Nora ANSELL-SALLES

lundi 10 juin 2013

Soleil attention danger !


Bronzer sereinement et en beauté...

Il s'est fait attendre depuis si longtemps...

Le soleil, le voilà enfin !

Afin de profiter au maximum de ses bienfaits sur l'organisme, le chirurgien esthétique Dr Vincent Auchane a élaboré deux nouveaux produits permettant d'apprivoiser le soleil et de bronzer en toute beauté :

-Un Préparateur Solaire ultra complet en comprimés afin de favoriser le bronzage tout en protégeant des radicaux libres et des réactions cutanées,
-Un soin Haute-Protection très efficace contre la prévention des rides et des UV.
 

 

Le Préparateur Solaire

L'association de ses actifs d'origine naturelle est exclusive. Il s'agit du 1er complexe solaire triple action pour préparer, préserver et renforcer la tolérance de la peau au soleil.

14 ingrédients comme la Curcumine, le Bétacarotène, les vitamines A, C et E, le Zinc, Cuivre, Magnésium, Silicium... préparent, activent et prolongent le bronzage, protègent la peau des radicaux libres responsables de l'altération et du vieillissement cellulaire, préviennent et traitent les photodermatoses.

1 comprimé par jour (enfant à partir de 6 ans : ½ comprimé) 15 jours avant l'exposition, pendant et après l'exposition. 

 

 

Le Soin Haute Protection

Ce soin esthétique assure une protection maximale aux UV (SPF 50) et joue également un rôle efficace dans la prévention des rides grâce à sa formulation unique qui préserve la peau de la déshydratation en ralentissant le vieillissement photo-induit. Grâce notamment à la Glycérine végétale, l'Extrait de Litchi, l'huile de Figue de Barbarie, le Soin Haute Protection nourrit, hydrate et repulpe la peau. Le bronzage est lumineux, uniforme et durable. Peut également s'utiliser en crème de jour.


En savoir plus :

 

 

Les cosmétiques Dr.Vincent Auchane

Le chirurgien esthétique Vincent Auchane, à la tête de la Clinique Esthétique du Grand Lyon, a initié en 2012 la distribution d'une ligne complète de cosmétiques éponyme composée d'une vingtaine de références. Ces produits sont le fruit de sa connaissance des différents types de peau, des différents modes de vie et des attentes des personnes qu'il côtoie au quotidien.

Trois années de recherche ont été nécessaires pour développer le procédé breveté qui permet aujourd'hui de travailler avec des cellules souches de Fleur de Vigne, afin d'en extraire leur précieuses vertus. La technologie des formules associant de l'acide hyaluronique de haut poids et bas poids moléculaire, les résultats scientifiquement prouvés, l'expertise d'un chirurgien esthétique et le « made in France » séduisent de plus en plus.

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MINE D'INFOS: La Fédération Française de Cardiologie et l’Imaps ...: L’Imaps et la Fédération Française de Cardiologie (FFC) ont signé ce jour une convention de partenariat pour trois ans, permettant un ra...

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MINE D'INFOS: La Fédération Française de Cardiologie et l’Imaps ...: L’Imaps et la Fédération Française de Cardiologie (FFC) ont signé ce jour une convention de partenariat pour trois ans, permettant un ra...

La Fédération Française de Cardiologie et l’Imaps partenaires


L’Imaps et la Fédération Française de Cardiologie (FFC) ont signé ce jour une convention de partenariat pour trois ans, permettant un rapprochement et une valorisation mutuelle de leurs activités au profit des patients.

Créée par la Mutualité Française pour développer la prévention par le sport santé, l’Imaps met à disposition de tous les publics des outils d’incitation à l’activité physique. Elle propose également la géolocalisation des clubs de sport santé permettant aux malades chroniques de pratiquer une activité physique adaptée à leur pathologie et proche de chez eux.

La Fédération Française de Cardiologie, reconnue d’utilité publique, partage cette même volonté en créant les clubs Cœur et Santé, dont la vocation est d’accompagner les personnes cardiaques dans une réadaptation à l’effort et de développer la prévention secondaire des maladies cardiovasculaires, encore très insuffisante en France. 

A travers ce rapprochement, l’Imaps enrichit sa base de données de structures sport santé et la FFC offre une nouvelle visibilité à ses clubs : ce sont ainsi plus de 200 Clubs Cœur Santé auxquels vont pouvoir désormais accéder tous les utilisateurs des services de l’Imaps, dans une démarche de prévention primaire, secondaire ou tertiaire.

Dans le cadre de leur objectif commun en faveur du sport et de l’activité physique pour tous, l’Imaps fera largement valoir l’offre d’activités de la FFC et la FFC s’impliquera dans les réflexions et validations du conseil scientifique de l’Imaps.

L’Imaps poursuit ainsi le renforcement de ses partenariats avec des structures sport santé. Depuis sa création fin 2011, neuf partenaires se sont associés à l’Imaps pour le but commun d’améliorer l’accessibilité de l’offre sport santé :  la fédération Sports pour Tous EPMM, la Fédération nationale d’Athlétisme (FFA), la fédération Française de Natation (FFN), la Fédération Française de Randonnée (FFRandonnée), La Fédération Française de Sport Adapté (FFSA), l'Union Française des Oeuvres Laïques d'Education Physique (UFOLEP), la Fédération Nationale Cami Sport Santé et enfin la Fédération Française de Cardiologie.

 

 

 

Présentation des partenaires :

 

L’Imaps :

L’Imaps est une société agissant pour la promotion de l’activité physique ou sportive dans un but de santé. Son ambition est de permettre à chacun d’avoir accès à une pratique d’activité physique ou sportive régulière, solidaire et adaptée à sa situation.
Ses services d’adressent aux entreprises, mutuelles, instituts de prévoyances, sociétés d’assurance, fédérations sportives et collectivités territoriales pour leurs salariés, adhérents, assurés, licenciés, administrés…

Elle a été créée par des composantes du mouvement mutualiste :

La Mutuelle des sportifs, la Mutuelle Générale de L’Éducation Nationale (MGEN), Harmonie Mutualité, Matmut Mutualité, Radiance, Santé Vie, la Mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (MGEFI), l’Union Nationale de Prévoyance de la Mutualité Française (UNPMF), la Fédération des Mutuelles de France (FMF) et la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF).

Ses activités sont les suivantes :

-          Géolocalisation des structures sport santé,

-          Offre PEPSS en direction des mutuelles et des entreprises permettant d’informer, d’évaluer et d’orienter vers les structures sportives qu’elle a référencées. Cette offre est constituée  de :

o   un portail internet offrant entre autres des informations, des tests, et la géolocalisation des structures sport santé partenaires.

o   un service de coaching téléphonique dédié aux personnes recherchant des activités et conseils pour pratiquer une activité physique à des fins de santé.

-          Conception de programmes de prévention et de promotion de l’APS adaptés à chaque problématique,

-          Conseil et accompagnement des mutuelles, des collectivités publiques, des entreprises, des fédérations sportives vers la promotion de l’APS comme facteur de santé,

-          Formation des différents acteurs impliqués dans les programmes de prévention,

-          Développement de partenariats avec les fédérations sportives pour faciliter une pratique physique et sportive en « club », facteur de lien social et d’encadrement de qualité.

L’Imaps a par ailleurs créé un conseil scientifique. Celui-ci a pour mission de valider les actions et les outils de promotion d’activité physique présentés par les équipes de l’Imaps ou ses partenaires.


La Fédération Française de Cardiologie

 

Reconnue d’utilité publique en 1977, la Fédération Française de Cardiologie (FFC) se bat depuis près de 50 ans pour faire reculer la prévalence des maladies cardiovasculaires. Elle s’appuie sur un réseau de 300 cardiologues bénévoles qui dirigent et animent 26 Associations de Cardiologie Régionales, plus de  210 Clubs Cœur et Santé et 1600 bénévoles.

 

La Fédération Française de Cardiologie a pour principales missions :

1. La prévention par l’information du public et des patients,

2. Le financement de la recherche en cardiologie clinique,

3. L’accompagnement des patients cardiaques,

4. La promotion des gestes qui sauvent

 

Chaque année, la Fédération Française de Cardiologie :

-           organise environ 1 500 Parcours du Cœur et le Donocoeur,

-           finance plus de 40 bourses et travaux de recherche,

-           diffuse gratuitement près de 2 millions de supports de prévention,

-           aide à la réadaptation de 12 000 cardiaques.

 

Avec l’Alliance du Cœur (Fédération d’associations de malades cardiovasculaires), la Fédération Française de Cardiologie a initié une démarche « Vers un Plan Cœur » appuyée par 22 partenaires privés et publics afin de faire reconnaître et mieux prendre en charge les personnes touchées par une pathologie cardiovasculaire.

 

La Fédération Française de Cardiologie est une association habilitée à recevoir dons, legs et assurances-vie qui financent plus de 95% de ses actions.

 

NDLR : MGEFI et IMAPS
 



 

MINE D'INFOS: Enquête PACE : les Français face aux cancers

MINE D'INFOS: Enquête PACE : les Français face aux cancers:   Une satisfaction globale des progrès réalisés dans la lutte contre le cancer mais des attentes très fortes en termes d’accessibilit...

Enquête PACE : les Français face aux cancers


 

Une satisfaction globale des progrès réalisés dans la lutte contre le cancer mais des attentes très fortes en termes d’accessibilité aux nouveaux traitements

Quelles avancées dans la recherche contre le cancer ont été fructueuses ces vingt dernières années ? Combien coûte le développement d’un produit innovant en oncologie ? Quel est le délai requis pour sa commercialisation ? Une vaste enquête d’opinion appelée PACE1 (Patient Access and Cancer Care Excellence) a été menée dans 6 pays – Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Japon, Etats-Unis et France – par les laboratoires Lilly avec GfK1 pour déterminer le niveau de connaissances de la population générale, des patients et du personnel soignant sur les traitements et les soins en cancérologie, sur le système de santé de leur pays et l’implication des malades.

En France, les principaux résultats de l’enquête révèlent que 59% de la population sont satisfaits des avancées effectuées ces vingt dernières années dans la lutte contre le cancer¹. En revanche, 60% regrettent la lenteur de la mise à disposition des molécules innovantes aux patients¹. Deux perceptions partagées par l’ensemble des personnes auditées dans le monde.

Le cancer est à l’origine de 7,6 millions de morts en 2008, soit environ13% de la mortalité mondiale2. En France, le nombre de décès par cancer est estimé en 2011 à 147 5003.

Une bonne connaissance générale en oncologie mais des idées reçues persistantes

Les résultats de l’enquête PACE soulignent la bonne compréhension en oncologie de la population générale. A l’image des 5 autres pays interrogés, près d’1 Français sur 2 (48%)¹ considère que l’annonce du diagnostic n’est plus synonyme de mort assurée (contre 65% des Américains)¹. Cet optimisme relatif est partagé par les patients (67%)¹ et les personnels soignants (56%)¹.

34% des Français estiment également que le taux de mortalité par cancer a diminué¹. En effet, le taux de décès attribué au cancer a baissé de 22 % chez l'homme et de 14 % chez la femme, en vingt ans, en France¹.

Cependant, certains clichés persistent chez les Français interrogés :
            ®     
46% pensent que le cancer est une seule et même pathologie¹ sévissant dans toutes les parties du corps. Les chercheurs ont pourtant recensé plus de 200 types de cancers d’origines différentes (environnementales, génétiques ou biologiques)¹
            ®     
70% estiment que la Recherche est menée par le secteur public¹ tandis que 58% voient les laboratoires comme un acteur majeur de la Recherche en France¹.

« Le niveau de connaissance est relativement faible car on est en face d’un paradoxe. On a une maladie qui tue près de 150 000 personnes par an en France, et nos concitoyens veulent à la fois qu’on les guérisse mais ne veulent pas trop en savoir et surtout ne pas savoir s’ils ont eux-mêmes une conduite à risque » explique le Professeur Philippe Rougier, ex-Chef de service Oncologie Digestive à Hôpital Européen Georges Pompidou. « Le niveau de connaissance varie en fonction des niveaux socio-économiques, des expériences personnelles et des âges : il augmente brutalement quand l’individu ou un de ses proches est atteint d’un cancer » affirme-t-il.

« Au-delà de l’envie du malade d’en savoir plus ou non et de son niveau socioculturel, le niveau de connaissance sur la maladie dépend aussi de la qualité de l’information disponible » ajoute Bernard Delcour, Président de l’Association Française des Malades du Myélome Multiple (AF3M).

 

60% des Français pointent du doigt le délai d’attente trop long pour l’accessibilité des patients aux molécules innovantes¹

59% de la population estiment que les progrès en oncologie ont été remarquables ces vingt dernières années¹ ; la moitié des Français interrogés se dit d’ailleurs satisfaite du financement de la lutte contre le cancer¹. Un point de vue que ne partagent pas les 74% des patients¹ et 81 % des personnels soignants¹ qui attendent davantage de financement. Ce manque d’investissement est aussi dénoncé par une bonne majorité de la population des cinq autres pays participant à l’enquête PACE¹.

Autre point important soulevé par 60% de la population française¹ : le temps d’attente beaucoup trop long des patients pour accéder aux produits innovants. En effet, les patients sont 86% à se plaindre de ce délai¹ contre 65% des personnels soignants¹. Pour la recherche et le développement de nouveaux produits innovants, 77% des Français attendent plus de coopérations au niveau international¹. Et 3 personnes sur 4 souhaitent une meilleure collaboration entre les différents acteurs de la lutte contre le cancer¹, à savoir les pouvoirs publics, les ONG, les institutions académiques et les entreprises du médicament, afin d’accélérer les progrès en oncologie.

« Avant d’être autorisées sur le marché français, toutes les molécules innovantes sont souvent autorisées bien avant aux Etats-Unis. En France, le volet réglementaire a pris le dessus. On cherche avant tout à se couvrir des risques d’image, financiers et sanitaires. Une telle approche très réglementée est antinomique avec une démarche d’innovation. La prise d’initiative doit être primordiale. Il faut viser une démarche plus globale qui prenne mieux en compte la qualité de vie des malades, développer des approches projets qui garantissent un haut niveau de sécurité sanitaire tout en simplifiant les processus et en réduisant les délais. Tout cela convergera vers une meilleure maîtrise des coûts » souligne Bernard Delcour.

« Le public n’a pas conscience de la rigidité des critères qui s’appliquent à l’industrie et de la notion de « service médical rendu », c’est-à-dire du fait qu’un produit est jugé à la fois sur son efficacité et sur sa tolérance » ajoute le Professeur Philippe Rougier

 

Optimiser l’accès des patients aux essais cliniques pour leur faire bénéficier des traitements innovants et faire avancer la recherche

Les résultats de l’enquête PACE mettent en avant que 72% des Français souhaitent que les patients puissent participer à des essais cliniques¹. En effet, 56% de la population générale¹ considèrent que les essais cliniques offrent aux patients l’opportunité de faire progresser la recherche mais aussi de recevoir un traitement meilleur. Actuellement, seulement 15% des patients en France ont déjà participé à un essai clinique¹ ; 68% des patients affirment n’avoir jamais abordé ce sujet avec leur médecin¹.

« Le rôle des médecins pour optimiser l’accès des patients aux essais cliniques est très important. Cela demande une certaine discipline parce qu’il existe beaucoup d’essais de types différents : les essais cliniques peuvent être menés par  les industriels, en particulier pour évaluer les  nouveaux produits, ces essais ne pouvant inclure qu’un nombre limité de patients ; ceux qui sont soutenus par le gouvernement à travers  les programmes hospitaliers de recherche clinique (PHRC) et ceux menés par les sociétés savantes » précise le Professeur Rougier.

Enfin, 89% de la population française ne verraient aucune objection à ce que les médecins et les chercheurs exploitent leurs données médicales pour améliorer la recherche en oncologie¹. Près de 9 patients sur 10 en feraient de même pour aider les autres malades¹.

 

« Le cancer n’attend pas, les malades non plus ! »

Références

[1] Etude PACE (Patient Access and Cancer Care Excellence) réalisée par les laboratoires Lilly auprès de la population, de patients atteints de cancer et de personnels soignants le cancer en Allemagne, en France, en Italie, au Royaume-Uni, au Japon et aux Etats-Unis – août/octobre 2012. En France, 500 personnes issues de la population générale, 100 patients et 102 personnels soignants ont été interrogés du 24 août au 4 octobre 2012.
[2] Une des plus grandes entreprises mondiales d’études, de sondages
[3] Globocan 2008, IARC, 2010. 
http://globocan.iarc.fr/factsheets/populations/factsheet.asp?uno=900
[4] « La situation du cancer en France en 2012 » Collection état des lieux et des connaissances, ouvrage collectif édité par l’INCa, Boulogne-Billancourt, décembre 2012.
http://www.e-cancer.fr/publications/69-epidemiologie/629-la-situation-du-cancer-en-france-en-2012
[5] Dynamique d'évolution des taux de mortal- Collection Rapports & synthèses, ouvrage collectif édité par l’INCa, Boulogne-Billancourt, novembre 2010.
[6] Cancer Research UK, “Can cancer be prevented?”, http://www.cancerresearchuk.org/cancer-info/healthyliving/introducingcancerprevention http://www.cancerresearchuk.org/cancer-info/healthyliving/introducingcancerpreventionAccessed January 11, 2013.FRCPR00110 - Mai 2013

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La santé des 15-30 ans d’aujourd’hui : comment va la France de demain ?


Données du Baromètre santé jeunes Inpes 2010

Sommeil, addictions, recours aux soins, … la bonne santé des adultes de demain se joue aujourd’hui.

 

Les 15-30 ans se trouvent, en effet, dans une période charnière où les perceptions, les comportements, mais aussi les inégalités sociales de santé, apparaissent et s’ancrent durablement à l’âge adulte.

 

Quelles sont les habitudes de santé des jeunes ?

Quels sont leurs comportements à risques ?

Quelle perception les 15-30 ans ont-ils de leur bien-être ?

 
Se sentent-ils bien informés sur les grandes questions de santé ?

 

Pour répondre à toutes ces questions, et à l’occasion des Journées de la Prévention, l’Inpes publie le nouveau Baromètre santé jeunes Inpes 2010 qui dresse un portrait de la jeunesse et de sa santé dans toute sa diversité. Mettre les jeunes à l’honneur à l’occasion des Journées de la Prévention du 5 au 7 juin, c’est pour l’Inpes rappeler que l’adoption des habitudes favorables à la santé le plus tôt possible est l’investissement nécessaire pour améliorer durablement la santé de toute la population.

 

La santé de la Génération « Y »

La jeunesse est souvent une période synonyme de nouveaux comportements et de prise de risques en matière de santé, à un âge où l’influence des parents se fait moins présente. Alors qu’entre 11 et 15 ans, les adolescents restent au stade de l’expérimentation, entre 15 et 30 ans, de nombreuses habitudes - bonnes ou mauvaises - peuvent s’ancrer et perdurer à l’âge adulte. Le Baromètre santé jeunes Inpes permet de mettre en évidence leurs perceptions et comportements de santé. En analysant la santé des jeunes d’aujourd’hui, c’est la santé des adultes de demain que l’on peut anticiper et, plus globalement, la santé de l’ensemble de la population que l’on peut mieux comprendre.

 

Parmi les principaux constats à retenir :

 

Des différences nettes entre les deux sexes, les jeunes femmes ayant une appréciation plus négative de leur santé que les hommes du même âge, alors qu'elles sont plus nombreuses à adopter des comportements favorables à leur santé (moins nombreuses à fumer et boire, plus soucieuses de leur équilibre alimentaire…).

 

Des évolutions notables entre les 15/25 ans et les 25/30 ans, l’avancée dans l’âge étant accompagnée d’un sentiment de bien-être moins important, en parallèle d’une hausse de plusieurs habitudes défavorables à la santé (consommation plus élevée de tabac, temps consacré au sommeil moins long…).

 

Jeune et en bonne santé : un sentiment plus masculin que féminin chez les 15-30 ans

Globalement chez les jeunes de 15 à 30 ans, 96 % se déclarent en bonne santé. La moitié d’entre eux considère même que leur santé est excellente (48 %). Ces perceptions tendent à diminuer avec l’avancée dans les années : 59,5 % des 15-19 ans se disent en bonne santé, alors que les 20-25 ans ne sont plus que 45 % à avoir cette opinion et les 26-30 ans sont encore moins nombreux, soit 38 %.

 

Si l’âge joue sur le sentiment d’être en bonne santé, le sexe aussi. Les jeunes femmes présentent toujours une appréciation plus négative de leur santé que les hommes du même âge. Elles obtiennent un score en matière de qualité de vie inférieur de plus de 10 points sur les indicateurs de santé physique : 70 % pour les femmes et 80 % pour les hommes. Elles s’avèrent aussi plus sujettes aux problèmes d’anxiété (36 % vs 28 %) et de dépression (34 % vs 24 %).

 

Des différences sont également à noter en fonction de la catégorie socio-professionnelle de l’individu. Ce sont ainsi les jeunes chômeurs qui se considèrent le plus en mauvaise santé (9 %) parmi l’ensemble des groupes de jeunes.

 

Le médecin généraliste, professionnel de santé le plus consulté par les jeunes

Le généraliste demeure le professionnel de santé le plus consulté puisque près de 80% des 15-30 ans l’ont consulté au moins une fois dans l’année, devant le gynécologue pour les femmes (53%), le dentiste (49%), le médecin ou l’infirmière scolaire pour les jeunes scolarisés (40%)…

 

Si le tabac n’est pas une motivation pour consulter, la consommation d’alcool peut l’être. Les hommes à l’inverse des femmes ont tendance à davantage consulter un médecin si leur consommation d’alcool, évaluée par l’Audit- C, est à risque. Lors de leur dernière visite chez le généraliste, 4% des  ommes de 15-30 ans et 0,6% des femmes ont parlé de leur consommation d’alcool. Dans 4 cas sur 10, parler de leur consommation d’alcool venait de leur propre initiative. Par ailleurs, 5% des 15/30 ans ont consulté un médecin généraliste dans l’année pour des questions de tristesse, déprime.

 

Si les jeunes peuvent paraître éloignés des problématiques de santé, près de la moitié des 15-30 ans (49%) déclarent avoir consulté leur généraliste pour une visite de routine, il y a moins d’un an. Il est probable qu’une partie de ces visites s’explique par un motif administratif : certificat d’aptitude au sport, certificat de vaccination…

 

Alors que la HAS recommande une visite annuelle chez le dentiste, moins d’un jeune sur deux a vu un dentiste dans l’année.

 

Internet, un réflexe fréquent pour les questions de santé

La quasi-totalité des 15-30 ans (93%) sont des internautes et 48% d’entre eux ont cherché au cours des douze derniers mois des informations ou des conseils sur la santé sur la toile. Les 15-30 ans sont parmi la population générale, les premiers utilisateurs d’internet pour des questions précises de santé : 45% des 15-30 ans, 43% des 31-45 ans et 34% des 46-60 ans.

Parmi les 15-30 ans qui utilisent Internet pour des informations sur la santé : les trois quart déclarent l’avoir fait

en lien avec une consultation dont 45% juste avant ou après. Près de 15% des 15-30 ans vs 10% en

population générale déclarent un changement dans la façon de s’occuper de sa santé du fait de l’usage d’Internet.

 

Des jeunes plutôt bien informés en matière de santé

Le sentiment d’information en matière de santé apparaît souvent élevé et en hausse à l’échelle de la décennie. Ce constat se vérifie à la fois parmi les 15-30 ans et le reste de la population. Les jeunes se distinguent du reste de la population pour un certain nombre de thèmes : ils se sentent plus souvent mieux informés que les 31-75 ans sur le tabac, et beaucoup plus informés sur le cannabis que leurs aînés (+15 points). Les jeunes expriment un niveau d’information globalement très élevé sur le tabac, l’alcool, la contraception et le sida (entre 88 et 93 % se disent « bien » ou « très bien » informés), thèmes ayant fait l’objet de nombreuses campagnes d’information du CFES puis de l’Inpes, ainsi que sur le cannabis, sujet sur lequel 75% des jeunes se sentent bien informés. Soulignons également la hausse très significative du sentiment d’information sur la dépression (+9 points depuis 2005), même si cela reste à un niveau nettement inférieur à celui observé parmi les plus âgés (-13 points par rapport aux 31-75 ans). Par contre, ils accusent un déficit d’information plus net que les 31-75 ans sur les maladies professionnelles et le cancer (–9 points pour chacun) et la maladie d’Alzheimer (respectivement –13 et –14 points).

 

 

 
Les jeunes, une population au cœur des actions de prévention de l’Inpes
L’Inpes a pour mission de donner à chacun les moyens d’agir en faveur de sa propre santé, en particulier les jeunes. C’est, en effet, à ces âges que les inégalités de santé se créent, voire se renforcent, et peuvent  perdurer au fil des années si aucune action n’est menée.
 
La santé des jeunes sera ainsi à l’honneur des Journées de la Prévention les 5, 6 et 7 juin. Autour de
sessions et d’ateliers, les participants pourront échanger, en particulier, sur les stratégies de communication pour sensibiliser les adolescents à la prévention, la promotion de la santé en milieu scolaire ou encore les comportements à risque (risques auditifs liés à la musique amplifiée).

MINE D'INFOS: Aujourd'hui 10 juin 2013: J -8 avant la 10ème Asse...

MINE D'INFOS: Aujourd'hui 10 juin 2013: J -8 avant la 10ème Asse...: 18 et 19 juin 2013 10 ème Assemblée Générale de la MGEFI   Centre des congrès de Reims 12 Boulevard du Général Leclerc, 5110...