Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est santé publique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est santé publique. Afficher tous les articles

mardi 25 juin 2013

Relance participation à l'étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (D.E.S.)? »


 « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (D.E.S.)? »,


Premiers chiffres sur la participation à l’étude

Une forte mobilisation des femmes âgées de 36 à 63 ans,

  non exposées au Distilbène in utero est nécessaire d’ici la fin août !



Lancée en avril dernier, l’étude épidémiologique « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (D.E.S)[1] » a notamment pour objectif de déterminer si les filles exposées in utero au Distilbène sont plus susceptibles de développer un cancer du sein.


Pour l’évaluer, il faut comparer deux groupes de femmes : celles qui ont été exposées avec celles qui ne l’ont pas été. C’est pourquoi la participation massive de femmes non exposées, âgées de 36 à 63 ans, est essentielle pour effectuer des comparaisons et aboutir à des résultats fiables.


Or, au 21 juin 2013, seulement un peu plus de 2 000 femmes non exposées ont répondu au court questionnaire anonyme sur le site www.des-etude3generations.org. Il en faudrait 6 000 !


La Mutualité Française et le Réseau D.E.S France lancent donc un appel à la solidarité à toutes les femmes non exposées âgées de 36 à 63 ans, afin qu’elles participent à cette vaste étude. Les résultats permettront de déterminer, pour les personnes concernées, la prise en charge médicale adaptée. Sans cette participation, il ne sera alors pas possible d’évaluer les risques de cancers, les malformations et les conséquences sur la reproduction auxquels sont exposées les « familles D.E.S ».


La participation des femmes non exposées est l’ultime but à atteindre d’ici le 31 août 2013 pour finaliser le recueil d’informations que nécessite cette étude. En effet, du côté des « familles D.E.S », la participation est au niveau requis pour ce type d’étude avec les réponses de plus de 1000 mères, près de 3 000 filles, plus de 200 fils, 500 petites-filles et presque 400 petits-fils.


A propos du Réseau D.E.S France


Réseau D.E.S. France est une association de patients créée en 1994. Pour diffuser une information médicale fiable, elle s'est dotée dès 1999 d'un Conseil Scientifique.


Elle a pour missions :

- l'information des personnes concernées pour organiser la prévention,

- le soutien des personnes concernées,

- la coopération avec différents organismes, pour améliorer l’information et la prise en charge médicale des personnes subissant les effets du D.E.S.




Rappelons que Distilbène et Stilboestrol Borne sont les noms commerciaux français de l'oestrogène de synthèse diéthylstilboestrol - en abrégé D.E.S. L'inefficacité du D.E.S. pour prévenir les fausses couches a été établie en 1953, sa nocivité pour les enfants exposés in utero en 1971. En France, entre 1948 et 1977, 200 000 femmes enceintes ont reçu du D.E.S.

On estime à 160 000 le nombre de naissances d'enfants concernés. Pour les « filles DES », les conséquences peuvent être : cancer Adénocarcinome à Cellules Claires du vagin ou du col de l'utérus, malformations, stérilité, fausses-couches, accouchements prématurés... Les « fils D.E.S. » ont pu présenter des anomalies génitales comme la cryptorchidie (testicules non descendues à la naissance).


Le Réseau D.E.S France a reçu une subvention pour réaliser l’étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène ? » dans le cadre de l’appel à projets compétitif qui a été mené auprès des associations en 2012.


A propos de la Mutualité Française


La Mutualité Française, acteur majeur de santé et de protection sociale, relaie l’étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène ? » au titre de son action en matière de prévention santé.


Présidée par Etienne Caniard, elle fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.


Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code de la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.


Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.


La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.


A propos de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)


L’ANSM est l’Agence qui assure la sécurité des médicaments et autres produits de santé, au service du public, en conduisant des expertises indépendantes pour prendre, au nom de l’Etat, des décisions applicables à tous les acteurs. L’Agence assure l’accès à des produits de santé sûrs, efficaces et innovants. Elle agit dans l’intérêt des patients dont les représentants participent à sa gouvernance et à ses travaux.

A cette fin, la pharmacovigilance est une des missions de l’Agence. Elle consiste en la surveillance des médicaments et la prévention du risque d’effet indésirable résultant de leur utilisation, que ce risque soit potentiel ou avéré

http://ansm.sante.fr/Activites/Pharmacovigilance/Declarer-un-effet-indesirable-lie-a-l-utilisation-d-un-medicament/(offset)/4#paragraph_35657


Elle accompagne l’innovation et encadre sa mise à disposition de façon précoce et équitable. Elle assure la sécurité des produits de santé tout au long de leur cycle de vie en rassemblant les connaissances sur le risque, en développant les moyens de le repérer, de le mesurer, en évaluant la balance bénéfice/risque, puis en prenant les décisions appropriées.

L’instruction des dossiers est conduite par les équipes de l’Agence, avec si besoin le recours à une expertise externe soumise à des règles déontologiques strictes et dont les travaux sont rendus publics.

L’Agence partage l’information sur les risques des produits de santé et sur ses décisions avec les acteurs concernés ainsi qu’avec le public afin de lui permettre de mieux discerner ses intérêts.



L’étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (DES) ?» est financée par l’ANSM.




[1] Le D.E.S. est le nom international de la molécule diéthylstilboestrol, commercialisée en France sous les noms de Distilbène et Stilboestrol Borne. Cette hormone a été prescrite dans le monde entier, aux femmes enceintes, en espérant leur éviter des accidents de grossesse. Son inefficacité pour prévenir les fausses-couches a été établie en 1953, sa nocivité pour les enfants exposés in utero en 1971. Elle a été prescrite en France jusqu’en 1977



mercredi 13 mars 2013

16e Journée Nationale de l’Audition Jeudi 14 mars 2013


ENQUETE JNA - IPSOS 2013 "Les seniors et l'audition"

LES RESULTATS

 

3 seniors sur 5 déclarent ressentir une gêne auditive (rarement, parfois ou souvent)

et 1 senior sur 2 n'a jamais fait contrôler son audition

Selon l'enquête nationale JNA - IPSOS 2013 "Les seniors et l'audition" réalisée auprès d'une population de 900 seniors âgés de 50 et plus entre le 11 et le 14 février 2013, et dont les résultats ont été présentés lors de la Conférence de presse du mardi 5 mars 2013 à Paris, le tabou de la perte de l'audition recule.

Les Français de 50 ans et plus sont aujourd'hui conscients de l'impact de la perte de l'audition sur leur vie au quotidien : les écarts entre normoentendants et ceux déclarant une gêne auditive sont significatifs notamment sur la question du moral des seniors interrogés.

Pour 90% des seniors interrogés, la déficience auditive dégrade les relations sociales et professionnelles. 82% déclare que la perte de l'audition produit des effets sur l'humeur.

 

Autres clés révélées par l'enquête, pour 71% des seniors interrogés parler de la gêne auditive est naturel et 93% de cette population déclare être prêt à s'équiper d'aides auditives en cas de nécessité.

Pour autant, le manque d'informations reste un frein majeur :

- manque d'informations sur les prix et les prises en charge Sécurité Sociale et Mutuelle,

- manque d'informations sur les différentes solutions auditives,

- manque d'informations sur l'accompagnement effectué par les différents professionnels de l'audition.

 

Enfin, si 32% des senoirs a réalisé un contrôle de son audition il y moins de 5 ans, seulement 1 seniors sur 2 a effectué un test auditif il y a plus de 10 ans ou jamais.

 

Au regard de ces informations, l'association JNA rappelle la nécessité d'informer le public sur  l'impact de la perte de l'audition sur les capacités cognitives.

Comme le Dr Foeillet, médecin ORL et secrétaire général de l'association JNA et le Pr Jean-Luc Puel, membre du comité scientifique de l'association JNA l'ont souligné, une corrélation forte existe entre la perte de l'audition, le décrochage social, la dépression et la perte prématurée des fonctions cognitives chez les seniors.

 

Alors que la population Française est vieillissante, l'audition demeure un enjeu de Santé Publique pour repousser les stigmates de la dépendance et permettre à la population française de vieillir dans de bonnes conditions.

 

Pour accéder à la synthèse  des résultats de l'enquête JNA - IPSOS 2013 "Les seniors et l'audition" cliquez ici.

Si vous souhaitez lire l'enquête JNA - IPSOS 2013"Les seniors et l'audition" dans son intégralité cliquez ici

  

lundi 19 novembre 2012

Résistance aux antibiotiques : une impasse thérapeutiques ?



Mercredi 21 novembre 2012

Amphithéâtre Rouvillois

VAL DE GRÂCE

 

L’Académie d’Agriculture de France, l’Académie Nationale de Médecine, l’Académie nationale de Pharmacie et l’Académie Vétérinaire de France, tout en soutenant les plans d’action mis en œuvre au niveau  national, européen et international, ont jugé indispensable de se mobiliser pour engager une réflexion commune afin de sensibiliser les patients, d’inciter les professionnels de santé et les différents acteurs impliqués dans le cycle de la vie des antibiotiques à un meilleur usage de cette classe de médicaments et de prendre la mesure des enjeux pour éviter à terme de se retrouver dans uene impasse thérapeutique.

Ensemble, les quatre académies tiennent à souligner l’urgence de la mise en place de mesures coordonnées et solidaires à tous les niveaux pour une meilleure lisibilité afin d’entraîner l’adhésion collective et individuelle, seule garante de plus d'efficacité.

 

Face au risque pour la santé publique des effets de  l'antibiorésistance 

 les quatre académies, indépendantes et pluridisciplinaires, s'unissent pour créer un

 OBSERVATOIRE PERMANENT DES RÉSISTANCES AUX ANTIBIOTIQUES

avec pour mission de :

-    confronter les informations par une démarche pluridisciplinaire sur le sujet à leurs  quatre niveaux de compétence (médecine, pharmacie, vétérinaire, agriculture) ;

-    aviser périodiquement les autorités nationales et européennes des risques dont cet observatoire académique indépendant pourrait déceler l'émergence ;

-    diffuser régulièrement à l'adresse du public et des professionnels de santé et acteurs impliqués dans le cycle de la vie des antibiotiques, les recommandations et les conseils qui s'imposent ;

-    contribuer à l’évaluation des plans mis en œuvre.

 

Les quatre académies adopteront des recommandations communes

à l'issue de cette séance.

 

___________________

 

Contact presse : Nicole Priollaud / 01 45 25 33 17 / 06 09 48 50 38 / nicole.priollaud@wanadoo.fr

1, place Laveran - Paris 5e

mercredi 14 novembre 2012

C'est à lire : « Informatique médicale, e-Santé Fondements et applications »


 « Informatique médicale, e-Santé Fondements et applications » Sous la direction de Alain Venot  Avec la collaboration de Anita Burgun et Catherine Quantin – Editions Spinger

 
 L’informatique médicale est devenue au fil des années une vraie discipline scientifique dont les bases et applications sont enseignées non seulement dans tous les domaines de santé (médecine, odontologie, pharmacie, maïeutique, sciences sanitaires et sociales, école de soins infirmiers et de kinésithérapie, écoles de santé publique…) mais également dans de nombreux autres cursus (Sciences de la vie, Écoles d’ingénieur et d’économie, etc.).
 

 Ce livre est le fruit du travail collectif de nombreux auteurs appartenant principalement au Collège français des enseignants chercheurs de cette discipline. Il est composé de 19 chapitres qui comportent tous des objectifs pédagogiques, des conseils pour approfondir les connaissances dans le domaine et des exercices.

C’est volontairement que cet ouvrage ne comporte pas de bibliographie classique. Certaines références sont données dans le corps du texte. À la fin de chaque chapitre, une section « Pour en savoir plus » donne au lecteur selon les domaines traités des mots clés pour faire lui-même une recherche bibliographique, des liens vers des sites à consulter et éventuellement quelques références d’articles ou d’ouvrages généraux sur le sujet.

 Le coordinateur de l’ouvrage, Alain Venot, est professeur d’Informatique médicale à l’Université Paris 13 (Faculté de Médecine de Bobigny) et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet. Anita Burgun et Catherine Quantin sont toutes deux Professeur d’Informatique médicale. La première enseigne à l’Université de Rennes 1, la seconde à l’Université de Dijon.

mercredi 19 septembre 2012

C'est à lire !

«  L’Hôpital en sursis » de Bernard Granger et Fréderic Pierru - Editons Idées reçues
L’hôpital public est en crise... Ce leitmotiv s’accompagne généralement de jugements définitifs tels que : « L’hôpital est mal géré », « Les hôpitaux manquent de personnel », « Le secteur privé à l’hôpital est une honte », « Les hôpitaux de proximité disparaissent », « Les urgences font de la bobologie », etc.

Touchant le système de santé publique, donc notre santé, ces idées reçues ont un écho d’autant plus fort que nous disposons rarement des connaissances suffisantes pour faire la part entre la polémique politicienne et la réalité.

Regard croisé d’un praticien hospitalier et d’un sociologue spécialiste des systèmes de santé, cet ouvrage nous offre une analyse précise et complète, détaillant tant les aspects historiques, économiques que les comparaisons avec les autres pays, sans oublier la dimension humaine de la vie quotidienne de l’hôpital.

Les Auteurs :

Bernard Granger est psychiatre et psychothérapeute. Il est professeur à l’université René
Descartes (Paris 5) et dirige l’unité de psychiatrie de l’hôpital Tarnier (AP-HP).

Frédéric Pierru est politiste et sociologue, chargé de recherche au CNRS. Il travaille en particulier
sur les transformations de la médecine hospitalière et de l’administration de la santé.

lundi 3 septembre 2012

Un défi pour les patients, un défi de santé publique :

Mardi 13 novembre 2012 de 9h à 13h, au Sénat

 « BPCO, une épidémie moderne. Un défi pour les patients, un défi de santé publique »,

tel est le nouveau colloque organisée par l’Association BPCO, présidée par le docteur Yves Grillet.

En France, la BPCO touche 3 à 4 millions de personnes, soit 6 à 8 % de la population adulte. C’est la 3e cause de mortalité en France, beaucoup de souffrance et un grand handicap pour les personnes atteintes. La BPCO est devenue ainsi une des pathologies chroniques qui, depuis quelques années,  conduit nos décideurs à repenser le modèle de prise en charge et l’organisation des soins.

Le colloque permettra de faire un bilan 7 ans après le plan national BPCO. Il ouvrira le débat sur les grands sujets d’actualité : l’éducation thérapeutique, le parcours de soins, la pertinence de la prise en charge, le rôle des ARS dans la prise en charge de la maladie, les positionnements de la CNAM et des mutuelles sur ce même sujet.
Il permettra enfin de confronter le parcours de soin à l’épreuve du terrain, grâce à une table ronde réunissant l’ensemble des acteurs terrain, au centre desquels les patients.
Le programme détaillé vous sera envoyé très prochainement.