Argus presse |
MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
mardi 25 novembre 2014
Quoi de neuf à la MGEFI ?
lundi 24 novembre 2014
MINE D'INFOS: Anne-Marie Cozien - administratrice provisoire - d...
MINE D'INFOS: Anne-Marie Cozien - administratrice provisoire - d...: Jeudi 4 décembre à 09h30 , Anne-Marie Cozien - administratrice provisoire - et l'équipe dirigeante de la LMDE, convient les journalis...
Anne-Marie Cozien - administratrice provisoire - de la LMDE donne une conférence de presse le 4 décembre 2014
Le 4 décembre dernier, Anne-Marie Cozien - administratrice provisoire - et l'équipe dirigeante de la LMDE, ont organisé une conférence de presse au siège de la mutuelle étudiante. |
Retour sur les temps forts de la conférence
La conférence de presse a permis à Anne-Marie
Cozien de revenir sur les événements intervenus depuis le 24 octobre dernier,
date à laquelle le Conseil d’administration de la MGEN a officiellement renoncé
d’adosser l’appareil de production LMDE.
Précisions
Les négociations avec la CNAMTS sur le transfert de la
gestion du RO ont démarré dès que la LMDE a été officiellement informés de la
décision de la MGEN. Ces dernières se déroulent dans le contexte peu favorable:
- du changement
de gouvernance au sein de la CNAMTS avec la nomination toute fraîche
de Nicolas REVEL, son Directeur général,
- et celui de la négociation du Contrat Pluriannuel de
Gestion 2014 / 2017.
Deux
objectifs majeurs pour la LMDE:
• Le transfert des personnels LMDE vers la CNAMTS.
• La révision du cadre d’attribution des remises de
gestion tant sur le poids des activités spécifiques des mutuelles étudiantes
que sur le taux de réalisation qui pourra être conservé, post-transfert par
LMDE.
En tenant
compte des évolutions de l’environnement des mutuelles étudiantes :
• Le projet de loi de la Sénatrice, Mme PROCACCIA,
visant à renvoyer les étudiants vers le régime général des parents et donc, à
supprimer les mutuelles étudiantes.
• Les évolutions en termes de dématérialisation des
inscriptions universitaires qui génèrent nécessairement des conséquences sur
l’affiliation à la sécurité sociale étudiante.
• La montée en puissance de l’ANI dont les assurés de
régime de sécurité sociale déléguée sont exclus (fonction publique et
étudiants).
Pour
Anne-Marie Cozien l'avenir repose aujourd'hui sur :
• La capacité des mutuelles étudiantes à regagner la
confiance des étudiants et de leurs parents.
• Les activités liées au RO qui évolueront
nécessairement et devront être mises au profit du développement des activités
de complémentaires santé et de nouveaux services à apporter aux jeunes.
La
LMDE pour assurer sa pérennité doit assurer sa
solvabilité:
Il faut rappeler que créée sans fonds propres
positifs, et ayant enregistré des résultats négatifs sur plusieurs années, la
LMDE subit aujourd’hui le handicap de son mode de construction.
• La LMDE va se tourner vers ses créanciers initiaux,
pour parvenir à une sortie de substitution.
Le développement
de la LMDE une nécessité absolue :
• La possibilité d’élargir ses statuts à la catégorie
« des jeunes » (16-28 ans) en plus des étudiants est envisagée, ainsi que les
produits et les services à proposer à ce public.
• La LMDE aura besoin de s’appuyer sur des
partenariats adaptés.
Toutes ces nouveaux enjeux interviennent
hélas dans l’urgence. Le pari et de
taille...
Mais de nouvelles discussions avec la MGEN sont
prévues dès la semaine prochaine.
La LMDE sur
tous les fronts
La LMDE vient de lancer une nouvelle une nouvelle
campagne d’affichage « LMDE, la passion de l’avenir ».
avec trois nouvelles affiches mettent en scène des
étudiants et étudiantes ayant des projets ambitieux et passionnants, tout comme
la LMDE.
• Les solutions LMDE de prise en
charge à l’international et les différents guides pour préparer son voyage pour
les étudiants qui partent à l’étranger pour un stage ou des études (affiche n°1
« Julie »)
• La Couverture Etudiant Etranger et
l’accompagnement en langues étrangère pour les étudiants étrangers (affiche n°2
Djeynaba)
• L’accompagnement pédagogique avec
Réussite Bac pour les lycéens (affiche n°3 « Erwan »)
Ces
affiches sont destinés accueils et aux établissements
Libellés :
« LMDE,
Alexandra Richert,
ANI,
Anne-Marie Cozien,
CNAMTS,
la passion de l’avenir »,
MGEN,
Mme PROCACCIA,
mutuelles étudiantes,
RO,
RPpublics,
www.lmde.com
MINE D'INFOS: Florilège d'infos santé signées Gérad Bieth
MINE D'INFOS: Florilège d'infos santé signées Gérad Bieth: Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale Vos c...
Florilège d'infos santé signées Gérad Bieth
Newsletter réalisée par Gérard
Bieth - © www.annuaire-secu.com
- Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-le (gerard@annuaire-secu.com)
Florilège reproduit avec l'aimable autorisation de Gérad BIETH
|
TIC santé - e-administration - services publics
Seconde phase de déploiement de la DSN avec un périmètre élargi à de nouvelles déclarations sociales
19/11/14 - La déclaration sociale nominative (DSN) permettra de simplifier les démarches des entreprises en remplaçant la quasi-totalité des déclarations sociales issues de la paie.
Elle sera obligatoire à partir du 1er janvier 2016 mais d'ores et déjà la " phase 2 " de déploiement progressif de la DSN a commencé. Le décret n° 2014-1371 du 17 novembre (JO du 18/11) vient encadrer cette nouvelle étape destinée notamment à étendre le périmètre de la DSN à de nouvelles déclarations sociales. Outre les modalités de mise en œuvre de la DSN, le décret vient également modifier le traitement de données nominatives relatif à cette déclaration. Les dispositions du décret sont applicables aux employeurs établis en métropole et dans le DOM de personnel salarié ou assimilé (à l'exclusion des particuliers employeurs), ayant recours à la DSN, qui ont versé pour l'année 2013 un montant égal ou supérieur à 2 millions d'€ de cotisations ou contributions sociales ou à 1 million d'€ lorsqu'ils ont recours à un tiers déclarant agissant pour un volume de cotisations ou de contributions égal ou supérieur à 10 millions d'€.
Dans le cadre de la seconde phase de mise en œuvre de la déclaration sociale nominative, le décret élargit le nombre de déclarations des employeurs auxquelles la DSN se substitue au bordereau récapitulatif des cotisations et contributions sociales ; au tableau récapitulatif utilisé pour la régularisation des cotisations sociales de l'année civile ; à la déclaration des effectifs auprès des organismes du recouvrement compétents pour le régime général de sécurité sociale ; au relevé mensuel des contrats de travail temporaires ; aux attestations de salaires pour l'Assurance maladie au titre des AT/MP.
En outre, le régime des déclarations des événements est simplifié pour le calcul des indemnités journalières de sécurité sociale et pour les fins de contrat de travail des CDD d'usage ainsi que pour les entreprises de travail temporaire et les associations intermédiaires. L'entrée en vigueur est immédiate sauf pour la substitution de la déclaration des effectifs qui nécessitera un arrêté.
Agenda
"Prévenir et accompagner
les déficiences auditives et visuelles".
Premier colloque de
prévention du groupe Istya vendredi 28 novembre 2014
Le colloque est en entrée libre mais il faut s'y inscrire pour bénéficier
du repas et de la participation a l'un des ateliers.
Le programme
sur le blog Mine d'infos
Le groupe Istya est une union mutualiste de groupe (UMG), créée en mai 2011, rassemblant le groupe MGEN, la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT), la Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (MGEFI), la Mutuelle Générale Environnement et Territoires (MGET), la Mutuelle Civile de la Défense (MCDef) et la Mutuelle des Affaires Etrangères et Européennes (MAEE).
Le groupe Istya est une union mutualiste de groupe (UMG), créée en mai 2011, rassemblant le groupe MGEN, la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT), la Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (MGEFI), la Mutuelle Générale Environnement et Territoires (MGET), la Mutuelle Civile de la Défense (MCDef) et la Mutuelle des Affaires Etrangères et Européennes (MAEE).
Elections des représentants du
personnel aux conseils des caisses d'assurance maladie du régime général
La date de l'élection des représentants du personnel, initialement prévue le 11 décembre 2014, est fixée au 22 janvier 2015 - Arrêté du 13 novembre 2014 modifiant l'arrêté du 27 octobre 2014, JO du 22/11/14
La date de l'élection des représentants du personnel, initialement prévue le 11 décembre 2014, est fixée au 22 janvier 2015 - Arrêté du 13 novembre 2014 modifiant l'arrêté du 27 octobre 2014, JO du 22/11/14
L'escroquerie de la semaine
Polémique sur la maladie de
Lyme : prison avec sursis pour deux "lanceurs d'alerte" - Le dossier sur
le site de l'association Lyme Sans Frontières, 20 novembre 2014
Deux professionnels de santé, partisans de méthodes alternatives de détection et de traitement de la maladie de Lyme, soutenus par des milliers de patients, ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Strasbourg à neuf mois de prison avec sursis pour "escroquerie" à l’assurance maladie et "exercice illégal de la pharmacie".
"J'ai mis le doigt sur une anomalie, ça dérange", a commenté
Viviane Schaller, reconnue coupable d'avoir, dans son laboratoire
d'analyses biologiques, appliqué pendant des années un protocole de
dépistage de la maladie non homologué par les autorités sanitaires - car
les protocoles officiels sont, selon elle, inadaptés et ne permettent de
détecter qu'une très faible proportion des cas. Elle devra rembourser 280
820 euros à la CPAM pour le remboursement des tests incriminés. "Dans
cette histoire, le sort des malades, on s'en fiche, et a c'est scandaleux
!", a ajouté cette diplômée en pharmacie, qui a annoncé à des
milliers de patients, dans toute la France, qu'ils étaient porteurs de la
maladie, alors que les tests "officiels" affirmaient le
contraire. "Il y a en France une sous-estimation dramatique de cette
maladie", a déclaré à la barre le Pr Christian Perronne, spécialiste
des maladies infectieuses à l’hôpital universitaire Raymond Poincaré de
Garches (Hauts-de-Seine) et membre du Haut conseil de la santé publique.
Les tests de détection "ont été calibrés il y a 30 ans de manière à
ce que cette affection soit rare (…) et on n’est jamais revenu sur ce
dogme", a-t-il déploré. Des lanceurs d'alerte condamnés comme de
simples escrocs. La question se règlera peut-être en cour d'appel.
Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 627 du 16 novembre 2014
- 1 - Le classement
2014 des établissements hospitaliers de l'Express
- 2 - Le message du
président du COMEX relatif au chapitre du dernier rapport de la Cour
des comptes consacré à la gestion des ADD
- 3 - La Lettre de la
Michodière 36-2014 du SNFOCOS
- 4 - Projet de loi de
financement de la sécurité sociale pour 2015. Le dossier
législatif sur le site du Sénat
- 5 - Le dernier numéro de la
revue Regards de l'EN3S, numéro 46 de
novembre 2014
- 6 - Le coup de
gueule de la CGT sur l'avenant à la COG voté par le CA de la CCMSA du
13 novembre 2014
MINE D'INFOS: 1 Français sur 3 sera concerné par un incendie au ...
MINE D'INFOS: 1 Français sur 3 sera concerné par un incendie au ...: Loi Morange Assystel prend les devants et présente DAF, le détecteur de fumée connecté ! Paris, le 18 novembre 2014 - Le 8...
1 Français sur 3 sera concerné par un incendie au cours de sa vie...
Loi
Morange
Assystel prend les devants et présente DAF, le
détecteur de fumée connecté !
Paris, le 18
novembre 2014 - Le 8 mars 2015 entrera en vigueur la loi
N°2010-238 dite « Loi Morange » rendant obligatoire l’installation d’au
moins un détecteur de fumée par logement. Afin de répondre à cette demande,
Assystel, le spécialiste français de téléassistance, propose un nouveau type de
détecteur : DAF, le
détecteur de fumée connecté !
1 Français sur 3 sera concerné par un incendie au
cours de sa vie[1]
(soit 1 incendie domestique toutes les 2 minutes en France).
(soit 1 incendie domestique toutes les 2 minutes en France).
Déjà très concernée par la problématique des accidents
domestiques chez les seniors et souhaitant répondre toujours plus à leurs
besoins, Assystel complète désormais son offre avec DAF, un détecteur de fumée qui à la particularité d'être
connecté 24h/24 et 7j/7 à son centre
d'assistance.
DAF : le dernier né d’une famille d’objets
connectés qui sauvent des vies !
D’ici le 8 mars 2015, tous les
foyers français devront être équipés de Détecteurs Autonomes Avertisseurs de
Fumée.
Protégeant déjà plus de 20 000
personnes grâce à Framboise
son bijou connecté de
téléassistance et Vital
le détecteur de chute tout aussi
connecté, Assystel a souhaité aller plus loin dans la sécurisation et le soutien
à domicile des personnes âgées.
Après Framboise et
Vital, Assystel propose le petit dernier de la famille, DAF, un
détecteur de fumée connecté, conforme à la norme EN 14604 et Radio Classe 1,
co-conçu avec un spécialiste français de la détection automatique
d’incendie.
En proposant ce détecteur qui
alerte automatiquement son centre d’assistance, Assystel apporte aujourd’hui une
sécurité supplémentaire et unique à ses abonnés.
Un dispositif de
détection de fumée adapté aux personnes âgées
En cas d’incendie, le premier
réflexe est de quitter les lieux, encore faut-il le pouvoir… En effet, il est
plus difficile pour une personne qui est alitée ou qui éprouve des difficultés à
se déplacer d’évacuer rapidement son logement ou de prévenir
les secours.
Sans comptez que celles atteintes de troubles de l'audition ne pourraient peut être tout simplement pas entendre le détecteur sonner...
Sans comptez que celles atteintes de troubles de l'audition ne pourraient peut être tout simplement pas entendre le détecteur sonner...
Selon les statistiques provenant
des pays ayant déjà rendu les détecteurs
de fumée obligatoires,
cette obligation a permis de réduire de 50% le nombre de décès en cas
d’incendie.
Il ne faut pas s’arrêter en si
bon chemin car il est important pour les personnes âgées, plus vulnérables de
pouvoir également « connecter » leur détecteur afin d’être prises en charge
rapidement en cas d’incendie. Et c’est justement l’avantage que propose celui
d’Assystel !
Le fonctionnement est simple :
au moindre départ de fumée, quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit, DAF,
le détecteur de fumée connecté se met à sonner et envoie automatiquement une
alarme au centre d’assistance d’Assystel basé en Champagne-Ardenne. Les
opératrices mettent alors tout en œuvre pour secourir la personne dans les plus
brefs délais.
[1] Source : Ministère de l’écologie, de l’Energie, du
Développement durable et de la Mer
A propos
d’Assystel
Créée en 1977, Assystel est un
acteur historique sur le marché français de la téléassistance. Implantée dans
les Ardennes et en Essonne, c’est une des rares entreprises à maitriser toutes
les étapes de son métier : conception, fabrication, commercialisation et mise en
service du matériel, réception des appels 365 jours par an et
24h24.
A la présidence de l’entreprise,
Jean-Paul PETIT et à la Direction Générale, Alexis ROCHE.
En 2014, Assystel devient
partenaire exclusif du Club Avantages GMF.
Assystel en chiffres
:
Une centaine de collaborateurs en France métropolitaine et en Guadeloupe, Guyane et Martinique.
20 000 abonnés en France Métropolitaine
3000 installations par an
5000 chutes traitées par an
3,5 millions d’euros de CA en 2013
Site internet : www.assystel.fr
Une centaine de collaborateurs en France métropolitaine et en Guadeloupe, Guyane et Martinique.
20 000 abonnés en France Métropolitaine
3000 installations par an
5000 chutes traitées par an
3,5 millions d’euros de CA en 2013
Site internet : www.assystel.fr
Marion DESHAYS
Cabinet
ESCAL Consulting
Tél : +33 (0)1 44 94 95
73
Fax : +33 (0)1 44 94 95
61
vendredi 21 novembre 2014
MINE D'INFOS: Insuffisance rénale chronique terminale: comment a...
MINE D'INFOS: Insuffisance rénale chronique terminale: comment a...: Dans un contexte d’augmentation du coût de la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique terminale, la HAS et l’Agence de la bi...
Insuffisance rénale chronique terminale: comment améliorer l'efficience de la prise en charge ?
Dans un
contexte d’augmentation du coût de la prise en charge de l’insuffisance rénale
chronique terminale, la HAS et l’Agence de la biomédecine ont modélisé les
possibilités de changement dans la trajectoire de soins des patients et évalué
leurs conséquences d’un point de vue clinique et économique. Elles publient leur
rapport qui confirme que le développement de la transplantation rénale dans tous
les groupes d’âge est une stratégie efficiente par rapport à l’ensemble des
stratégies évaluées. Au-delà de la transplantation, limitée par le nombre de
greffons, les travaux montrent qu’il est possible de faire évoluer la place des
différentes modalités de traitement en développant la dialyse hors centre. Et
qu’il existe plusieurs stratégies de dialyse alternatives, moins chères que la
situation observée pour une efficacité équivalente.
L’insuffisance rénale chronique (IRC) est une maladie des reins d’évolution silencieuse : progressivement, la fonction de filtration des reins se détériore et peut évoluer vers un stade terminal (IRCT) nécessitant la mise en place d’un traitement de suppléance par dialyse ou transplantation rénale. Les dix modalités de traitement de l’IRCT prises en compte dans l’évaluation sont :
L’insuffisance rénale chronique (IRC) est une maladie des reins d’évolution silencieuse : progressivement, la fonction de filtration des reins se détériore et peut évoluer vers un stade terminal (IRCT) nécessitant la mise en place d’un traitement de suppléance par dialyse ou transplantation rénale. Les dix modalités de traitement de l’IRCT prises en compte dans l’évaluation sont :
- l’hémodialyse : en centre, en unité de dialyse médicalisée (UDM), en unité d’autodialyse, à domicile ;
- la dialyse péritonéale : dialyse péritonéale automatisée (DPA) et dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA), assistée ou non assistée par une infirmière sur le lieu de vie ;
- la transplantation rénale (greffe) à partir de donneur décédé ou vivant.
En France, du fait d’une augmentation régulière du nombre de patients, le coût de l’IRCT ne cesse de croître. Par ailleurs, les importantes disparités qui existent d’une région à l’autre dans le recours aux différentes modalités de traitement montrent qu’il existe des marges de manœuvre. La Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts) et la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) ont saisi la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’Agence de la biomédecine pour conduire une évaluation médico-économique des stratégies de prise en charge des patients en IRCT.
L’objectif était d’évaluer les conséquences d’un point de vue clinique et économique de modifications dans les trajectoires de soins des patients entre les différentes modalités de traitement, en tenant compte des possibilités d’évolution par rapport à la situation observée et sans remettre en cause la liberté de choix des patients de leur modalité de traitement.
Un travail en 3 étapes : revue de la littérature, réalisation d’une étude de coût et mise en place d’un modèle novateur
Dans le cadre de leur partenariat, la HAS et l’Agence de la biomédecine, avec l’appui d’un groupe de travail pluridisciplinaire et multiprofessionel associant des représentants des patients, ont d’abord procédé à une analyse de la littérature, réalisé une étude de coût pour ensuite mener une évaluation médico-économique.
Dans une première étape, la revue de la littérature internationale a fourni un état des connaissances sur l’évaluation médico-économique de la prise en charge de l’IRCT. Elle a également mis en évidence l’importance de conduire un travail à part entière sur l’analyse des possibilités de développement de la transplantation rénale en France qui a fait l’objet d’un volet spécifique publié en 2012.
Enfin, la dernière étape a consisté en une évaluation médico-économique des différentes stratégies de prise en charge fondée sur une approche par trajectoire. Ce travail a nécessité de développer un modèle permettant de prendre en compte les différentes modalités de traitement reçues au cours du temps par les patients depuis le démarrage du traitement de suppléance ainsi que les données de coûts associées à ces différentes modalités . Il a permis de simuler des changements de trajectoire des patients dans dix modalités de traitement et ainsi d’évaluer les conséquences en termes de coût et d’efficacité (espérance de vie) de différentes stratégies de prise en charge pour 6 groupes de patients : 18-44 ans, 45-69 ans et 70 ans et plus, et selon le statut diabétique.
Partant de la place importante de l’hémodialyse en centre dans les trajectoires des patients relevées dans les données du registre REIN[2], et considérant qu’une partie des patients pouvaient être pris en charge différemment sans perte de chance, l’évaluation a voulu déterminer l’impact médico-économique de stratégies alternatives définies selon 4 axes : développement de la transplantation rénale ; développement de la dialyse hors centre ; préférence des patients pour des traitements qui favorisent leur autonomie et prise en charge à proximité du domicile des patients.
La transplantation rénale efficiente par rapport à l’ensemble des stratégies évaluées
Dans tous les groupes d’âge, le développement de la transplantation rénale est une stratégie efficiente par rapport à l’ensemble des stratégies évaluées. Dans le premier volet de leur travail, la HAS et l’Agence de la biomédecine préconisaient dès 2012 plusieurs pistes : développer la transplantation rénale à partir de donneurs décédés grâce à l’amélioration du recensement des donneurs, diminuer le taux de refus et élargir le cercle de donneurs potentiels ; développer la transplantation à partir de donneurs vivants ; renforcer le suivi au long cours des donneurs et receveurs ; attribuer les greffons disponibles en tenant compte des exigences d’efficacité et d’équité.
La rareté des greffons a justifié d’évaluer l’impact médico-économique de stratégies de dialyse avec des choix différents des pratiques observées à partir des données du registre REIN et en explorant plusieurs pistes : développer l’autonomie, la proximité de l’offre par rapport au domicile et la diversité des modes de prise en charge.
Des stratégies alternatives différentes selon les groupes d’âge.
Par rapport à l’ensemble des stratégies évaluées, certaines sont efficientes : c’est le cas des stratégies fondées sur le développement conjoint de l’hémodialyse hors centre et de la dialyse péritonéale dans les trajectoires des patients de plus de 45 ans.
Par ailleurs, par rapport à la stratégie de prise en charge observée, la plupart des stratégies alternatives évaluées apparaissent comme aussi efficaces et moins coûteuses :
• chez les patients d’âge intermédiaire (45-69 ans), les stratégies fondées sur le développement de la dialyse péritonéale non assistée au démarrage du traitement de suppléance suivi par l’hémodialyse en autodialyse ou en UDM dans les trajectoires des patients.
• chez les patients de plus de 70 ans, les stratégies fondées sur le développement de la dialyse péritonéale assistée au démarrage suivi par l’hémodialyse en UDM dans les trajectoires des patients.
• chez les patients jeunes (de moins de 45 ans), l’impact du développement des stratégies de dialyse est limité dans la mesure où ils vivent la plupart du temps avec un greffon fonctionnel.
L’étude de coût qui a permis d’alimenter le modèle devra faire l’objet d’une actualisation régulière par l’Agence de la biomédecine et la Cnamts. Par ailleurs, l’outil de modélisation élaboré pour cette étude a vocation à être développé et pourra servir de socle à des études plus fines conduites au niveau régional. Les résultats pourront être utilisés par la DGOS et les ARS dans un objectif d’amélioration de l’adéquation entre les besoins de santé et l’offre de soins.
[1] Une prise en charge stable
correspond à un patient qui est resté au moins 9 mois dans la même modalité de
traitement durant la période de l ‘étude.
[2] REIN est le registre français des
traitements de suppléance de l’IRCT basé à l’Agence de la
biomédecine.
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MINE D'INFOS: Best-of de la semaine: 301 200 visites HIT DES PAGES LES PLUS LUES DE LA SEMAINE: 300 000 c'est le nombre de visites ... 1er colloque de p...
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MINE D'INFOS: Les personnes vivant avec le VIH face aux discrimi...
MINE D'INFOS: Les personnes vivant avec le VIH face aux discrimi...: Les personnes vivant avec le VIH, c’est-à-dire séropositives, ont accès en France à des traitements antirétroviraux qui contrôlent l’infec...
Les personnes vivant avec le VIH face aux discriminations en France métropolitaine
Les personnes vivant avec le VIH, c’est-à-dire séropositives, ont accès en France à des traitements antirétroviraux qui contrôlent l’infection et devraient leur assurer une vie normale. Ce n’est pourtant pas le cas. Utilisant les données de l’enquête nationale représentative ANRS-VESPA2 menée en 2011, Élise Marsicano, Rosemary Dray-Spira, France Lert et Christine Hamelin décrivent les discriminations auxquelles ces personnes font face, que ce soit au travail, chez le médecin ou à l’hôpital, en famille, et distinguent celles liées à leur séropositivité de celles liées à d’autres motifs.
Un quart des personnes séropositives vivant en France déclarent avoir subi des discriminations au cours des deux années précédentes. Le principal motif de discrimination est la séropositivité elle-même (13 % des personnes vivant avec le VIH). Viennent ensuite la couleur de peau, les origines ou la nationalité, ainsi que l’orientation sexuelle (5 % des personnes pour chacun de ces motifs). Les femmes séropositives immigrées d’Afrique subsaharienne et les usagères de drogue sont les plus nombreuses à témoigner de discriminations (près de 4 sur 10) tandis que les hommes séropositifs hétérosexuels non immigrés d’Afrique subsaharienne forment le groupe le moins concerné (un peu plus d’un sur dix déclare des discriminations). Onze pourcent des personnes séropositives rapportent avoir subi des traitements discriminatoires au sein de la famille et 8 % dans les services de santé. Parmi les personnes qui travaillaient lors de l’enquête, soit la moitié de l’échantillon, 6 % rapportent des discriminations au travail.
**Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yveline
Un quart des personnes séropositives vivant en France déclarent avoir subi des discriminations au cours des deux années précédentes. Le principal motif de discrimination est la séropositivité elle-même (13 % des personnes vivant avec le VIH). Viennent ensuite la couleur de peau, les origines ou la nationalité, ainsi que l’orientation sexuelle (5 % des personnes pour chacun de ces motifs). Les femmes séropositives immigrées d’Afrique subsaharienne et les usagères de drogue sont les plus nombreuses à témoigner de discriminations (près de 4 sur 10) tandis que les hommes séropositifs hétérosexuels non immigrés d’Afrique subsaharienne forment le groupe le moins concerné (un peu plus d’un sur dix déclare des discriminations). Onze pourcent des personnes séropositives rapportent avoir subi des traitements discriminatoires au sein de la famille et 8 % dans les services de santé. Parmi les personnes qui travaillaient lors de l’enquête, soit la moitié de l’échantillon, 6 % rapportent des discriminations au travail.
Auteur-e-s : Élise Marsicano*, Rosemary Dray-Spira*, France Lert*, Christine Hamelin** et le groupe ANRS-Vespa2
*Inserm U1018, Villejuif**Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yveline
MINE D'INFOS: Contrat responsable: les complémentaires santé dén...
MINE D'INFOS: Contrat responsable: les complémentaires santé dén...: La publication du décret sur le contrat responsable : les complémentaires santé dénoncent un choc de complexité Les familles de co...
Contrat responsable: les complémentaires santé dénoncent un choc de complexité
La publication du décret sur le contrat responsable :
les complémentaires santé dénoncent un choc de complexité
Les familles de complémentaires santé – FNMF, FFSA, CTIP – prennent acte de la publication du décret relatif au contenu des contrats responsables.
Elles constatent que le gouvernement n’a pas entendu leur demande concernant l’élaboration d’un nouveau cahier des charges simple, lisible et efficace au regard des remboursements pris en charge par les complémentaires santé.
En particulier, elles regrettent l’instauration de multiples niveaux de plafonds et de planchers de remboursements prestations santé prévus par ce texte pour les dépenses de santé des assurés. Ces derniers vont devoir supporter une évolution de leurs contrats, dans des conditions d’opacité et d’extrême difficulté de compréhension des garanties offertes. Ce choix va à l’encontre d’une amélioration de l’accès aux soins des Français souhaitée par les complémentaires.
Pour les trois présidents des familles d’assurance complémentaire, Etienne Caniard, Bernard Spitz, et Pierre Mie, ce décret constitue un choc de complexité.
Contacts presse : CTIP Miriana Clerc 01 42 66 92 58 01 40 43 63 26 clerc@ctip.asso.fr | FFSA Benoît Danton 01 42 47 93 80 b.danton@ffsa.fr | FNMF Constance Baudry 01 40 43 30 21 constance.baudry@mutualite.fr |
MINE D'INFOS: PASS un programme qui avance bien
MINE D'INFOS: PASS un programme qui avance bien: Awa Marie COLL-SECK, Ministre de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal Le Professeur Awa Marie COLL-SECK est médecin spéciali...
PASS un programme qui avance bien
Awa Marie COLL-SECK,
Ministre de la Santé
Le Professeur Awa Marie COLL-SECK est médecin spécialiste
en maladies infectieuses. Chercheure dans plusieurs domaines, notamment le
VIH/SIDA auquel elle a consacré de nombreuses publications, elle a été
responsable de département à l’ONUSIDA à Genève de 1996 à 2001. Entre 2001 et
2003, elle a été Ministre de la Santé et de la Prévention du Sénégal. Entre 2004
et 2012, elle fût Directrice Exécutif de Roll Back Maria à Genève et depuis la
deuxième alternance politique du Sénégal, en mars 2012, elle est devenue
Ministre de la Santé et de l’Action sociale et son département est chargé de la
mise en œuvre du programme de la Couverture Maladie Universelle (CMU), une des
priorités du Gouvernement du Sénégal. Elle est une ancienne joueuse
internationale de basket-ball. |
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