Nora ANSELL-SALLES

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mardi 26 février 2013

LIBRES PROPOS signés Jacques Draussin


Médicament : sûr que c'est sûr ?




L'Assemblée Nationale débat cet après-midi de la sécurité sanitaire du médicament.

En pleine mélasse Mediatorienne qui voit les indemnisations « rapides » des victimes s'engluer chaque jour à l'épreuve de la réalité des préjudices déclarés, au cœur des cérémonies de spiritisme célébrées par les intégristes anti-labos et au centre de la polémique contraceptive et générationnelle, les discussions s'annoncent aussi chaudes… que stériles.

Sans être oiseau de mauvais augure, on est déjà à peu près certain qu'il ne sortira rien de ce nouveau débat de Chambre que des échanges assassins sur les responsabilités respectives des majorités successives.

De 15h00 jusqu'à plus soif, on va se balancer à la face les scandales sanitaires que ni les uns ni les autres n'auront pu éviter ou même vu venir, malgré les changements de nom et de statut des agences chargées de garantir la qualité des produits de santé, malgré la chasse aux liens d'intérêts entre experts médicaux et industrie pharmaceutique.

Pas folle, c'est cette même industrie pharmaceutique – pourtant conspuée par tous les bords politiques – qui a pris les devants dans une lettre adressée hier aux députés et formule des propositions que les élus se seraient grandis à discuter aujourd'hui sans son aide.

Recherche, épidémiologie et surveillance post-AMM forment les 3 domaines de mesures que les entreprises du médicament ont soumis aux députés. Les observateurs attentifs de l'action des lobbyistes ne manqueront pas de remonter aux sources d'inspiration parlementaire à l'issue du débat.

Jacques DRAUSSIN

lundi 25 février 2013

LIBRES PROPOS : signés Julien Blanchet Président de la FAGE


Lettre Ouverte de la FAGE (Fédération des Associations Générales Étudiantes) destinée à l'ensemble des présidents d'organisations étudiantes.


Cette lettre a vocation à appeler ces derniers à prendre conjointement leur responsabilité pour la étudiante, notamment en se joignant à la demande de la FAGE de mettre en place d'une commission d'enquête interministérielle. 

La FAGE très attachée au régime de sécurité sociale étudiante souhaite par ce biais mettre en lumière les difficultés, tant gestionnaires que financières des mutuelles étudiantes afin trouver une solution pérenne pour la santé des étudiants.

 

A Paris, le 25 février 2013

 


 Les récentes actualités n’ont pas ménagé le régime étudiant de sécurité sociale. Ces charges ne sont pas les premières, et c’est par un perpétuel combat que nous tous, membres d’organisations représentatives des étudiants, avons pu préserver ce régime spécifique. Ce combat, lors des moments les plus difficiles -comme la proposition de diminution de la remise de gestion, la remise en question de l’exonération de la taxe sur les contrats d’assurance- nous l’avons mené ensemble, faisant passer avant tout intérêt, celui des étudiants. Nous avions alors pris avec courage nos responsabilités de représentants des étudiants de France.

 Si l’histoire de ce régime a parfois été rugueuse, passionnelle et délicate, c’est aujourd’hui la survie même d’une prise en compte des spécificités de santé des étudiants qui est menacée. Menacée, car remise en question par de nombreuses polémiques sur la gestion qu’en font les mutuelles étudiantes. Menacée, car largement remise en question par les étudiants eux-mêmes, notamment sur la qualité du service.

 La FAGE s’est toujours érigée en soutien au régime étudiant de sécurité sociale. Ce dernier doit répondre aux besoins spécifiques des étudiants, en termes de prévention, de service et d’accompagnement. La FAGE porte de manière intrinsèque et historique l’héritage de la création des Oeuvres et l’implication dans les problématiques de santé des étudiants. Créatrices des Oeuvres, engagées dans les prémices de l’avènement du régime de sécurité sociale étudiante et de la mutualité étudiante, les associations étudiantes ne peuvent accepter que pour des manquements de gestion, structurels ou contextuels, cette prise en compte spécifique périclite.

 Cependant, force est de constater qu’aujourd’hui, les organismes de gestion du régime spécifique ne sont plus en mesure d’assurer leurs missions avec l’efficience que les étudiants sont en droit d’attendre.

Nous sommes tous responsables devant les étudiants que nous représentons. Aussi, si au moment le plus critique pour le devenir de notre régime spécifique, nous ne prenons pas, chacun, le courage d’interroger ces organes et leur gestion, nous porterons tous -et de manière indéniable- le poids de l’effondrement de cet acquis.

 En tant que garants de la santé des étudiants, en tant que défenseurs de leurs intérêts matériels et moraux, nous ne pouvons fermer les yeux sur les entraves qui se posent au bon fonctionnement du régime étudiant. Nous devons savoir et être en mesure d’expliquer avec transparence la manière dont est utilisé l’argent de nos pairs.

 La FAGE et son réseau invitent donc toutes les organisations étudiantes représentatives à prendre leurs responsabilités, dans l’intérêt des étudiants de France, et à s’associer à sa demande de déclenchement d’une commission d’enquête interministérielle en lien avec l’Inspection Générale des Affaires Sociales. De même, c’est collectivement que nous devons faire appel à l’Autorité de Contrôle des Organismes de Sécurité Sociale et à l’Autorité de Contrôle des Assurances et des Mutuelles, qui ont fait les preuves par le passé de leur clairvoyance sur le dossier des organismes de gestion de la sécurité sociale étudiante.

Alors que certains voient un acharnement médiatique à l’encontre des mutuelles étudiantes, il est urgent de faire la lumière sur les pratiques réelles et la gouvernance de ces dernières. Cette urgence est de mise puisque d’après nos informations les rapports de la Cour des Comptes sur les organismes gestionnaires du régime étudiant, prévus pour la fin du mois de mars, ne seront pas plus flatteurs que l’enquête réalisée par l’UFC-Que Choisir.

 Face aux difficultés que rencontrent les mutuelles étudiantes, nous nous devons de prendre cette responsabilité collective, en ayant le courage d’interroger, sans a priori et en toute indépendance, ce système et la gestion qui en est faite. Ouvrir le champ des possibles afin de garantir une prise en compte des spécificités sanitaires étudiantes, avec pour seul objectif la défense de nos pairs est indispensable. Pour cela, nous ne devons exclure aucune réponse possible quant à l’architecture du système de protection sociale étudiante et à la gouvernance des différents acteurs gestionnaires.

 Espérant pouvoir compter sur vous et sur votre sens des responsabilités pour ne défendre qu’un seul intérêt, celui de l’ensemble des étudiants.

 

Julien Blanchet

Président de la FAGE

 

 

Courrier adressé à :

Emmanuel ZEMMOUR - Président de l’UNEF

Cindy PETRIEUX - Présidente de la Cé

Antoine DIERS - Président de l’UNI-M-et

Steven DA CRUZ - Président du PDE

Copie à :

Mme Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé,

Mme Geneviève FIORASO, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

M Benoît HAMON, Ministre délégué à l’Economie Sociale et Solidaire et à la Consommation,

Mme la Sénatrice Catherine PROCACCIA

M le Sénateur Ronan KERDRAON

Mme Vanessa FAVARO, Présidente de la LMDE

M Cédric CHEVALIER, Président du réseau emeVia

samedi 23 février 2013

Les nouveautés solairesdisponibles dès mars prochain...


 

 Solaires 2013

 

 L’efficacité, la sécurité, le plaisir en plus...

 

 Mise à disposition Mars 2013

 

« Quand on ne met pas de crème, le soleil nous donne des coups ! »

Mot d’enfant

 

Vous aimiez la gamme solaire à l’Eau thermale d’Avène ?

Vous allez adorer la découvrir encore plus affutée en

2013

Cette année encore un pas est franchi avec des améliorations qui portent non seulement sur le système photoprotecteur, mais aussi sur les textures. Inspirées des tendances brésiliennes, les textures émulsions ont un toucher sec étonnant (toque seco) et particulièrement plaisant.

 

A retenir

NOUVEAU : 4 photoprotecteurs seulement, et une diminution de 20% de la concentration totale en filtres pour obtenir les mêmes indices de protection.

INNOVATION : une très bonne photostabilité du fait de la stabilisation du Butylméthoxydibenzoylméthane (BMDBM), (un des photoprotecteurs).

UNE PROTECTION anti-radicalaire unique avec le Pré-tocophéryl (plus efficace que la vitamine E contre le stress oxydatif).

DE NOUVELLES FORMULATIONS qui permettent de satisfaire encore mieux les utilisateurs

Ces reformulations concernent :

l’ensemble de la gamme 50+ (hors stick zones sensibles),

Cleanance solaire SPF 30, Spray SPF 30 et Spray enfant SPF 30.

LA PROUESSE TECHNIQUE : de nouvelles textures transparentes à l’application. Des émulsions au fini mat, non collant et toucher sec.

 

 

Coup de projecteur

 

Une protection anti-radicalaire unique

 

Les rayonnements UV génèrent des radicaux libres susceptibles de fragiliser les cellules. Ces radicaux libres sont neutralisés par notre organisme grâce à un système de défense. Quand celui-ci arrive à saturation, il se produit une accumulation anormale responsable d’un stress oxydatif.

C’est pour lutter contre ce stress oxydatif que les Laboratoires Dermatologiques Avène utilisent le Pré-tocophéryl.

 

Le Pré-tocophéryl présente de nombreux avantages :

Ses propriétés physicochimiques : cette molécule amphiphile ne s’oxyde ni à la lumière ni à l’oxygène.

Son comportement sur la peau : il se transforme physiologiquement en tocophérol actif. Il permet une libération prolongée d’anti-oxydant.

Son efficacité : il présente une meilleure photostabilité et biodisponibilité que la vitamine E.

Le Pré-tocophéryl permet de :

Compenser la perte en vitamine E induite par les UV et contribuer à lutter contre les attaques de radicaux libres.

Renforcer la barrière cutanée et protéger les structures cellulaires.

 

2013 : des nouvelles formules qui ont tout pour satisfaire

 

Les nouvelles formules solaires associent sécurité et qualités photoprotectrices dans de nouvelles textures synonymes de plaisir

Transparentes à l’application

Sans effet blanc

Pénétration rapide

 

Les émulsions

Elles assurent un confort durable aux peaux normales à mixtes. La présence de poudres matifiantes, de glycéryl laurate (agent sébo-régulateur) dans une texture oil-free, laisse sur la peau un fini sec et poudré.

Les crèmes

Elles sont développées pour garantir un confort optimal.

Non collantes, faciles à étaler, elles s’adaptent parfaitement aux peaux sèches à la recherche d’hydratation et de nutrition.

Les sprays

L’application sur l’ensemble du corps doit garantir une pénétration rapide. C’est l’objectif atteint par ces nouvelles formules. L’agrément cosmétique est optimisé car les Sprays solaires Avène 2013 sont sans effet blanc.

 

Ces formules plaisir sont sans paraben et sans alcool.

mardi 19 février 2013

Mises en examen dans l'affaire Mediator


Toute la lumière doit être faite sur les conflits d'intérêts !

Deux anciens cadres de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), Jean-Michel Alexandre et Eric Abadie ainsi qu'une ancienne salariée de Servier (fabricant du Mediator), viennent d'être mis en examen dans le cadre du volet "tromperie et prise illégale d'intérêt" du dossier Mediator, nous apprend France Info le 18 février. Les liens financiers entre ces anciens responsables d'Agence et les laboratoires Servier apparaissent de plus en plus évidents.

Michèle Rivasi, députée européenne Vice-présidente dy groupe des Verts/ALE au Parlement européen, rappelle à cette occasion qu'elle avait saisi avec sa collègue Eva Joly en février 2011 l'Office européen de lutte anti-fraude (Olaf), un service d’enquêtes indépendant, pour faire la lumière sur d’éventuels conflits d’intérêts entre les autorités sanitaires européennes et le laboratoire Servier dans l’affaire du Mediator. "Nous avions pointé du doigt l’exemple de l’expert français en pharmacologie Jean-Michel Alexandre, qui a présidé la commission de vigilance de l’Agence européenne du médicament (EMA) de 1995 à 2000 et qui travaillait également à l’Agence française des médicaments (AFSSAPS), deux agences qu’il a quittées pour devenir consultant pour l’industrie pharmaceutique, notamment pour les laboratoires Servier. Sa mise en examen pour participation illégale d'in fonctionnaire dans une entreprise précédemment contrôlée n'est pas du tout suprenante! Eric Abadie a pour sa part été président de la commission de vigilance de l’EMA depuis 2007 et directeur des affaires médicales du syndicat des industries pharmaceutiques, avant d’occuper également des postes à l’Afssaps. Il a été contraint de quitter l'EMA en avril 2012, ce dont je me suis réjouis" , explique-t-elle.

" L’influence de ces représentants français de l’Afssaps au sein de l’EMA, dans la gestion de la pharmacovigilance du Mediator a toujours été flagrante. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour retirer ce médicament du marché, alors même que des cas de valvulopathies cardiaques étaient signalés? Eric Abadie devait également diligenter une étude, dont les résultats ont été fournis très tard…Alors que le médicament coupe-faim est retiré du marché espagnol en 2003 et italien en 2004, la France est l’un des derniers pays à l’avoir interdit en novembre 2009. Nous avions à l’époque demandé la démission d’Eric Abadie, car on ne peut pas crédiblement continuer à diriger un comité d’évaluation des médicaments à usage humain en étant aussi peu indépendant du lobby pharmaceutique..." , poursuit l’eurodéputée.

 

"L’Olaf a ouvert une enquête interne le 22 juillet 2011 afin de vérifier les soupçons de conflits d’intérêts au sein de l’Agence européenne des médicaments.  Ses travaux se poursuivent en France, m'ont-ils assurés récemment, j'en vois la preuve aujourd'hui" , conclut Michèle Rivasi.

jeudi 24 janvier 2013

AMF Assurances : Village sécurité routière à Nantes



Permanences au Ministère de l'Economie et des Finances


Pour la première fois, AMF Assurances était présente au Ministère de l’Économie et des Finances sur invitation de la Mutuelle Générale de l’Économie et des Finances (MGEFI).

Trois permanences d’informations communes ont eu lieu au cours du dernier trimestre 2012. Une nouveauté qui offre à AMF Assurances l’opportunité de se présenter en tant qu’acteur de référence de la protection des agents publics dans le domaine de l’assurance Auto, Moto, Habitation, Accidents Corporels et des Responsabilités. Cette collaboration devrait perdurer en 2013.



NDLR : AMF Assurances et MGEFI En savoir plus


Bénéficiez de tarifs préférentiels.


mercredi 23 janvier 2013

Sécurité des patients - erreurs médicales


6 ans après sa mise en place, l'accréditation, premier dispositif français d'analyse des événements indésirables, monte en puissance

 

En matière de sécurité du patient, la Haute Autorité de Santé a pour objectif de réduire le nombre d'évènements indésirables liés aux soins. Parmi les leviers dont elle dispose, l'accréditation en constitue un volet important. Cette démarche de gestion des risques médicaux basée sur le volontariat des médecins doit permettre d'améliorer la qualité des pratiques professionnelles, de réduire le nombre d'événements indésirables associés aux soins et d'en limiter les conséquences. Pour être accrédités, les médecins, au sein de leur spécialité, déclarent chaque année des évènements porteurs de risques (EPR) et participent à un programme de réduction des risques incluant la mise en œuvre de recommandations et des formations spécifiques. La HAS dresse le bilan de cette démarche mise en place depuis 6 ans et présente de nouveaux outils mis au point : Solutions pour la Sécurité des Patients (SSP) et EPR remarquables.

 

 
Un premier bilan encourageant et riche d'enseignements

Lancée en 2007, le dispositif de l'accréditation concerne aujourd'hui 18 spécialités médicales dans les secteurs suivants : gynécologie-obstétrique, anesthésie-réanimation, chirurgie, spécialités interventionnelles ainsi que les activités d'échographie obstétricale, de réanimation et de soins intensifs. 11 400 médecins sont engagés dans la démarche sur 35 000 professionnels de santé potentiellement concernés par le dispositif, soit un ratio de 1/3.

Depuis le lancement du dispositif, ce sont près de 52 400 EPR qui ont été enregistrés dans la base de retour d'expérience (base REX), avec une forte progression ces deux dernières années : +45 % en 2011, +35% en 2010.

 

Dix-huit programmes de réduction des risques sont également développés et réactualisés annuellement par les organismes agréés des spécialités. Ces programmes mettent en évidence des situations à risque, reflets des principales préoccupations en matière de risque des médecins (111 sont définies aujourd'hui pour les 18 spécialités) et exigent des médecins la mise en œuvre de recommandations professionnelles (58 sont définies aujourd'hui pour les 18 spécialités). La réponse du praticien à ces exigences est évaluée annuellement par un expert de sa spécialité et conduit à l'attribution ou au retrait de l'accréditation.

Les programmes des spécialités peuvent proposer des recommandations professionnelles et des solutions pour la sécurité du patient (SSP) directement issues de l'analyse de la base de retour d'expérience (base REX).

 

De l'événement porteur de risque aux solutions concrètes pour la sécurité des patients

Les EPR apportent une information particulièrement utile sur la nature des complications et sur les moyens de les gérer. Ces informations concernent des champs aussi différents que l'acte de soins (pratiques médicales et soignantes), l'utilisation de médicaments ou de matériels que les aspects organisationnels de l'établissement de santé, la gestion des informations ou la gestion des hommes.

 

Par exemple, l'analyse des 9 000 EPR déclarés en 2011 a fait ressortir l'influence importante de l'équipe de soins dans la genèse des événements, puisque le dysfonctionnement de l'équipe est retrouvé dans 25 % des EPR avec une prédominance de problèmes de communication entre professionnels de santé. La HAS a déjà lancé une réflexion sur ce thème et débuté une expérimentation dans plusieurs services.

L'analyse des causes des événements dans la base de retour d'expérience permet aux organismes agréés de rechercher des solutions pour la sécurité du patient permettant de réduire les risques identifiés.

 

·        Un outil novateur : les Solutions pour la Sécurité du Patient (SSP)

L'approche traditionnelle de la sécurité du patient est souvent centrée sur la prévention, autrement dit sur l'évitement des problèmes et pas assez sur leur récupération quand, malgré tout, ils surviennent.

Une approche novatrice et récente en gestion du risque incite à essayer de se préparer à l'imprévu, c'est-à-dire à s'interroger sur la gestion des complications quand elles surviennent. Cela se concrétise par des SSP, Solutions pour la Sécurité du Patient, que la HAS élabore avec les professionnels selon une méthodologie particulière en insistant sur leurs mises en œuvre (accompagnement) et leurs impacts.

Concrètement, il s'agit de procédures qui, sans négliger les aspects de prévention, vont s'intéresser à la récupération pour pouvoir limiter les conséquences d'un événement indésirable. Les deux premières solutions parues en 2012 sont « réduction des erreurs de site d'exérèse de lésions cutanées » et « confusion entre antiseptique et anesthésique injectable ». Une quinzaine de SSP sont en cours d'élaboration pour une diffusion prévue en 2013.

 

·        EPR remarquables

Depuis 2012, des événements jugés remarquables pour leur aspect pédagogique sont mis en exergue dans des publications courtes afin de sensibiliser les professionnels sur des situations à risques identifiées dans la base de retour d'expérience.

Les événements analysés les plus intéressants sont communiqués aux professionnels et aux établissements. Ce partage permet à chacun de prendre conscience du risque potentiel de certaines situations et de rechercher localement des moyens pour s'en prémunir.

 

Un niveau d'exigence plus élevé et des perspectives ouvertes par la mise en place du DPC

La délivrance de l'accréditation est conditionnée par le respect, par le médecin engagé, des exigences définies par la HAS et sa spécialité en lien avec les associations de patients, impliquées dans le dispositif depuis sa conception. Cet engagement volontaire dans une démarche active de réduction des risques dans son exercice professionnel est vérifié annuellement par l'organisme agréé et la HAS et conditionne l'entrée et le maintien du médecin dans le dispositif. Les rejets de demandes d'accréditation et retraits d'accréditation représentent 10% des décisions prises par le Collège de la HAS. Les noms des médecins accrédités sont consultables sur le site internet de la HAS.

Après une phase d'acculturation nécessaire à l'ensemble des acteurs, la HAS et les organismes agréés élèvent progressivement le niveau d'exigence : en termes de qualité des déclarations, de respect des exigences du programme de la spécialité et des délais. Un renforcement de l'accompagnement des médecins et une assistance aux utilisateurs (Hotline du service évaluation et amélioration des pratiques de la HAS) sont associés à ce changement.

 

Pour valoriser les acquis de l'accréditation et poursuivre son déploiement auprès des professionnels de santé, notamment auprès des équipes hospitalières, plusieurs évolutions sont envisagées :

- expérimenter la gestion des risques en équipe pour l'intégrer dans les dispositifs d'accréditation, de certification et de développement professionnel continu (DPC), l'accréditation pouvant d'ailleurs concourir au respect de l'obligation de DPC.

- mobiliser les moyens, les supports et les procédures de l'accréditation pour favoriser la gestion des évènements indésirables notamment des évènements indésirables graves.

 

Pour la HAS, la mise en place du DPC représente une opportunité pour promouvoir l'accréditation auprès d'un public plus large de spécialités et de médecins.

 

Consultez les documents de la HAS sur www.has-sante.fr