Nora ANSELL-SALLES

jeudi 17 janvier 2013

Optique : des PME dynamiques en danger


Un tissu économique vecteur d’emplois et d’innovations, mais une filière aujourd’hui menacée

  

Paris, le 16 janvier 2013,

Alors que s’organise mercredi 23 janvier un débat parlementaire sur « la place des PME dans l’économie », le Groupe ALL, représentant près de 2 000 opticiens indépendants français, s’inquiète quant à l’avenir de la profession et dresse un bilan contrasté du secteur de l’optique. Malgré sa bonne résistance dans une conjoncture économique pourtant difficile, le secteur est aujourd’hui clairement menacé par le projet de loi sur les réseaux de soins. Ce projet législatif, actuellement en cours d’examen au Parlement, pourrait profondément mettre à mal la profession et l’ensemble du tissu économique qui en dépend.

 

Le Groupe ALL est la plus importante centrale d’opticiens indépendants en France. Il fédère 1 971 adhérents, soit  plus de 15% de l’ensemble des opticiens français. En France, près de 6 000 opticiens sont des indépendants, représentant 55 % du marché en nombre de points de vente et plus de 35 % de part de marché en valeur. A ce titre, le Groupe ALL bénéficie d’une position privilégiée pour analyser et décrypter la situation du secteur de l’optique qui fédère plus de 11 000 PME (1) et 30 000 emplois en France (2).

 

Un secteur qui résiste bien, vecteur d’emploi et d’innovations…

 

Malgré un contexte économique général difficile, la filière de l’optique continue à afficher une bonne résistance tant en termes d’activité que d’emplois. Preuve en est la réalisation de 5,695 milliards de chiffre d’affaires en 2012 (+ 9,4 % sur 5 ans) (1) et la création de 1 550 nouveaux points de vente en 5 ans (1) pour répondre à la demande grandissante de la population.

 

Les opticiens indépendants regroupés autour du Groupe ALL confirment ces tendances. En 2012, le chiffre d’affaires réalisé par ce réseau s’est établi à 650 M€ environ représentant plus de 5 000 salariés. Alors que la situation de l’économie s’est dégradée dans la plupart des secteurs d’activité, ces évolutions constituent une illustration de la mobilisation des PME du secteur sur l’ensemble du territoire.

 

Au-delà de leur contribution à l’activité et à l’emploi, les opticiens sont également devenus des acteurs à part entière de la santé. Leur métier a profondément évolué pour pallier au réel manque d’ophtalmologistes. Ils peuvent ainsi désormais assurer des examens de vue et délivrer les équipements - lunettes ou lentilles - avec une correction adaptée. Cette évolution du métier est une réponse forte aux évolutions démographiques et à la demande croissante d’accompagnement et de proximité. L’opticien a donc aujourd’hui un rôle social indiscutable et inscrit son engagement dans la durée et la responsabilité auprès des français.

 

Enfin, le secteur de l’optique participe au développement et à la croissance de la filière du verre français, reconnu depuis de nombreuses années pour son excellence. Anti-reflet, anti-rayures, anti-buée, affiné, progressif, en polycarbonate…, les consommateurs bénéficient aujourd’hui des dernières innovations technologiques en matière d’équipement optique et de contactologie, grâce à l’expertise reconnue d’entreprises implantées en France. Or l’avenir de ces PME innovantes est étroitement lié à la préservation du dynamisme des opticiens.

 

 

… Mais un secteur menacé par le projet de loi sur les réseaux de soins

 

Cet équilibre de la filière et des PME qui l’animent pourrait être prochainement menacé si le projet de loi sur les réseaux de soins, en cours d’examen au Parlement, venait à être adopté.

 

En réformant le code de la mutualité pour autoriser les mutuelles à pratiquer des remboursements différenciés, ce projet législatif autoriserait ces plateformes de santé à imposer aux opticiens des critères tarifaires stricts et à promettre aux assurés des baisses de tarifs en optique de l’ordre de 30 à 40 %.

 

Or, pour respecter ces nouveaux tarifs forcés, sachant que les opticiens réalisent en moyenne un E.B.E. de 23,4%, ils seraient contraints de descendre en gamme ce qui les conduirait inévitablement à importer leurs produits depuis des filières low cost étrangères, au détriment de la filière française. De plus, ils ne disposeraient plus de la capacité de réaliser un équipement sur mesure, ni de la liberté d’assurer un conseil spécifique et indépendant en réponse aux besoins de ses clients : sous couvert de la promesse d’une baisse des prix de l’optique, ce serait finalement la qualité de la prestation globale qui viendrait à se dégrader, avec à des suppressions de postes inévitables. Et au-delà des suppressions de postes chez les opticiens, les entreprises innovantes françaises de fabrication de produits d'optique seraient aussi mises à mal.

 

Enfin, l’adoption de ce projet pourrait se traduire par un manque à gagner important pour l’Etat lorsqu’on sait que les recettes fiscales et de cotisations sociales prélevées auprès des opticiens peuvent être estimées à 1,3 milliards d’euros.

 

La liberté tarifaire est indispensable à l'innovation et à une optique de qualité.

 

Ainsi, c’est un projet de loi qui, s’il était adopté, coûterait cher à une filière et des PME françaises jusqu’ici relativement préservées par la crise…

 

Sources :

1   Etude GfK, juin 2012

2  Etude Drees, janvier 2012

Contact presse :

Actifin

Magalie Quet - 01 56 88 11 29


 

 A propos du Groupe ALL

 Né du rapprochement des centrales d'achat Alliance Optique et Rev en février 2010, le Groupe ALL - premier groupe national d'opticiens indépendants - est présidé depuis 1997 par Stéphanie Dangre. Le projet du Groupe est de défendre la santé visuelle et l’entreprise libérale nécessaire à la défense d’une optique de qualité.

 

En 2012, avec 1 971 adhérents et un chiffre d’affaires de 154 millions d’euros d’achat transités, le Groupe ALL est leader sur son marché. Plus qu’une simple centrale d’achat, le Groupe ALL s’engage dans un véritable accompagnement au quotidien des opticiens indépendants : conseils, services, formation, communication, marketing.

Le Doctorat à la Loupe,

le nouveau rendez-vous mensuel des acteurs du doctorat

Sous la forme de fiches mensuelles à télécharger, la Confédération des Jeunes Chercheurs et l’Association Nationale des Docteurs lancent le « Doctorat à la Loupe », pour accompagner les différents acteurs et diffuser les bonnes pratiques à chaque étape du doctorat.

Le doctorat est l’un des thèmes forts de la concertation sur l’avenir de la recherche française, depuis les Assises de la Recherche jusqu’au rapport parlementaire publié ce lundi 14 janvier 20131.

Ces réflexions illustrent la nécessité de mobiliser tous les acteurs concernés autour de l’évolution du doctorat, sa réglementation et ses pratiques. La Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC) et l’Association Nationale des Docteurs (ANDès) se réunissent pour publier une série de fiches thématiques sur les bonnes pratiques du doctorat.

La première fiche publiée aujourd’hui présente la diversité des acteurs impliqués : chercheurs doctorants, directeurs doctoraux, unités de recherche, écoles doctorales, établissement d’enseignement supérieur, organismes de recherche, entreprises, collectivités, associations, instances d’évaluation et responsables politiques. Chacun des acteurs y trouvera détaillé l’ensemble des problématiques et enjeux qui le concernent.

Les prochaines fiches mensuelles aborderont les différentes étapes de la préparation et du déroulement d’un projet doctoral, ainsi que l’après-doctorat.
 
Le site internet du “Doctorat à la Loupe” :



 
Contact : contact@cjc.jeunes-chercheurs.org et contact@andes.asso.fr.

MINE D'INFOS: Lancement du programme SHE, un programme européen ...

MINE D'INFOS: Lancement du programme SHE, un programme européen ...: Programme SHE : Aider les femmes séropositives   à retrouver une estime de soi et à devenir autonomes Quand annoncer sa séropositi...

Lancement du programme SHE, un programme européen de soutien aux femmes vivant avec le VIH


Programme SHE : Aider les femmes séropositives  à retrouver une estime de soi et à devenir autonomes

Quand annoncer sa séropositivité à sonpartenaire ? Comment gérer au mieux sa vie sexuelle ? Quels sont ses droits quand on est une femme vivant avec le VIH ?...
Les femmes infectées par le VIH pourronttrouver réponses à leurs questions dans un programme unique de soutien, SHE (Strong, HIV Positive, Empowered Women), consultable gratuitement sur le site internet :
www.sheprogramme.fr.
Le programme SHE a été élaboré par des femmes infectées par le VIH, des associations de patients et des médecins spécialisés dans le suivi de patients atteints du VIH ; il est soutenu par Bristol-Myers Squibb.   
SHE a vocation à aider les femmes et les jeunes filles atteintes du VIH à mieux vivre avec le VIH, à développer leur autonomie et à reprendre confiance en elles, grâce, entre autres, à la mise en place de groupes d’entraide.
« Les inégalités physiologiques, culturelles, sociales et économiques, parfois cumulées et vécues par les femmes, les placent dans des situations fragilisantes face au VIH/sida, elles se retrouvent souvent isolées du fait des difficultés à révéler et à gérer leur statut séropositif » témoigne Hélène Freundlich, coordinatrice de l’action « Femmes & Migrantes » à Sida Info Service.
Chaque seconde une femme est contaminée par le VIH dans le monde
[1]. En 2010 en France, les femmes représentaient 32% des personnes nouvellement dépistées séropositives, dont 13% ayant moins de 25 ans[2]. En 2009, en France 48 000 femmes étaient infectées par le VIH[3].

SHE : un programme de soutien dédié aux femmes séropositives

Associations de patients, médecins spécialisés dans la prise en charge de patients atteints de VIH et femmes séropositives ont collaboré ensemble en Europe afin de mettre au point un programme unique, SHE, destiné plus spécifiquement aux femmes porteuses du virus du sida, afin de répondre aux questions qu’elles peuvent se poser.

« Lors de ma participation à l’élaboration du programme SHE, j’ai été stupéfaite du peu d’intérêt et de données qu’il y avait dans la littérature sur la thématique des femmes séropositives. En effet, les thèmes de la recherche chez les femmes séropositives se limitent souvent à la procréation en oubliant les aspects sociaux, économiques, psychologiques et les effets secondaires des traitements… Ces différentes thématiques sont traitées dans le programme SHE et sont destinés aux femmes séropositives et au personnel de santé afin d’optimiser la prise en charge et la qualité de vie des patientes » indique le Dr Stéphanie Dominguez, PH Service d’Immunologie Clinique Hôpital Henri Mondor, Créteil.

 

La boîte à outils du programme SHE - divisée en sept modules - permet aux femmes séropositives désireuses de venir en aide aux autres femmes et adolescentes malades d’organiser des groupes de paroles pour aborder toutes les questions qu’elles se posent et ainsi essayer de vivre mieux avec le VIH.
« La richesse du programme SHE est l’ensemble de ses thématiques qui nous permet de mener la discussion, d’abord entre les accompagnatrices, ce qui est très enrichissant, puis avec le groupe. Cette boite à outils officie comme un guide et nous permet de cadrer les échanges » affirme Bernadette Rwegera, directrice de l’association Ikambere.

Des échanges entre pairs, bénéfiques aux femmes et jeunes filles atteintes de VIH pour améliorer leur qualité de vie

Discrimination, rejet, violence, précarité, isolement…., sont le lot de nombreuses femmes atteintes du VIH. « La grande majorité des femmes qui viennent à Ikambere souffrent de discrimination liée à leur séropositivité. Certaines ont été exclues par leur mari ou leur famille ; d’autres ont été licenciées. Ces femmes se trouvent plongées dans une grande précarité et dans une profonde détresse émotionnelle. Nous les aidons avec nos partenaires à trouver un logement puis on commence le travail de soutien », témoigne Bernadette Rwegera.

Différents groupes de discussion entre pairs sont organisés dans les associations de patients ou à l’hôpital. Les participantes échangent sur une thématique du programme SHE et font part de leur expérience, des difficultés rencontrées, de leurs peurs, de leurs succès. « A l’annonce de sa séropositivité, la femme pense que sa vie est terminée. En venant à ces groupes de paroles où elle rencontre des femmes malades comme elle, elle échange, pose toutes les questions qu’elle souhaite même les plus dérangeantes. En participant à ces différents groupes de soutien, elle se reconstruit et imagine une vie après l’annonce de la maladie. Notre objectif est que les femmes atteintes de VIH retrouvent une estime de soi et deviennent autonomes » explique la directrice d’Ikambere, Bernadette Rwegera.

 

Une optimisation de la prise en charge

Contraception, grossesse, ménopause... Les femmes ont des spécificités dont il faut tenir compte dans leur prise en charge médicale. Le programme SHE permet aux professionnels de santé d’être sensibilisés à ces problématiques.

« Les réunions et les outils du programme SHE m’ont déjà fait changer d’attitude sur des questions liées à l’annonce du diagnostic, le dépistage, les traitements… Par exemple, je suis plus exigeante sur les questions gynécologiques. Je réclame le compte-rendu de consultations gynécologiques pour connaître le contraceptif employé afin d’éviter les interactions médicamenteuses avec les traitements que je prescris. SHE est un programme de sensibilisation dont les médecins ont besoin » assure le Docteur Stéphanie Dominguez.

 

[1]ONUSIDA2011. Disponible sur  www.unaids.org/en/resources/infographics/20120608gendereveryminute/ dernier accès janvier 2013.
[2]
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire – InVS.  L’infection à VIH-sida en France en 2009-2010 : découvertes de séropositivité, admissions en ALD et pathologies inaugurales de sida. 29 novembre 2011. Disponible sur www.invs.sante.fr/content/download/23800/134355/version/15/file/BEH_43_44_2011.pdf. Dernier accès janvier 2013
[3]
Rapport ONUSIDA/OMS 2010. Disponible sur

 

Retrouvez toutes les thématiques de la boîte à outils, de plus amples informations et des vidéos gratuitement sur :


 

Association ayant participé pour la France à l’élaboration du Programme SHE :
Sida Info Service,
www.sida-info-service.org/

 
A propos de Bristol-Myers Squibb
Bristol-Myers Squibb est une entreprise biopharmaceutique globale, dont la mission est de découvrir, développer et mettre à disposition des médicaments innovants pour aider les patients à vaincre des maladies graves. Pour plus d’information, visitez www.bmsfrance.fr

mercredi 16 janvier 2013

MINE D'INFOS: Avec Respir@dom, la télémédecine devient une réali...

MINE D'INFOS: Avec Respir@dom, la télémédecine devient une réali...:   Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) touche 5 à 7% 1 de la population des pays occidentaux. En Fra...

MINE D'INFOS: L'INED présente le 24 janvier deux études récentes...

MINE D'INFOS: L'INED présente le 24 janvier deux études récentes...: LE POINT PRESSE DE L'INED Jeudi 24 janvier 2013 à 09H30 salle Sauvy à l'Ined 133, boulevard Davout 75020 PARIS (Métro Porte de Bagnole...

MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: LE CHIFFRE : 95,19 %

MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: LE CHIFFRE : 95,19 %: MINE D'INFOS: LE CHIFFRE : 95,19 % : C’est le taux de mutualisation de la MGEFI en 2012

MINE D'INFOS: LE CHIFFRE : 95,19 %

MINE D'INFOS: LE CHIFFRE : 95,19 %: C’est le taux de mutualisation de la MGEFI en 2012

LE CHIFFRE : 95,19 %


C’est le taux de mutualisation de la MGEFI

en 2012

L'INED présente le 24 janvier deux études récentes


LE POINT PRESSE DE L'INED
Jeudi 24 janvier 2013 à 09H30 salle Sauvy à l'Ined

133, boulevard Davout 75020 PARIS
(Métro Porte de Bagnolet ou Porte de Montreuil, tramway : arrêt Marie de Miribel)
 
 
L'Institut national d'études démographiques présentera, dans un point presse le jeudi 24 janvier à 9h30, deux études récemment parues.

 
I. Depuis plus de 50 ans, des enquêtes menées en France montrent que l'on ne rencontre pas son conjoint n'importe où. Entre les années 1960 (moment où paraît Le Choix du Conjoint d'Alain Girard, récemment réédité chez Armand Colin) et les années 2000-2010, beaucoup de choses ont changé. Le conjoint n'est plus le premier partenaire sexuel. L'union libre puis le Pacs se sont installés dans le paysage, de même que de nouveaux modes de communication. L'enquête Contexte de la sexualité en France, réalisée par l'Ined et l'Inserm pour aborder les transformations de la sexualité, permet aussi de décrire la formation des couples. Les lieux où les jeunes rencontrent leur premier partenaire sexuel et leur premier conjoint ont-ils changé depuis les années 1960 ? Y a-t-il toujours des différences entre les milieux sociaux ? Les femmes et les hommes connaissent-ils les mêmes expériences ? L'étude présentée par Michel Bozon et Wilfried Rault (Ined) aborde toutes ces questions.

 
II. En seconde partie, René Levy (Directeur de recherche au CNRS/Cesdip) analysera les discriminations selon l'apparence. Des chercheurs du Cesdip ont mené une enquête, de 2007 à 2008, sur les contrôles d'identité à Paris qui souvent sont accusés d'être des contrôles au faciès. Cette enquête a été menée dans cinq emplacements : plusieurs localisations à la gare du Nord, à la station Châtelet-Les-Halles, à la place de la Fontaine des Innocents ainsi que dans le centre commercial des Halles. Les auteurs expliqueront la méthodologie de cette enquête et les principes du recueil des données. Qui est contrôlé ? Y a-t-il une discrimination liée à la couleur de la peau, à l'âge, à l'habillement, au fait de porter un sac, au lieu, etc. ? Et pourquoi cette enquête ouvre de nouvelles voies à la mesure de la discrimination.

 
Pour assister au point presse: service-presse@ined.fr

 

MINE D'INFOS: Avec Respir@dom, la télémédecine devient une réali...

MINE D'INFOS: Avec Respir@dom, la télémédecine devient une réali...:   Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) touche 5 à 7% 1 de la population des pays occidentaux. En Fra...

MINE D'INFOS: Avec Respir@dom, la télémédecine devient une réali...

MINE D'INFOS: Avec Respir@dom, la télémédecine devient une réali...:   Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) touche 5 à 7% 1 de la population des pays occidentaux. En Fra...

Avec Respir@dom, la télémédecine devient une réalité


 
Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) touche 5 à 7%1 de la population des pays occidentaux. En France, plus de 500 0002 patients sont traités par ventilation à Pression Positive Continue (PPC). Ce traitement qui repose sur l’utilisation d’une machine et d’un masque à domicile, permet d’éviter l’aggravation de leur état de santé. Mais 20 à 33%3 d’abandons sont constatés au cours des 4 premiers mois avec 90% des arrêts de traitement qui surviennent au cours de cette période4.
Respir@dom est le premier programme de télémédecine qui associe à la fois un recueil des données en temps réel depuis les machines PPC, le support et l’accompagnement des patients. Cette prise en charge par télésuivi est actuellement réservée à 200 patients inclus dans l’étude d’évaluation médico-économique qui se terminera le 30 novembre 2013. Ce service sera ensuite généralisé à toutes les personnes concernées qui peuvent d’ores et déjà s’informer et s’entraider sur le portail dédié www.respiradom.fr.
 

Respir@dom va renforcer l’accompagnement médical des patients apnéïques sous traitement respiratoire à domicile

Le traitement par PPC supprime l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires et métaboliques chez les patients apnéïques et limite les accidents de la route en diminuant la somnolence des patients traités. Il repose sur l’utilisation d’un appareil de PPC qui envoie de l’air sous pression dans les voies aériennes supérieures grâce à un masque appliqué sur le visage. Pour un traitement efficace, la durée minimale au cours de laquelle le masque doit être porté au cours de la nuit est estimée entre 3h et 4h. Pour en ressentir les bénéfices thérapeutiques, les patients doivent donc s‘habituer à porter ce masque toutes les nuits, ce qui s’avère complexe pour certain.

Avec Respir@dom, les appareils de PPC deviennent communicants en envoyant des données (durée d’utilisation pendant la nuit, existence ou non de fuites, évaluation des apnées résiduelles), tous les jours, via le réseau GPRS, vers un Dossier Médical Sommeil (DMS) sécurisé. Parallèlement, le patient dispose, dans son DMS, d’un espace sécurisé où il est encouragé à évaluer son confort et sa motivation sous traitement. Les données que l’appareil envoie sont analysées automatiquement dans le DMS et donnent lieu à des alertes techniques en cas d’anomalies. Par ailleurs les données rentrées par le patient sur son ressenti peuvent, elles aussi, générer des alertes cliniques.

Respir@dom c’est aussi un espace pour s’informer, partager et s’entraider

Outre cette fonction de suivi médical, Respir@dom fédère une dynamique d’information et d’entraide permettant aux patients apnéiques de mieux se connaître et d’être pleinement acteurs de leur prise en charge.

Le portail d’information et d’échanges respiradom.fr est régulièrement enrichi par des articles sur les apnées, le sommeil et les progrès des traitements. Les internautes peuvent y trouver de nombreux conseils de spécialistes du sommeil, ponctués de dialogues, échanges et soutiens ainsi que les trucs et astuces rédigés par les patients eux-mêmes quant à l’utilisation de leur appareil de PPC

Sur Respiradom.fr, les internautes peuvent aussi consulter des vidéos pédagogiques et s’exercer à un serious game (ou jeu sérieux) Inspiratio, les pouvoirs du masque magique, pour s’approprier la maladie d’une manière ludique, seul ou en famille.

Respir@dom en résumé

·         Un système de recueil à distance des données de la machine à PPC, qui informe le prestataire de santé et le médecin sur l’état du traitement du patient, et les alertes en cas de difficultés identifiées ;

·         Un espace sécurisé sur un Dossier Médical Sommeil (DMS) en ligne, avec un tableau de bord récapitulatif du traitement pour les professionnels de santé et grâce auquel le patient peut évaluer ses progrès ou ses difficultés ;

·         Un espace public et communautaire sur le site respiradom.fr dédié aux apnées du sommeil, qui comporte des informations sur la maladie et le traitement, un serious game, des vidéos, des forums, des groupes de discussion et la possibilité d’ouvrir son propre blog.


Toute la mise en place de l’échange des données nécessaire à l’activité de télémédecine de Respir@dom s’est construite dans le respect des règles de sécurité, de confidentialité et d’intégrité du système d’information conformément aux règles édictées par la CNIL et l’ASIP, et le décret de télémédecine du 19 octobre 2010.

 

 

 
Sources : 1 - Rapport sur le thème du sommeil – Ministère de la Santé 2006 ;
2- Comité Economique des Produits de Santé (CEPS) ; 3- Sparrow, Thorax 2010; 4- Rolfe, Am Rev Respir Dis 1991
 

 

 

 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
Contacts presse :
LJ Com
Nathalie Garnier / 01 45 03 89 95
n.garnier@ljcom.net

www.ljscope.com
 
 
 
 
Réseau Morphée
Paul-Eric Lefèvre / 06 17 56 89 99
pe.lefevre@respiradom.com
www.respiradom.fr
 

Sélectionné par la DGCIS dans le cadre des Investissements d’avenir et soutenu par l’ARS d’Ile-de-France, Respir@dom est un projet collaboratif coordonné par le Réseau Morphée qui regroupe des médecins spécialistes du sommeil, des industriels du secteur médical, des associations de patients et des prestataires de santé à domicile :