Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 14 août 2013

Approvisionnement de Levothyrox®


L’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a été informée au mois de juin par le laboratoire Merck Serono d’une situation de tension temporaire sur l’approvisionnement de Levothyrox®, médicament indiqué dans les hypothyroïdies, maladies de la thyroïde. Ce traitement doit faire l’objet d’un suivi médical et ne doit pas être interrompu. Cette situation est liée à des difficultés de conditionnement sur les sites de production du laboratoire Merck Serono alors que, par ailleurs, les deux génériqueurs ont choisi d'abandonner cette fabrication. Il n'existe pas de problèmes sur les matières premières.

Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, soucieuse de la sécurité de l’approvisionnement en médicaments, a demandé à l’ANSM de prendre les mesures utiles de gestion afin que la continuité de traitement soit assurée.

Elle a en outre souhaité qu’un plan d’information et de communication à destination des patients, des médecins et des pharmaciens soit élaboré.

L’ANSM a immédiatement mobilisé le laboratoire Merck Serono afin de rechercher toutes les possibilités d’approvisionnement du marché français et de suivre au plus près l’évolution de la situation des stocks. Le laboratoire Merck Serono a ouvert le 26 juin dernier un numéro vert à l’attention des pharmaciens pour qu’ils puissent exposer leurs besoins et prévoir leur approvisionnement.

Par ailleurs, l’ANSM a veillé, dès juillet, à ce que le laboratoire Merck Serono constitue un stock de sécurité en recourant à des boites commercialisées dans d’autres pays européens et a préparé, au cas où ce stock serait mobilisé, une information spécifique des patients. Enfin, l’ANSM a assuré le 1er août l’information des prescripteurs et des pharmaciens afin de rappeler, dans ce contexte, les modalités de traitement des patients.

Aujourd’hui, aucune rupture d’approvisionnement n’a été observée, même si quelques difficultés locales de disponibilité sont décrites. Le stock de sécurité n’a pas été utilisé à ce jour.

Restons en contact durant l’été

mercredi 17 juillet 2013

La stratégie nationale de santé… en fuite ?


Les flonflons du 14 juillet à peine remisés, la stratégie nationale était publiée. Propulsée par la poudre ou en vue d’être achevée par le canon ? C’est à se demander.

 

Une dépêche n’est pas une remise officielle.

 

Curieuse méthode que de voir fuiter en début de matinée le rapport du comité des sages sur la stratégie nationale de santé, et diffuser un communiqué de presse du ministère en fin d’après-midi. Qu’a-t-on voulu dire ? Qu’il n’y aura pas de moment public pour en parler ? Que le rapport n’a pas l’agrément des pouvoirs publics au point qu’il n’est même pas utile de respecter les formes ? Que décidément les sages ne l’ont pas été assez de sorte que le document issu de leur comité est un brûlot ? Nous nous perdons en conjectures.

 

Et maintenant, où allons-nous ?

 

Nous ne cessons de le rappeler, la tenue du comité des sages et la remise de leur rapport constituait une étape. Nous attendons beaucoup de la suite et des groupes de travail prévus par la lettre de mission attribuée à Alain Cordier. Car de nombreuses recommandations du rapport ont besoin d’être débattues et réappropriées par les acteurs, pour être traduites demain dans des mesures et des solutions concrètes, acceptées et promues par eux.

 

Les conclusions du comité des sages dessinent une approche globale : elles ouvrent vers un authentique système de santé et elles prônent le passage à l’échelle dans des parcours de soins que les patients attendent. Et nous ne ferions rien de telles conclusions ? Ni Etats généraux, ni assises, ni groupes de travail. Ce serait un grand malheur.

 

De la démocratie sanitaire avant toute chose.

 

Pour la première fois depuis 2002, un rapport public traite avec égard la question de la démocratie sanitaire, avec une compréhension fine de l’inéquitable traitement des associations d’usagers dans un processus qui concerne tous les acteurs. Le rapport montre bien que des ajustements sont nécessaires et ne sauraient se résumer à la question trop limitée de la place des représentants des usagers à l’hôpital.

 

Pour nous associations d’usagers du système de santé, la démocratie sanitaire c’est la question de notre représentation dans toutes les instances, avec les moyens publics adaptés puisqu’il s’agit d’une mission de service public. Cela va plus loin, c’est aussi comme le souligne le rapport du comité des sages, la question du renforcement des capacités des patients dans la relation de soin. Une décennie après avoir posé les fondations de ces processus, les héritiers vont-ils renoncer ?

 

 

 

Le premier ministre avait réclamé dans son discours de politique générale le 3 juillet 2012 une stratégie nationale de santé. Elle reste à construire. La Nation y a intérêt. Les usagers aussi !

 

ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - Générations Mouvement - La CSF - Le LIEN - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH

 

jeudi 4 juillet 2013

Le CISS adresse une lettre ouverte au Premier Ministre demandant publication du rapport du « comité des sages »





Stratégie nationale de santé :
 

Dans les grands pays démocratiques, les politiques publiques, notamment dans le domaine de la santé, se construisent aujourd’hui avec l’ensemble des parties prenantes, parmi lesquelles les populations concernées.


C’est ainsi que la loi française, par son texte du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, a consacré l’implication des associations de représentants d’usagers dans la démocratie sanitaire.


Le CISS s’est toujours inscrit dans cette dynamique participative, en proposant sa contribution, dans des cadres institués par les pouvoirs publics ou de façon autonome en recourant à son droit de plaidoyer.


Aujourd’hui, nous avons tous besoin d’un système de santé adapté au défi de notre temps, et spécialement à la prévention et à la prise en charge des maladies chroniques. C’est d’ailleurs ce que le Premier ministre a reconnu dans son discours de politique générale, le 3 juillet 2012. A sa suite, la ministre des Affaires sociales et de la Santé a mis en place un comité des sages dont les conclusions devaient ouvrir vers des groupes de travail, en prévision notamment de la loi de santé publique annoncée pour 2014.


Dans la lettre ouverte que nous venons d’adresser au Premier ministre, le CISS et ses associations membres réclament la publication du rapport remis par ce comité des sages, première étape des groupes de travail à venir.


ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - Générations Mouvement - La CSF - Le LIEN - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH
 
 
 
 

vendredi 21 juin 2013

22 juin 2013 : Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs

Pour une reconnaissance par la société française des personnes donnant de leur vivant un organe
 


Depuis deux ans, la Journée nationale du don d’organes du 22 juin est

devenue « la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs ». Cet accent mis sur ces personnes est fortement soutenu par la FNAIR afin de rappeler que ces citoyens prennent un risque - qui peut s’avérer dissuasif - au niveau de leurs revenus. Une indemnisation véritable et une reconnaissance officielle faite par l’Etat serait une action simple et décisive pour encourager le don du vivant, lutter contre la  pénurie de greffons et diminuer le nombre de personnes dialysées en attente de greffes.
Grâce aux progrès de la médecine, le don d’organes de son vivant est devenu un acte peu dangereux pour le donneur. Plusieurs études ont même montré que les personnes qui ont donné leur rein avaient, 20 ans après l’opération, un meilleur état de santé que la population générale. Aujourd’hui, s’il existe un risque pour un donneur, il est essentiellement financier en lien avec le risque de perdre son travail en raison du temps des soins que le don d’organe implique. Mais le sujet est tabou. Lorsque les associations de patients parlent d’« indemnisation », les décideurs politiques entendent « rémunération », et agitent le spectre d’un possible trafic d’organes. La nuance entre les deux termes est pourtant de taille.
 

L'article 16-1 du Code civil stipule que « le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial », en somme que l’on ne peut pas en faire commerce. Mais cela n’interdit pas l’indemnisation. Cette indemnisation est même prévue de longue date par la loi. L’article 34 de la loi n° 84-16

du 11 janvier 1984 prévoit en effet des dispositions pour les fonctionnaires qui ont subi un prélèvement d’organes au bénéfice d’une tierce personne : ils relèvent, en effet, de l’une des clauses prévues à l’article 27 du code de pensions civiles, à savoir le fait d’exposer « ses jours pour sauver la vie d’une ou plusieurs personnes ». Aussi, les fonctionnaires conservent dans ce cas l’intégralité de leur salaire jusqu’à ce qu’ils
 

soient en mesure de reprendre leur service et jusqu’à leur mise à la retraite.
 

La fonction publique dépend aujourd’hui d’un régime spécifique qui préserve pour les titulaires, et pour les contractuels sous conditions, une rémunération pleine pour une durée variable selon le type de congés (Congés maladie ordinaire, Congés longue maladie et Congés longue durée). Dans un souci d’équité envers l’ensemble de la population désirant accomplir un don de son vivant, la FNAIR demande à l’Etat de prendre des dispositions identiques pour l’ensemble des régimes de l’assurance maladie.
 

 
Cette égalité de traitement, inscrite dans le droit, témoignerait de la reconnaissance de la société envers toutes celles et ceux qui, font le geste du don de vie, du don de soi.

Aujourd’hui, l'établissement de santé qui réalise le prélèvement, prend en charge les frais de santé occasionnés et rembourse tous les frais engagés par le donneur d'organe, sur présentation des justificatifs de dépenses. Mais ces indemnités ne suffisent pas à rendre l’acte de don financièrement neutre pour le patrimoine et les revenus du donneur. Certes, le risque assurantiel a été prévu par la loi de bioéthique de juillet 2011 (« toute discrimination directe ou indirecte fondée sur la prise en compte d'un don d'organes comme facteur de refus de contrat d'assurances ou dans le calcul des primes et des prestations au donneur

ayant pour effet des différences en matière de primes et de prestations est interdite »). Mais quid de l’effectivité de cette loi ? Quid également du risque de perte de salaires pris par le donneur en cas de complications médicales ? Prévoir des situations difficiles qui dissuadent encore beaucoup de personnes de franchir le cap du don du vivant ne ressemble en rien à une rémunération.
 
Ce que demande la FNAIR à l’Etat est simplement de ne pas pénaliser les citoyens et leurs familles qui accomplissent un geste motivé par la générosité, en leur accordant une reconnaissance légitime et une promesse de sécurité économique.
 


 


 
 
 

 
 
 
 




 

 

 

 

 

 
 

 

 

 



 

 
 
 

 




 

 

 
 
 
 
 
 

 

 

 




 
  

 



 

 
 

 




 

 

 

 
 
 

mardi 21 mai 2013

27 mai au 1er juin - Semaine Nationale de Sensibilisation à l’Hémochromatose

Un patient dépisté à temps = une économie de plusieurs dizaines de milliers d’euros pour
la Sécurité Sociale et les mutuelles



Sans connaître l’Hémochromatose et sans dépistage, le malade consulte bon nombre de spécialistes sans savoir de quoi il souffre et ce souvent pendant de nombreuses années. Ces recherches entraînent des consultations multiples auprès de spécialistes, des examens biologiques onéreux : des dépenses considérables pour la sécurité sociale, pour les mutuelles.


Comme le diagnostic de l’Hémochromatose est fait trop tard à 50-65 ans, le fer accumulé a altéré les organes. La maladie provoque alors différents maux invalidants, pénibles comme une fatigue extrême, une destruction articulaire ou un diabète insulinorequérant, des maladies graves comme une cardiomyopathie et d’autres mortelles comme une cirrhose ou un cancer. Elle nécessite alors des traitements multiples à vie : la mise en place de prothèses de hanches, de genoux, d’épaules, de chevilles ainsi que d’autres traitements lourds pour soigner les maladies handicapantes engendrées.


A ce moment là, les saignées, faîtes trop tard, sont peu efficaces ce qui entraîne pour les malades arrêts de travail temporaires ou définitifs, des invalidités et pas moins de 2000 décès par an.


« L’hémochromatose génétique dépistée tardivement engendre donc des dépenses médicales considérables pendant 30 à 50 ans qui peuvent être évaluées à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Ne faudrait-il pas, pour économiser les deniers de l’Etat et ceux des mutuelles, faire de la prévention, c’est-à-dire du dépistage ? »



1ère maladie génétique en France – ignorée et touchant 1 personne sur 300
www.hemochromatose.fr

Pour connaître toutes les informations dans votre ville, spécialistes, conseils aux familles :
un seul numéro : ASSOCIATION HEMOCHROMATOSE FRANCE – 04 66 64 52 22

www.hemochromatose.fr




Itw sur demande malade, spécialiste et toute personne pouvant vous parler de la maladie


 
Dossier de presse et tous visuels sur demande




Contact Presse : Sophie Mordelet  :
hemochromatose@sg-communication.fr

mardi 19 février 2013

Mises en examen dans l'affaire Mediator


Toute la lumière doit être faite sur les conflits d'intérêts !

Deux anciens cadres de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), Jean-Michel Alexandre et Eric Abadie ainsi qu'une ancienne salariée de Servier (fabricant du Mediator), viennent d'être mis en examen dans le cadre du volet "tromperie et prise illégale d'intérêt" du dossier Mediator, nous apprend France Info le 18 février. Les liens financiers entre ces anciens responsables d'Agence et les laboratoires Servier apparaissent de plus en plus évidents.

Michèle Rivasi, députée européenne Vice-présidente dy groupe des Verts/ALE au Parlement européen, rappelle à cette occasion qu'elle avait saisi avec sa collègue Eva Joly en février 2011 l'Office européen de lutte anti-fraude (Olaf), un service d’enquêtes indépendant, pour faire la lumière sur d’éventuels conflits d’intérêts entre les autorités sanitaires européennes et le laboratoire Servier dans l’affaire du Mediator. "Nous avions pointé du doigt l’exemple de l’expert français en pharmacologie Jean-Michel Alexandre, qui a présidé la commission de vigilance de l’Agence européenne du médicament (EMA) de 1995 à 2000 et qui travaillait également à l’Agence française des médicaments (AFSSAPS), deux agences qu’il a quittées pour devenir consultant pour l’industrie pharmaceutique, notamment pour les laboratoires Servier. Sa mise en examen pour participation illégale d'in fonctionnaire dans une entreprise précédemment contrôlée n'est pas du tout suprenante! Eric Abadie a pour sa part été président de la commission de vigilance de l’EMA depuis 2007 et directeur des affaires médicales du syndicat des industries pharmaceutiques, avant d’occuper également des postes à l’Afssaps. Il a été contraint de quitter l'EMA en avril 2012, ce dont je me suis réjouis" , explique-t-elle.

" L’influence de ces représentants français de l’Afssaps au sein de l’EMA, dans la gestion de la pharmacovigilance du Mediator a toujours été flagrante. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour retirer ce médicament du marché, alors même que des cas de valvulopathies cardiaques étaient signalés? Eric Abadie devait également diligenter une étude, dont les résultats ont été fournis très tard…Alors que le médicament coupe-faim est retiré du marché espagnol en 2003 et italien en 2004, la France est l’un des derniers pays à l’avoir interdit en novembre 2009. Nous avions à l’époque demandé la démission d’Eric Abadie, car on ne peut pas crédiblement continuer à diriger un comité d’évaluation des médicaments à usage humain en étant aussi peu indépendant du lobby pharmaceutique..." , poursuit l’eurodéputée.

 

"L’Olaf a ouvert une enquête interne le 22 juillet 2011 afin de vérifier les soupçons de conflits d’intérêts au sein de l’Agence européenne des médicaments.  Ses travaux se poursuivent en France, m'ont-ils assurés récemment, j'en vois la preuve aujourd'hui" , conclut Michèle Rivasi.

mardi 12 février 2013

La Mutualité Française salue la mise en œuvre d’une stratégie nationale de santé ambitieuse et inscrite dans la durée.


 
 La Mutualité Française salue les 10 orientations définies par le gouvernement. Celles-ci prennent en compte la globalité des besoins des patients et l’association nécessaire de l’ensemble des acteurs concernés pour la mise en place à moyen terme d’un réel parcours de soins.
 
L’intégration de toutes les dimensions de la santé, la prévention, les soins de suite, les enjeux sanitaires et médico-sociaux ainsi que ceux relatifs à la recherche « va dans le bon sens » déclare Etienne CANIARD.
 
Le Président de la Mutualité Française se félicite également de la cohérence du plan proposé par le gouvernement avec les propositions faites par la Mutualité au moment de son congrès de Nice en octobre 2012, en particulier la généralisation de la complémentaire santé, indispensable à l’accès aux soins, annoncée par le Président de la République.
 
La Mutualité Française prendra toute sa place dans ce chantier qui reprend l’essentiel des orientations qu’elle a développées lors de son dernier congrès et attend désormais le démarrage rapide des travaux.
 
 
À propos de la Mutualité Française
 
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.
 
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.
 
Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.
 
La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement. www.mutualite.fr
 
NDLR : MGEFI et Etienne Caniard
 
Le président de la FNMF a été le second président après Jean-Pierre Davant de la MAI Mutuelle des Agents des Impôts  l’une des mutuelles fondatrice de la MGEFI .

lundi 11 février 2013

Communiqué de presse Le Ciss : Stratégie nationale de santé : pour nous, sans nous ?


A priori tout s’annonçait pour le mieux avec en ligne de mire, enfin, la programmation des travaux visant à doter notre pays d’une stratégie nationale de santé.

 

Pour le mieux, et nous aurions aimé nous réjouir complètement, car les parcours de soins et les droits individuels et collectifs des usagers du système de santé sont au cœur de la réforme.

 

Nous savions depuis longtemps que pour construire cette réforme, il avait été décidé de renoncer à une mécanique bien connue, celle des Etats généraux, pour lui préférer un comité des sages.

 

Nous n’avions pas imaginé que la société civile en serait exclue. En effet, le Premier ministre a indiqué vendredi 9 février dans son discours de Grenoble la composition de ce comité : des professeurs, des docteurs, des technos … L’expertise profane reste donc à la porte.

 

Au moment où de partout notre système craque en raison des déserts médicaux, des conditions économiques de plus en plus rudes de l’accès aux soins, de l’inadaptation des prises en charge à l’explosion des maladies chroniques et du feuilleton tragique de la sécurité sanitaire, la réforme se programme donc sans nous. Boulette ou camouflet ? Les héritiers politiques du 4 mars 2002 sont-ils sans mémoire ? Retrouvons le souffle et l’inspiration de la loi Kouchner.

 

 

 

Ce n’est pas comme cela que nous imaginions que se construirait le « nouveau modèle français » que le Premier ministre appelle de ses vœux.

 

 

ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - La CSF - Le LIEN - Les Aînés Ruraux - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH

Mission d’information sur les immigrés âgés


Auditions ouvertes à la presse

Jeudi 14 février 2013


La mission d’information sur les immigrés âgés, présidée par M. Denis Jacquat (UMP, Moselle), et dont le rapporteur est M. Alexis Bachelay (SRC, Hauts-de-Seine), procédera aux auditions suivantes, ouvertes à la presse :


À 14 heures

MM. Pierre Mayeur, directeur de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV), de David Clair, directeur juridique et règlementation nationale, et de Rémy Gallou, chargé de recherche à l’Unité de recherche sur le vieillissement

À 15 heures

MM. Jean-Michel Bacquer, directeur de l’établissement des retraites et de la solidarité de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), et de Daniel Rau, directeur de la solidarité et des risques professionnels

À 16 heures

M. Omar Samaoli, gérontologue



Jeudi 14 février 2013
À 14 heures


Salle 6351
Palais Bourbon – 1er étage
(Entrée des journalistes munis de leur carte de presse :
33 Quai d’Orsay,
75007 Paris)



Retransmission en direct sur le site de l’Assemblée nationale :


http://www.assemblee-nationale.tv/direct.html

jeudi 7 février 2013

Mise au point de l' Académie Nationale de Médecine

 


Il a été annoncé sans vérification dans les médias que, parmi les 240 médecins qui ont écrit le 6 février àcontre la radiation du Docteur Bonnemaison pour demander la levée de sa radiation, figuraient « quinze professeurs dont certains membres de l'Académie de médecine ».

Cette information est fausse car, après lecture de la liste, nous constatons qu'aucun membre de l'Académie de médecine n'a signé cette lettre ouverte. Mais, cela pourrait laisser entendre que l'Académie soutient cette initiative ; or, ses statuts lui interdisent de nous prononcer sur une affaire juridique en cours. Enfin, cette « stigmatisation » paraît d'autant plus inutile et fallacieuse que chaque académicien est libre de se prononcer en son nom ,selon sa volonté, sur n'importe quel sujet, comme n'importe quel citoyen.

mardi 5 février 2013

Santé au travail - attentes des agents de l'Education nationale


Le Carrefour santé social, qui associe la MGEN, les fédérations FSU, UNSA-Education et Sgen-CFDT, et les syndicats SNES, SNUipp, SE-UNSA et SNPDEN, présente les résultats de son enquête sur les attentes des agents de l’Education nationale vis-à-vis de leur employeur, des organisations syndicales et de leur mutuelle.

 

Les réponses montrent des attentes fortes des agents pour une meilleure prise en compte de la pénibilité du travail par l’employeur. Ils demandent aux organisations syndicales et à leur mutuelle d’agir, pour favoriser cette prise en compte et améliorer la prévention.

 

Ces résultats sont concordants avec les convictions et les revendications de la MGEN et des organisations syndicales en matière de santé professionnelle.

 

> Téléchargez le dossier de presse pour découvrir les résultats commentés par :

 

- Thierry Beaudet, président des groupe MGEN et Istya

- Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU

- Laurent Escure, secrétaire général d’UNSA Education

- Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT

retrouvez les communiqués de presse sur mgen.fr

suivre sur Twitter : @groupe_mgen

 

mardi 29 janvier 2013

Nomination à l'AFPA


 

 

Un nouveau comité de direction exécutif pour l’Afpa

Depuis le 1er janvier 2013, l’Afpa (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) dispose d’une nouvelle équipe de direction réunie autour d’Yves Barou, président et d’Hervé Estampes, directeur général.

« L’Afpa refondée est à présent en ordre de marche, dotée d’une feuille de route claire, d’une équipe de direction renouvelée et de véritables perspectives d’avenir. » déclare Yves BAROU son président.

Placé sous la direction générale d’Hervé Estampes, le comité de direction exécutif1 est constitué de la façon suivante, par ordre alphabétique :

Anne-Marie Bjornson-Langen, directrice d’Afpa Transitions

Rémi Bordet, directeur du développement service public

Dominique Costiou, directeur des services et moyens généraux

Juliette des Garest, directrice de l’ingénierie et de l’innovation pédagogique

Christophe Donon, directeur de la stratégie

Hervé Dufoix, directeur des relations humaines et du dialogue social

Jean-Luc Le-Clech, directeur régional PACA

Fabienne Maubert-Le Dren, directrice des formations

Anne Morrier, directrice de la communication

Christophe Ribon, directeur financier

Lionel Rouillon, directeur du développement entreprises et international

Dominique Schwach, directeur régional Ile de France

 

A propos de l’Afpa

Avec plus de 160 000 personnes formées chaque année, l’Afpa (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) est depuis plus de 60 ans, le 1er organisme de formation des actifs (salariés et demandeurs d’emploi) et, avec Afpa Transitions, le 4ème cabinet d’accompagnement des transitions professionnelles en France. Entreprise de l’économie sociale et solidaire, elle propose une large gamme de formations adaptées aux besoins de tous les actifs, des entreprises et des acteurs institutionnels des territoires. Acteur majeur de l’alternance, l’Afpa accompagne de la formation à l’emploi : insertion, reconversion, professionnalisation. L’Afpa est également le 1ER organisme de formation des personnes en situation de handicap. Plus d’informations sur www.afpa.fr

vendredi 25 janvier 2013

C'est à lire : « Le défilé de la maladie d’Alzheimer : synergies franco-quebecoises »


800 000 malades en France, 100 000 au Québec

 

L'épidémie explose du fait du vieillissement de la population et en l’absence, encore aujourd'hui, de traitement. Le calvaire Alzheimer ne touche pas seulement les patients ; c'est tout l'entourage qui souffre et notre société doit faire face à ce nouveau défi lancé à la médecine, au  système de soins, à  notre besoin d'espérance contre la fatalité.

 

Lutter contre ce fléau, c'est développer la recherche pour un diagnostic plus précoce, sans ambiguïté, et autoriser enfin un espoir de guérison. C'est aussi améliorer la prise en charge et les parcours de soins, tout en formant et en soutenant les aidants, proches et  personnels soignants.

 

Dans le monde, deux pays sont engagés dans des plans nationaux dans la lutte contre la maladie : La France et le Québec. Deux nations si proches par ailleurs qu'il leur a semblé naturel de s'unir pour mutualiser leurs efforts pour plus d'efficacité.

 

Sous la direction de  

Jean-Paul Tillement, Jean-Jacques Hauw, Vassilios Papadopoulos

Avec la collaboration des meilleurs spécialistes en France et au Québec :

Philippe Amouyel, Sylvie Belleville, Pierre Bouchard, Chelsea Cavanagh, Jean-Guy Chabot, J Jessica Colby-Milley, Benoît Delatour, Bruno Dubois,Charles Duyckaerts, Romain Goutagny, L Howard Bergman, Slavica Krantic, Laurent Lecanu, Joël Menard, Jean-Pierre Michel, Émilie Ouellet, Michel Poncet, Marie-Claude Potier, Rémi Quirion, Marie Sarazin, Joni Shuchat, Leonardo C. de Souza, Olga Uspenskaya, Sylvain Williams.

 

ALZHEIMER FRANCE - QUEBEC

Une approche transnationale, pluridisciplinaire, au plus près des malades et de leur entourage

Ce livre est un guide pratique et tous publics où trouver un bilan clair des progrès réalisés et des orientations les plus nouvelles, en termes de diagnostic, de traitement et de prise en charge.

En partenariat avec la Délégation Générale du Québec à Paris, l’Académie nationale de médecine a  inauguré une série de rencontres bilatérales afin de permettre à tous les acteurs de confronter leurs expériences et leurs recherches pour ouvrir de nouvelles pistes et témoigner d''une solidarité inédite pour refuser de céder à la fatalité et apporter concrètement une note d'espoir.

lundi 21 janvier 2013

Stratégie nationale de santé : AVEC les usagers.


Annoncée par le Premier ministre lors de son discours de politique générale en juillet 2012, la stratégie nationale de santé … arrive enfin. Du moins, le dernier conseil des ministres a-t-il été l’occasion d’en préciser le contenu et la méthode d’élaboration.

 

Ainsi, un comité des sages doit être mis en place pour faire des propositions afin de structurer le système de santé autour de la notion de « parcours de soins », définir les enjeux de la recherche clinique et fondamentale et examiner les modalités de généralisation de la couverture complémentaire de santé.

 

Disons-le tout net : pour le Collectif interassociatif sur la santé, il est inenvisageable que ce comité des sages ne comporte aucun représentant des usagers.

 

Car il faut maintenant résolument joindre le geste à la parole. Qu’entendons-nous depuis tant d’années ? De beaux discours comme « le patient doit être au centre du système de santé» ou « les associations apportent une contribution essentielle à la prise en charge des patients ». Qu’observons- nous ? L’inverse : une participation très limitée dans des instances surtout « évocatrices », suivie de décisions allant à rebours de nos attentes.

 

Cela doit changer. D’ailleurs ceux qui sont aux responsabilités le savent bien. Ils sont nombreux à être issus du Conseil d’Etat et à y avoir voté le rapport publié en 2011 intitulé « Consulter autrement, participer effectivement ». Il s’agit maintenant, pour eux comme pour notre système de santé, de passer aux actes.

 

La stratégie nationale de santé doit être faite POUR les usagers du système de santé. Mieux, si l’on croit au changement, elle doit être faite AVEC les usagers du système de santé.

 
 

Le Collectif interassociatif sur la santé n’entend pas que les associations soient consultées « comme d’habitude », il demande un saut qualitatif, attendu et recommandé, pour l’élaboration de la stratégie nationale de santé : la participation des usagers dans le comité des sages.