Nora ANSELL-SALLES

vendredi 13 septembre 2013

Une centaine de médecins francophones déjà formés ...


Cardiologie pédiatrique : Mécénat Chirurgie Cardiaque a formé
une centaine de médecins francophones

Depuis 2006, Mécénat Chirurgie Cardiaque a formé, en cardiologie pédiatrique, une centaine de médecins francophones originaires des pays d’où viennent les enfants opérés par l’Association.
Chaque année, une dizaine de médecins bénéficient - pendant un mois - de cours en cardiopédiatrie dispensés par l’Association pour leur permettre de poser un diagnostic plus précis sur les enfants malades, de gérer le suivi des patients opérés et de diffuser leurs connaissances auprès de leurs confrères. La formation est menée conjointement par le Professeur Francine Leca - co-fondatrice et présidente de Mécénat Chirurgie Cardiaque - et par le Professeur Jean Kachaner, directeur de la formation et spécialiste en cardiopédiatrie.



Une formation intensive d’un mois

Chaque année, des médecins étrangers sélectionnés suivent, pendant un mois, des cours théoriques tels que l‘étude des différentes cardiopathies ainsi que des cours pratiques (étude de dossiers d’enfants opérés, cours d’échographie…) dispensés par des cardiopédiatres de renom.
« En venant en France, ces médecins reçoivent un enseignement qui n’est donné nulle part ailleurs. Grâce aux nouvelles connaissances acquises au cours de la formation, ces pédiatres et cardiologues sont capables de réaliser un diagnostic précis, de sélectionner les bons candidats pour les interventions en France et d’assurer leur suivi à leur retour. Au cours de ce séminaire, nous avons le temps de nous adresser à chacun des médecins francophones ce qui est à mon sens d’une grande efficacité pédagogique » explique le Pr Jean Kachaner, directeur de la formation de l’Association.


Pr Francine Leca & Jean Kachaner
http://www.acteursdesante.fr/expert-sante.asp?v=323

 
Une expérience unique pour les médecins étrangers

Depuis 2006, des médecins généralistes et spécialistes principalement issus d’Afrique Subsaharienne, d’Afrique du Nord, d’Asie, du Moyen-Orient ainsi que des îles comme les Comores, Haïti et la République Dominicaine ont pu venir en France parfaire leurs connaissances en cardiologie pédiatrique.

Le Docteur Patrick Charles, pédiatre à Haïti, est le 100ème médecin francophone à être formé par Mécénat Chirurgie Cardiaque. « J’ai toujours été intéressé par la cardiologie pédiatrique mais il me manquait beaucoup de connaissances pour la pratiquer. Mécénat Chirurgie Cardiaque me donne l’opportunité de me former sur ce sujet et j’en suis vraiment heureux et reconnaissant. Cette formation répond à mes besoins car elle prend en considération mes moyens qui s’avèrent limités sur place ; je pourrai ainsi à l’avenir poser un diagnostic assez précis sur certaines pathologies cardiaques et assurer convenablement le suivi post-opératoire des enfants » témoigne-t-il



Un point de vue que partage le Pr Francine Leca : « nous nous rendons compte que depuis 8 ans que la formation existe, les choses ont évolué dans tous les pays desquels viennent nos candidats. Le diagnostic est mieux posé, les dossiers sont bien étudiés et les enfants opérés sont correctement suivis à leur retour. Ce projet de former des médecins étrangers est extrêmement positif ».

Nouveau : retrouvez l’ensemble des témoignages du Pr Leca, du Pr Kachaner, de Patrice Roynette et des derniers médecins formés
par Mécénat Chirurgie Cardiaque sur une web Tv sur le site

http://www.webtvmecenat.com/

 
A propos de Mécénat Chirurgie Cardiaque
Dans le monde, près de 1 enfant sur 100 naît avec une malformation du cœur. Mécénat Chirurgie Cardiaque permet à des enfants atteints de malformations cardiaques et venant de pays défavorisés de se faire opérer en France lorsque cela est impossible chez eux faute de moyens techniques ou financiers (12 000 euros pour soigner un enfant). Hébergés par des familles d'accueil bénévoles et opérés dans onze hôpitaux en France (Angers, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Paris, Strasbourg, Toulouse et Tours), plus de 2 000 enfants ont été pris en charge depuis la création de l'Association en 1996.
Ce projet de formation des médecins étrangers a pu voir le jour grâce au soutien de St. Jude Medical France. Les médecins, quant à eux, sont hébergés gracieusement par les Apart'hotels Citadines durant le mois de formation.


Dons et informations : www.mecenat-cardiaque.org - 01 49 24 02 02

 
 
 



 

MINE D'INFOS: Rapport de la Cour des comptes sur les mutuelles é...

MINE D'INFOS: Rapport de la Cour des comptes sur les mutuelles é...: Communique de presse du 13 septembre 2013 Sécurité sociale / Cour des comptes / Mutuelle / Santé / Etudiant   L’amalgame des mutuell...

Rapport de la Cour des comptes sur les mutuelles étudiantes


Communique de presse du 13 septembre 2013
Sécurité sociale / Cour des comptes / Mutuelle / Santé / Etudiant

 


L’amalgame des mutuelles ne doit pas être la règle

 
Cédric Chevalier, Président du réseau emeVia, a déclaré : « Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage. La mutualité étudiante n’est pas victime d’une épidémie, les mutuelles régionales assument avec professionnalisme leur délégation de service public du régime étudiant de sécurité sociale ».

 
Paris, le 13 septembre 2013 – A quelques jours de la sortie du rapport de la Cour des Comptes sur la gestion du régime de sécurité sociale étudiante (publication prévue le 17 septembre), Cédric Chevalier, Président du réseau emeVia qui représente les mutuelles étudiantes régionales, a écrit à la Cour des Comptes :

 
 
« Nous croyons à la Sécurité sociale des étudiants et à sa gestion par des mutuelles étudiantes, une avancée sociale majeure, voulue par le législateur, car celle-ci a du sens. Nous refusons sa remise en cause sur le seul fondement de la défaillance d’un de ses acteurs. Comme elles le font depuis 60 ans, les mutuelles étudiantes régionales, en qualité d’acteur responsable, continueront à s’adapter aux évolutions du monde étudiant et de l’assurance maladie, tout en veillant à l’efficience qualitative et économique de leur gestion. (…) Sur la qualité de service, nous ne pouvons accepter que sur ce point fondamental, l’amalgame soit fait entre la LMDE et le réseau emeVia ».
 
Le réseau emeVia rappelle son attachement au caractère obligatoire du régime délégué de sécurité sociale étudiante
et de l’existence d’acteurs spécifiques pour sa gestion. Ces acteurs sont, en effet, les derniers à pouvoir être en capacité à intervenir auprès de l’ensemble d’une classe d’âge qui connaît une dégradation de son état de santé et de l’accès aux soins comme l’enquête CSA/emevia publiée le 10 septembre dernier : 17,4% des étudiants déclarent avoir renoncé à des soins les six derniers mois pour des raisons financières (+2,4 points par rapport à 2011).
 

 
Qualité de service et productivité des mutuelles du réseau emeVia :

 
Aujourd’hui, en moyenne, les mutuelles du réseau emeVia répondent à 9 appels sur 10 quand la CNAM répond à 7 appels sur 10 et la LMDE 1 sur 14. Le réseau emeVia a fait de la qualité de service une de ses priorités.
 
Concernant le coût de gestion : en 2012, un affilié coûtait en moyenne  65.8 € dans les 50 CPAM les plus performantes (il y a 102 CPAM en France) alors que les mutuelles étudiantes ne touchent que  52 € pour gérer la santé d’un étudiant. Dire que le régime étudiant coûte plus cher que le régime général est faux. De plus, la Cour compare ce qui ne peut pas l’être. Les mutuelles étudiantes sont dotées de missions particulières à l’exemple de la prévention santé et de l’accompagnement des étudiants vers l’autonomie.
 
De plus, les mutuelles étudiantes dépensent près de 4.3 millions d’euros par an pour la prévention des étudiants,  alors que la remise de gestion ne les oblige qu’à consacrer 3.2 millions d’euros. Les mutuelles étudiantes investissent largement dans la santé des étudiants qu’elles gèrent.



 
A propos d’emeVia
EmeVia, la sécurité sociale des étudiants, est depuis le 8 mars 2012 la nouvelle dénomination de l'Union Nationale des Mutuelles Etudiantes Régionales (USEM). EmeVia (www.emevia.com) représente les mutuelles étudiantes de proximité membre du Réseau national emeVia :  
Les mutuelles étudiantes ont trois missions principales:
- La gestion du régime de Sécurité sociale
- L'offre d'une garantie complémentaire santé
- La mise en place d'actions en promotion de la santé

 

Elles gèrent ainsi le régime de Sécurité sociale de près de 850 000 étudiants et offrent une complémentaire santé à près de 250 000 d’entre eux. Chaque année, plus de 1 200 actions de promotion de la santé étudiants et 420 000 d’entre eux échangent personnellement avec un animateur santé.




 
 

jeudi 12 septembre 2013

MINE D'INFOS: Des taxes sans stratégie…

MINE D'INFOS: Des taxes sans stratégie…: C’est l’automne : il pleut des taxes   ·                 Une nouvelle franchise qui ne dit pas son nom ? 5 euros chez le médecin t...

Des taxes sans stratégie…


C’est l’automne : il pleut des taxes

 

·         Une nouvelle franchise qui ne dit pas son nom ? 5 euros chez le médecin traitant. L’obligation de déclarer son médecin traitant a été motivée par la santé publique : la mesure consistait à être pénalisée dans le remboursement du spécialiste si on ne passait pas d’abord chez le médecin traitant. Cela allait dans un sens vertueux, mais voilà maintenant que ceux qui ont déclaré leur médecin traitant seraient pénalisés : on leur retiendrait 5 euros d’emblée.

 

·         Des taxes comportementales… qui pèseront sur les budgets de ceux qui sont les moins favorisés et qui paient déjà un lourd tribut aux inégalités sociales de santé. Quel progrès !

 

 

Au motif de sauver la sécurité sociale

 

A voir. Car, c’est une nouvelle qui instruira de nombreux esprits : elle n’est pas en danger ! Dans sa branche maladie, elle pourrait se porter aisément mieux d’ailleurs. En effet, des enquêtes déclaratives et des études d’experts montrent qu’en France, comme dans de nombreux pays développés, nous gaspillons beaucoup d’argent. Ainsi, selon ces travaux, il n’y aurait pas moins de 30 % d’actes inutiles. Rien que sur la branche maladie cela fait près de 40 milliards d’euros, sans parler du coût de la iatrogénie. A ce prix-là, nous pouvons largement éviter l’avalanche de taxes qui vient d’être annoncée. Evidemment, cela serait moins commode que de tondre l’assuré social, car il faudrait déranger les comportements et les positions acquises de ceux qui depuis tant d’années ont pris l’habitude de n’approcher les enjeux d’assurance maladie que sous l’angle comptable : taxer ou rationner sans jamais réorganiser.

 

 

Taxer pour quoi faire ?

 

A part rentrer de l’argent frais, nul n’en sait rien malgré l’engagement du Premier ministre à ce que soit définie une stratégie nationale de santé, digne d’un pays qui y consacre tout de même 12 % de son produit intérieur brut. Le parlement n’en a pas été saisi. Autrement dit, on continue comme au bon vieux temps. On fait une loi de financement sans savoir pour quelle stratégie ni dans quel objectif.

 

·         Est-il utile de créer une nouvelle franchise de 5 euros, remboursée par les complémentaires (qui ne manqueront pas d’augmenter leurs tarifs) alors que la complémentaire est loin d’être généralisée comme l’a souhaité le président de la République ?

 

·         Si des taxes comportementales peuvent se justifier, pour quelle stratégie de promotion de la santé ?

 

A ces deux questions, il n’y a pas de réponse.

 

 

Et si nous mettions d’abord la stratégie, et derrière les objectifs, et ensuite les outils, parmi lesquels figurent les taxes. Dans le bon ordre… Sources : communiqué de presse LeCiss

 
 

 

ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - Générations Mouvement - La CSF - Le LIEN - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH

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MINE D'INFOS: C'est à lire : nouvelle "étude" et "vrai faux" su...: 24 millions de résultats sur Google /24 (mai 2013) sont associés à la recherche sur les mots clés « Acné sévère »   Les exper...

C'est à lire : nouvelle "étude" et "vrai faux" sur l'acné


24 millions de résultats sur Google /24(mai 2013)

sont associés à la recherche sur les mots clés

« Acné sévère »

 

Les experts membres

du « Conseil Scientifique de l’acné sévère »,

Pr Wolkenstein, Pr Misery, Dr Maghia, Dr Amici

abordent ce sujet et commentent les principaux résultats

d’un grand sondage CSA Santé réalisé

sur plus de 10 000 Français.

Les données statistiques et résultats présentés ont été obtenus par analyse SAS,

software version 9.3 (SAS Institute Inc., Cary, USA).

Ces données sont consultables sur demande auprès de la Direction de Santé Publique Pierre Fabre.

 

En effet, l’acné est une maladie chronique, certes bénigne sur le plan clinique dans la majorité des cas, mais dont les conséquences sont réelles :

 

L’acné a un impact psycho-social important

 (qualité de vie, bien-être, vie sociale, vie amoureuse, résultats scolaires…).

 

Il est d’autant plus important de considérer l’acné avec sérieux qu’elle concerne beaucoup d’adolescents, population particulièrement fragile psychologiquement. L’apparence est primordiale pour un jeune, elle conditionne aussi sa vie sociale. L’ado dont le visage est couvert de boutons pourra vite se retrouver isolé et suspecté d’avoir une hygiène douteuse.

 

Le retentissement psychologique de l’acné est d’ailleurs comparable à celui décrit par les jeunes atteints de maladies chroniques plus graves telles que diabète, cancer ou épilepsie**1.

 

A un âge où s’acquiert la confiance en soi, l’acné peut donc vraiment gêner au développement psycho-social de l’adulte en devenir.

 

Il a aussi été montré que le taux de symptômes dépressifs est statistiquement plus élevé chez les patients acnéiques garçons et filles que chez les non-acnéiques (20 à 51 % versus 14 à 20 %)*** et ce, de manière significative.

 

L’acné sévère non traitée est mal vécue et provoque des cicatrices irréversibles.

L’acné est une pathologie affichante et inesthétique avec des lésions qui prédominent sur le visage.

 

A court terme, les lésions inflammatoires (rouges) ont un retentissement sur la vie quotidienne : l’acnéique se replie sur lui-même, il a honte, il perçoit l’acné comme une tare… Il met en place des stratégies d’évitement. Il se cache, ou tente de camoufler les lésions par des mèches de cheveux (filles et garçons) ou par un maquillage parfois inadapté (filles). La manipulation intempestive des lésions, qui peuvent ensuite s’infecter, empirer, est une pratique courante.

 

A long terme, les lésions d’acné étant parfois profondes (nodules, kystes) elles déforment le derme (la partie la plus profonde de la peau) et génèrent des cicatrices définitives disgracieuses.

 

Ces cicatrices donnent à l’âge adulte un aspect « grêlé » au visage, difficile à atténuer même par les techniques de dermatologie esthétique actuelles ou la micro-chirurgie qui, même si elle a fait ses preuves, peut donner un résultat incomplet.

 

Alors qu’un traitement mis en place dès les premiers symptômes peut éviter cet effet à long terme.

 

Mais si l’acné est une maladie difficile à accepter, il est encore plus difficile d’en parler. D’où l’importance pour les parents et l’entourage des acnéiques de bien repérer si la maladie est vécue comme une souffrance et d’accompagner le patient dans sa démarche de prise en charge.

 

C’est un des résultats de l’enquête CSA Santé menée en 2 012 sur une population de 10 084 sujets (voir page 6 pour plus de détail sur les résultats de l’étude)

 

« Même si la fréquence de consultation auprès du dermatologue augmente avec la sévérité de l’acné, ces chiffres suggèrent qu’il faut renforcer l’information du grand public sur les prises en charge de la maladie. Il est en effet préoccupant que des acnés sévères susceptibles de laisser des cicatrices et d’engendrer des perturbations de l’image sociale et de la confiance en soi, ne soient pas traitées »Dr Jean Michel AMICI

 

Pourquoi certains patients ne consultent pas ?

 

Outre les aspects pratiques (coût, délais de RDV) qui sont des raisons de non consultation, il y a aussi d’autres freins à la prise en charge de l’acné. La maladie est en effet souvent sous-estimée par l’entourage du patient. L’impact psychologique de l’acné n’est pas évalué à sa juste mesure.

 

Des parents de patients acnéiques peuvent parfois passer à côté de la réelle préoccupation qu’est l’acné pour leur enfant. Par méconnaissance, par crainte ou par négligence, des semaines ou des mois sont perdus.

 

Ne pas traiter l’acné sévère est une perte de chance pour les patients… »

Pr Pierre Wolkenstein

 

La prise en charge de l’acné sévère dépend beaucoup de l’entourage du patient

(famille et proches), qui peut, en soutenant le patient dans sa démarche, l’encourager à consulter un dermatologue, étape indispensable.

 

 

L’acné sévère n’est pourtant pas une fatalité !

Des traitements efficaces existent.

 

Ce qu’ignorent aussi les 38 % de sujets acnéiques qui ne se traitent pas, est qu’il existe des solutions efficaces et durables pour traiter l’acné, et que consulter un spécialiste comme le dermatologue est un premier pas vers une bonne prise en charge et un mieux-être.

 

A plus forte raison s’il s’agit d’acné sévère.

 

 

 

Les Laboratoires Pierre Fabre Dermatologie, Experts de l’acné sévère sont à l’origine de la création d’un groupe d’experts dermatologues, le Conseil Scientifique de l’Acné Sévère.

 

Sa composition originale, 2 Professeurs en Dermatologie d’une part (Pr Misery et Pr Wolkenstein) et 2 Dermatologues de ville d’autre part (Dr Amici et Dr Maghia) lui confère une véritable légitimité.

 

Il s’agit pour ces spécialistes reconnus pour leur expertise dans le traitement de l’acné, de constituer un groupe de travail et de réflexion ayant pour objectif d’optimiser la prise en charge des patients acnéiques sévères.

 

La philosophie du « Conseil Scientifique de l’Acné Sévère » est incarnée par un projet d’envergure initié en 2012 : un sondage sur l’acné élaboré selon une méthodologie sérieuse et réalisé sur plus de 10 000 sujets représentatifs de la population française. L’objectif de cette étude nationale était de mieux connaître les patients acnéiques (données épidémiologiques, profil de l’acnéique en 2012, prise en charge…), et mieux comprendre les facteurs du mode de vie favorisant l’acné et ainsi mieux les traiter.

 

Les principaux résultats de ce sondage sont présentés dans ce dossier et commentés par les experts eux-même

 

« Il manquait en France une vision actualisée de la population concernée par l’acné. Ce grand sondage va compter pour les 10 années à venir et fera référence pour tous ceux qui s’intéressent à cette pathologie… » Pierre Wolkenstein

 

« Arrêtons de croire que l’acné sévère est réservée aux jeunes ! les résultats de l’enquête confirment qu’une population plus âgée est également touchée… » Rémi Maghia

 

« L’étude révèle un lien avec la fatigue du matin et décrit un lien entre acné et fatigue, aspect non étudié jusqu’ici… » Laurent Misery

 

« Il faut inciter la population à une prise en charge précoce et adaptée à la gravité de l’acné. » Jean Michel Amici

Avec 24 millions de résultats associés à la recherche Google* sur les mots clés « acné sévère », on comprend mieux que cette maladie qui touche de nombreux Français est une véritable préoccupation de Santé publique et non pas un « mal obligé » de la période adolescente, qui finira bien par se résoudre tout seul.

 

A propos du sondage CSA Santé :

Le sondage CSA Santé a été réalisé sur un échantillon représentatif de Français, selon la méthode des quotas habituellement utilisée (sexe, âge, région, CSP). L’échantillon analysé a été spécifiquement constitué, ce qui évite un redressement dans les résultats. Les données statistiques et résultats présentés ont été obtenus par analyse SAS, software version 9.3 (SAS Institute Inc., Cary, USA). Ces données sont consultables sur demande auprès de la Direction de Santé Publique Pierre Fabre.

 

Retour sur quelques points de l’étude

 

Coup de projecteur sur les idées reçues

 

Alimentation sucrée (chocolats, confiseries) et acné font-ils bon ménage ?

 

La population qui consomme chocolats et confiseries tous les jours présentent un risque d’avoir de l’acné 2,7 fois  supérieur à la population comparable qui n’en consomme pas.

 

Qu’en est-il des sodas, des aliments gras et des produits laitiers ?

 

L’enquête CSA Santé n’a pas montré de corrélation entre la présence d’acné et ces 2 facteurs :

 

Les sodas sucrés ; peut-être sont ils moins sucrés que l’association chocolat/confiseries, et influencent ils moins l’apparition d’acné…

 

Les produits laitiers ; ce dernier point est étonnant puisque la bibliographie considère qu’il s’agit d’un facteur de risque aggravant lorsque le lait est introduit dans une population indigène n’ayant jamais consommé de lait au préalable (Réf. : Ismail et al, BMC Dermatology 2 012- 12-13).

 

Les Français consomment plutôt du lait fermenté (yaourt, fromage…) que du lait frais. Ils ne subiraient donc pas l’influence négative d’une alimentation lactée sur leur acné.

 

Moins d’acné, plus de rapports sexuels ?

 

Les résultats du sondage montrent que l’apparition de l’acné est antérieure aux rapports sexuels, excluant toute relation de cause à effet.

 

En revanche, les sujets acnéiques ont moins de rapports sexuels que la population comparable sans acné.

 

Ceci illustre une fois encore l’impact de l’acné sur l’image de soi et sur la qualité de vie des adolescents et la nécessité de les prendre correctement en charge - (cette constatation confirme une publication du JID - Journal of Investigative Dermatology 2 010)

 

« Le désir d’avoir une sexualité est un bon motif pour la traiter, ce d’autant qu’on dispose de thérapeutiques efficaces dans les formes modérées comme sévères… » Pr Pierre Wolkenstein

 

Le stress : un facteur aggravant de l’acné ?

 

Avoir de l’acné est source de stress, mais le stress est-il source d’acné ?

 

Dans l’enquête réalisée, on note un risque d’avoir de l’acné 2,5 fois supérieur chez les sujets soumis au stress quotidiennement, versus une population comparable de sujets non stressés.

 

Il s’agit donc bien d’un facteur aggravant, confirmant le rôle du stress dans les poussées d’acné.

 

Le manque de sommeil peut-il favoriser l’acné ?

 

La fatigue (fréquente chez les ados du fait de leur métabolisme particulier) tout comme le sommeil perturbé, augmente également le risque d’acné

 

Le risque est multiplié par 1.4 chez les sujets fatigués au réveil par rapport à une population comparable de sujets n’ayant pas de perturbation du sommeil.

 

« L’étude a décrit un lien entre acné et fatigue du matin, aspect non étudié jusqu’ici. Cette fatigue peut être interprétée comme la conséquence d’un stress physique, car le manque de sommeil est un problème récurrent chez l’adolescent. Stress physique et psychique sont associés. Stress et fatigue peuvent être un signe de dépression, dont les liens avec l’acné sont connus et à l’origine d’un véritable cercle vicieux… » Pr Laurent Misery

 

 

Ndlr :
Résultats de l’ensemble de l’étude disponible sur simple demande par mail.