MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
mardi 18 décembre 2012
MINE D'INFOS: Compte-rendu du café nile avec André Tanti - vidéo...
MINE D'INFOS: Compte-rendu du café nile avec André Tanti - vidéo...: Vous trouverez en suivant le lien http://www.nile-consulting.eu/?rub=cafe&cafe=386 le compte-rendu à télécharger du café nile d’André Ta...
MINE D'INFOS: C'est à lire : « Cancer : et si on guérissait les ...
MINE D'INFOS: C'est à lire : « Cancer : et si on guérissait les ...: Après des années de fol espoir, la fatalité a envahi les centres de recherche contre le cancer. Il faut bien l’avouer, en matière de canc...
MINE D'INFOS: « 500 milliards de dollars de coûts évitables dans...
MINE D'INFOS: « 500 milliards de dollars de coûts évitables dans...: Promouvoir l’usage responsable du médicament : quels leviers pour éviter des dépenses inutiles ? Paris, le 18 décembre 2012 ...
« 500 milliards de dollars de coûts évitables dans 186 pays »
Promouvoir
l’usage responsable du médicament : quels leviers pour éviter des dépenses
inutiles ?
Paris,
le 18 décembre 2012 : Les
économies réalisables directement par un meilleur
usage du médicament sont considérables. En octobre dernier,
le dernier sommet des
ministres de la santé organisé aux Pays-Bas était consacré
à ce sujet majeur. Le travail
réalisé par l’Institut IMS, en charge d’estimer les
bénéfices potentiels pour un ensemble
de 186 pays, a permis de dégager un chiffre symbolique de
500 milliards de dollars
cumulés de coûts évitables grâce à une série de mesures en
faveur d’un usage
responsable du médicament.
«
Ce montant représente 8 % du coût total des dépenses de santé dans les pays
considérés, précise
Robert Chu, président d’IMS Health France. Et l’étude ne
prend pas
en
compte la contribution supplémentaire indirecte à la santé publique et à l’économie
apportée
par des personnes en meilleure santé. »
Améliorer
l’observance : le principal levier pour réaliser plus de 50 %
d’économies
Six leviers essentiels
ont été identifiés permettant d’assurer un meilleur usage du
médicament.
Le premier et le plus important
est d’agir sur la non-observance, dont le coût
cumulé dans les
pays considérés représente 269 Mds de dollars, soit plus de 50 %
des coûts évitables.
En second lieu, améliorer la
rapidité du recours au médicament, grâce notamment
à des « guidelines
» de prescription, offre une opportunité de 62 milliards
supplémentaires.
Le troisième facteur concerne
directement le mésusage et en particulier l’abus des
antibiotiques, qui
concerne davantage les pays émergents ; il permettrait une
économie de 54 Mds
de dollars.
Quatrième point, agir pour une
meilleure prévention des erreurs
médicamenteuses
éviterait 42 milliards de coûts supplémentaires.
Une économie de 30 milliards est
également possible grâce à un usage optimisé
des médicaments
génériques.
Et enfin, une meilleure gestion
des polymédications, particulièrement chez les
patients âgés,
conduirait à 18 Mds de dollars d’économies.
Reproduire
les expériences exemplaires de certains pays
«
Les données portant sur l’observance des traitements sont issues d’études de
cas,
souligne
le Pr Claude Le Pen, Professeur d’économie à l’Université
Paris-Dauphine et
consultant IMS
Health. Il n’est pas étonnant de parvenir à ce montant élevé car
une
prescription
non observée c’est de l’argent gâché et une pathologie qui n’est pas
guérie.
» Les auteurs notent que les motifs de non-observance sont
assez universels et
non liés à des
cultures ou des pays en particulier.
Les expériences de
certains pays sont exemplaires. Le Brésil a mis en place une
surveillance de l’usage
des traitements antituberculeux grâce à des programmes médicosociaux
ce qui a permis de
diminuer le taux d’arrêt de traitement de 14% (en 1999) à
7% (en 2010) et de réduire la mortalité de
23,4% en 10 ans.
Au Danemark, l’éducation
délivrée par les pharmaciens à des patients asthmatiques sur
le bon usage des
inhalateurs a conduit à une amélioration de 80 à 90% des erreurs
d’inhalation.
« Les
expériences qui fonctionnent sont celles qui mobilisent plusieurs
professionnels de
santé,
les autorités de tutelles, etc., avec un consensus sur les objectifs et les
moyens,
observe Claude Le
Pen. Les pharmaciens ont un grand rôle à jouer, à la fois dans
l’éducation
thérapeutique et l’apprivoisement des techniques par les patients, en
particulier
pour les traitements compliqués et/ou au long cours. »
Cinq
recommandations essentielles : pour un impact rapide, de faibles
dépenses
et un effet positif sur la santé
Ce rôle renforcé
du pharmacien, appelé à jouer un rôle majeur en particulier dans le
respect de l’observance
et la gestion des polymédications, est la première
recommandation
issue de l’étude de l’Institut IMS.
La deuxième
concerne la réalisation d’audits, de suivis médicalisés pour les patients
âgés, en vue d’une
meilleure gestion des polymédications.
En troisième lieu,
un suivi obligatoire de l’usage des antibiotiques doit être effectué. A cet
égard, « l’expérience
française de réduction de l’usage des antibiotiques intéresse le
monde
entier, note Claude Le Pen. Ce qui montre
que les mesures fonctionnent mieux
lorsque
l’intérêt de santé publique et l’intérêt économique convergent, plutôt qu’en
donnant
l’impression que des économies sont réalisées sur la santé des individus. Il
faut
cependant
des efforts répétés et soutenus car les habitudes sont ancrées. »
La quatrième
recommandation est l’instauration d’une culture, d’abord, puis de dispositifs
ensuite, de
remontée des erreurs sans sanctions.
Enfin, il convient
de mettre en place des programmes de « disease management » pour
des maladies
chroniques ciblées, en travaillant notamment sur le « timing »,
l’optimisation de
la gestion des prescriptions dans le temps. « La convention
officinale
récemment
signée en France contient des éléments allant dans ce sens », note
Stéphane
Sclison, Directeur
de la Stratégie d’IMS Health France.
S’appuyer
sur les données de santé : un élément déterminant pour agir sur
les
leviers et améliorer l’usage du médicament
«
Les responsables des systèmes de santé souhaitant améliorer l’usage du
médicament
en
agissant sur les leviers identifiés doivent s’appuyer sur la puissance des
données de
santé.
» précise Stéphane Sclison. « Il
faut construire des bases de données et d’analyse
robustes
pour évaluer l’usage du médicament dans le système de santé. Mesurer les
processus
et les résultats pour monitorer et identifier les zones d’amélioration, ou
choisir
les
actions prioritaires. Utiliser des bases de données de santé pour aider à la
décision
politique,
y compris en s’appuyant sur les données de R&D et celles portant sur
l’utilisation
du médicament en vie réelle et la sécurité des patients (pharmacovigilance).
L’étude
de l’Institut d’IMS : fruit de méthodologies sophistiquées combinées
aux
nombreuses données existantes
L’étude de l’Institut
IMS est le fruit d’un travail énorme et de méthodologies
sophistiquées. «
Il s’agit d’une modélisation à partir de nombreuses données existantes
et
de l’expertise IMS », explique Stéphane Sclison. La première étape a
consisté en « une
consolidation
de toutes les données disponibles sur l’usage du médicament dans les pays
concernés
et des études publiées sur les coûts évitables », poursuit-il.
Puis, les auteurs
ont effectué une
estimation des six facteurs principaux qui influent sur les coûts
évitables, à
partir de données IMS mais aussi d’autres sources comme l’OMS ou la
Banque Mondiale.
L’évaluation du
poids relatif de ces facteurs a ensuite conduit à la mise au point d’un
algorithme
permettant d’estimer les coûts évitables dans les 186 pays, en fonction
principalement de «
la structure de l’offre de soins, de l’épidémiologie, et du financement
de
la santé », précise Robert Chu. La cinquième et dernière étape a
consisté à identifier
les marges d’erreurs
et corriger les écarts entre certaines sources et les observations
ponctuelles.
A
propos d’IMS Health :
IMS Health est le
leader mondial de l’information, du conseil, des services et technologies
pour les acteurs
de la santé. IMS s'appuie sur son infrastructure technologique mondiale
et ses capacités
uniques de conseils, services analytiques on-shore et off-shore, et
plateformes
logicielles pour aider ses clients à mieux comprendre la performance et les
dynamiques des
systèmes de santé, et élaborer leurs stratégies.
Présents dans plus
de 100 pays et avec plus de 55 ans d'expérience dans l'industrie, IMS
sert l’ensemble
des décideurs de la santé, qu’ils soient laboratoires pharmaceutiques,
professionnels de
santé, payeurs, financiers, autorités de santé, chercheurs.
Pour plus d’information, www.imshealth.com
C'est à lire : « Cancer : et si on guérissait les malades ? » de Laurent Schwartz et Jean-Paul Brighelli - Editons Hugo Doc
Après des années de fol espoir, la fatalité a envahi les
centres de recherche contre le cancer. Il faut bien l’avouer, en matière de
cancer rien n’est clair, tout reste à faire. Les courbes de survie sont en
berne, la mortalité, notamment celle des jeunes augmente. Aujourd’hui l’abandon
du dépistage du cancer de la prostate, demain celui du sein. Une prévention que
chacun appelle de ses voeux mais dont tous les essais démontrent l’échec. Des
traitements de plus en plus chers mais pas plus efficaces. Le cancer coûte à
certains et rapportent beaucoup à d’autres.
Le propos de ce
livre n’est ni de dénoncer ni de dévoiler les chemins de la turpitude (d’autres
s’en chargeront) mais d’ouvrir un vrai espoir. Ce n’est pas un livre de plus
sur une diète miracle ou une théorie fumeuse voire ésotérique, mais une
approche claire et simple de ce qui peut être fait. Le cancer est très
probablement une maladie simple. Aujourd’hui le cancer est pensé comme une
invasion par des cellules malignes et folles, il est traité comme un ennemi par
des frappes chirurgicales, des poisons ou des rayonnements. Ce dogme est faux.
Avant-guerre, le
cancer est compris par des Prix Nobel comme une maladie cousine du diabète. Ces
scientifiques de renom avaient compris que la cellule cancéreuse est inondée de
glucose qu’elle ne peut digérer et donc elle grossit. Leurs travaux, longtemps
oubliés, sont exhumés car c’est en injectant un sucre radioactif que le
radiologue (Pet Scan) suit l’évolution du cancer. Mais à la différence du
passé, nous savons corriger ces anomalies. De multiples publications, venant de
laboratoires de différents pays montrent que l’on peut, chez l’animal, arrêter
la croissance de la tumeur avec des molécules simples et non toxiques. Hier
aussi le diabète et la tuberculose étaient des maladies complexes et par là incurables.
Le cancer lui aussi va devenir une maladie simple et par là curable.
LAURENT SCHWARTZ est
cancérologue, il a exercé à Harvard Medical School (Massachusetts General
Hospital). Il travaille à la recherche sur le cancer à l’Assistance publique de
Paris. Il est l’un des premiers médecins à avoir proposé de remettre en
question les hypothèses de base fondant la recherche actuelle en matière de traitement
sur le cancer pour parvenir à vaincre cette maladie.
Laurent Schwartz s’appuie
sur un vaste réseau de chercheurs hors du champ de la recherche sur le cancer.
Réunie à l’École polytechnique, l’équipe formée de mathématiciens, de
physiciens et de biologistes concentre son travail sur la recherche d’un
traitement efficace et novateur contre le cancer.
Compte-rendu du café nile avec André Tanti - vidéo de Martin Vial - Michel Chassang le 19 décembre au Sir Winston
Vous trouverez en suivant le lien http://www.nile-consulting.eu/?rub=cafe&cafe=386
le compte-rendu à télécharger du café nile d’André Tanti, vice-Président du
Comité Economique des Produits de Santé, en charge des dispositifs médicaux.
Egalement
sur l’œil de nile, http://loeildenile.eu/
une courte interview de Martin Vial qui était venu parler du « Care » et
de la coordination des soins.
Agenda des prochains cafés nile :
mercredi 19 décembre, de 8h30 à
10h, avec Michel Chassang, Président de la CSMF (Confédération des Syndicats Médicaux
Français) sur le thème « Médecins : quel projet pour la France ? »
9 janvier prochain avec Claude Rambaud, Présidente
du LIEN et nouvelle Présidente du CISS
Libellés :
19 décembre,
André Tanti,
café nile,
Compte-rendu,
http://loeildenile.eu/,
Martin Vial,
Michel Chassang,
Sir Winston,
vidéo
1001pharmacies en guerre contre le marché noir
10 millions de
français achètent des médicaments contrefaits sur internet
3 fois plus de fraudes qu'en 2011
3 fois plus de fraudes qu'en 2011
"Face à la recrudescence
des cyberpharmacies qui proposent la
vente de médicaments sur internet en toute illégalité, 1001Pharmacies.com réaffirme
l'urgence d'une position claire quant à la vente de médicaments sur Internet en
France et la mise en place d'un cadre d'achat sécurisant et légal pour les
internautes." Cédric O'Neill,
Pharmacien et co-fondateur de 1001pharmacies.com
17 décembre 2012 -
1001pharmacies.com, première plateforme web permettant aux pharmacies de vendre
leurs produits de parapharmacie sur internet, prend position aux côtés des pharmaciens de France pour la mise en place d'une réglementation
et d'un cadre légal concernant la vente de médicaments sur internet.
" Près de 10
millions de français ont déjà acheté des médicaments contrefaits sur internet,
un chiffre en constante augmentation. Face à ce fléau de santé publique, il est
urgent que la France fasse évoluer sa position quant à la vente en ligne de médicaments.
Le statu quo actuel est clairement dangereux, insuffisant et inefficace".
Sabine Safi, co-fondatrice de 1001Pharmacies.
La première motivation à l'achat de médicaments en ligne
est la praticité : horaires
souples, confidentialité, livraison à domicile... Le consommateur s'est habitué
à tout acheter en ligne et le médicament ne fait pas exception à la règle.
« Il ne s'agit pas
de produits de consommation courante : le médicament doit faire l'objet d'un contrôle
particulier dans toute vente. Ce n'est pas le cas en l'absence actuelle d'un
cadre légal, et c'est bien la cause des chiffres affolants révélés par l'Agence
du Médicament en septembre 2012 : les douanes françaises ont saisi 3 fois plus de médicaments
contrefaits en 2012 qu'en 2011 ! Il s'agit-là d'une évolution irréversible dans les modes
de consommation, qui exige une adaptation du cadre règlementaire », Cédric O'Neill, pharmacien.
En tant que partenaire des pharmacies françaises dans la
vente en ligne, 1001pharmacies réclame donc d'urgence une concertation entre
les syndicats, le Conseil de l'Ordre des Pharmaciens, le Ministère de la Santé
et les principaux sites de vente en ligne, pour mettre en place un cadre
d'achat sécurisant pour les internautes.
Depuis quelques semaines, deux sites de pharmaciens
proposent déjà la vente de médicaments non soumis à ordonnance sur Internet.
Ils s'appuient sur un flou juridique qui n'est pas tolérable et met le
consommateur dans une position délicate en terme de santé publique.
Nous demandons à ce que le pharmacien, pilier du système de
soin français, soit mieux représenté sur Internet. Cela passe par la création
d'un portail officiel et la labellisation des sites légaux de vente en ligne
adossés à des officines physiques, qui respecteront des critères de qualité
strictes en adéquation avec la déontologie de la profession.
1001pharmacies.com
rappelle que seules les pharmacies réunissent ces deux conditions pour
distribuer des médicaments : la connaissance technique des produits et de la santé, et la déontologie
pour délivrer les médicaments uniquement aux personnes qui en ont besoin. La
demande des internautes pour ces produits de santé en ligne est bien réelle.
Maintenant, il faut organiser et encadrer au plus vite ces ventes en ligne pour
en finir avec ces dérives.
A propos de 1001Pharmacies
Place de marché, 1001pharmacies.com propose aux officines de référencer à la vente leurs
produits de parapharmacie. Les internautes font ensuite leur choix dans le
catalogue agrégé, payent en ligne et choisissent soit de se faire livrer à
domicile, soit de récupérer leur commande au comptoir d'une pharmacie.
1001pharmacies.com est développée par la société eNova Santé
SAS dont le siège social est basé à côté de Montpellier (34). Co-fondée en
octobre 2011 après 2 ans d'étude
et de développement par Cédric O'Neill, Pharmacien et Spécialiste Web, et
Sabine Safi, Spécialiste en Marketing sur internet. 1001pharmacies a obtenu dès
son lancement le soutien de la Région Languedoc-Roussillon ainsi que de l'Union
Européenne et est accompagnée dans son développement par l'incubateur Via
Innova (34).
1001Pharmacies compte une vingtaine de pharmacies
partenaires. Leurs produits sont d'ores-et-déjà référencés et disponible à la
livraison partout en France. Le site attire plus de 50.000 visiteurs uniques
chaque mois.
Pour en savoir plus : www.1001pharmacies.com
MINE D'INFOS: Alerte Etienne Caniard
MINE D'INFOS: Alerte Etienne Caniard: La Matmut et la Mutualité perdent face aux chirurgiens (justice) L'Argus de l'Assurance Daniel Havis, P-dg de la Matmut, et Etienne Ca...
Alerte Etienne Caniard
La Matmut
et la Mutualité perdent face aux chirurgiens (justice)
L'Argus de l'Assurance
Daniel Havis, P-dg de la Matmut, et Etienne Caniard, président de la Mutualité Française, avaient exigé que cesse toute diffusion par Internet de la vidéo ...
L'Argus de l'Assurance
Daniel Havis, P-dg de la Matmut, et Etienne Caniard, président de la Mutualité Française, avaient exigé que cesse toute diffusion par Internet de la vidéo ...
MINE D'INFOS: La MGEFI dans la presse
MINE D'INFOS: La MGEFI dans la presse: Conventionnement des professionnels de santé une pratique d’avenir Permettre aux adhérents d'accéder à des soins de qualité à de...
La MGEFI dans la presse
Conventionnement des
professionnels de santé une pratique d’avenir
A l’occasion de son 40ème congrès, la Mutualité Française a
voulu recueillir les attentes et les besoins des jeunes. Ils témoignent de
leurs difficultés à accéder à un système de soins parfois inadapté à leur
situation de vie. …/…
Libellés :
adhérents,
Audistya,
Conventionnement,
Dépassements,
Dominique Joseph,
HONORAIRES,
MGEFI,
MGEN,
Mutualité Française,
Optistya,
Réseaux,
santé
lundi 17 décembre 2012
Médicaments génériques
Rapport 2012 de la Mutualité Française 1
avec 10 propositions pour restaurer la confiance
En France, moins d’une boîte
délivrée sur quatre (22%) est un médicament générique inscrit au répertoire.
Or, les ventes de génériques atteignent les deux tiers au Royaume-Uni (66%) ou
en Allemagne (64%) et les trois quarts aux Etats-Unis (75%). C’est l’un des
constats du rapport 2012 sur les médicaments génériques que la Mutualité
Française rend public aujourd’hui sur son site internet www.mutualite.fr. Et pourtant, nos voisins
européens et d’outre-Atlantique n’en sont pas moins bien portants !
En 2011, et pour la première
fois de leur histoire, les médicaments génériques ont même vu leurs ventes
reculer en France alors que le répertoire des médicaments génériques continuait
d’accueillir de nouvelles molécules.
Pour la Mutualité Française, la
prescription des médicaments génériques est pourtant majeure dans
l’amélioration de l’accès à des soins innovants, grâce aux économies, à
efficacité et sécurité strictement égale, que ces médicaments permettent de
générer. Ainsi, en 2011 près d’un milliard d’euros d’économies supplémentaires
auraient pu être réalisées grâce aux génériques si le taux de substitution
avait atteint 100%.
Face aux stratégies de
l’industrie pharmaceutique et aux attaques qui peuvent atteindre atteignent
la confiance des Français, professionnels de santé comme patients, le
développement du générique n’est pas encore acquis.
Dans son rapport, la Mutualité
Française dresse un état des lieux documenté et formule 10 propositions pour
restaurer la confiance et éviter que les biosimilaires2, qui portent en eux la promesse d’un accès plus
large à des traitements de pointe, n’aient à souffrir des mêmes stratégies de
dénigrement.
La Mutualité Française propose notamment que les médecins soient davantage mobilisés
comme acteurs majeurs de la politique des génériques. Cette mobilisation
devrait avoir lieu dès leurs études par un renforcement de l’enseignement en
pharmacologie, puis dans leur pratique quotidienne par une utilisation plus
systématique de la dénomination commune internationale3 (DCI). Elle
préconise l'élargissement du répertoire des groupes génériques, notamment aux médicaments antiasthmatiques.
Elle recommande la création d’un répertoire des
équivalents thérapeutiques par l’Agence nationale de sécurité du médicament
et des produits de santé (ANSM) et l’assurance maladie. Ce nouvel outil
permettrait aux médecins d’identifier les traitements qui, au sein de chaque
classe pharmaceutique, à efficacité égale et indication comparable, engagent
une dépense moindre pour le patient et pour la collectivité. Elle demande plus de transparence sur les échéances
des brevets, le marché des génériques et sa politique de prix. Elle appelle
enfin à la création d’un répertoire des
biosimilaires(2) et à la mise en place d’une politique de prix
compatible avec le développement de l’offre pour ces médicaments.
Rappelons que le médicament
générique est un médicament comme les autres, qu’il a la même valeur thérapeutique et qu’il obéit aux mêmes règles de
contrôle de sécurité et de qualité que le médicament de marque.
(1) Après plus de 30 ans d'engagement en faveur des médicaments génériques,
et pour faire face aux idées reçues, la Mutualité Française publie un
rapport documenté sur ces médicaments. Celui-ci dresse un état des lieux
de leur statut réglementaire, du droit des brevets à la délivrance par le
pharmacien en passant par la fabrication du principe actif et les contrôles de
qualité et de sécurité. Il met également en lumière le rôle des différents
acteurs, industrie, médecins, pharmaciens, assurance maladie et patients, en
faveur ou contre le développement des médicaments génériques. Enfin, ce rapport
intègre la situation réglementaire et économique des biosimilaires2 qui portent en eux la promesse d’un accès
plus large à des traitements de pointe.
(2) Copie des médicaments issus des
biotechnologies.
(3) DCI : la Dénomination Commune Internationale est mise en place par
l’Organisation mondiale de la Santé. Elle désigne la substance active ou
molécule contenue dans le médicament.
À propos de la
Mutualité Française
Présidée par
Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles
santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une
mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et
quelque 18 millions d’adhérents.
Les
mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la
Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de
personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité,
elles ne pratiquent pas la sélection des risques.
Les
mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une
action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers
près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes :
établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et
d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées
et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs
adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles
mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information,
d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.
La Mutualité
Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à
travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et
d’accompagnement.
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