MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
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mardi 26 février 2013
lundi 25 février 2013
LIBRES PROPOS : signés Julien Blanchet Président de la FAGE
Lettre Ouverte de la FAGE (Fédération des Associations Générales Étudiantes)
destinée à l'ensemble des présidents d'organisations étudiantes.
Cette lettre a vocation à
appeler ces derniers à prendre conjointement leur responsabilité pour la
étudiante, notamment en se joignant à
la demande de la FAGE de mettre en place d'une commission d'enquête interministérielle.
La FAGE très attachée au
régime de sécurité sociale étudiante souhaite par ce biais mettre en lumière
les difficultés, tant gestionnaires que financières des mutuelles étudiantes
afin trouver une solution pérenne pour la santé des étudiants.
A Paris, le 25 février 2013
Les récentes actualités n’ont pas ménagé le régime étudiant de sécurité sociale. Ces charges ne sont pas les premières, et c’est par un perpétuel combat que nous tous, membres d’organisations représentatives des étudiants, avons pu préserver ce régime spécifique. Ce combat, lors des moments les plus difficiles -comme la proposition de diminution de la remise de gestion, la remise en question de l’exonération de la taxe sur les contrats d’assurance- nous l’avons mené ensemble, faisant passer avant tout intérêt, celui des étudiants. Nous avions alors pris avec courage nos responsabilités de représentants des étudiants de France.
Si l’histoire de ce régime a parfois été rugueuse, passionnelle et délicate, c’est aujourd’hui la survie même d’une prise en compte des spécificités de santé des étudiants qui est menacée. Menacée, car remise en question par de nombreuses polémiques sur la gestion qu’en font les mutuelles étudiantes. Menacée, car largement remise en question par les étudiants eux-mêmes, notamment sur la qualité du service.
La FAGE s’est toujours érigée en soutien au régime étudiant de sécurité sociale. Ce dernier doit répondre aux besoins spécifiques des étudiants, en termes de prévention, de service et d’accompagnement. La FAGE porte de manière intrinsèque et historique l’héritage de la création des Oeuvres et l’implication dans les problématiques de santé des étudiants. Créatrices des Oeuvres, engagées dans les prémices de l’avènement du régime de sécurité sociale étudiante et de la mutualité étudiante, les associations étudiantes ne peuvent accepter que pour des manquements de gestion, structurels ou contextuels, cette prise en compte spécifique périclite.
Cependant, force est de constater qu’aujourd’hui, les organismes de gestion du régime spécifique ne sont plus en mesure d’assurer leurs missions avec l’efficience que les étudiants sont en droit d’attendre.
Nous sommes tous responsables devant les étudiants que nous représentons. Aussi, si au moment le plus critique pour le devenir de notre régime spécifique, nous ne prenons pas, chacun, le courage d’interroger ces organes et leur gestion, nous porterons tous -et de manière indéniable- le poids de l’effondrement de cet acquis.
En tant que garants de la santé des étudiants, en tant que défenseurs de leurs intérêts matériels et moraux, nous ne pouvons fermer les yeux sur les entraves qui se posent au bon fonctionnement du régime étudiant. Nous devons savoir et être en mesure d’expliquer avec transparence la manière dont est utilisé l’argent de nos pairs.
La FAGE et son réseau invitent donc toutes les organisations étudiantes représentatives à prendre leurs responsabilités, dans l’intérêt des étudiants de France, et à s’associer à sa demande de déclenchement d’une commission d’enquête interministérielle en lien avec l’Inspection Générale des Affaires Sociales. De même, c’est collectivement que nous devons faire appel à l’Autorité de Contrôle des Organismes de Sécurité Sociale et à l’Autorité de Contrôle des Assurances et des Mutuelles, qui ont fait les preuves par le passé de leur clairvoyance sur le dossier des organismes de gestion de la sécurité sociale étudiante.
Alors que certains voient un acharnement médiatique à l’encontre des mutuelles étudiantes, il est urgent de faire la lumière sur les pratiques réelles et la gouvernance de ces dernières. Cette urgence est de mise puisque d’après nos informations les rapports de la Cour des Comptes sur les organismes gestionnaires du régime étudiant, prévus pour la fin du mois de mars, ne seront pas plus flatteurs que l’enquête réalisée par l’UFC-Que Choisir.
Face aux difficultés que rencontrent les mutuelles étudiantes, nous nous devons de prendre cette responsabilité collective, en ayant le courage d’interroger, sans a priori et en toute indépendance, ce système et la gestion qui en est faite. Ouvrir le champ des possibles afin de garantir une prise en compte des spécificités sanitaires étudiantes, avec pour seul objectif la défense de nos pairs est indispensable. Pour cela, nous ne devons exclure aucune réponse possible quant à l’architecture du système de protection sociale étudiante et à la gouvernance des différents acteurs gestionnaires.
Espérant pouvoir compter sur vous et sur votre sens des responsabilités pour ne défendre qu’un seul intérêt, celui de l’ensemble des étudiants.
Julien Blanchet
Président de la FAGE
Courrier adressé à :
Emmanuel ZEMMOUR - Président de l’UNEF
Cindy PETRIEUX - Présidente de la
Cé
Antoine DIERS - Président de l’UNI-M-et
Steven DA CRUZ - Président du PDE
Copie à :
Mme Marisol TOURAINE, Ministre des
Affaires Sociales et de la Santé,
Mme Geneviève FIORASO, Ministre de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
M Benoît HAMON, Ministre délégué à
l’Economie Sociale et Solidaire et à la Consommation,
Mme la Sénatrice Catherine
PROCACCIA
M le Sénateur Ronan KERDRAON
Mme Vanessa FAVARO, Présidente de
la LMDE
M Cédric CHEVALIER, Président du réseau emeVia
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samedi 23 février 2013
Les nouveautés solairesdisponibles dès mars prochain...
Solaires 2013
L’efficacité,
la sécurité, le plaisir en plus...
Mise
à disposition Mars 2013
« Quand on ne met
pas de crème, le soleil nous donne des coups ! »
Mot d’enfant
Vous aimiez
la gamme solaire à l’Eau thermale d’Avène ?
Vous allez
adorer la découvrir encore plus affutée en
2013
Cette année encore un pas est
franchi avec des améliorations qui portent non seulement sur le système
photoprotecteur, mais aussi sur les textures. Inspirées des tendances
brésiliennes, les textures émulsions ont un toucher sec étonnant (toque seco)
et particulièrement plaisant.
A retenir
• NOUVEAU : 4 photoprotecteurs seulement, et une diminution de 20% de la concentration totale en filtres pour
obtenir les mêmes indices de protection.
• INNOVATION : une très bonne photostabilité du fait de la stabilisation du
Butylméthoxydibenzoylméthane (BMDBM), (un des photoprotecteurs).
• UNE PROTECTION anti-radicalaire unique avec le Pré-tocophéryl (plus efficace que la vitamine E contre le stress
oxydatif).
• DE NOUVELLES FORMULATIONS qui permettent de satisfaire
encore mieux les utilisateurs
Ces reformulations concernent :
l’ensemble de la gamme 50+ (hors stick zones sensibles),
Cleanance solaire SPF 30, Spray SPF 30 et Spray enfant SPF
30.
• LA PROUESSE
TECHNIQUE : de nouvelles textures transparentes à l’application. Des émulsions
au fini mat, non collant et toucher sec.
Coup de projecteur
Une protection
anti-radicalaire unique
Les rayonnements UV génèrent des
radicaux libres susceptibles de fragiliser les cellules. Ces radicaux libres
sont neutralisés par notre organisme grâce à un système de défense. Quand
celui-ci arrive à saturation, il se produit une accumulation anormale
responsable d’un stress oxydatif.
C’est pour lutter contre ce stress oxydatif que les
Laboratoires Dermatologiques Avène utilisent le Pré-tocophéryl.
Le Pré-tocophéryl présente de nombreux avantages :
Ses propriétés
physicochimiques : cette molécule
amphiphile ne s’oxyde ni à la lumière ni à l’oxygène.
Son comportement
sur la peau : il se transforme
physiologiquement en tocophérol actif. Il permet une libération prolongée
d’anti-oxydant.
Son efficacité : il présente une meilleure photostabilité et
biodisponibilité que la vitamine E.
Le Pré-tocophéryl permet de :
Compenser la perte
en vitamine E induite par les UV
et contribuer à lutter contre les attaques de radicaux libres.
Renforcer la barrière cutanée et protéger les
structures cellulaires.
2013 : des
nouvelles formules qui ont tout pour satisfaire
Les nouvelles formules solaires
associent sécurité et qualités photoprotectrices dans de nouvelles textures
synonymes de plaisir
Transparentes à l’application
Sans effet blanc
Pénétration rapide
Les émulsions
Elles assurent un confort durable aux peaux normales à
mixtes. La présence de poudres matifiantes, de glycéryl laurate (agent
sébo-régulateur) dans une texture oil-free, laisse sur la peau un fini sec et
poudré.
Les crèmes
Elles sont développées pour garantir un confort optimal.
Non collantes, faciles à étaler, elles s’adaptent
parfaitement aux peaux sèches à la recherche d’hydratation et de nutrition.
Les sprays
L’application sur
l’ensemble du corps doit garantir une pénétration rapide. C’est l’objectif
atteint par ces nouvelles formules. L’agrément cosmétique est optimisé car les
Sprays solaires Avène 2013 sont sans effet blanc.
Ces formules
plaisir sont sans paraben et sans alcool.
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mardi 19 février 2013
Mises en examen dans l'affaire Mediator
Toute la lumière doit être faite sur les conflits d'intérêts
!
Deux anciens cadres de l'Agence nationale de sécurité du médicament
(ANSM), Jean-Michel Alexandre et Eric Abadie ainsi qu'une ancienne salariée de
Servier (fabricant du Mediator), viennent d'être mis en examen dans le cadre du
volet "tromperie et prise illégale d'intérêt" du dossier Mediator,
nous apprend France Info le 18 février. Les liens financiers entre ces anciens
responsables d'Agence et les laboratoires Servier apparaissent de plus en plus évidents.
Michèle Rivasi, députée européenne Vice-présidente dy
groupe des Verts/ALE au Parlement européen, rappelle à cette occasion qu'elle
avait saisi avec sa collègue Eva Joly en février 2011 l'Office européen de
lutte anti-fraude (Olaf), un service d’enquêtes indépendant, pour faire la lumière
sur d’éventuels conflits d’intérêts entre les autorités sanitaires européennes
et le laboratoire Servier dans l’affaire du Mediator. "Nous avions pointé
du doigt l’exemple de l’expert français en pharmacologie Jean-Michel Alexandre,
qui a présidé la commission de vigilance de l’Agence européenne du médicament
(EMA) de 1995 à 2000 et qui travaillait également à l’Agence française des médicaments
(AFSSAPS), deux agences qu’il a quittées pour devenir consultant pour l’industrie
pharmaceutique, notamment pour les laboratoires Servier. Sa mise en examen pour
participation illégale d'in fonctionnaire dans une entreprise précédemment
contrôlée n'est pas du tout suprenante! Eric Abadie a pour sa part été président
de la commission de vigilance de l’EMA depuis 2007 et directeur des affaires médicales
du syndicat des industries pharmaceutiques, avant d’occuper également des
postes à l’Afssaps. Il a été contraint de quitter l'EMA en avril 2012, ce dont
je me suis réjouis" , explique-t-elle.
" L’influence de ces représentants français de l’Afssaps
au sein de l’EMA, dans la gestion de la pharmacovigilance du Mediator a
toujours été flagrante. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour retirer ce médicament
du marché, alors même que des cas de valvulopathies cardiaques étaient signalés?
Eric Abadie devait également diligenter une étude, dont les résultats ont été
fournis très tard…Alors que le médicament coupe-faim est retiré du marché
espagnol en 2003 et italien en 2004, la France est l’un des derniers pays à l’avoir
interdit en novembre 2009. Nous avions à l’époque demandé la démission d’Eric
Abadie, car on ne peut pas crédiblement continuer à diriger un comité d’évaluation
des médicaments à usage humain en étant aussi peu indépendant du lobby
pharmaceutique..." , poursuit l’eurodéputée.
"L’Olaf a ouvert une enquête interne le 22 juillet 2011 afin de vérifier
les soupçons de conflits d’intérêts au sein de l’Agence européenne des médicaments. Ses travaux se poursuivent en France,
m'ont-ils assurés récemment, j'en vois la preuve aujourd'hui" ,
conclut Michèle Rivasi.
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vendredi 15 février 2013
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jeudi 24 janvier 2013
AMF Assurances : Village sécurité routière à Nantes
Permanences au Ministère de l'Economie et des Finances
Pour la première fois, AMF Assurances était présente au Ministère de l’Économie et des Finances sur invitation de la Mutuelle Générale de l’Économie et des Finances (MGEFI).
Trois permanences d’informations communes ont eu lieu au cours du dernier trimestre 2012. Une nouveauté qui offre à AMF Assurances l’opportunité de se présenter en tant qu’acteur de référence de la protection des agents publics dans le domaine de l’assurance Auto, Moto, Habitation, Accidents Corporels et des Responsabilités. Cette collaboration devrait perdurer en 2013.
NDLR : AMF Assurances et MGEFI En savoir plus
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mercredi 23 janvier 2013
Sécurité des patients - erreurs médicales
6 ans après sa
mise en place, l'accréditation, premier dispositif français d'analyse des événements
indésirables, monte en puissance
En matière de sécurité du
patient, la Haute Autorité de Santé a pour objectif de réduire le nombre d'évènements
indésirables liés aux soins. Parmi les leviers dont elle dispose, l'accréditation
en constitue un volet important. Cette démarche de gestion des risques médicaux
basée sur le volontariat des médecins doit permettre d'améliorer la qualité des
pratiques professionnelles, de réduire le nombre d'événements indésirables
associés aux soins et d'en limiter les conséquences. Pour être accrédités, les
médecins, au sein de leur spécialité, déclarent chaque année des évènements
porteurs de risques (EPR) et participent à un programme de réduction des
risques incluant la mise en œuvre de recommandations et des formations spécifiques.
La HAS dresse le bilan de cette démarche mise en place depuis 6 ans et présente
de nouveaux outils mis au point : Solutions pour la Sécurité des
Patients (SSP) et EPR remarquables.
Un premier bilan encourageant et
riche d'enseignements
Lancée en 2007, le dispositif de
l'accréditation concerne aujourd'hui 18 spécialités médicales dans les secteurs
suivants : gynécologie-obstétrique,
anesthésie-réanimation, chirurgie, spécialités interventionnelles ainsi que les
activités d'échographie obstétricale, de réanimation et de soins intensifs. 11 400 médecins sont engagés dans
la démarche sur 35 000 professionnels
de santé potentiellement concernés par le dispositif, soit un ratio de 1/3.
Depuis le lancement du
dispositif, ce sont près de 52 400 EPR qui ont été enregistrés dans la base de retour
d'expérience (base REX), avec une forte progression ces deux dernières années : +45 % en 2011, +35% en 2010.
Dix-huit programmes de réduction
des risques sont également développés et réactualisés annuellement par les organismes
agréés des spécialités. Ces programmes mettent en évidence des situations à
risque, reflets des principales préoccupations en matière de risque des médecins
(111 sont définies aujourd'hui pour les 18 spécialités) et exigent des médecins
la mise en œuvre de recommandations professionnelles (58 sont définies
aujourd'hui pour les 18 spécialités). La réponse du praticien à ces exigences
est évaluée annuellement par un expert de sa spécialité et conduit à
l'attribution ou au retrait de l'accréditation.
Les programmes des spécialités
peuvent proposer des recommandations professionnelles et des solutions pour la
sécurité du patient (SSP) directement issues de l'analyse de la base de retour
d'expérience (base REX).
De l'événement porteur de risque
aux solutions concrètes pour la sécurité des patients
Les EPR apportent une
information particulièrement utile sur la nature des complications et sur les
moyens de les gérer. Ces informations concernent des champs aussi différents
que l'acte de soins (pratiques médicales et soignantes), l'utilisation de médicaments
ou de matériels que les aspects organisationnels de l'établissement de santé,
la gestion des informations ou la gestion des hommes.
Par exemple, l'analyse des 9 000 EPR déclarés en 2011 a fait
ressortir l'influence importante de l'équipe de soins dans la genèse des événements,
puisque le dysfonctionnement de l'équipe est retrouvé dans 25 % des EPR avec
une prédominance de problèmes de communication entre professionnels de santé.
La HAS a déjà lancé une réflexion sur ce thème et débuté une expérimentation
dans plusieurs services.
L'analyse des causes des événements
dans la base de retour d'expérience permet aux organismes agréés de rechercher
des solutions pour la sécurité du patient permettant de réduire les risques
identifiés.
· Un outil novateur : les Solutions pour la Sécurité
du Patient (SSP)
L'approche traditionnelle de la sécurité du patient est
souvent centrée sur la prévention, autrement dit sur l'évitement des problèmes
et pas assez sur leur récupération quand, malgré tout, ils surviennent.
Une approche novatrice et récente en gestion du risque
incite à essayer de se préparer à l'imprévu, c'est-à-dire à s'interroger sur la
gestion des complications quand elles surviennent. Cela se concrétise par des
SSP, Solutions pour la Sécurité du Patient, que la HAS élabore avec les professionnels selon une méthodologie
particulière en insistant sur leurs mises en œuvre (accompagnement) et leurs
impacts.
Concrètement, il s'agit de procédures qui, sans négliger
les aspects de prévention, vont s'intéresser à la récupération pour pouvoir
limiter les conséquences d'un événement indésirable. Les deux premières
solutions parues en 2012 sont « réduction des erreurs de site d'exérèse de lésions cutanées » et « confusion entre antiseptique et
anesthésique injectable ». Une quinzaine
de SSP sont en cours d'élaboration pour une diffusion prévue en 2013.
· EPR remarquables
Depuis 2012, des événements jugés remarquables pour leur
aspect pédagogique sont mis en exergue dans des publications courtes afin de
sensibiliser les professionnels
sur des situations à risques identifiées dans la base de retour d'expérience.
Les événements analysés les plus intéressants sont
communiqués aux professionnels et aux établissements. Ce partage permet à
chacun de prendre conscience du risque potentiel de certaines situations et de
rechercher localement des moyens pour s'en prémunir.
Un niveau d'exigence plus élevé
et des perspectives ouvertes par la mise en place du DPC
La délivrance de l'accréditation
est conditionnée par le respect, par le médecin engagé, des exigences définies
par la HAS et sa spécialité en lien avec les associations de patients,
impliquées dans le dispositif depuis sa conception. Cet engagement volontaire dans
une démarche active de réduction des risques dans son exercice professionnel
est vérifié annuellement par l'organisme agréé et la HAS et conditionne l'entrée
et le maintien du médecin dans le dispositif. Les rejets de demandes d'accréditation
et retraits d'accréditation représentent 10% des décisions prises par le Collège
de la HAS. Les noms des médecins accrédités sont consultables sur le site
internet de la HAS.
Après une phase d'acculturation
nécessaire à l'ensemble des acteurs, la HAS et les organismes agréés élèvent
progressivement le niveau d'exigence : en termes de qualité des déclarations, de respect des
exigences du programme de la spécialité et des délais. Un renforcement de
l'accompagnement des médecins et une assistance aux utilisateurs (Hotline du
service évaluation et amélioration des pratiques de la HAS) sont associés à ce
changement.
Pour valoriser les acquis de
l'accréditation et poursuivre son déploiement auprès des professionnels de santé,
notamment auprès des équipes hospitalières, plusieurs évolutions sont envisagées :
- expérimenter la gestion des
risques en équipe pour l'intégrer dans les dispositifs d'accréditation, de
certification et de développement professionnel continu (DPC), l'accréditation
pouvant d'ailleurs concourir au respect de l'obligation de DPC.
- mobiliser les moyens, les
supports et les procédures de l'accréditation pour favoriser la gestion des évènements
indésirables notamment des évènements indésirables graves.
Pour la HAS, la mise en place du
DPC représente une opportunité pour promouvoir l'accréditation auprès d'un
public plus large de spécialités et de médecins.
Consultez les
documents de la HAS sur
www.has-sante.fr
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