Nora ANSELL-SALLES

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lundi 24 juin 2013

Lancement du « pack 100% CONNECTÉ »


Le réseau Audition Mutualiste, qui regroupe plus de 350 centres d’audition, lance en juin le « pack 100% CONNECTÉ ».

 

Cette offre permet au patient de recevoir directement dans ses aides auditives le son de la télévision et du téléphone fixe, par le biais de la technologie Bluetooth.

 

Le pack comprend deux adaptateurs à brancher sur le téléphone fixe et la télévision, ainsi qu’un boitier-télécommande porté par le patient.

 

Grâce à la technologie Bluetooth, l’adaptateur convertit le signal reçu, et retransmet le son directement vers les aides auditives, qui prennent alors le rôle de casque, sans aucunes interférences.

 

En un simple clic, le patient peut passer d’un appareil audio à l’autre et en régler le volume sonore.

Si le téléphone sonne, alors que l’utilisateur regarde la télévision, il peut répondre à l’appel en appuyant sur la télécommande. Le système « connectivité » basculera alors automatiquement en mode téléphone.

 

Ce pack offre au patient plus de confort et facilite la vie quotidienne, sans indisposer l’entourage à cause d’un volume sonore trop élevé.

 

Pour l’achat de deux aides auditives, le « pack 100% CONNECTÉ », proposé à 149 euros au lieu de 379 euros, inclus : 1 télécommande réceptrice, 1 adaptateur téléphone, 1 adaptateur TV

 

 

A propos de la Mutualité Française


 

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

 

 

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

 

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

 

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement. www.mutualite.fr

 

 

A propos du réseau « Audition Mutualiste »


Gérés par des groupements adhérant à la Mutualité Française, les centres Audition Mutualiste sont ouverts à tous les assurés sociaux. Ils proposent des solutions auditives à des prix maîtrisés avec une exigence de qualité des produits et des services. Ils appliquent une charte de qualité liée à la pratique de l’audioprothèse, basée sur la disponibilité à l’égard de la personne malentendante, à l’information et aux compétences professionnelles. L’enseigne accorde une place importante à la dimension humaine du métier.

 

Organisé en réseau national, l’enseigne Audition Mutualiste, présidée par Christian Py, regroupe plus de 350 centres. Depuis sa création en 2000, l’enseigne poursuit sa phase d’expansion avec de nombreuses ouvertures annuelles. Les centres sont animés par plus de 400 professionnels de l’audioprothèse.

 

Après 5ans d’utilisation de la signature « Pour le prix et pour l’écoute », le réseau Audition Mutualiste réoriente ses prises de parole avec la volonté de traduire sa posture de référent du secteur de l’audioprothèse. Conseiller, équiper et accompagner sont les grandes lignes directrices de la stratégie du réseau. Pour répondre aux attentes de sa cible, toujours à la recherche d’informations claires, objectives et adaptées sur les pathologies auditives et la meilleure manière de s’équiper, cette nouvelle signature : « Audition Mutualiste, la référence audition. » présente l’enseigne comme un repère pour le consommateur."

 

En 2008, l’enseigne Audition Mutualiste s’est regroupée avec le réseau Les Opticiens Mutualistes au sein de la société Visaudio. Cette fusion a notamment pour objectif le développement d’outils communs de communication et de marketing et la mise en place de formations à destination des professionnels des deux réseaux. www.auditionmutualiste.fr



NDLR : MGEFI et Audition

 

Rendez-vous sur le site www.mgefi.fr  pour  en savoir plus

 

mardi 21 mai 2013

27 mai au 1er juin - Semaine Nationale de Sensibilisation à l’Hémochromatose

Un patient dépisté à temps = une économie de plusieurs dizaines de milliers d’euros pour
la Sécurité Sociale et les mutuelles



Sans connaître l’Hémochromatose et sans dépistage, le malade consulte bon nombre de spécialistes sans savoir de quoi il souffre et ce souvent pendant de nombreuses années. Ces recherches entraînent des consultations multiples auprès de spécialistes, des examens biologiques onéreux : des dépenses considérables pour la sécurité sociale, pour les mutuelles.


Comme le diagnostic de l’Hémochromatose est fait trop tard à 50-65 ans, le fer accumulé a altéré les organes. La maladie provoque alors différents maux invalidants, pénibles comme une fatigue extrême, une destruction articulaire ou un diabète insulinorequérant, des maladies graves comme une cardiomyopathie et d’autres mortelles comme une cirrhose ou un cancer. Elle nécessite alors des traitements multiples à vie : la mise en place de prothèses de hanches, de genoux, d’épaules, de chevilles ainsi que d’autres traitements lourds pour soigner les maladies handicapantes engendrées.


A ce moment là, les saignées, faîtes trop tard, sont peu efficaces ce qui entraîne pour les malades arrêts de travail temporaires ou définitifs, des invalidités et pas moins de 2000 décès par an.


« L’hémochromatose génétique dépistée tardivement engendre donc des dépenses médicales considérables pendant 30 à 50 ans qui peuvent être évaluées à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Ne faudrait-il pas, pour économiser les deniers de l’Etat et ceux des mutuelles, faire de la prévention, c’est-à-dire du dépistage ? »



1ère maladie génétique en France – ignorée et touchant 1 personne sur 300
www.hemochromatose.fr

Pour connaître toutes les informations dans votre ville, spécialistes, conseils aux familles :
un seul numéro : ASSOCIATION HEMOCHROMATOSE FRANCE – 04 66 64 52 22

www.hemochromatose.fr




Itw sur demande malade, spécialiste et toute personne pouvant vous parler de la maladie


 
Dossier de presse et tous visuels sur demande




Contact Presse : Sophie Mordelet  :
hemochromatose@sg-communication.fr

mercredi 6 mars 2013

Maladies chroniques, maladies invisibles : quel soutien le web social apporte-t-il au patient ?


 

Pour les personnes atteintes de maladies chroniques, l’impact sur le quotidien est souvent double. Elles doivent non seulement faire face à la gestion d’une maladie « à vie », mais également à l’isolement. En effet, les symptômes dits « invisibles » comme la fatigue ou les douleurs sont souvent mal compris par leur entourage. Pas étonnant que ces patients manifestent un besoin particulier d’échanger et de partager leur expérience avec d’autres ! Ces échanges que l’on retrouve sur les réseaux sociaux permettent de répondre à leurs attentes et offrent de belles perspectives grâce à de nouveaux outils dédiés. Premier réseau social dédié aux malades chroniques en France, Carenity met à la disposition de ses membres une information médicale de qualité, des espaces communautaires sécurisés et modérés et des applications personnalisées de suivi de la maladie. Lire la suite...

lundi 18 février 2013

« Maladies chroniques, maladies invisibles :


quel soutien le web social apporte-t-il au patient ?
Comment contribue-t-il à l’avancée des connaissances médicales ? »

Pour les personnes atteintes de maladies chroniques, l’impact sur le quotidien est souvent double. Elles doivent non seulement faire face à la gestion d’une maladie « à vie », mais également à l’isolement. En effet, les symptômes dits « invisibles » comme la fatigue ou les douleurs sont souvent mal compris par leur entourage. Le web social leur permet d'échanger avec une communauté de personnes qui vivent la même chose qu'eux. Premier réseau social dédié aux patients et à leurs proches, Carenity met à la disposition de ses membres une information médicale de qualité, des espaces communautaires sécurisés et modérés et des applications personnalisées de suivi de leur état de santé.

Maladies chroniques : de plus en plus de patients en France…

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la maladie chronique est « un problème de santé qui nécessite une prise en charge sur une période de plusieurs années ou plusieurs décennies ». Les maladies chroniques touchent près de 15 millions de personnes en France et constituent un enjeu majeur de santé publique.

Pour répondre aux besoins spécifiques des personnes concernées par les maladies chroniques que le réseau social Carenity a été fondé en 2011 par Michael Chekroun. Il s’adresse aux patients et à leurs proches pour leur permettre de suivre l’évolution de la maladie et des traitements, d’échanger au sein d’espaces sécurisés grâce à des applications personnalisées, et de faire progresser les connaissances médicales en participant à des enquêtes en ligne. Carenity regroupe en février 2013 plus de 12 000 membres au sein de 41 communautés de patients, un chiffre qui a triplé en 1 an. A terme, plus de 1 000 pathologies, y compris de nombreuses maladies rares, seront proposées afin de donner à un maximum de patients, ainsi qu’à leurs proches, la possibilité de se retrouver entre eux et d’échanger.

Des maladies souvent invisibles et silencieuses

Certaines maladies chroniques sont dites « invisibles », explique le Professeur Jean-Marie
Le Parc, rhumatologue à l'hôpital Ambroise Paré (Boulogne-Billancourt)

Certaines maladies sont en outre « silencieuses », c’est-à-dire qu’elles sont présentes sans que les symptômes ne soient perceptibles. Le Docteur Corinne Antoine, néphrologue à l’Hôpital Saint Louis (Paris), mentionne le cas de l’insuffisance rénale.

 

Quant à la maladie de Crohn, maladie inflammatoire des intestins. « Elle évolue de façon imprévisible par poussées successives », explique le Professeur Yoram Bouhnik, gastroentérologue à l'hôpital Beaujon (Paris).

 

La « double peine » de la maladie chronique invisible : résultats de l’enquête menée auprès des patients

Les malades chroniques dont la pathologie n’est pas reconnue par l’entourage proche ou professionnel subissent une forme de « double peine ». Une enquête a été menée par Carenity auprès de 279 patients inscrits sur le site, souffrant de spondylarthrite ankylosante, de la maladie de Crohn ou d’insuffisance rénale.

La combativité caractérise le mieux l’état d’esprit du patient, même s’il est confronté à l’incompréhension des autres.

 

 
Au-delà du soutien : l’échange d’information, y compris scientifique
 

 

 

 
Internet a sans nul doute constitué une révolution pour de nombreuses personnes atteintes de maladies chroniques. « Les premiers forums ou listes de discussion ont permis à des personnes qui avaient peu de chances de se rencontrer dans la vraie vie, mais qui partageaient une expérience commune en matière de santé, d’échanger facilement », observe Madeleine Akrich, sociologue et directrice du Centre de Sociologie de l'Innovation (CSI) des Mines ParisTech. Dans ces nouvelles « communautés » est apparue une notion de « soutien mutuel », poursuit-elle, « similaire à des groupes de parole associatifs, mais qui déborde de ce cadre. Car au-delà du soutien, il y a un vrai échange d’information, jusqu’à l’information scientifique. »
Les premières expériences de forums ouverts, anonymes, sans modération, ont montré leurs limites, mais « une liste de discussion (qui est par définition réservée à des membres inscrits) constitue une communauté de fait qui s’autorégule et s’autocontrôle », estime Madeleine Akrich. « Les informations qui circulent dans ce genre d’espace sont souvent de meilleure qualité que celles éventuellement données par un médecin non spécialiste de la question, poursuit-elle. Une étude souvent citée sur un forum consacré au cancer du sein a montré que lorsqu’une information fausse était mentionnée, des rectificatifs étaient apportés en quelques heures, selon un principe collaboratif efficace. »

Un réseau social comme Carenity est plus qu’un prolongement de ces échanges « car il y a une dimension de collecte de données sécurisées, organisée par une instance extérieure », observe Madeleine Akrich. En outre, poursuit-elle, « dans des pathologies mal comprises, l’exploration collective que peuvent réaliser les patients est susceptible d’apporter des connaissances nouvelles ». Pour la sociologue, « la notion d’invisibilité n’est pas la motivation essentielle qui pousse les patients à adhérer à des réseaux sociaux. En effet, les personnes s’inscrivent certes pour rechercher du soutien, mais aussi et surtout pour mieux comprendre la pathologie. Elle revêt néanmoins une grande importance lorsque les personnes souffrent d’un problème de santé mal identifié des professionnels ou attribué à des causes psychologiques pures : faire en sorte que leur pathologie soit mieux reconnue et prise en compte par le corps médical est alors une motivation profonde des patients pour se rassembler », relève Madeleine Akrich.
 

Le réseau social comme espace d’échange libre

« Dans une maladie inflammatoire chronique des intestins (MICI), les contraintes et les difficultés sont grandes par rapport à l’image de soi, la vie sociale, la vie professionnelle, etc. », souligne Corinne Devos, patiente experte et bénévole de l’Association François Aupetit (AFA). Et pourtant, « c’est invisible », poursuit-elle. « Sur un réseau social, on peut sortir de l’isolement, s’exprimer sans tabou, et se nourrir de l’expérience des autres. Au-delà du partage d’expérience, on arrive dans le partage des solutions et des ressources, et cela devient un élément moteur, positif, comme un véritable interlocuteur. »
Le « carnet de bord » de Carenity « permet de suivre l’évolution de sa maladie », explique Corinne Devos. « Ainsi, on ne retient pas uniquement les mauvais moments comme on a tendance à le faire avec sa seule mémoire. C’est une fonction intéressante au niveau de l’historique des événements. »

L’expertise du patient appelée à devenir un service professionnel ?

Corinne Devos a suivi 40h de formation, en compagnie de professionnels de santé, pour intervenir comme patiente experte dans des programmes d’éducation thérapeutique du patient (ETP). Elle réalise également du « coaching santé » pour l’AFA et s’interroge sur des formules qui permettraient à terme « de valoriser cette expertise ». « Un patient ne pose pas les mêmes questions à un autre patient qu’au médecin », souligne-t-elle. « Il interroge sur le quotidien de la maladie, les difficultés au travail, dans le couple, en famille, etc., c’est-à-dire l’expérience et le vécu du patient expert. Il est important d’être formé pour ne pas simplement inciter les autres à faire comme soi. Chacun doit aller vers des solutions adaptées à sa situation. »
« Le patient expert qui devient éducateur thérapeutique diplômé comme un infirmier devrait pouvoir être rémunéré pour ses services à terme »,
conclut-elle. « On pourrait sinon penser que l’un est moins compétent, moins professionnel que l’autre. »

Carenity en pratique

Carenity met gratuitement à la disposition de ses membres une information médicale de qualité, des espaces communautaires sécurisés et des applications personnalisées de suivi de santé. Construit sur le principe d’une plateforme collaborative de patient à patient, Carenity facilite le partage d’informations de santé entre membres de façon anonyme et sécurisée. Le contenu médical a été élaboré en collaboration avec des professionnels de santé et les espaces de discussion font l’objet d’une modération quotidienne par des community managers salariés de Carenity.

L'apport de Carenity dans la vie du malade chronique selon l'enquête

 

 
Suivre sa santé, mieux connaître sa pathologie, créer et animer son réseau
 

 

 

 
Le suivi régulier d’une maladie chronique est important et notamment l’observance rigoureuse du traitement. Plusieurs indicateurs permettent au membre de Carenity de renseigner selon la fréquence qu’il souhaite son état de santé (forme physique, humeur, poids, sommeil, etc.), et de partager des informations sur ses traitements. Un tableau de bord représente graphiquement l’évolution des données renseignées et l’historique du suivi de la maladie, qui peut être partagé avec le médecin pour un dialogue plus fructueux. Un agenda permet de gérer les prises de rendez-vous et les événements médicaux.

Un contenu médical actualisé et varié est proposé aux membres de Carenity pour les aider à mieux appréhender leur condition. Des médecins spécialistes décrivent la pathologie à travers plusieurs rubriques. Des forums thématiques sont animés et modérés quotidiennement par des community managers de Carenity. Cette partie propose également quizz, enquêtes et sondages, ainsi que de nombreux outils pratiques : lexique médical, base de médicaments, contacts d’associations de patients…

Comme les réseaux sociaux généralistes, Carenity offre la possibilité de créer son groupe d’amis et d’interagir avec lui selon le niveau de proximité souhaité.
Carenity est un site entièrement gratuit pour ses membres. Ses revenus proviennent essentiellement de la commercialisation d’études réalisées à partir d’enquêtes anonymisées auprès de ses utilisateurs. L’objectif est de traduire les expériences individuelles des patients en connaissances mobilisables par des chercheurs et des industriels pour favoriser la mise au point, par les professionnels compétents, d’une meilleure offre de soins et de services médicaux.
 

Le modèle Carenity : une philosophie ?


Carenity repose sur une « conviction profonde », explique Michael Chekroun. « Longtemps on a écouté la seule parole du médecin pour comprendre les besoins des malades. Nous sommes en train de changer de paradigme : le web collaboratif, ou web 2.0, permet aujourd’hui de recueillir des informations pertinentes issues de la « vraie vie » du patient ». Ainsi, à la connaissance scientifique du médecin s’ajoute « la connaissance profane du patient », note Michael Chekroun. Ces informations, anonymes et agrégées, constituent de précieuses « données en vie réelle » que les industries de santé peuvent prendre en compte dans la mise au point de nouveaux traitements ou services médicaux. « La grande majorité de nos utilisateurs reconnaît que ces données anonymes permettent de créer une intelligence collective contribuant au progrès des connaissances médicales, et que cela constitue par ailleurs un outil puissant pour faire entendre la voix des patients », relève Michael Chekroun.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 



vendredi 15 février 2013

À lire dans le N°6 du 12 février 2013 de ID’Santé La lettre d’info des médias de l’éducation santé

m-santé :


quelles sont les attentes des médecins généralistes ?

La santé n’échappe pas à la croissance du marché des smartphones et des tablettes. Très développée dans les pays émergents où elle se révèle chaque jour un peu plus indispensable, la m-santé ou santé mobile cherche toujours sa voie sur le vieux continent.
Son avenir en France passera par le développement d’applications mobiles réellement utiles aux patients et suffisamment validées pour que les médecins puissent les recommander.
IDS Santé a confié à l’institut d’études MediQual Research le soin de faire le point avec les médecins généralistes sur leurs attentes vis-à-vis de la m-santé (janvier 2013).




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Relation médecin-patient :


les brochures font tomber les tabous

Selon une récente étude réalisée par l’institut MédiQual Research auprès d’un échantillon de 306 médecins généralistes, les brochures d’information mises à disposition des patients dans la salle d’attente facilitent le dialogue sur les sujets sensibles.
Troubles de l’érection, IST, mycoses, incontinence, herpès ou halitose : autant de sujets tabous, dont les patients n’osent toujours pas parler à leurs médecins.




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lundi 21 janvier 2013

« Maladies chroniques, maladies invisibles : quel soutien le web social apporte t-il au patient ? Comment contribue-t-il à l'avancée des connaissances médicales ? »



Michael Chekroun, fondateur de Carenity a le plaisir de vous convier au Point Presse :

« Maladies chroniques, maladies invisibles : quel soutien le web social apporte t-il au patient ? Comment contribue-t-il à l’avancée des connaissances médicales ? »

 
Autour des regards croisés d’une sociologue, d’une patiente experte et de médecins référents.

 
Le 15 février 2013 à 9H30

à l’Hôtel de l’Arcade 9, rue de l’Arcade 75008 Paris


Pour les personnes atteintes de maladies chroniques, l’impact au quotidien est souvent double. Elles doivent faire face non seulement à la gestion d’une maladie « à vie », mais également à l’isolement. En effet, les symptômes dits « invisibles » de ces maladies, comme la fatigue ou les douleurs, sont souvent mal compris par leur entourage. Pas étonnant donc que ces malades aient un besoin particulier d’échanger et de partager leur expérience avec d’autres. Et c’est aujourd’hui au travers des réseaux sociaux qu’ils s’expriment. Alors, comment le web social a-t-il permis de répondre aux besoins et aux attentes des malades et quelles sont les perspectives offertes par ces nouveaux outils ?

 
Vous trouverez en pièce jointe l’invitation relative à cet événement.

 

Nous vous remercions par avance de bien vouloir nous informer de votre participation ou de nous contacter pour tout complément d’information :
 
 

Contacts presse :      
Alexandra DELEUZE & Gabrielle ISSAVERDENS
Email :a.deleuze@ljcom.net / g.issaverdens@ljcom.net

lundi 22 octobre 2012

Endoscopie chez un patient coronarien


Evaluer au mieux les risques liés aux antiagrégants plaquettaires

 

Faire une endoscopie à un patient coronarien traité par antiagrégants plaquettaires induit des risques d'hémorragie et de thrombose importants. Pour aider les professionnels de santé à choisir la prise en charge la plus sûre et permettre une meilleure information du patient, la Société Française d'Endoscopie Digestive (SFED) et la Haute Autorité de Santé (HAS) ont élaboré en partenariat des recommandations professionnelles. Quatre fiches de synthèse spécifiques sont également publiées : une en gastro-entérologie, une en proctologie, une en urologie, une en pneumologie.

 

Tout acte d'endoscopie comporte des risques hémorragiques, risques qui sont augmentés chez les patients coronariens traités par antiagrégant plaquettaire (AAP). Or, l'arrêt ou la modification du traitement par AAP expose le patient à un risque de thrombose, même s'il convient de rappeler que ce risque est moindre chez une majorité de patients. Dans la mesure où les risques sont antagonistes, il s'agit pour le professionnel de santé d'évaluer la balance entre :

- le risque de thrombose lié à une éventuelle modification du traitement par AAP,

- le risque d'hémorragie lié à l'acte envisagé et sa faisabilité sous AAP.

 

Evaluer le terrain du patient et le faire participer à sa prise en charge

Pour évaluer le risque hémorragique avant une endoscopie ou tout autre geste invasif, la HAS et la SFED recommandent de mener un entretien ciblé avec le patient. Celui-ci pourra notamment fournir au médecin des éléments sur sa pathologie coronaire, le type de stents utilisés et les traitements prescrits. De son côté, le médecin doit informer son patient des risques liés à sa situation, l'éclairer sur la stratégie de soins envisagée et le sensibiliser sur l'importance du respect de sa prescription, essentiel pour éviter l'accident cardiaque.

En cas de choix d'arrêt du traitement par AAP, le patient doit être informé des modalités de la reprise du traitement et en recevoir une trace écrite.

 

Des outils pour évaluer la meilleure prise en charge et une décision pluridisciplinaire

A travers des tableaux synthétiques, les recommandations précisent la stratégie de soins selon les spécificités de chaque AAP et chaque type de coronaropathie.

Dans la majorité des cas, l'AAP est maintenu durant l'endoscopie car un arrêt, même bref, expose à des accidents cardiovasculaires graves. En cas d'arrêt, la reprise du traitement doit être aussi précoce que possible, au mieux le jour même, en fonction du risque de saignement post-opératoire. La décision doit être partagée entre le praticien qui réalise l'acte et les professionnels qui suivent le traitement de la coronaropathie. Le médecin généraliste peut être impliqué dans la décision finale.

Un deuxième volet de ce travail portant sur les risques liés à la réalisation de gestes percutanés est en cours d'élaboration avec la Société Française de Rhumatologie et sera publié début 2013.