Voir la version en ligne
|
AccueilQui sommes nousActivitésActualitésMédiath |
MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
Voir la version en ligne
|
AccueilQui sommes nousActivitésActualitésMédiath |
Mis à jour le – publié le
L’obligation de porter le masque est, selon Anne-Claude Crémieux, infectiologue à l'hôpital Saint-Louis à Paris, une mesure importante, car une réaction extrêmement rapide est indispensable pour freiner la circulation du virus.
Anne-Claude Crémieux, infectiologue à l'hôpital Saint-Louis à Paris, signataire avec d'autres médecins d’une tribune dans Le Parisien samedi pour réclamer que le port du masque soit obligatoire dans les lieux publics clos, a indiqué jeudi 16 juille sur franceinfo qu’"il y avait des signes inquiétants" et "des clusters qu'on a du mal à contrôler". L’obligation de porter le masque est, selon elle, "une mesure importante", car "une réaction extrêmement rapide est indispensable" pour freiner la circulation du virus.
franceinfo : Sur le port du masque obligatoire, vous avez été enfin entendue ?
Anne-Claude Crémieux : Je dirais effectivement qu’enfin on prend une mesure de façon très claire pour le public parce que jusqu'à présent, tous les messages sur le port de masque étaient assez confus. Ce qui fait que personne ne s'y retrouvait. Les gens le portaient dans les transports publics parce qu'il était obligatoire et ils considéraient que c'était peu utile en dehors des transports publics. Aujourd'hui, ce qu'on sait avec cette épidémie, c’est que la diffusion dans les lieux clos peut être extrêmement importante. Ça peut être à l'origine de clusters, qui sont difficiles à contrôler, des clusters qui sont de véritables accélérateurs de l'épidémie. Cette mesure est très importante d'autant plus importante qu'il y a des reprises.
Fallait-il accélérer le calendrier ?
Bien sûr, puisque, comme on le voit, il y a des signes qui sont inquiétants. Il y a des clusters qu'on a du mal à contrôler. Ça veut dire qu'il y a des chaînes de contamination qu'on n'arrive pas à couper avec une diffusion du virus dans la population. Il y a un certain nombre d'indicateurs qui vont tous dans le même sens et qui montrent qu'il y a une augmentation de la circulation du virus en dehors même de ces clusters. Tout ceci fait qu'une réaction extrêmement rapide est indispensable. La réaction, c'est faire des tests pour essayer d'identifier un maximum de personnes infectées et évidemment, garder les mesures barrières indispensables pour essayer de freiner ce virus.
Faut-il imposer le masque dans l’entreprise ?
Je crois qu'il faut que les gens raisonnent par eux-mêmes, adoptent des conduites de prévention. Et il est bien évident qu'à partir du moment où le virus est capable de circuler de façon relativement aisée dans les lieux clos, où les gens ont une certaine proximité, la conséquence est que, bien sûr, ça doit être obligatoire dans les lieux qui reçoivent du public. Mais rien n'empêche évidemment d'appliquer cette mesure en dehors des lieux qui reçoivent du public. Je connais d'ailleurs des entreprises qui n'ont pas attendu cette obligation pour distribuer des masques à leurs collaborateurs.
Il faut rappeler que les clusters ne se trouvent pas uniquement dans les lieux publics...
Bien sûr. Un des grands clusters, par exemple, qui a été identifié en Corrèze, c'est un call-center. Tout simplement parce que dans un call-center, les gens travaillent dans des open-spaces. Ils sont proches les uns des autres. Ils parlent. On sait que parler est un facteur qui va augmenter l'excrétion du virus. Et évidemment, il y a des mesures à prendre en dehors des lieux publics. Je pense que cette obligation de masques dans les lieux recevant du public doit évidemment, pour une fois, parce que c'est un message extrêmement clair, faire réfléchir l'ensemble des situations. Et chacun est évidemment libre de prendre des initiatives qui vont dans le sens de la protection et de l'absence de diffusion de l'épidémie. Il s'agit de se protéger, de protéger les autres. Il s'agit aussi d'éviter des rebonds incontrôlables.
Est-ce qu'on est dans une deuxième vague ou est-ce la précédente qui continue de se diffuser ?
Peu importe. Ce qu'on cherche à éviter c’est, encore une fois, une circulation incontrôlée. Que ça s'appelle un rebond, que ça s'appelle une deuxième vague, de toute façon, la conséquence est la même. Si la circulation du virus devient incontrôlée, effectivement, de toute façon, on s'expose à une augmentation importante du nombre de cas et à retrouver une situation extrêmement difficile comme on l'a connu. Il est effectivement extrêmement important de réagir vite avec ce virus. On l'a appris et c'est maintenant qu'il faut prendre les mesures qui sont indispensables pour freiner la diffusion de ce virus.
|
L’ESS, dont nous devions faire le thème de notre Journée Annuelle 2020, réorganise sa représentation avec ESS France qui intègre en son sein les CRESS et devient la structure représentative de l’ESS au niveau national pour l’ensemble des familles : associations, mutuelles, coopératives, fondations.
Notre ancien collègue, Jérôme SADDIER, en a été élu à la Présidence et la FNMF occupe le poste de trésorier et compte 4 administrateurs. L’AAM est aussi présente au Bureau et au CA.
L’ADOM a été admis au sein du collège 4 comme membre associé. La Mutualité sera donc bien représentée au sein d’ESS France.
Nous aurons l’occasion de révoquer ce sujet important lors de notre Assemblée générale du 9 septembre.
En attendant le plaisir de se revoir, prenez bien soin de vous.
Amitiés mutualistes.
Pour plus d’information 👉 https://www.
Bruno HUSS
Président
Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes
Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris
Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - CS 30555 - 13236 Marseille cedex 2
Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63
www.asso-adom.fr - president@asso-adom.fr
@AdomMutualite - https://www.linkedin.com/
Dans un environnement de plus en plus contraint et réglementé, les possibilités offertes aux acteurs mutualistes de se différencier sur leur cœur de métier qu'est la prise en charge des dépenses de santé, se sont considérablement réduites.
Être en capacité d'offrir une expérience positive et mémorable à ses adhérents est aujourd'hui, plus que jamais, un enjeu majeur pour les fidéliser et être au rendez-vous de leurs attentes.
Ainsi, disposer d'une application mobile innovante et à forte valeur ajoutée peut constituer un atout essentiel afin d'apporter davantage de services et de proximité à nos adhérents.
En cette période post-confinement, l’intérêt d’une offre de service digitalisée pour accompagner nos adhérents en toute circonstance ne semble plus beaucoup faire débat.
Aussi, l’ADOM, dans le cadre de sa mission de veille pour les directeurs mutualistes, vous propose la vision sur ce sujet de la startup MutLab et la manière dont elle accompagne près d’une quinzaine de mutuelles et leurs 1,5 millions de bénéfiaires.
Chers collègues,
J’espère que vous vous portez bien en cette période contrainte et que le déconfinement se déroule correctement pour vos mutuelles.
Je me permets de vous diffuser ce tableau de bord réalisé par notre partenaire Domplus qui pourrait vous intéresser dans la gestion de vos activités.
« Cette publication qui se veut utile en cette période exceptionnelle, porte sur la période du 11 au 29 mai 2020 et sur l’observation et l’analyse de plus de 37 400 situations de vie depuis le 13 mars (13 400 dans la dernière période).
La troisième vague du Tableau de bord DOMPLUS montre, comme les deux vagues précédentes, que le sentiment de colère s’installe durablement, particulièrement chez les agents publics qui font l’objet d’un focus inédit. Ce constat que nos conseillers mesurent et décrivent précisément, nous le partageons avec de nombreux acteurs.
C’est parce que nous sommes aujourd’hui aux côtés de plus de 15 millions d’actifs, de retraités et d’agents de la fonction publique que nous pouvons, grâce à l’intermédiation sociale – ou accompagnement global des personnes, connaître non seulement les opinions, mais aussi et surtout les émotions. Cette capacité à identifier, évaluer et suivre ces émotions, nous la devons à une approche globale et systémique des situations individuelles.
C’est en redonnant la priorité à la personne, avec des solutions d’accompagnement performantes, éthiques et bienveillantes et en portant, jusqu’au cœur des territoires, des solutions concrètes pour répondre aux enjeux du quotidien, que nous pourrons accompagner chacun vers l’autonomie et donc agir sur les sentiments d’abandon et de déclassement qui génèrent la colère.
Au-delà de la réponse financière, de l’information publique, nous pouvons faire le choix d’équiper la personne, de l’accompagner en faisant le pari de l’intermédiation sociale, qui nous permet de comprendre – c’est ce que montre notre Tableau de bord –, mais surtout d’agir. Il est temps ! »
Vous en souhaitant bonne réception.
Au plaisir de se retrouver prochainement.
Bien cordialement.
Bruno HUSS
Président
Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes
Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris
Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - CS 30555 - 13236 Marseille cedex 2
Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63
www.asso-adom.fr - president@asso-adom.fr
@AdomMutualite - https://www.linkedin.com/groups/8567164 - www.viadeo.com/p/002o79d7dzvqcjw - https://www.instagram.com/adom_mutualite/ - https://www.facebook.com/ADOM_Mutualité-1869207099961313/
Cette publication qui se veut utile en cette période exceptionnelle, porte sur la période du 11 au 29 mai 2020 et sur l’observation et l’analyse de plus de 37 400 situations de vie depuis le 13 mars (13 400 dans la dernière période).
La troisième vague du Tableau de bord DOMPLUS montre, comme les deux vagues précédentes, que le sentiment de colère s’installe durablement, particulièrement chez les agents publics qui font l’objet d’un focus inédit. Ce constat que nos conseillers mesurent et décrivent précisément, nous le partageons avec de nombreux acteurs.
C’est parce que nous sommes aujourd’hui aux côtés de plus de 15 millions d’actifs, de retraités et d’agents de la fonction publique que nous pouvons, grâce à l’intermédiation sociale – ou accompagnement global des personnes, connaître non seulement les opinions, mais aussi et surtout les émotions. Cette capacité à identifier, évaluer et suivre ces émotions, nous la devons à une approche globale et systémique des situations individuelles.
C’est en redonnant la priorité à la personne, avec des solutions d’accompagnement performantes, éthiques et bienveillantes et en portant, jusqu’au cœur des territoires, des solutions concrètes pour répondre aux enjeux du quotidien, que nous pourrons accompagner chacun vers l’autonomie et donc agir sur les sentiments d’abandon et de déclassement qui génèrent la colère.
Au-delà de la réponse financière, de l’information publique, nous pouvons faire le choix d’équiper la personne, de l’accompagner en faisant le pari de l’intermédiation sociale, qui nous permet de comprendre – c’est ce que montre notre Tableau de bord –, mais surtout d’agir. Il est temps !
Paris, le 4 juin 2020
Efficacité des aides personnelles au logement :
le Sénat a adopté une proposition de loi
Jeudi 4 juin 2020, dans le cadre d’un ordre du jour réservé au groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (groupe CRCE), le Sénat a examiné la proposition visant à garantir l'efficacité des aides personnelles au logement, présentée par Cécile Cukierman et plusieurs de ses collègues.
La proposition de loi déposée
" Remettant au coeur de la définition des aides au logement les intérêts des allocataires", Cécile Cukierman et plusieurs de ses collègues ont déposé au Sénat, le 5 mars 2020, une proposition de loi ayant pour objet de garantir l'efficacité des aides personnelles au logement. Cette proposition de loi comprend 5 articles.
L’article 1er supprime le délai de carence d'un mois pour le versement des aides personnelles au logement (APL).
L’article 2 revient sur l'application d'un seuil de non-versement, aujourd'hui fixé à 10 euros.
L’article 3 crée une présomption de bonne foi lorsque la baisse des ressources est liée à la crise sanitaire.
L’article 4 revient sur la désindexation des APL.
L'article 5 constitue le gage financier.
L’examen en commission
Mercredi 27 mai 2020, la commission des affaires économiques a examiné le rapport de Dominique Estrosi-Sassone et établi son texte sur la proposition de loi.
À l’initiative du rapporteur, la commission a adopté des amendements visant à :
L’examen en séance publique
Jeudi 4 juin 2020, le Sénat a adopté la proposition de loi visant à garantir l'efficacité des aides personnelles au logement, lors de son examen en séance publique, en présence de Julien Denormandie, ministre chargé de la ville et du logement.
---
Pour plus de détails, consulter :
· le dossier législatif ;
· le rapport de Dominique Estrosi-Sassone fait au nom de la commission des affaires économiques, déposé le 27 mai 2020
· les comptes rendus (analytique et intégral) et la vidéo des débats en séance publique.
L'activité du Sénat se déroule dans le strict respect des conditions sanitaires dictées par la nécessité d'enrayer la pandémie du COVID-19.
Paris, le 4 juin 2020
Statut des travailleurs des plateformes numériques :
le Sénat n’a pas adopté une proposition de loi
Jeudi 4 juin 2020, dans le cadre d’un ordre du jour réservé au groupe communiste républicain citoyen et écologiste (groupe CRCE), le Sénat a examiné la proposition de loi relative au statut des travailleurs des plateformes numériques, présentée par Pascal Savoldelli et plusieurs de leurs collègues.
La proposition de loi déposée
"Mesurant non seulement la situation d'extrême précarité des [travailleurs des plateformes numériques (TPN)] mais aussi le risque réel de développement et de contagion de ces nouveaux modèles dans tous les secteurs", Pascal Savoldelli, Fabien Gay, Cathy Apourceau-Poly, Laurence Cohen, Michelle Gréaume et plusieurs de leurs collègues ont déposé au Sénat, le 11 septembre 2019, une proposition de loi ayant pour objet d’"apporter des éléments d'éclaircissement et d'adaptation du droit applicable à celles et ceux qui concluent avec des plateformes des contrats portant sur leur force de travail pour la réalisation du service proposé sur leurs sites et applications, tout en garantissant l'autonomie à laquelle les travailleuses et les travailleurs aspirent, notamment par un réel choix des jours, de la durée et des horaires de travail". Cette proposition de loi comprend 4 articles.
L’article 1er introduit un nouveau livre dans le code du travail consacré aux travailleurs des plateformes numériques, qui définit la notion de TPN et les modalités de formation des contrats, et prévoit un certain nombre de dispositions relatives :
· au temps de travail et à la rémunération des TPN ;
· aux algorithmes utilisés par les plateformes. Ainsi, l’article 1er de la proposition de loi donne aux représentants des travailleurs le droit de demander des explications documentées en cas de doute sur une modification des algorithmes. Pour les aider dans leur travail d’analyse, ils peuvent solliciter le recours à un expert spécialiste en algorithmes et en intelligence artificielle à la charge de la plateforme ;
· aux ruptures de contrat : celles-ci doivent être motivées par un motif réel et sérieux ;
· à la négociation et à la représentation, applicables à partir de 2023.
L’article 2 définit le droit à l’allocation d’assurance chômage des TPN et renvoie à des accords conclus entre les organisations représentatives d’employeurs et de travailleurs pour les mesures permettant d’adapter les règles du régime général d’assurance chômage à la situation particulière des TPN. Les revenus de référence pris en considération pour fixer le montant de l’allocation journalière sont établis à partir des rémunérations des douze mois civils précédant le dernier jour de travail payé à l’intéressé, rémunérations liées à l’activité organisée par un contrat conclu avec une plateforme.
L’article 3 dispose que lorsque les conditions de travail, l’organisation du travail, la modalité de la mise en relation, la modalité et le montant ou le mode de rémunération sont déterminés au travers d’algorithmes, ceux-ci devront faire l’objet d’une information, d’une consultation ou d’une négociation, selon les champs concernés.
L’article 4 détermine l’adhésion des TPN au contrat collectif souscrit par la plateforme ; la cotisation à ce contrat est prise en charge par la plateforme.
L’examen en commission
Mercredi 27 mai 2020, la commission des affaires sociales a examiné le rapport de Cathy Apourceau-Poly et n'a pas adopté de texte de la commission.
En conséquence, en application du premier alinéa de l’article 42 de la Constitution, la discussion en séance porte sur le texte de la proposition de loi déposée sur le Bureau du Sénat.
L’examen en séance publique
Jeudi 4 juin 2020, les sénateurs n’ont pas adopté la proposition de loi lors de son examen en séance publique.
---
Pour plus de détails, consulter :
· le dossier législatif ;
· le rapport de Cathy Apourceau-Poly; fait au nom de la commission des affaires sociales, déposé le 27 mai 2020
· les comptes rendus (analytique et intégral) et la vidéo des débats en séance publique.
Contact presse :
Juliette Elie
Direction de la communication du Sénat - presse@senat.fr
Cliquez ici si vous ne souhaitez plus recevoir d’informations du Sénat.
L’activité du Sénat se déroule dans le strict respect des conditions sanitaires dictées par la nécessité d’enrayer la pandémie du COVID-19.