Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 10 juillet 2013

LIBRES PROPOS de l' Association de lutte contre le sida et la transmission du VIH, "Action-Pro"


L'association de lutte contre le sida et la transmission intentionnelle du VIH,"Action-Po" dément des informations publiées par l'association Act Up dans la revue " Protocoles " N°73.


« ACTION PO » association de lutte contre le VIH-SIDA

A ce titre la Présidenteétait présente au colloque « Femmes et vih » qui se déroulait à Paris les 7 et 8 décembre 2012.

Venue en compagnie de Madame Barbara WAGNER, la Présidente de l'association " Femmes Positives ", faire entendre et sa voix, en porte parole des victimes de contamination intentionnelle, elle fût entendue, et suscita d'hostiles réactions.

Bien que l'association « ACTION-PO » ne fasse pas partie du «  collectif inter associatif *», sa présence aurait dû être notée, non pas occultée, ainsi que ses revendications.

Or...

Tout comme celles de l'Association " Femmes Positives ", elles manquent au « détail des revendications » publiées dans la revue " Protocoles " N°73, revendications que l'inter associatif a la charge de transmettre aux institutions, chercheurs, médecins, ainsi qu'aux autres acteurs de la lutte contre le VIH, en dépit du fait que Melle XALO participait à leur rédaction à l'issue du colloque.

Pire...

En occultant lesdites revendications, l'association « ACT UP » attribue à l'association « ACTION-PO » des propos qu'elle n'a jamais tenu, auxquels elle s'est toujours fermement opposée, et qui sont de surcroît contraires à sa politique.

« L'association « ACTION-PO » ne réclame pas de loi spécifique sur la transmission intentionnelle du VIH, car elle estime que la qualification «  d'administration de substance nuisible avec ou sans préméditation » actuellement retenue par les Tribunaux est adaptée.

Nous pensons toutefois, que sanction et prévention, ne sont pas des notions opposées, mais complémentaires...

...que la responsabilisation des personnes séropositives est indispensable à l'atteinte des objectifs fixés, qui sans elle, nous semblent utopiques, à savoir : Zéro nouvelle infection au VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » déclare Melle Agnès XALO,
avant de poursuivre : « La loi actuellement en vigueur doit être appliquée, au cas par cas, il ne s'agit nullement de faire peser la charge de la contamination du partenaire sur la personne séropositive de manière systématique, mais seulement dans les cas légitimes.

Les associations ont toujours pris la défense des contaminateurs, même en 2005 lorsqu'une femme était jugée dans le Loiret, pour avoir intentionnellement transmis le VIH à son époux !

Nous trouvons cela scandaleux.

Imaginez vous mettre un préservatif avec votre mari ? Ou votre femme ?
Nous ne pouvons pas continuer à parler de responsabilité partagée dans des cas tels que celui ci, ou encore dans des cas comme celui de Sabrina, cette jeune mère de deux enfants, de Niort qui a récemment déposé plainte, et avait demandé un test sérologique à son partenaire, lequel lui aurait montré des tests falsifiés, ni dans les cas de viol, ou de manipulation.

La Présidente d'  « ACTION-PO » souligne le fait que « il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre » selon l'article 121-3 du code pénal, les associations afin de défendre une fois de plus les contaminateurs, posent « la question d’intentionnalité de qui porte la responsabilité de la prévention ». Dans la fameuse revue « Protocoles » N°73 .

« Maintenant qu'il y a des condamnations, afin de faire pression, les associations véhiculent le message : n'allez pas vous faire dépister, car si vous êtes informés de votre séropositivité, vous risquez des sanctions pénales. L'unique but est l'objectif Zéro condamnation ! Or, le dépistage est un test anonyme, et plus vite le séropositif sera traité moins il sera contaminant, ce qu'elles sont les premières à mettre en avant.

La pénalisation de la transmission intentionnelle ne nuit pas à la prévention
...dont on constate l'échec, en voyant que seul un étudiant sur trois utilise le préservatif, ce qui y nuit réellement en revanche, est le message que délivrent ces associations aux personnes concernées.


Viendront elles ensuite se plaindre que se sont les quelques condamnations dans notre pays qui sont responsables de cet échec ? Ou de la réticence à se faire dépister, lorsqu'elles créent cette réticence ?.

Nous sommes tous concernés, il faut inciter la population générale au dépistage, reconnaître qu'aucun couple marié n'utilise de préservatif, que la responsabilité partagée a donc ses limites, et cesser d'agir de manière douteuse afin de parvenir à ses objectifs.

Nous sommes également scandalisées par la lettre ouverte que l'association ACT UP a récemment mise sur internet, à l'attention du Président François HOLLANDE, et de Madame Christiane TAUBIRA. Dans cette lettre en ligne sur son site, l'association ACT UP réclame la libération de toutes les personnes séropositives incarcérées.

Il est inadmissible de tenter de faire ainsi pression sur la justice, libérer ces personnes serait une atteinte au principe d'autorité de la chose jugée, elles ont été jugées et condamnées, bénéficient de traitements en prison, y rencontrent des intervenants de l'association « Aides », ont été auscultées comme il se doit, et reconnues accessibles à une sanction pénale, c'est une fois de plus conférer del'impunité a des personnes criminelles, sous prétexte qu'elles sont séropositives. Nous nous opposons à cette politique de déresponsabilisation, de favoritisme, d'impunité, de diabolisation des victimes et de victimisation des criminels, et tenons à souligner que dans beaucoup d'affaires de contamination intentionnelle, les personnes condamnées ont fait l'objet de peines légères, avec sursis, ou n'en ont fait que la moitié » .

«  Le 08 décembre au soir, je postais un article nommé «  Colloque femmes et VIH sur la page facebook de l'association, et j’écrivais, après un bref compte rendu de cette journée : « Avec l'association « Femmes Positives », nous attendons patiemment de voir si nous avons été entendues et comprises », nous avons aujourd'hui la réponse, c'est bien celle à laquelle nous nous attendions, mais nous ne baisserons pas les bras.

J'ai également demandé lors de ce colloque et sur par internet une rencontre avec des Professionnels de santé, ( psys, virologues, épidémiologistes ), des juristes , ( avec pour chaque professionnel : l' un en faveur de, et un autre opposé à la pénalisation de la transmission intentionnelle.

Qu'ils soient tous choisis par une autorité indépendante et impartiale ), mais aussi que participent : un représentant de chaque association de lutte contre la sida (( petite ou grande, pour et contre la pénalisation )( Aides, Act up, warning ....Femmes positives, Action-po....)). Bien entendu, cette requête tout comme ma "Lettre ouverte aux féministes, et associations de lutte contre le viol", en ligne sur le site de l'association ACTION-PO, ou celle de Marie-Victoire Louis,à Mme Laurent Présidente du MFPF, en date du 11 mars 2005, restera vaine.

Pour rappel, l'Association «  ACTION-PO » fût créée par Melle Agnès
XALO, elle même victime de contamination intentionnelle, en décembre
2011, après le procès qui l'opposait à Monsieur Hicheim GHARSALLAH
condamné à 9 ans de détention.

Cette association lutte contre le sida, les discriminations, écoute, informe, soutient, et offre des conseils juridiques gratuits aux victimes de contamination intentionnelle. Vous pouvez la soutenir ou la contacter via son site internet, ou par téléphone.


Lire le communiqué de presse sur Internet :
http://www.communique-de-presse-gratuit.com/lassociation-action-po-lutte-contre-le-sida-et-sa-transmission-intentionnelle_126785.html

lundi 25 février 2013

Proposition de loi pour favoriser l’accès aux soins et lutter contre le refus de soins :


des réponses simples et efficaces

 

De plus en plus de personnes en France déclarent avoir renoncé ou reporté des soins en raison de leur coût trop élevé. En novembre 2012, un sondage de l’IFOP constatait ainsi que 42% des Français avaient déjà renoncé aux soins chez un spécialiste en raison d’un coût élevé. Par ailleurs, lorsqu’elles n’y renoncent pas, certaines populations déjà fragilisées dans leur accès aux soins se voient encore aujourd’hui opposer un refus de soins. En 2011, le Conseil national des Politiques de Lutte contre la Pauvreté et l’Exclusion sociale révélait ainsi la « persistance des refus de soins de certains professionnels de santé sur lesquels une observation doit être renforcée avec des moyens adéquats et des réponses appropriées et efficaces ». Qu’il soit motivé par le statut d’assuré social des personnes (CMU-C ou AME) ou par une pathologie, notamment le VIH ou le VHC, le refus de soins est une réalité inacceptable. Les franchises médicales, les dépassements d’honoraires comme les nombreux autres restes à charge (notamment à travers l’avance de frais) sont également autant de freins à l’accès aux soins pour une part toujours plus importante de la population. Ces refus explicites ou déguisés qui laissent la personne malade sans réponse, peuvent avoir des conséquences lourdes, individuellement pour la santé des personnes directement concernées pouvant voir aggraver leur état de santé, et collectivement, les soins engagés tardivement alourdissant la charge pour l’assurance maladie.

 

Une proposition de loi pour plus de justice et d’égalité dans la prise en charge des personnes malades

Présentée par la Sénatrice Aline Archimbaud, une proposition de loi a pour objectif de rendre concrètes et effectives des mesures visant à favoriser l’accès aux dispositifs de la CMU ou CMU-C. Cette proposition de loi tente de répondre pratiquement à des points de blocage concrets identifiés comme pouvant être à l’origine du renoncement économique aux soins pour les personnes ayant de faibles ou de très faibles revenus, en prévoyant des dispositions simples sur les droits des personnes, et sur leur information

 

Le testing : un outil concret contre les refus de soins

Parce que la lutte contre les refus de soins constitue un principe essentiel de la garantie d’un accès effectif aux soins pour tous, et qu’elle passe d’abord par la possibilité d’identifier les cas de refus et ceux qui les pratiquent, cette proposition de loi vise également à apporter un cadre légal au testing. Une revendication de longue date de nos associations œuvrant sur le terrain pour accompagner et défendre les publics confrontés aux difficultés d’accès aux soins, parce que nous savons qu’elle sera une étape essentielle pour mettre enfin un terme à ces pratiques délictueuses.

 

Représentants de l’Etat : engagez-vous

Les élus et notre gouvernement ne peuvent faire l’économie d’une série de dispositions pratiques pour faciliter l’accès aux soins. Convaincues que de telles mesures ne sauraient rencontrer d’hostilité tant les refus de soins sont une honte pour notre système de santé, nos organisations en appellent à l’engagement du ministère de la Santé, du gouvernement et de l’ensemble des parlementaires pour soutenir cette proposition de loi dans un esprit de justice et d’égalité.

 

 

Contacts presse :

 

AIDES : Tony Fortin– tfortin@aides.org

CISS : Marc Paris -– mparis@leciss.org

FNARS : Stéphane Delaunay - - stephane.delaunay@fnars.org

UNIOPSS : Valérie Mercadal –– vmercadal@uniopss.asso.fr

 

 

 

 

mercredi 20 février 2013

Panique à bord....


Panique sur l’information en santé !

Un ancien promoteur de la ciclosporine comme traitement du VIH et un ancien urologue alimentent, depuis plusieurs mois maintenant, avec la complicité de certains médias, une polémique sur le médicament en général et quelques molécules en particulier.


S’il est légitime de dénoncer les excès d’une certaine politique du médicament qui portent atteinte aux personnes et à la santé publique, ce travail ne doit pas se faire au détriment de l’éducation à la santé dont nous avons tous tant besoin.


D’ailleurs, des travaux indépendants, comme ceux de la revue Prescrire ou de la Cochrane Collaboration, et des recommandations scientifiques, comme celles de la Haute autorité de santé, montrent qu’une autre voie est possible.


Le contexte de confusion actuelle ne fait que rendre encore plus impérative l’urgence d’une réelle politique d’éducation à la santé, qui commence d’ailleurs par le fait de donner à chacun les éléments lui permettant de se mobiliser en faveur de son propre état de santé. Cela débute donc par l’information. Laquelle ne saurait se résumer à quelques actions éparses, sur des thèmes étroits, et non coordonnées entre elles.


Au contraire, l’information, comme première marche de l’éducation à la santé, repose sur plusieurs critères jamais mis en œuvre dans notre pays :

§

le périmètre, non exclusif, de nos attentes, suppose de répondre aux préoccupations sur la prévention des maladies, leurs traitements, les alternatives thérapeutiques, et les modalités de prise en charge ambulatoire et hospitalière des affections ;


§

l’information doit être le fait d’une autorité publique indépendante des agences gouvernementales et des pouvoirs publics, car la réception des messages par l’opinion est gravement mise en doute par les crises sanitaires successives : cela désigne la Haute autorité de santé, seule autorité indépendante dans le domaine de la santé en France depuis la loi du 13 août 2004 ;


§

les informations détenues par les agences sanitaires, les établissements de santé et l’assurance maladie doivent être versées, sans condition et sans ambiguité, vers l’autorité indépendante devenant l’opératrice de l’information en direction du grand public : nous n’avons que trop tardé avec des formulations hésitantes et d’ailleurs jamais opérationnelles ;


§

l’animation de ce pôle d’information vers le grand public doit reposer sur une approche participative autour d’une diversité d’acteurs garantissant une pluralité neutre et bienveillante des positions présentes dont celle des associations de patients, principalement concernées, et qui doivent être notablement impliquées dans la politique éditoriale du pôle d’information ainsi constitué ;


§

de même la production de connaissances en vue de l’information du grand public au sein de ce pôle doit revêtir une approche collaborative incluant les professionnels de santé, les chercheurs, les spécialistes de la communication et les représentants des patients : expertise scientifique comme expertise profane ;





§ il ne s’agit pas de faire de ce pôle d’information une sorte de Pravda enlevant toute légitimité aux autres canaux d’information en santé mais d’offrir à tous un site public indépendant de référence auquel chaque usager peut librement se confronter pour construire son attitude et sa mobilisation personnelle, en responsabilité, pour la préservation de sa santé : collectivement, nous y gagnerions tous.





Le statu quo n’est plus possible. La dépense correspondant à cette mission doit être prévue au budget de la Haute autorité de santé dans la prochaine loi de financement de la sécurité sociale : il s’agit de quelques millions, qui peuvent représenter beaucoup d’économies en dépenses évitées et en souffrances humaines épargnées. Un investissement dont nous ne mourrons pas, à la différence de nos concitoyens et en particulier des malades chroniques qui ne peuvent tout de même pas être des millions à douter de leurs traitements et de leurs médecins jusqu’à renoncer à se soigner dans des conditions périlleuses. Il y a comme une urgence… pour la stratégie nationale de santé.

ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - La CSF - Le LIEN - Les Aînés Ruraux - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH










 
 

 



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vendredi 8 février 2013

Lancement du prochain sidaction


Rendez-vous le 5, 6 et 7 avril pour le Sidaction 2013

   

Paris, le 7 février 2013 - La prochaine édition du Sidaction 2013 aura lieu les 5, 6 et 7 avril prochains. Trois jours de mobilisation intense en faveur de la lutte contre le sida afin de sensibiliser la population sur cette épidémie qui touche encore aujourd’hui 34 millions de personnes dans le monde.

 

Le soutien des médias partenaires

Le Sidaction ne pourrait exister sans vous, les médias. Cette année encore,  vingt médias partenaires ont répondu présents à notre appel et s’engagent à nos côtés pour faire de cet événement une réussite. Sidaction peut également compter sur le soutien de trois nouvelles chaînes de télévision comme 6ter, D8 et D17.

 

L’appel à don

Le compteur du Sidaction est remis à zéro et les promesses de dons peuvent être faites en appelant le 110 du 11 mars au 18 avril 2013 inclus. L’ensemble des fonds nets collectés est réparti de la façon suivante : 50 % de ces fonds sont alloués directement au soutien à la recherche et aux soins et 50 % servent à financer des programmes de prévention et d’aide aux malades, en France et dans 29 pays en développement. L’édition 2012 avait collecté 4 millions d’euros. Sidaction espère que les donateurs renouvelleront leur générosité.

  

Ne crions pas victoire trop vite

Malgré les discours optimistes, notamment sur les avancées de la recherche, le sida tue 1,7 million de personnes par an dans le monde et 8 millions de personnes n’ont toujours pas accès aux traitements contre le VIH. C’est pourquoi aujourd’hui plus que jamais le Sidaction compte sur les médias, les bénévoles et les donateurs  pour qu’ensemble et tous ensemble nous menons ce combat qui est loin d’être fini.

 

Pour faire un don :

Par téléphone : en appelant le 110 (numéro d’appel gratuit)

Par Internet : www.sidaction.org

Par SMS : en tapant DON au 33 000 (SMS non surtaxé)

Par courrier : Sidaction 228, rue du Faubourg Saint-Martin 75010 PARIS


NDLR : MGEFI ET SIDA


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30 nov. 2012 – Cadureso - La MGEFI soutient la journée de lutte contre le sida. A l'initiative du secrétariat général des Ministères Economique et Financier, ...


 

vendredi 25 janvier 2013

Dîner de la mode de Sidaction


728 000 € collectés au profit de la lutte contre le sida.

 

Organisé en partenariat avec la Fédération française de la couture, la onzième édition du dîner de la mode a réuni autour de Pierre Bergé et de Line Renaud 700 personnes au Pavillon d’Armenonville à Paris, ce jeudi 24 janvier 2013.

 

Pierre Bergé, et Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de médecine et co-découvreuse du virus du sida, ont rappelé que l’épidémie de sida n’est pas terminée et que la mobilisation de tous est plus que jamais nécessaire. Avec 34 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde dont 150 000 en France, et 1,7million de morts par an, le combat doit se poursuivre. Line Renaud a rendu hommage à l’univers de la mode et a souligné l’importance de ce dîner pour Sidaction.

 

Les 728 000 euros collectés seront répartis ainsi :

 

50 % à des programmes de recherche et de soins,

50 % à des programmes de prévention et d’aide aux malades en France et dans 29 pays en développement.

 

Sidaction tient à remercier en particulier les partenaires de cet événement qui ont permis de réduire les frais d’organisation : C LAGENCE, Dom Pérignon, Doré Sécurité, Florence Doré, Lomarec, Le Pavillon d’Armenonville, Nicolas Ouchenir, Potel & Chabot, les Domaines Barons de Rothschild-Lafite, Section9, Soft Audiovisuel.

 

Merci à tous les bénévoles de Sidaction et aux membres bénévoles du comité d’organisation du dîner de la mode : Jacques Babando, Eliane de la Béraudière, Pia de Brantes, George Bully, Christophe Carrère, Pauline Chevallier, Dominique Deroche, Pascale Diabaté, Patricia Goldman, Jimmy Pihet, Laetitia Roux, Laurence Sudre-Monnier.

  

Contacts presse :

 

Sidaction :       

Francis Gionti   01 53 26 45 64              f.gionti@sidaction.org

 

Patricia Goldman communication :

Julia Albert       01 47 53 65 65              jalbert@patricia-goldman.com

jeudi 17 janvier 2013

Lancement du programme SHE, un programme européen de soutien aux femmes vivant avec le VIH


Programme SHE : Aider les femmes séropositives  à retrouver une estime de soi et à devenir autonomes

Quand annoncer sa séropositivité à sonpartenaire ? Comment gérer au mieux sa vie sexuelle ? Quels sont ses droits quand on est une femme vivant avec le VIH ?...
Les femmes infectées par le VIH pourronttrouver réponses à leurs questions dans un programme unique de soutien, SHE (Strong, HIV Positive, Empowered Women), consultable gratuitement sur le site internet :
www.sheprogramme.fr.
Le programme SHE a été élaboré par des femmes infectées par le VIH, des associations de patients et des médecins spécialisés dans le suivi de patients atteints du VIH ; il est soutenu par Bristol-Myers Squibb.   
SHE a vocation à aider les femmes et les jeunes filles atteintes du VIH à mieux vivre avec le VIH, à développer leur autonomie et à reprendre confiance en elles, grâce, entre autres, à la mise en place de groupes d’entraide.
« Les inégalités physiologiques, culturelles, sociales et économiques, parfois cumulées et vécues par les femmes, les placent dans des situations fragilisantes face au VIH/sida, elles se retrouvent souvent isolées du fait des difficultés à révéler et à gérer leur statut séropositif » témoigne Hélène Freundlich, coordinatrice de l’action « Femmes & Migrantes » à Sida Info Service.
Chaque seconde une femme est contaminée par le VIH dans le monde
[1]. En 2010 en France, les femmes représentaient 32% des personnes nouvellement dépistées séropositives, dont 13% ayant moins de 25 ans[2]. En 2009, en France 48 000 femmes étaient infectées par le VIH[3].

SHE : un programme de soutien dédié aux femmes séropositives

Associations de patients, médecins spécialisés dans la prise en charge de patients atteints de VIH et femmes séropositives ont collaboré ensemble en Europe afin de mettre au point un programme unique, SHE, destiné plus spécifiquement aux femmes porteuses du virus du sida, afin de répondre aux questions qu’elles peuvent se poser.

« Lors de ma participation à l’élaboration du programme SHE, j’ai été stupéfaite du peu d’intérêt et de données qu’il y avait dans la littérature sur la thématique des femmes séropositives. En effet, les thèmes de la recherche chez les femmes séropositives se limitent souvent à la procréation en oubliant les aspects sociaux, économiques, psychologiques et les effets secondaires des traitements… Ces différentes thématiques sont traitées dans le programme SHE et sont destinés aux femmes séropositives et au personnel de santé afin d’optimiser la prise en charge et la qualité de vie des patientes » indique le Dr Stéphanie Dominguez, PH Service d’Immunologie Clinique Hôpital Henri Mondor, Créteil.

 

La boîte à outils du programme SHE - divisée en sept modules - permet aux femmes séropositives désireuses de venir en aide aux autres femmes et adolescentes malades d’organiser des groupes de paroles pour aborder toutes les questions qu’elles se posent et ainsi essayer de vivre mieux avec le VIH.
« La richesse du programme SHE est l’ensemble de ses thématiques qui nous permet de mener la discussion, d’abord entre les accompagnatrices, ce qui est très enrichissant, puis avec le groupe. Cette boite à outils officie comme un guide et nous permet de cadrer les échanges » affirme Bernadette Rwegera, directrice de l’association Ikambere.

Des échanges entre pairs, bénéfiques aux femmes et jeunes filles atteintes de VIH pour améliorer leur qualité de vie

Discrimination, rejet, violence, précarité, isolement…., sont le lot de nombreuses femmes atteintes du VIH. « La grande majorité des femmes qui viennent à Ikambere souffrent de discrimination liée à leur séropositivité. Certaines ont été exclues par leur mari ou leur famille ; d’autres ont été licenciées. Ces femmes se trouvent plongées dans une grande précarité et dans une profonde détresse émotionnelle. Nous les aidons avec nos partenaires à trouver un logement puis on commence le travail de soutien », témoigne Bernadette Rwegera.

Différents groupes de discussion entre pairs sont organisés dans les associations de patients ou à l’hôpital. Les participantes échangent sur une thématique du programme SHE et font part de leur expérience, des difficultés rencontrées, de leurs peurs, de leurs succès. « A l’annonce de sa séropositivité, la femme pense que sa vie est terminée. En venant à ces groupes de paroles où elle rencontre des femmes malades comme elle, elle échange, pose toutes les questions qu’elle souhaite même les plus dérangeantes. En participant à ces différents groupes de soutien, elle se reconstruit et imagine une vie après l’annonce de la maladie. Notre objectif est que les femmes atteintes de VIH retrouvent une estime de soi et deviennent autonomes » explique la directrice d’Ikambere, Bernadette Rwegera.

 

Une optimisation de la prise en charge

Contraception, grossesse, ménopause... Les femmes ont des spécificités dont il faut tenir compte dans leur prise en charge médicale. Le programme SHE permet aux professionnels de santé d’être sensibilisés à ces problématiques.

« Les réunions et les outils du programme SHE m’ont déjà fait changer d’attitude sur des questions liées à l’annonce du diagnostic, le dépistage, les traitements… Par exemple, je suis plus exigeante sur les questions gynécologiques. Je réclame le compte-rendu de consultations gynécologiques pour connaître le contraceptif employé afin d’éviter les interactions médicamenteuses avec les traitements que je prescris. SHE est un programme de sensibilisation dont les médecins ont besoin » assure le Docteur Stéphanie Dominguez.

 

[1]ONUSIDA2011. Disponible sur  www.unaids.org/en/resources/infographics/20120608gendereveryminute/ dernier accès janvier 2013.
[2]
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire – InVS.  L’infection à VIH-sida en France en 2009-2010 : découvertes de séropositivité, admissions en ALD et pathologies inaugurales de sida. 29 novembre 2011. Disponible sur www.invs.sante.fr/content/download/23800/134355/version/15/file/BEH_43_44_2011.pdf. Dernier accès janvier 2013
[3]
Rapport ONUSIDA/OMS 2010. Disponible sur

 

Retrouvez toutes les thématiques de la boîte à outils, de plus amples informations et des vidéos gratuitement sur :


 

Association ayant participé pour la France à l’élaboration du Programme SHE :
Sida Info Service,
www.sida-info-service.org/

 
A propos de Bristol-Myers Squibb
Bristol-Myers Squibb est une entreprise biopharmaceutique globale, dont la mission est de découvrir, développer et mettre à disposition des médicaments innovants pour aider les patients à vaincre des maladies graves. Pour plus d’information, visitez www.bmsfrance.fr

jeudi 13 décembre 2012

LIBRES PROPOS sur l'Assurance des malades

 
Assurance des malades : l’engagement du Président de la République remis en cause

 

 

Au moment où François HOLLANDE annonçait le 3ème plan Cancer, en clôture des journées de l’InCA, il a pointé la juste question de l’assurabilité des personnes atteintes ou en ayant été atteintes d’un cancer.

Au-delà, cette question concerne l’ensemble des personnes touchées par une pathologie chronique, soit près de 15 millions de nos concitoyens, sans compter tous ceux ayant rencontré des épisodes plus ou moins récents de maladie ayant fait l’objet d’un traitement prolongé ou d’une hospitalisation.

 

 

AERAS : la Commission des études et des recherches à l’arrêt

 

Après un travail préparatoire conséquent pour identifier les principaux mécanismes assurantiels de sélection du risque santé, la Commission des études et des recherches de la convention AERAS doit maintenant réaliser différentes études pour mener à bien sa mission. Ces études visent à « apporter des connaissances permettant d’améliorer les pratiques assurantielles sur la base des évaluations scientifiques des risques chez les personnes porteuses de maladie chronique ».

 

Deux premiers groupes de travail ont parallèlement été mis en place, l’un portant sur les « cancers » et l’autre sur le « VIH-sida », un troisième étant en cours de constitution sur les « maladies cardio-vasculaires ».

 

 

4 millions d’euros manquent à l’appel

 

Or, l’ensemble de ce travail essentiel pour faire progresser l’assurabilité des malades ou anciens malades est aujourd’hui à l’arrêt. En effet, alors que l’Etat s’est engagé dans la convention AERAS en février 2011 à allouer à la Commission des études et des recherches « des moyens à hauteur de 4 millions d’euros sur 4 ans », aucune des sommes n’a pourtant encore été débloquée.

 

L’Etat doit respecter ses engagements pour que ces études soient réalisées. Elles sont en effet indispensables pour clarifier et objectiver les risques, ce qui constitue un point central de la convention AERAS.

 

 

 

L’administration publique doit être au service des politiques publiques : on ne peut louer le jeu conventionnel sans lui donner les moyens de fonctionner.

 

LECISS

 

 

vendredi 30 novembre 2012

Journée mondiale de lutte contre le Sida : la Ville de Paris se mobilise depuis plus de dix ans au nom d'un combat qui reste capital

Journée mondiale de lutte contre le sida : la Ville de Paris se mobilise depuis plus de dix ans au nom d’un combat qui reste capital

Aujourd’hui en France, selon le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH)6.500 personnes sont nouvellement infectées chaque année par le VIH ,la moitié d’entre elles est dépistée trop tardivement ; 40.000 ignorent qu’elles sont infectées par le VIH (estimation moyenne).
 

Paris reste la ville la plus touchée par l’épidémie, avec un taux de découvertes de séropositivité 5 fois plus élevé que la moyenne nationale.
Les jeunes sont de moins en moins nombreux à considérer le préservatif comme un contraceptif efficace et de plus en plus nombreux à penser que la transmission du virus reste possible malgré l’utilisation de préservatifs lors de rapports sexuels (selon enquête KAPB 2010).
Dans ce contexte, la Ville de Paris se mobilise au nom d’un combat qui reste capital.
 
A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre, la Ville mène de nombreuses actions
, avec notamment : une nouvelle campagne de communication : « ceci n’est pas un accessoire » du 28 novembre 
au 11 décembre sur le réseau d’affichage municipal. C’est le visuel d’Hugues Opter, étudiant en 2e année, qui a été retenu dans le cadre du concours organisé (depuis 2009) par la Ville auprès des élèves de l'Ecole Professionnelle Supérieure d'Arts Graphiques et d'Architecture (EPSAA).
 
 
l’opération « Café capote » à partir du 28 novembre : plus de 300 cafés partenaires distribueront 160 000 préservatifs et 40 000 sous bocks avec l’identité visuelle « café capote » dans les établissements volontaires, en lien avec les mairies  des 3ème, 4ème, 9ème, 10ème, 12ème, 13ème, 14ème, 18ème, 19ème et  20ème arrondissements ;
 
 
« Paris Capotes Création » : un concours ludique et utile pour inciter les jeunes à se protéger dans une période où l’usage du préservatif est délaissé. Lancé le 13 septembre dernier, ce concours  de design de pochette de préservatifs  a connu un grand succès avec 350 visuels proposés. La remise des prix aura lieu mercredi 28 novembre à 17h30 à l’Hôtel de Ville ;
 
l'exposition « Rubans » du 24 novembre au 3 décembre (au Viaduc des Arts - avenue Daumesnil - Paris 12ème), organisée par  l'association « Dessine l'Espoir » en partenariat avec les Artisans du Viaduc des Arts : 16 000 préservatifs personnalisés avec les créations des artisans du Viaduc des Arts seront distribués.
 
 Le programme complet de toutes les actions menées dans les arrondissements est disponible sur le site Paris.fr.Tout au long de l’année, la Ville de Paris s’engage dans la lutte contre le Sida auprès des Parisiens
en consacrant plus d’1,2 million d’euros par an à une vingtaine d’associations spécialisées pour leurs actions à Paris et en France ;
en distribuant des préservatifs masculins et féminins auprès des associations et lors de grands événements (Marche des fiertés, Paris Plage, Solidays, etc.). En 2011 : plus de 500.000 préservatifs gratuits ont été distribués ;
en implantant des distributeurs de préservatifs à bas prix dans les équipements sportifs de plusieurs arrondissements de Paris ;
en menant des actions de prévention ciblées à destination des personnes les plus directement exposées au risque de contamination (notamment les gays, les femmes migrantes et les prostitués).
 
A noter : la Ville de Paris est la première collectivité locale qui a renforcé son offre de dépistage VIH-sida en proposant des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) : en les organisant au Centre Médico-social du Figuier (depuis septembre 2011) et en soutenant les projets «Check Point » du Kiosque Info Sida (depuis 2010).
 
Depuis 2001, la Ville de Paris s’engage dans la lutte contre le Sida en Afrique

Afin d’enrayer la propagation de la maladie et d’assurer l’accès aux traitements à tous ceux qui en ont besoin d’ici 2015, conformément aux Objectifs du Millénaire pour le Développement, la Ville de Paris a soutenu plus de 50 programmes depuis 2001 dans plus de 20 pays d’Afrique (notamment francophones), pour un montant global de plus de 18,5 millions d’euros. En 2012, la Ville de Paris apporte son soutien à 30 projets pour un montant de plus de 2 millions d’euros.
Outre les 500.000 personnes sensibilisées sur la pandémie et la prévention, ce sont cette année encore plus de 50.000 personnes (adultes et enfants) affectées par le VIH qui ont pu bénéficier d’une aide médicale ou psychosociale grâce aux financements de la Ville.
Les conclusions de la 19ème Conférence internationale sur le Sida qui s’est tenue à Washington en juillet dernier  soulignent que la maladie continue de progresser partout dans le monde et reste une priorité de santé publique. La prévention demeure donc un enjeu majeur dans le monde qui ne peut être efficace si les personnes infectées ou affectées par le Sida font l’objet d’exclusions et de discriminations. Aujourd’hui, une vingtaine d’Etats continue de refuser l’entrée ou le séjour aux personnes séropositives sur leur territoire, malgré les principes universels de défense des droits de l’Homme.
Depuis dix ans, la lutte contre le sida a bénéficié de nombreuses avancées mais l'épidémie reste à ce jour une urgence de santé publique.A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida, la Ville de Paris appelle les Etats à adopter des politiques tolérantes à l’égard des personnes séropositives
présentes sur leurs territoires ou souhaitant y entrer, et à l’égard des populations vulnérables (notamment les minorités sexuelles), afin de contribuer aux efforts déployés par la communauté internationale, et en particulier l’ONUSIDA, pour faire reculer cette pandémie.
 
NDLR : La MGEFI soutient la journée de lutte contre le sida

A l'initiative du secrétariat général des Ministères Economique et Financier, une campagne de sensibilisation auprès des agents des différentes administrations est organisée à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre 2012.

La Mutuelle Générale de l'Economie et des Finances (MGEFI) s'associe à cette campagne "Objectif zéro"et s'engage dans la promotion des outils de prévention.

Parce que être mieux informés permet de mieux lutter, la MGEFI invite ses adhérents à tester leurs connaissances sur le sida, à poser leurs questions à des experts ou encore à télécharger des informations spécifiques sur son site internet du 26 novembre au 10 décembre 2012.