapides d’orientation diagnostic (TROD) à la Cité Internationale Universitaire de Paris (14ème). D’autres actions seront également menées dans toutes la France et les DOM.


En 2013, 90% des jeunes interrogés jugeaient l’opération « un café=une info=un préso » pertinente.




Depuis 2004, la LMDE agit lors de la Journée Mondiale de Lutte contre le VIH


En 10 ans d’actions de proximité la LMDE a mené 2 255 actions de prévention auprès de d’étudiants et de lycéens. Dans ce contexte ce sont près de 1 150 000 préservatifs masculins et 94 000 préservatifs féminins qui ont été gracieusement distribués.

Aux animations des débuts (quizz, démonstration de pose de préservatif masculin et de préservatif féminin…), se sont progressivement ajoutées les animations avec la capote géante LMDE, les tests rapides d’orientation diagnostic (TROD) réalisés avec des structures partenaires comme AIDES et l’incitation à tous les dépistages car le VIH n’est pas la seule IST qui affecte les jeunes !


La LMDE fait de la lutte contre le VIH et les IST une thématique de prévention prioritaire. C’est à partir de 2004 que la LMDE concrétise son engagement dans la lutte contre le VIH par une campagne dédiée : « Préservatif masculin ou féminin, faites comme vous voulez mais protégez-vous » dans laquelle elle affirme ses intentions :

- Promouvoir le préservatif masculin et féminin

- Rembourser le préservatif dans ses prestations mutualistes

- Interpeller le public sur la nécessité de protéger sa sexualité quelle qu’en soit l’orientation

- Agir sur les représentations autour de la sexualité et de la contraception




Depuis le début de cette campagne, la LMDE a choisi d’investir les lieux de vie des étudiants et des lycéens afin de les mobiliser autour de stands d’information proposant non seulement des outils de protection (préservatifs masculins et féminins, safe-kits…), mais également des documents d’informations, prétexte à la discussion et aux échanges sur le VIH et les IST, les moyens de protection, le dépistage, l’importance de la prévention.





10 ans de connaissances et de comportements face au VIH

Depuis le 1er décembre 2004, la LMDE réalise annuellement une enquête auprès des jeunes fréquentant les actions mises en place.  Elle permet d’améliorer notre vision des connaissances et pratiques des étudiants.


En 2013, ce sont 6 683 questionnaires qui ont été analysés dans ce contexte. Cette photographie dans le temps permet de mesurer les impacts de notre investissement sur cette thématique de santé. Elle permet également à la LMDE d’améliorer son expertise sur les comportements et les connaissances relatifs au VIH/SIDA, et d’adapter ses interventions.




Un engagement à poursuivre notre démarche de promotion de la santé et de prévention

En 2013, le VIH tend à se banaliser et apparaît comme un risque de plus en plus éloigné des préoccupations, en particulier chez les 18-30 ans. Désormais, ce virus ne fait pas plus peur qu’une autre infection sexuellement transmissible : près de 50% des personnes craignaient le SIDA pour eux-mêmes en 1994, elles sont 22% en 2010, et 20% à craindre les hépatites et 19% les autres IST[1].




En France, 15 000 à 30 000 personnes seraient infectées par le VIH mais non diagnostiquées, et la moitié des diagnostics d’infection VIH sont tardifs, ce qui constitue un frein à la prise en charge efficace du virus.


Par ailleurs, les Services De Santé Universitaire constatent une recrudescence des IST dans la population étudiante : hépatites, chlamydiae, HPV, herpès, condylomes, gonorrhée et syphilis. Ces informations sont à rapprocher des données InVS sur les IST : plus de 2 400 nouveaux cas par an d’hépatites B, ainsi qu’une prévalence de chlamydiae chez les jeunes femmes en France de l’ordre de 3 à 10% et une prévalence de l’infection cervicale HPV 24%[2].




La 4ème Enquête Nationale Santé des Etudiants de la LMDE (ENSE)[3] révèle que le préservatif masculin demeure le moyen de protection contre le VIH et les autres IST le plus souvent utilisé par les étudiants (83,9%) loin devant le préservatif féminin (1,4%). Cependant, les étudiants sont encore 11 à 12% à déclarer ne pas se protéger du VIH.



La prévention du VIH/SIDA et des IST demeure donc un véritable enjeu, notamment auprès des jeunes.


C’est pourquoi la LMDE souhaite poursuivre son engagement et développer ses partenariats. Travailler conjointement avec les associations spécialisées, les médecines préventives universitaires, les partenaires, c’est s’appuyer sur des savoir-faire complémentaires, c’est mutualiser les énergies, c’est démultiplier les actions sur le terrain, c’est mieux rendre service aux étudiants et aux lycéens.


 

[1] Enquête KABP (ANRS-ORS-Inpes-IReSP-DGS, 1992-2010)

[2] Enquête LaboVIH (InVS, 2003-2011)

[3] 4ème Enquête Nationale sur la Santé des Etudiants réalisée par la LMDE en avril-juin 2014, résultats en cours de publication.La Mutuelle des Etudiants-LMDE
Mutuelle soumise aux dispositions du livre 2 du Code de la Mutualité
SIREN : 431 791 672
Siège social : 37 rue Marceau 94200 Ivry-sur-Seine– www.lmde.com - Tél. : 09.69.369.601 (Coût d’un appel non surtaxé à partir d’un poste fixe depuis la France métropolitaine)

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MINE D'INFOS: Les patients ont la parole et du talent avec www.p...:   Les patients ont la parole et du talent avec www.parolesdepatients.org , une plateforme dédiée au témoignag...

Les patients ont la parole et du talent avec www.parolesdepatients.org


 
Les patients ont la parole et du talent avec www.parolesdepatients.org,
une plateforme dédiée au témoignage et au partage d’expériences sur la maladie
 
Pour participer à la seconde édition du Prix Talents de patients, il suffit de  poster  son témoignage entre le 1er décembre 2014 et le 1er juillet 2015
 

 

 

Pour témoigner sur sa maladie ou celle d’un proche, raconter les épreuves traversées, les formes vécues de résilience, partager les expériences mais aussi les émotions…, une plateforme dédiée www.parolesdepatients.org est désormais ouverte aussi bien aux patients qu’aux personnes en quête d’une meilleure compréhension de la maladie et de son vécu.


Pour consacrer cette parole sur la maladie deux Prix sont attribués : « Talents de patients » pour les témoignages non publiés, quelles qu’en soient leurs formes (chansons, poèmes, films, vidéos, photographies, blogs, romans graphiques, journal de bord…) et « Paroles de patients » pour les ouvrages édités.

« Cette parole que l’on récompense est peut-être un des meilleurs traitements…. je crois en la force des mots, en la puissance de l’imaginaire, en la volonté et l’engagement artistique pour la guérison des maladies qui sont parfois des maladies graves…   Ces Prix symbolisent à eux seuls tout l’engagement des entreprises du médicament dans l’action sociétale au bénéfice des patients. Ecouter, observer, comprendre le patient c’est donner du sens à la recherche qui n’a qu’une seule vocation, amener le bien-être, la guérison, pour nous, pour vous, pour nos enfants »  explique le  Dr Patrick Errard  Président du Leem.

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®    www.parolesdepatients.org: la plateforme d’expression dédiée au témoignage sur la maladie …

 

Avec internet, la parole des patients et de leurs proches s’est libérée. Mais les très nombreux témoignages relatant ces expériences personnelles de la maladie s’éparpillent sur la toile et perdent en visibilité. La plateforme créée par le Leem a donc pour objectif de les accueillir. Elle confère à ces « récits de vie » une visibilité accrue et favorise leur partage. Le Prix Talents de patients consacre leur valeur thérapeutique et artistique.

 

  • Pour participer à la  deuxième édition du  Prix Talents de patients il suffit de poster son témoignage entre le 1er décembre 2014 et le 1er juillet 2015.  

 

Conscient de la valeur de tous ces témoignages, le réalisateur Patrice Leconte a accepté d’être le Président du Jury de la première édition  de « Talents de Patients » : « ce sont des messages d’espoir, à la fois justes et bouleversants. J’ai adoré me laisser gagner par l’émotion qu’ils transmettent et les juger plus avec mon cœur qu’avec ma tête ». Patrice Leconte a exprimé son souhait que le Prix Talents de Patients perdure d’années en années.

 



®    www.parolesdepatients.org: la plateforme dédiée au partage d’expérience sur la maladie

 

Le public est de plus en plus attentif et sensible aux témoignages des patients, ces derniers étant perçus aujourd’hui comme de véritables experts et stratèges en charge de leur propre maladie. En effet, d’après l’enquête initiée par le Leem et conduite par Ipsos[1] , 77% des personnes interrogées trouvent ces témoignages utiles, 89 % intéressants et 65% pensent qu’ils sont de nature à changer leur regard sur la maladie.

 

Se nourrir de la parole et de l’expérience d’autrui peut donc s’avérer salutaire pour adopter soi-même la bonne attitude afin de vivre avec la maladie ou de l’affronter. Au-delà de la simple expérience ces témoignages sont porteurs de sens pour les malades, leurs proches et pour le public en général.

 

 


www.parolesdepatients.org, 3 clics pour :


Poster son témoignage et participer au Prix Talents de patients


Lire, écouter, regarder les différents modes d’expression


S’inspirer, partager



[1] Enquête du Leem menée par l’Institut de sondage Ipsos auprès d’un échantillon de 2.000 Français entre les 27et 29 septembre 2014