Nora ANSELL-SALLES

mercredi 23 octobre 2013

MINE D'INFOS: Petite sélection d'infos santé de la semaine

MINE D'INFOS: Petite sélection d'infos santé de la semaine: Sondages Deux Français sur trois s'estiment mal informés sur ce que sont au juste les soins palliatifs, selon l'enquête Ipso...

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MINE D'INFOS: Libres propos signés Jacky Lesuer s'adresse aux a...: Les deux mutuelles des Impôts et du Trésor viennent de finaliser le processus de rapprochement qu’elles avaient engagé pour mieux répond...

Petite sélection d'infos santé de la semaine



Sondages

Deux Français sur trois s'estiment mal informés sur ce que sont au juste les soins palliatifs, selon l'enquête Ipsos effectuée en septembre dernier pour la Fondation de France et que   Le Figaro (15-10)  <http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh34/37770/677806981.html>dévoile en exclusivité. Il y a en France 122 unités, 5 000 lits identifiés et 418 équipes mobiles de soins palliatifs


* Plus des trois quarts des Français se déclarent prêts à utiliser les services d'e-santé (Dossier électronique, e-consultations, échanges réguliers par e-mails ou SMS avec leur médecin traitant), d'après le baromètre BVA - Syntec Numérique, rendu public jeudi 17 octobre. Après des débuts contrastés, le dossier médical personnel (DMP) est parvenu à séduire une large majorité de Français (85 %), soit 11 points de plus qu'il y a trois ans. La quasi-totalité des sondés (92%) aimerait même alimenter son DMP, et près des deux tiers (62 %) se disent prêts à y ajouter leurs examens et consultations.


Baromètre Syntec Numérique BVA e-Santé <http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh35/37770/677806981.html>


La vidéo de la semaine

 

VOILA Episode 3 - Choisir c'est renoncer - 16 octobre 2013


 Trinity films, l'agence audiovisuelle de la CNAF, a développé une web série baptisée VOILA ! pour la Caisse nationale. Elle s'adresse aux étudiants pour les inciter à faire du site caf.fr le pivot de leur relation avec la Caf pour l'aide au logement étudiant. Lancée début octobre, la web série en est à son troisième épisode (un par semaine). La série "déchire" toujours (195 100 vues pour le second épisode !)
La web série de la CNAF sur You Tube <
http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh36/37770/677806981.html>

 

 

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 573 du 13 octobre 2013

 

* 1 - &quot;Quelle politique salariale pour les personnels Sécu ?&quot; <http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh55/37770/677806981.html>  - PSE CFTC - (681)


* 2 - Découvrez les nouvelles conditions d'abonnement <http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh56/37770/677806981.html>  à la lettre Annuaire-secu - (590)


* 3 - Rapport 2012 du comité des carrières et réunion de la commission santé du 1er octobre - site du SNADEOS CFTC <http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh57/37770/677806981.html>  - (225)


* 4 - Accès au PLFSS et annexes sur
le portail de la sécurité sociale <
http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh58/37770/677806981.html>  - (205)


* 5 - Retraites : les subtilités insoupçonnées du «compte pénibilité» <http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh59/37770/677806981.html>  - Le Figaro - (202)


* 6 - Observatoire des politiques publiques : Les Français et la protection sociale -

Télécharger les résultats de l'étude <http://s3s-main.net/l2/6KUmIaXkh60/37770/677806981.html>  - (174)

 

 

 Source : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
 Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-le mailto:gerard@annuaire-secu.com


 

MINE D'INFOS: Protection sociale à REinventer !

MINE D'INFOS: Protection sociale à REinventer !: Santé, prévoyance, retraite : une protection sociale à reconquérir Quel rôle pour l’entreprise ? 4 novembre 2013 8h30 Maison des...

Protection sociale à REinventer !


Santé, prévoyance, retraite : une protection sociale à reconquérir
Quel rôle pour l’entreprise ?


4 novembre 2013
8h30
Maison des associations de solidarité
10/18 rue des terres au curé - 75013 Paris



 


9h-9h15 Ouverture par Daniel Benamouzig, chercheur en sociologie au CNRS-Sciences Po et coordinateur du rapport de Terra Nova "Réinventons notre système de santé"



9h15-10h30 Réinventer les principes de la mutualisation de la protection sociale entre :
les âges;
les niveaux de salaire;
les catégories familiales;
les catégories professionnelles;
les tailles d’entreprise,...


Avec

Serge Brichet, président de la Mgefi
Bertrand Da Ros, directeur général de la mutuelle SMI
Corinne Prayez, directeur général de l'Apgis


Pause



10h45-12h15Quelle place à la négociation dans l'entreprise, dans les branches ?


Quelle est la place de la protection sociale dans la rémunération globale ? Est-ce sa place ?

Quel développement des formules individualisées au travers des sur-complémentaires et des retraites supplémentaires ? Sont-elles les futurs socles de la protection sociale de demain ?
En quoi les démarches de prévention des acteurs de la protection sociale peuvent-elles contribuer à la qualité de vie au travail ?


Avec


Bruno Serizay, avocat associé chez Capstan
Serge Lavagna, secrétaire national CFE-CGC
Brigitte Jumel, secrétaire générale de l'Union des Fédérations CFDT des fonctions publiques et assimilés
Philippe Pihet, secrétaire confédéral FO
Eric Aubin, secrétaire national de la CGT (sous réserve)
Patrick Poizat, secrétaire général adjoint confédéral CFTC
Denis Falcimagne, Entreprise & Personnel




12h15-12h30 Synthèse des partenaires

 

12h30 Cocktail déjeunatoire

 

Participation gratuite - Inscription / renseignements :redaction@miroirsocial.com

 

 

Comment réinventer

les principes de la mutualisation de la protection sociale ?

 

Coup de projecteur sur la participation de Serge Brichet président de la MGEFI au colloque

 

 Une problématique depuis toujours au cœur même des préoccupations de la Mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.
Serge Brichet, apportera l’éclairage « spécifique » d’une mutuelle de la Fonction publique et présentera la stratégie mise en place au sein de sa propre organisation, lors du colloque « Santé, prévoyance, retraite : une protection sociale à reconquérir Quelle place pour l’entreprise ? » organisé par Miroir Social le 4 novembre prochain à la Maison des associations de solidarité.

 
Contact presse MGEFI:
Nora Ansell-Salles
nansellsalles@mgefi.fr / 06 70 74 15 42 


La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
www.mgefi.fr

mardi 22 octobre 2013

MINE D'INFOS: #AVECMSF

MINE D'INFOS: #AVECMSF: UNE CAMPAGNE A LA RENCONTRE DES MÉDECINS WWW.AVECMSF.FR Médecins SANS Frontières (MSF) lance une nouvelle campagne de mobilisatio...

#AVECMSF

UNE CAMPAGNE A LA RENCONTRE DES MÉDECINS

WWW.AVECMSF.FR

Médecins SANS Frontières (MSF) lance une nouvelle campagne de mobilisation et d’appel aux dons en France avec un message direct : « Mais SANS vous nous ne pouvons être médecins SANS frontières !». Du 12 novembre au 31 décembre 2013, avec un événement de lancement, des spots sur les chaînes de télévision et sur les radios généralistes, des visuels dans la presse, de l’affichage et une forte présence sur Internet et les réseaux sociaux, MSF compte sur la générosité des Français. L’objectif : poursuivre ses actions d’urgence sur des terrains de conflits tels que la Syrie, la République Centrafricaine et ses engagements à long terme comme la lutte contre la malnutrition, le paludisme, la santé des femmes et le dispositif sanitaire en Haïti, l’association a besoin du soutien des donateurs.

Des médecins SANS, face à l’immensité des besoins

Par sa nouvelle campagne de mobilisation, Médecins SANS Frontières veut témoigner du travail sans limite que les médecins effectuent chaque jour avec cinq visuels qui nous introduisent dans la proximité de ce quotidien aux conditions extrêmes avec toujours la même qualité de soins :


« Nous sommes des médecins SANS retenue, SANS hésitation, SANS renoncement, SANS rendez-vous, SANS relâche…
Mais SANS vous nous ne pouvons être Médecins
SANS Frontières. »


Une campagne interactive sur www.avecmsf.fr

A partir du 12 novembre 2013, date de lancement de cette campagne, MSF appelle à la mobilisation et à une implication plus concrète des Français pour soutenir ses actions. 

Grâce au site Internet, www.avecmsf.fr, le donateur sera immergé au cœur de l’action des équipes de MSF à travers quatre portraits de médecins avec lesquels ils pourront échanger, vidéos, tchats, live tweets…, et qu’ils pourront soutenir.

Forte de son indépendance financière, MSF, grâce à l’ensemble de ses donateurs, a la capacité d’intervenir de manière autonome et de façon très réactive quel que soit le contexte.

Collecter davantage de fonds et recruter de nouveaux donateurs reste un défi permanent dans un contexte de crise qui peut parfois freiner la générosité.

Les dons donnent droit à une réduction d'impôt égale à 66% des versements effectués dans l'année, versements pris en compte dans la limite de 20% du revenu imposable global net.

Rendez-vous sur la page Thunderclap
 #AVECMSF :
https://www.thunderclap.it/projects/5165-avecmsf


Sur 100 euros collectés :

 90 euros sont directement affectés à la mission sociale de l’association
 10 euros se répartissent entre frais de fonctionnement et dépenses pour la collecte de fonds

MSF Paris / Samuel Hanryon
8, rue Saint-Sabin - 75011 Paris Tél. : 01 40 21 28 23 / samuel.hanryon@paris.msf.org www.msf.fr

Dispositifs médicaux : Le Parlement européen fait machine arrière sur l'évaluation des dispositifs à risque mais interdit les substances dangereuses

Dispositifs médicaux : Le Parlement européen fait machine arrière sur l'évaluation des dispositifs à risque mais interdit les substances dangereuses



Le Parlement européen a voté aujourd'hui en faveur d'un nouveau rapport sur les dispositifs médicaux. Michèle Rivasi, députée européenne co-rapporteur pour le groupe des Verts/ALE au Parlement européen, rappelle que "la législation sur les dispositifs médicaux doit garantir la sécurité, la sûreté et l'efficacité des éléments que l'on implante dans le corps à des fins médicales ou esthétiques. Or, les scandales comme ceux des implants mammaires PIP ou prothèses de hanche ont montré que ce n'était pas le cas".

Conformément à la résolution PIP adoptée par ce même Parlement le 14 juin 2012, le groupe des Verts-ALE avait introduit un système d'autorisation avant mise sur le marché pour les dispositifs médicaux de classes IIb et III (donc les plus à risque), afin de disposer des meilleures données cliniques possibles avant mise sur le marché, et donc de garantir au maximum la sécurité des patients.



"Je regrette que ce système n'ait pas été retenu par la Commission dans sa proposition législative et que nous n'ayons pas trouvé une majorité favorable au sein du Parement. Le compromis auquel nous sommes finalement arrivés, avec des organismes notifiés spéciaux pour les dispositifs à risque et un contrôle renforcé de leur travail par les autorités est vraiment le minimum acceptable. Le vote d'aujourd'hui l'a affaibli en réduisant drastiquement le nombre d'experts indépendants chargés de ce contrôle . Une fois de plus, il y a eu un lobbying intense de la part des industriels pour réduire les mécanismes de contrôle. Le groupe des conservateurs a invoqué une perte d'innovation et de compétitivité de nos PME: les intérêts économiques sont aujourd'hui clairement passés devant la sécurité des patients."


"Concernant la réutilisation des dispositifs médicaux, nous avions introduit l'idée d'une liste pour les dispositifs à usage unique: ce qui n'est pas sur cette liste est réutilisable, avec des normes de décontamination renforcée (1) et une responsabilité accrue des professionnels chargés de décontaminer. Le vote d'aujourd'hui confirme ce point."


Le groupe des Verts/ALE avait également demandé que les dispositifs innovants, tant du point de vue de la technologie utilisée que des matériaux employés, soient soumis à une évaluation clinique comparative par rapport aux traitements déjà existants pour la même indication, qu'il s'agisse de dispositifs médicaux ou de médicaments. "Cette comparaison est essentielle, quand on sait que de plus en plus de dispositifs médicaux font aujourd'hui concurrence à des médicaments mais que les voies d'autorisation diffèrent sensiblement. Cette proposition n'a malheureusement pas été retenue aujourd'hui.", commente l'eurodéputée.

"Enfin, bonne nouvelle malgré tout concernant les substances cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques: elles sont aujourd'hui interdites dans les cosmétiques et les jouets, nous avons demandé que cette restriction concerne également les perturbateurs endocriniens et soit élargie aux dispositifs médicaux mènent obligatoirement à une exposition directe, sauf quand il n'existe aucune alternative sûre. Nous avons eu gain de cause."


"La rapporteuse a obtenu aujourd'hui le mandat de négociation avec les Etats Membres. Le Conseil des ministres européens en charge de ce dossier travaille actuellement sur la proposition de la Commission mais accuse un important retard: il est urgent qu'il termine rapidement pour que les négociations avec le Parlement et la Commission puissent commencer avant la fin de cette mandature. "

(1) voir le scandale des sondes d'échographie endocavitaires mal décontaminées (voir conférence de presse)


Article 39 du PLFSS 2014 et accès aux médicaments innovants


L’inégalité légale reste une inégalité? inacceptable

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale déposé devant l’Assemblée nationale par le gouvernement comporte un article 39 qui aboutit à priver certains malades de la prise en charge des médicaments innovants indispensables à leur traitement et à leur survie. L’article prévoit de restreindre l’acc?s à ces traitements aux seules situations d’urgence thérapeutique établies avant l’autorisation de mise sur le marché du médicament, tant que le prix final de remboursement n’est pas publié au Journal officiel. Cela va repousser d’un an en moyenne l’acc?s aux médicaments pour les patients correspondant à l’AMM du médicament, même s'ils sont sans alternative thérapeutique.
 

Ces patients risquent donc de voir leur santé se dégrader, et même de mourir. Nous l’avons déjà dit aux députés qui examineront à partir de ce mardi le projet de loi. Aucun n’a déposé d’amendement visant à établir l’égalité d’acc?s à l’innovation thérapeutique vitale. Dans quel pays vivons-nous ?

Seule réponse à nos interpellations : l’un d’entre eux dépose un amendement pour réclamer que le gouvernement établisse chaque année un rapport. Un rapport pour compter les morts ? C’est indécent.

 

Où sont les craintes ?

 

Que les laboratoires risqueraient d’abuser du dispositif de prise en charge dérogatoire de l’article 39. Mais, les pouvoirs publics, justement parce qu’ils sont les pouvoirs publics, disposent de prérogatives de puissance publique pour agir préventivement. Et la négociation contractuelle entre le CEPS et les laboratoires constituent un deuxi?me outil d’encadrement des risques de dérives.

 

Le gouvernement nous a opposé qu’inclure les patients sans alternative thérapeutique dans le dispositif aboutirait à aggraver le déficit de l’Assurance maladie de 3 millions d’euros par an. On sacrifie donc la santé de personnes sans alternative thérapeutique en leur refusant l’acc?s à des traitements pourtant validés par les agences de régulation du médicament.

 

Pourtant il s’agit de permettre l’acc?s à des traitements innovants essentiels, alors qu’on continue dans le même temps à financer des soins non pertinents comme le rév?lent les travaux scientifiques et les rapports des inspections et corps de contr?le.

Or des solutions existent. On pourrait par exemple choisir d’inclure cette somme dans le dispositif de droit commun qui prévoit le remboursement à l’euro pr?s par l’industrie pharmaceutique des surcoûts liés à la prise en charge dérogatoire avant la fixation du prix du nouveau traitement par le CEPS, objet initial de cet article 39.

 

C’est ce que nos associations recommandent en se tenant à disposition de ceux, parlementaires ou gouvernement, qui souhaiteraient répondre honorablement à cet épisode de la bataille permanente pour l’acc?s à l’innovation thérapeutique.

 

Les associations toujours  absentes du Comité économique des produits de santé

 

Nous rappelons que malgré la loi du 4 mars 2002, les associations d’usagers sont toujours tenues aussi éloignées du cœur de la décision dans les prises en charge qui les concernent. Elles n’ont toujours pas de représentants ni au Coll?ge, ni à la Commission de la transparence, ni à la Commission d’évaluation des dispositifs médicaux de la Haute Autorité de Santé, et pas non plus en l’occurrence au Comité économique des produits de santé.

 

MINE D'INFOS: Coup de projecteur sur les cafés nile

MINE D'INFOS: Coup de projecteur sur les cafés nile: [ nile] Cafés nile avec Danièle Jourdain Menninger (MILDT) le 23 Octobre et Gérard Bapt (PLFSS 2014) le 30 octobre   L e 19 septem...

Coup de projecteur sur les cafés nile


[nile] Cafés nile avec Danièle Jourdain Menninger (MILDT) le 23 Octobre et Gérard Bapt (PLFSS 2014) le 30 octobre

 Le 19 septembre dernier, le plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives a été adopté lors d’un comité interministériel présidé par le Premier Ministre. Fruit des réflexions de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et les Toxicomanies (MILDT), il se décline selon trois priorités :

 

-              fonder l’action publique sur l’observation, la recherche et l’évaluation

-              prendre en compte les populations les plus exposées pour réduire les risques et les dommages sanitaires et sociaux

-              renforcer la sécurité, la tranquillité et la santé publique en luttant contre les trafics et contre toutes les formes de délinquance liées aux consommations de substances pyschoactives.

Les réactions furent nombreuses, concernant un sujet qui touche à la fois la santé publique et la question de la sécurité. Le champ de la réduction des risques est en effet l’un des plus sociétal qui soit et on le voit s’étendre de plus en plus à la prise en charge du tabac et de l’alcool. L’actualité porte tous les jours un sujet le concernant : salle de shoot, e-cigarette, baclofène…

 

 

Danièle Jourdain-Menninger, Présidente de la MILDT, viendra débattre le 23 octobre prochain, de 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris), sur le thème :

 

« Quelle politique de Réduction des Risques (RdR) pour 2013 – 2017 ? »

 

Agenda des prochains cafés nile :

-              le 30 Octobre avec Gérard Bapt, Député de Haute Garonne, et Rapporteur du volet recette et équilibre général du PLFSS 2014

-              le 13 novembre avec Claude Evin, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France

-              le 20 novembre avec Elisabeth Hubert, Présidente de la Fédération Nationale des Etablissements d’Hospitalisation A Domicile (FNEHAD)

-              le 27 novembre avec Thomas Fatome, Directeur de la Sécurité Sociale

 

Comptes rendus et vidéos des derniers café nile :

-              Jean Debeaupuis, Directeur Général de l'Offre de Soins (DGOS) : http://www.nile-consulting.eu/?rub=news&new=479

 

-              Marc de Garidel,  Vice-Président du Comité Stratégique de Filière des Industries et Technologies de Santé : http://www.nile-consulting.eu/?rub=news&new=477

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MINE D'INFOS: Médecine tropicale française et coopération intern...: Avant la séance thématique consacrée à "la médecine tropicale", l'Académie de médecine souhaite répondre au rapport de l&#39...

Médecine tropicale française et coopération internationale : enjeux et perspectives En prologue point d'actualité sur Radiofréquences et santé

Avant la séance thématique consacrée à "la médecine tropicale", l'Académie de médecine souhaite répondre au rapport de l'Anses du 15 octobre dernier sur les radiofréquences et la santé

14h : Information

Mise au point du Professeur André Aurengo

en réponse au rapport de l'Anses du 15 octobre dernier.

Radiofréquences et santé

les utilisateurs de portable ont besoin de messages clairs
 
 
 
 
Présentation du Professeur Ogobara DOUMBO par Charles PILET (Membre de l’Académie nationale de médecine

Exposé du Professeur Ogobara DOUMBO, Lauréat 2012 de la Chaire Mérieux (Membre correspondant étranger de l’Académie nationale de médecine



 


SÉANCE THÉMATIQUE
« Médecine tropicale française et coopération internationale : enjeux et perspectives »
(Organisateur : Michel REY)
 
Introduction par Marc GENTILINI (Membre de l’Académie nationale de médecine –

La Médecine tropicale française d’hier à aujourd’hui par Dominique RICHARD-LENOBLE (Membre de l’Académie nationale de médecine

La part de la France dans la coopération internationale en santé par Éric PICHARD (Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU d’Angers




Les objectifs prioritaires de la coopération française institutionnelle s’inscrivent dans les thèmes de santé des Objectifs du Millénaire pour le Développement centrés sur le sida, la tuberculose, le paludisme et la santé maternelle. Les projets sur le vieillissement, les maladies cardiovasculaires, le diabète et les cancers sont trop peu développés pour répondre aux besoins de la transition démographique des pays en développement (PED). Peu de projets concernent la santé au travail, les résistances des agents pathogènes, les infections liées aux soins ou la santé de la reproduction. Le nombre d’objectifs est trop important pour une aide publique au développement (APD) globale trop faible. La part de la santé dans l’APD est insuffisante pour assurer une coopération efficace et durable. L’APD bilatérale est en baisse ; elle est cependant essentielle pour promouvoir les thèmes d’excellence historiques de la France comme les maladies transmissibles, les vaccinations, la médecine hospitalière ou la mutualité. La coopération multilatérale donne à la coopération française un poids dans le choix des priorités, en particulier au sein du Fonds Mondial mais la gestion des programmes internationaux échappe souvent aux experts français. Le champ géographique de la coopération institutionnelle est trop étendu, émiettant les aides de la coopération en santé alors que les besoins prioritaires concernent toujours les PED d’Afrique. La coordination des actions de santé est insuffisante du fait d’un trop grand nombre d’opérateurs aux statuts variés. Il serait souhaitable d’achever la réforme de la coopération par la transformation de l’Agence Française de Développement en une véritable agence de coopération ou par la refondation d’un véritable ministère technique de la coopération assurant une coordination centrale et renforcée. La création d’un conseil national du développement et de la solidarité internationale mobilisant les experts français en médecine tropicale et en santé internationale devrait permettre d’orienter la doctrine française en matière de coopération fixée par le Comité Interministériel de la Coopération Internationale et du Développement.
 
 
La formation en médecine tropicale par Jean-Etienne TOUZE (Médecin général inspecteur, membre de l'Académie nationale de Médecine, ancien directeur de l'Ecole du Val-de-Grâce




La médecine tropicale a été un élément déterminant dans la structuration médicale apportée par la France dans nos anciennes colonies puis plus tard dans les pays qui s’inscrivaient dans le champ de la coopération. Au cours des dernières décennies, notre pays a réduit drastiquement l’engagement bilatéral qu’il apportait aux pays de la zone tropicale et plus particulièrement aux pays d’Afrique subsaharienne. Dans le même temps, l’enseignement de la médecine tropicale qui était référencé et reconnu hors de nos frontières perdait son expertise. Initialement portée par quelques grands centres français disposant chacun d’enseignants ayant une expertise entretenue du terrain, l’offre des formations en médecine tropicale s’est depuis démultipliée au sein de chaque université. Les programmes et leurs objectifs pédagogiques priorisés sur les maladies infectieuses et parasitaires ne répondaient plus aux priorités de santé de pays du sud désormais confrontés à une transition épidémiologique et à l’essor des maladies non transmissibles. Les enseignants porteurs de ces formations n’avaient pour un grand nombre aucune expertise reconnue en médecine tropicale. Cette évolution n’a pas été sans conséquence sur les programmes de recherche en médecine et santé tropicales et la lisibilité de notre action au profit des pays en développement. Dans ce contexte, les perspectives suivantes doivent être envisagées :

1- La formation en médecine tropicale doit être valorisée par l'octroi d'un diplôme national reconnu par les instances internationales. 2- La création d'un cursus doctorant en médecine tropicale est le préalable pour atteindre cet objectif avec une composante recherche importante dans ce futur diplôme. 3- L'enseignement en médecine tropicale doit redevenir pratique et être assuré par des enseignants ayant une expérience entretenue du terrain. 4- La formation en médecine tropicale doit s'inscrire dans une relation bilatérale avec les pays concernés où chaque partie pourrait apporter sa contribution dans un partenariat respectant les spécificités de chacun. 5- La formation en médecine tropicale doit être adossée à une recherche scientifique de haut niveau en s’appuyant sur une synergie renforcée de nos réseaux actuels (Institut de Recherche et de Développement, réseau des instituts Pasteur d'outre-mer, universités, etc.). 6- L'enseignement de la médecine tropicale doit être coordonné par une structure supra universitaire dont la mission serait d'apporter une cohérence au dispositif actuel. 7- La réussite dans tous ces objectifs implique un engagement politique fort, seul moyen pour redonner à notre pays la place enviée qu’il occupait dans un passé récent.
 
 
La recherche en médecine tropicale par Michel DUMAS (Membre correspondant de l’Académie nationale de médecine. Institut d’Épidémiologie Neurologique et de Neurologie Tropicale, Limoges




La recherche française concernant la médecine tropicale est effectuée par l’IRD, quelques laboratoires de l’Université et des grands organismes de recherche (INSERM, CNRS, Institut Pasteur). Cette recherche pèche malheureusement par son éparpillement, ce qui la rend, non pas inopérante, mais trop souvent inapparente, et la dessert dans le domaine de la compétitivité, malgré un soutien financier important. La fédération de ses différents acteurs est donc une nécessité pour de multiples raisons, en particulier : - de mutualisation des compétences et des moyens, sources d’efficacité et d’économies ; - de la nécessaire valorisation des recherches et du savoir-faire de ses acteurs, ce qui favorisera leur nomination en tant qu’experts dans des programmes de recherche internationaux ; ils sont encore trop souvent méconnus ;
- d’attractivité pour les jeunes chercheurs français et étrangers attirés par le monde tropical ; - de prospective en raison de l’actuelle mutation démographique et économique du monde tropical. La fédération des chercheurs permettra une reconnaissance de la recherche médicale tropicale, la rendant plus apparente. Ses objectifs vers lesquels elle tend déjà, sont de : - mieux cerner les priorités du sud, avec une meilleure adaptation au contexte social, culturel et économique, en veillant à la cohérence des projets ; - renforcer le développement de recherches, en partenariat étroit et égalitaire, au sein de Réseaux, avec les chercheurs du sud ; le regroupement des moyens sera celui du savoir et des hommes, dans des ensembles performants, permettant ainsi d’atteindre une masse critique ; - favoriser l’émergence dans les pays tropicaux, de Centres d’excellence de recherche en santé tropicale ; - contribuer plus efficacement à la formation des individus, car il ne peut y avoir de formation sans recherche, et inversement. Le regroupement de la recherche tropicale contribuera à autonomiser la médecine tropicale, comme dans d’autres nations occidentales, et ainsi à lui rendre, en France, ses lettres de noblesse. Les modalités précises du regroupement au sein d’une Fédération de tous les rares acteurs français issus de l’Université, des Instituts de recherche, de l’Armée et du monde associatif seront à définir par un Comité de personnalités élues et/ou nommées.
 
 
Conclusion et propositions de recommandations par Michel REY (Membre correspondant de l’Académie nationale de médecine. Pr Honoraire de maladies infectieuses et tropicales, Clermont-Ferrand