Nora ANSELL-SALLES

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mardi 3 juin 2014

Le coup de griffe hebdomadaire de Jacques Draussin

EDITO







Et les plus grands spécialistes de nous expliquer à quel point le packaging influe sur les motivations à la consommation des esprits les plus faibles de notre société, à savoir les femmes, les jeunes et les chômeurs…

Et les mêmes grands chefs à plumes de la prévention de nous asséner que la e-cigarette représente à la fois une porte d'entrée vers le tabagisme – « qui a vapoté fumera » – et un avenir sombre pour nos enfants – « qui a vu vapoter fumera ».

Que le seul pays qui a déjà imposé l'obligation de la neutralité du packaging tabagique [l'Australie] n'ait observé aucune baisse de la consommation ne semble impressionner personne du côté de l'avenue de Ségur. Pas plus d'ailleurs que ne fait douter le front uni des médecins pneumologues plaidant pour que la cigarette électronique soit désormais reconnue comme un outil efficace de réduction des risques dans la prévention des cancers.

La future loi de santé publique de Marisol Touraine est censée donner aux médecins généralistes un vrai rôle de pivot dans le champ de la prévention, adapter en conséquence leur rémunération, généraliser le tiers-payant, relancer le dossier médical personnel, sortir la faculté de l'hôpital, renforcer la démocratie sanitaire…

Attendons patiemment les annonces du 17 juin pour savoir si la future politique de santé publique dépassera celle du no logo.

Jacques DRAUSSIN


 
NDLR : MGEFI et Jacques DRAUSSIN
Jacques Draussin a cette année encore animé la table ronde "Activité physique et Santé" organisée par la MGEFI Région parisienne en clôture de son AGL.

Retrouvez les temps forts de cette table ronde  en vidéo :

http://pressentinelle2.blogspot.com/2014/05/activite-physique-et-sante-1ers-echos.html

mardi 18 mars 2014

Médicaments et personnes âgées limiter les risques...


Dispensation médicaments personnes âgées

Rapport et recommandations sur le sujet de la préparation, par le pharmacien dispensateur, des doses à administrer

l’Académie ne prétend pas proposer une réponse unique à cette question difficile. Elle souhaite surtout souligner l’urgence qu’il y a à gérer de façon responsable ce hiatus entre délivrance et administration, car la sécurité du patient doit être prise en compte au présent et ne peut se satisfaire durablement de méthodes improvisées , quel que soit le type de prise en charge du patient dans le système de soins (hôpital, domicile, établissements médico-sociaux).

 

La préparation des doses à administrer - PDA :

la nécessaire évolution des pratiques

  de dispensation du médicament

lundi 17 mars 2014

Spécial Diabète Gestationnel

À l’occasion de la Journée de la Femme, le 8 mars dernier, la Fédération Française des Diabétiques, a  souhaité mettre en avant les femmes diabétiques, et notamment les mamans atteintes d’un diabète dont on parle encore peu malgré son inquiétante progression : le diabète gestationnel.

Pour en savoir plus sur cette forme de diabète, la Fédération Française des Diabétiques est allée à la rencontre du Professeur Jean-Jacques Altman, Chef du service de diabétologie à l'hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP), à Paris :

"Le diabète gestationnel ne montre aucune signe, aucun symptôme. Si on ne le dépiste pas, on ne le trouvera pas. Chaque année, ce sont près de 100 000 femmes enceintes qui vont développer un diabète gestationnel. C'est un phénomène de très grande ampleur [...]"

Quel est ce type particulier de diabète ? Quels sont ses risques ? Comment s’en protéger ?

Pour le savoir, visionnez les mini-films du Pr Altman que nous avons réalisés à cette occasion.

pour aider la Féderation à  sensibiliser toujours plus de femmes aux risques du diabète gestationnel avant, pendant et après leur grossesse.

Un don de 65 € ( qui revient à 22 € après déduction fiscale)  permet par exemple d'accompagner une nouvelle personne diabétique.









 

 

mardi 11 mars 2014

Viva lance la version smartphone de son site web

Tout Viva dans votre poche
 
Retrouvez tout Viva dans votre poche !
Viva, le magazine mutualiste grand public (420 000 exemplaires mensuels), lance la version smartphone de son site Internet.
Où que vous soyez, prenez connaissance des dernières actualités du monde de la santé, du social et de la mutualité; visionnez nos vidéos, abonnez-vous à notre newsletter hebdomadaire ; partagez avec vos amis (par mail, Twitter ou Facebook) les articles qui vous ont intéressé...
 
 
 
Un site pratique en accès libre, où les informations sont classées en grandes thématiques : système de soins, Sécurité sociale, mutualité, environnement, droits, médicaments, hôpital, santé au travail...

mercredi 5 février 2014

Prix Bourgine 2014 attribué au Pr Paul WORKMAN / Institut de Recherche sur le cancer Londres


Le Prix international Raymond Bourgine 2014

est attribué au Pr Paul WORKMAN

de l'Institut de recherche sur le cancer (ICR) à Londres,

à l'occasion du 25ème Congrès International sur les Traitements Anticancéreux (ICACT) au Palais des Congrès à Paris
 
 

Paris - le 5 février 2014 Le Prix Raymond Bourgine pour la recherche cancérologique récompense, cette année, le Pr Paul Workman, pour ses travaux de recherche qui ont contribué à des avancées importantes dans le domaine du cancer. Ce prix international, parrainé par les Laboratoires Pierre Fabre, lui est remis par le Pr David KHAYAT, chef du service d'oncologie médicale à l'hôpital de la Pitié Salpetrière et Président de la Fondation AVEC pour la vie, espoir contre le cancer.

 


 

le Pr Paul Workman,

Le Pr Paul Workman est Directeur général adjoint de l'Institut de recherche sur le cancer (ICR) à Londres, chef de la division thérapeutique du cancer et Professeur de pharmacologie et de thérapeutique à Harrap. A l'ICR il est également directeur de l'Unité de recherche Cancer Therapeutics pour la Grande-Bretagne - le plus grand groupe de découverte de médicaments contre le cancer à but non lucratif dans le monde.

mardi 26 novembre 2013

République Centrafricaine (RCA) : De récents affrontements conduisent à de nouveaux déplacements de population à Bouca.




MSF- qui travaille dans cette zone - renouvelle son appel à la communauté internationale, et notamment aux agences des Nations Unies, pour un déploiement plus important de l’assistance humanitaire et ce afin de répondre aux besoins générés par la crise actuelle en RCA.

 

Paris, le 26 novembre 2013, Suite à de nouveaux affrontements, la semaine dernière, entre des éléments anti-Balaka (groupes d’auto défense armés) et des forces de l'ex-Séléka, une nouvelle vague de déplacements de populations (la deuxième en moins de deux mois) a eu lieu à Bouca, dans le nord de la République centrafricaine (RCA). Pour Médecins Sans Frontières (MSF), ces évènements soulignent, à nouveau, la nécessité de déployer une action humanitaire d'urgence en RCA.

 

“Les combats de Bouca sont révélateurs de la façon dont la violence touche l’ensemble de la RCA”, déclare Sylvain Groulx, chef de mission MSF. “Nous sommes extrêmement préoccupés par les conditions de vie des populations déplacées, celles regroupées sur des sites surpeuplés, menacées par les épidémies, mais aussi celles qui sont « invisibles », cachées dans la brousse sans accès aux soins, à la nourriture ou à l'eau potable. Beaucoup reste à faire et doit être fait maintenant !"

 

Les affrontements de la semaine dernière à Bouca, ville qui compte 15 000 habitants, ont fait plusieurs morts et blessés dont certains ont été pris en charge par MSF. Deux patients dans un état critique ont dû être transférés vers l’hôpital de Batangafo, à 100 km de là. L’un d’entre eux est décédé en route.

 

Cette récente vague de violences fait suite à aux affrontements meurtriers de septembre dernier où environ 100 personnes ont été tuées lors d’attaques menées par des groupes armés à l’encontre de civils (catholiques et musulmans). 700 maisons avaient alors été brûlées et des milliers de personnes avaient été déplacées. Depuis, les populations vivent dans la peur et l'intimidation. Ainsi, un ultimatum ordonnant aux 700 déplacés de quitter l’enceinte de la mission catholique de la ville où elles avaient trouvé refuge leur a été donné mardi dernier. « A la suite de ces menaces, plus de la moitié des déplacés de la mission catholique ont fui » explique Matthieu Amiraux, coordinateur de projet MSF à Bouca. « La situation est très tendue. Les familles musulmanes ont-elles aussi quitté la ville. Les personnes que nous croisons désormais dans les rues sont des hommes armés ».

 

MSF tient également à rappeler que dans la ville voisine de Bossangoa, où d’importantes violences ont eu lieu en septembre dernier et où 35 000 personnes déplacées ont besoin d’aide, la situation ne s’est guère améliorée depuis. Mi-novembre, MSF avait mis en place des dispensaires mobiles pour pouvoir accéder à ceux qui se cachent en brousse, là où nos équipes constatent les conséquences de cette violence, ainsi que l’absence générale de réponse humanitaire.

 

Les personnes déplacées de Bouca ou de Bossangoa se rajoutent aux 400 000 personnes (soit 10% de la population) déjà déplacées dans le pays depuis le coup d'Etat de mars dernier.

MSF appelle les Nations Unies et d’autres organisations humanitaires à accroître leur présence afin de répondre aux besoins générés par cette crise. Alors que nous avons dû nous mêmes, à plusieurs reprises, évacuer temporairement nos équipes de différentes localités du pays, nos activités n’ont jamais été interrompues. Depuis décembre 2012, MSF a même accru son volume opérationnel et initié des projets d’urgence.

 

MSF travaille en RCA depuis 1997. Actuellement nous menons 7 projets « réguliers » à Batangafo, Boguila, Carnot, Kabo, Ndélé, Paoua et Zemio et a initié - depuis mars dernier - des activités d'urgence à Bossangoa, Bouca et Bria. Une équipe d'urgence mobile se tient prête à déployer une assistance dans les zones touchées par les pics de violence comme cela a été le cas à Bouar, Mbaiki et Yaloké.

 

Contact presse :

Charlotte Nouette-Delorme presse-msf@paris.msf.org
 

mercredi 20 novembre 2013

Le chiffre : 60 à 80 %

C’est le pourcentage estimé des principes actifs sont fabriqués en Inde et en Chine, avec souvent un ou deux lieux de production pour le monde entier ! Au moindre incident, les usines ne sont plus fournies en matière première.
Les difficultés d'approvisionnement en médicament se multiplient dans les officines comme à l'hôpital. Notamment en cause, un circuit de fabrication mondialisé qui met les usines de production à la merci du moindre imprévu. Les ruptures et risques de rupture en produits indispensables étaient de 44 en 2008, 173 en 2012 et 245 dossiers étaient ouverts fin août ! Actuellement, 60 à 80 %
Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com / Médicaments : quand la pénurie menace - Le Figaro 11 novembre 2013

vendredi 11 octobre 2013

Sport à l'hôpital : une initiative originale à La Pitié Salpétrière, Cochin et dans d'autres hôpitaux




Plusieurs hôpitaux d’Ile de France bientôt dotés de vélos de remise en forme pour favoriser l’activité physique à l’hôpital et améliorer la qualité de vie des patients atteints de leucémie.

L’association Leucémie Espoir Paris Ile de France, soutenue par les Laboratoires Pierre Fabre Oncologie, doteront prochainement quatre services hospitaliers d’hématologie ou d’onco-hématologie de la région parisienne de vélos de remise en forme destinés aux patients soumis à des chimiothérapies intensives dans le cadre de leur traitement onco-hématologique.

« Parce qu’un séjour à l’hôpital est parfois long et difficile à supporter par les petits et par les grands, Leucémie Espoir Paris Ile de France a fait de l’amélioration de la vie de patients à l’hôpital un axe fort de ses actions. Les aides que nous apportons doivent correspondre au mieux aux besoins des services hospitaliers et aux attentes des patients. Les vélos de mise en forme offerts aux services hospitaliers vont permettre de joindre l’utile à l’agréable. L’utile, car le patient entretient sa masse musculaire, et l’agréable car l’activité physique favorise un bon moral. »

Colette CLAVIN SAUGIER Président de l’Association Leucémie Espoir Paris Ile de France.

 

 

vendredi 4 octobre 2013

Un secret de Polichinelle dans les tiroirs de l’hôpital !

 


Bien coder pour être bien payé



Les départements d’information médicale (DIM) sont des services clés dans chaque hôpital. C’est là que les actes médicaux font l’objet d’un codage. Ces services traitant des données cruciales, et ultra confidentielles concernant les patients, sont ainsi dirigés par un médecin, seul habilité à accéder aux dossiers médicaux comportant des informations personnelles. C’est dans le DIM, sous la responsabilité du médecin, que doivent d’une part être rendus anonymes les dossiers des patients et d’autre part codées les consultations et les interventions chirurgicales qui permettent à l’hôpital de recevoir ses financements.


Mais pour optimiser le codage, c’est à dire faire la chasse aux actes qui ont été « oubliés » (et donc pas payés), certains hôpitaux, comme celui de Saint-Malo, font appel à des sociétés privées. Ainsi, pour cet hôpital, la société Altao a étudié, de décembre 2012 à août 2013, pas moins de 1 500 dossiers permettant à cet hôpital un gain de 2 millions d’euros.



Des infractions aux secrets de la vie privée



La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a délivré des autorisations à ces sociétés pour qu’elles puissent consulter ce que l’on appelle les « résumés de séjour », sans le nom des patients. Mais la tentation, ou la facilité, d’aller consulter les dossiers sur place, l’a emporté sur la force des principes, de sorte que les sociétés intervenant pour le compte des hôpitaux, Altao et bien d’autres, accèdent en routine à des données nominatives à l’insu des patients : selon des sources syndicales, 15 000 dossiers auraient été visités dans 150 hôpitaux en France.


Ce faisant, les sociétés privées et les hôpitaux complices commettent une triple infraction :



· la violation du consentement du patient au traitement et, peut-être à l’hébergement, de ses données de santé ;
· la violation du droit à la confidentialité des données de santé ;
· la violation des autorisations données par la CNIL.




Quelques questions




· La sous-traitance du codage va-t-elle dans le sens de l’intérêt collectif ou aboutit-elle à des surfacturations à l’Assurance maladie ? On aimerait le savoir.





· Les organismes de tutelle et de régulation sont-ils aux abonnés absents ? Tout cela est bien connu des responsables publics puisque des médecins responsables de DIM l’ont publiquement dénoncé. La CNIL a également fait l’objet d’une saisine. Et l’on en parle dans les couloirs de l’Assemblée nationale, comme le 23 mars dernier lors d’un débat public sur les données de santé. Aucune réaction. Silence, on décode…





· Quelle confiance accorder à un régime des consentements à la collecte, au traitement et à l’hébergement des données de santé de plus en plus illisible pour le patient et dont le cadre réglementaire n’est pas respecté par les acteurs concernés, ni défendu par les autorités chargées de vérifier son application ?





Pour l’accès aux données anonymes, de beaux esprits se crispent et s’opposent même à l’Open data…

Pour les données nominatives, on aimerait autant de fougue, d’impétuosité, et surtout que chacun fasse son travail. Car pour tout dire, on n’avait pas prévu que nos secrets médicaux seraient gardés par des intérêts privés. Inacceptable !




 

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ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - Générations Mouvement - La CSF - Le LIEN - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH



lundi 17 juin 2013

[nile] café nile avec Mireille Faugère le 26 juin 2013 de 8h30 à 10h au Sir Winston « Hôtel-Dieu : ouvrir l’hôpital à la ville ? »


Rendre perméable le système de santé est l’un des objectifs les plus primordiaux et les plus ambitieux. Permettre ainsi au malade et à ses proches de bénéficier du meilleur soin, au meilleur moment avec le professionnel le plus compétent (et pas forcément avec le plus expert) reste un grand défi qui dépasse le cadre des déserts médicaux et des zones périurbaines. L’accès au soin est un problème général qui frappe aussi au cœur des cités.

 

C’est ce qui rend le projet « Hôtel-Dieu » tout à fait innovant. « Hôpital hors des murs », « hôpital debout » comme l’ont qualifié certains, il représente une ouverture sur la ville et le monde libéral, mettant des structures et des équipements au service des populations et des professionnels, sans définir pour autant le parcours de soin par le passage obligé dans la structure hospitalière. Le malade ne sera plus tributaire de sa prise en charge « à l’hôpital » ou « en ville » : il y gagne en fluidité. Le professionnel de santé libéral trouve une place dans l’établissement et, on l’espère, pourra mieux communiquer avec son confrère hospitalier.

 

Mireille Faugère, Directrice Générale de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (APHP) fera le viendra débattre lors du café nile le 26 juin prochain de 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris) sur le thème  

 

« Hôtel-Dieu : ouvrir l’hôpital à la ville ? »

 

Inscription par mail : nile@nile-consulting.eu

 

 

Réservez le 12 Septembre 2013 pour les 3èmes Etats Généraux de la Santé en Régions sur le thème de la Démocratie Sanitaire www.etatsgenerauxsanteregions.fr

mercredi 10 avril 2013

L’ARS Ile-de-France soutient le déploiement de la télémédecine

09/04/2013                                                                                                                            
 
Les solutions de télémédecine adaptées aux difficultés de la prise en charge des prématurés et des personnes âgées bénéficient d’une attention particulière de la part de l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France. Les deux extrémités des âges de la vie concentrent en effet de nombreuses difficultés sanitaires et médico-sociales, avec des populations fragiles, peu mobiles et difficilement transportables, réclamant des soins fréquents et une vigilance de chaque instant.

Parmi les 14 projets actuellement soutenus par l’ARS Ile-de-France, un projet concerne la néo-natalité et trois projets concernent les personnes âgées résidant en EHPAD :

Le projet DITE-ROP permet de dépister par téléexpertise la rétinopathie des prématurés. Cette anomalie de la vascularisation de la rétine est une complication majeure de la prématurité. Elle est responsable de 6 à 20 % des malvoyances chez l’enfant. L’ARS soutient la mise en œuvre d’un dispositif pilote de dépistage par caméra de rétine grand champ, qui permet au service de médecine néonatale du Centre Hospitalier Sud Francilien (Corbeil) de bénéficier à distance du diagnostic des ophtalmologistes experts de la Fondation Adolphe de Rothschild (Paris).

« Ce système, qui est confortable pour l’enfant et électroniquement sécurisé, permet d’assurer un dépistage précoce conforme aux recommandations internationales. Si l’évaluation commandée par l’ARS s’avère positive, le dispositif pourrait s’étendre à toutes les unités de néonatologie d’Ile-de-France ne disposant pas d’ophtalmologiste sur place, afin d’assurer à l’ensemble des prématurés les mêmes chances de dépistage et de traitement » précise le Dr Michèle Granier, chef du service de néonatologie du Centre Hospitalier Sud Francilien.

Les projets Télégéria, TMG 91 et e-Vline ont pour objectif commun d’améliorer le parcours de soin des résidents des EHPAD, en mettant en relation une cinquantaine d’EHPAD et cinq établissements de santé au plan régional. Les projets financés et évalués par l’ARS portent sur le déploiement d’activités de téléconsultation et téléexpertise dans des spécialités particulièrement adaptées aux pathologies du grand âge (cardiologie, médecine vasculaire, neurologie, psychiatrie, dermatologie, etc.) et sur la mise en place des solutions alternatives au transfert systématique aux urgences, afin de le limiter aux seules situations le nécessitant. L’hospitalisation en urgence s’avère en effet très dommageable pour les personnes âgées et extrêmement coûteuse pour la collectivité.

Selon Marc Bourquin, directeur du pôle médico-social de l’ARS, « il y a 120 000 personnes âgées dépendantes en Ile-de-France et ce nombre augmente d’environ 3 000 chaque année. En parallèle, le nombre de médecins spécialistes tend à diminuer. Des solutions doivent être rapidement trouvées. En soutenant ces trois projets de télémédecine, nous nous inscrivons dans une logique de généralisation des pratiques innovantes en terme de parcours de santé de la personne âgée. L’objectif est qu’à l’horizon 2017 les 650 EHPAD de la région déploient les solutions qui auront été validées par l’évaluation médico-économique. Nous envisageons également des déclinaisons dans le champ du handicap. »

Consultez le dossier de presse Le développement de la télémédecine au service des patients aux deux extrémités des âges de la vie réalisé à l’occasion du Café Presse du 9 avril 2013.

La télémédecine permet de pratiquer la médecine à distance en s’appuyant sur les technologies de l’information et de la communication. Elle donne aux professionnels et aux patients les moyens d’accéder à de nouveaux services, simplifie l’accès aux soins et améliore le partage de l’information entre les acteurs de la prise en charge, dans et hors l’hôpital.

La télémédecine est considérée comme un levier de l’amélioration de notre système de santé et fait l’objet d’un plan national dédié, permettant de coordonner son déploiement en France. Le Programme régional de télémédecine d’Ile-de-France, qui constitue l’un des volets du Projet Régional de Santé Ile-de-France définit les orientations du développement de la télémédecine au regard des axes retenus par l’ARS et en fonction des besoins des territoires. 

mercredi 13 mars 2013

Jean-Marie Leguen invité du café nile le 20 mars prochain


Le 4 mars, Edouard Couty remettait son rapport de synthèse avec 46 propositions. Marisol Touraine, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, en a tiré 13 engagements pour mettre en œuvre le fameux Pacte de Confiance pour l’Hôpital : la gouvernance hospitalière, la dimension territoriale des politiques de santé, la place des élus locaux et la voix des usagers sont au cœur de ces résolutions.

 

Jean-Marie Le Guen, député du 13e arrondissement de Paris et adjoint au Maire de Paris, en charge de la Santé Publique et des relations avec l'Assistance publique, viendra débattre le 20 mars prochain, de 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris) sur le thème :

 

« Elu local et nouvelle gouvernance hospitalière : quelles implications possibles pour la démocratie sanitaire? »

 

Confirmer votre présence : olivier.mariotte@nile-consulting.eu

 

Découvrez le blog de nile en suivant le lien http://loeildenile.eu

Consultez le site de nile  www.nile-consulting.eu


 

En 2013,    soutient

L’Association Française du Syndrome d’Angelman (AFSA) représente les personnes touchées par cette maladie génétique rare, cause de déficience intellectuelle sévère chez l'enfant et chez l’adulte. L’association travaille avec les professionnels de santé, du médico-social, de la recherche et accompagne plus de 400 familles dans leur quotidien et leur combat contre la maladie.

 

Consultez le site de l’AFSA : www.angelman-afsa.org

mercredi 6 mars 2013

Une action innovante à l'hôpital



Depuis 2006, la Compagnie ACM Ballet (cliquer pour accéder au site) développe un projet innovant dans des hôpitaux (unités de soins palliatifs adultes et services hospitaliers gériatriques), récompensé par le trophée Les Initiatives de la Bientraitance 2007 de la Mairie de Paris. Par équipe de quatre, des danseurs professionnels évoluent dans les services de chambre en chambre, à la rencontre de chacun, même des patients les plus affaiblis ou isolés. Il s'agit d'une démarche artistique, qui ne va pas vers les personnes en tant que malades, en fin de vie, ou hospitalisées, mais en tant que public. Elle apporte des bouffées d'oxygène, du plaisir, de l'émotion et de la vie dans les services, pour tous les protagonistes, des patients au personnel et aux familles.
Vous pouvez retrouver cette action sur Le monde des fondations et sur le site de la Mairie de Paris .

Loin d'une démarche anecdotique, la compagnie ACM Ballet intervient dans le cadre de collaborations de longue durée avec des hôpitaux, en Ile de France comme en province. Les établissements ne pouvant prendre en charge le cout des projets, la participation de mécènes, entreprises comme particuliers est nécessaire.
Des mini sites de collecte sont en ligne aux adresses http://compagnie-alouette-acm-ballet.aiderenligne.fr/des-danseurs-dans-une-unite-de-soins-palliatifs.html et  http://compagnie-alouette-acm-ballet.aiderenligne.fr/residence-deux-jours-en-province.html
Pour participer à l'ensemble des projets de la compagnie, don en ligne sécurisé avec IZI Collecte.
N'hésitez pas à prendre contact .


 

mardi 5 mars 2013

LIBRES PROPOS signés Dr Bernard Granger


Affichage de changement et déni de la réalité

 

M. E. Couty a remis hier son rapport à la ministre des Affaires sociales et de la Santé, occasion pour elle de préciser ses orientations en matière de politique hospitalière.

Vous trouverez ci-joint les pré-conclusions du rapport telles que synthétisées en janvier dernier, le rapport Couty et le discours prononcé hier par la ministre.

 

Une fois l’effet d’annonce passé, il faut souligner certains points positifs, mais remarquer aussi qu’il persiste beaucoup de flou et d’incertitudes sur la mise en œuvre de ces louables intentions.

 

Allons-nous assister à un changement en profondeur de la loi HPST ou à un replâtrage de surface ? L’impression laissée par cette après-midi passée au ministère de la Santé est mitigée, car rien n’a été dit de précis sur le rééquilibrage de la gouvernance, les changements envisagés pour la tarification (hors du mot magique de « tarification au parcours »), l’organisation interne de l’hôpital (le mot service écorche encore la bouche des décideurs).

 

Surtout, le déni de la réalité est patent : face aux difficultés rencontrées au jour le jour par les équipes soignantes, il est surtout proposé des mesures symboliques. Rien n’a été dit sur les politiques budgétaires se traduisant par des suppressions d’emplois soignants et une dégradation des soins. Pour illustrer cette dégradation, signalons la lettre terrible des internes du service d’anesthésie et des réanimations chirurgicales de l’hôpital Henri Mondor, qui parlent de « maltraitance » et alertent leur direction sur le manque de moyens élémentaires pour soigner correctement les patients (voir lettre ci-jointe). Un collectif de médecins hospitaliers, signant Docteur Blouses, décrit aussi dans la revue du Mauss les conséquences des réformes et restrictions passées (et à venir ?) dans l’organisation des soins et la prise en charge des malades (voir résumé de ce texte sur rue89). Il serait temps que les responsables politiques prennent conscience de ce qui se passe dans la vraie vie et réorientent les moyens alloués aux hôpitaux vers les soins plutôt que ces moyens ne soient détournés de leur but premier pour nourrir la pieuvre techno-bureaucratique qui nous étouffe et de laquelle la ministre n’a rien dit (si ce n’est, lorsqu’elle a parlé de l’APHP à la fin de son discours, disant qu’elle y souhaite une « gouvernance simplifiée »).

 

Le rapport Couty est en retrait par rapport aux pré-conclusions présentées en janvier dernier. Le discours de la ministre est en retrait et en décalage par rapport au rapport Couty. Les décrets attendus dans les mois qui viennent, notamment pour rééquilibrer la gouvernance, la loi de financement de la sécurité sociale 2014, qui sera votée à l’automne prochain et visera en partie à modifier la T2A, et la loi de santé publique prévue pour 2014 devraient mettre en œuvre les changements annoncés : notre combat au nom de l’éthique des soins et de l’indépendance professionnelle est loin d’être terminé. Un cacique de la Fédération hospitalière de France, ancien inspecteur général des Affaires sociales, disait en coulisse : « Les mots changent, mais la politique reste la même. » Nous verrons si l’avenir lui donnera tort.

 

 

Bernard Granger.

jeudi 7 février 2013

Communiqué du Mouvement de défense de l’hôpital public du 7 février 2013


Le MDHP a été reçu le 5 février 2013 par monsieur Denis Morin, directeur de cabinet de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, qui était accompagné du directeur adjoint, monsieur Bruno Maquart, ancien inspecteur général des affaires sociales. La délégation du MDHP était composée de René Adam (Paul Brousse), Anne Gervais (Bichat), Bernard Granger (Cochin), André Grimaldi (Pitié-Salpêtrière) et Julie Peltier (Tenon).

 

Nous avons été écoutés très courtoisement pendant plus d’une heure. Nous ne sommes pas sûrs d’avoir été entendus.

 

La demande d’une mission spécifique sur l’avenir de l’APHP, son organisation hospitalo-universitaire et son fonctionnement n’a pas reçu de réponse. De même, il n’a pas été possible de discuter du plan d’économie de 150 millions qui est à nouveau demandé à l’APHP (soit 500 millions en 5 ans). Le directeur de cabinet n’était pas informé des baisses de recettes (notamment des MIG) de l’APHP, sans baisse d’activité. C’est « l’affaire de la direction générale de l’Assistance publique », a-t-il estimé. Quant au fait que les trois groupes hospitaliers ayant le déficit le plus lourd soient ceux prenant en charge les populations les plus défavorisées (Seine-Saint-Denis, Nord et Est de Paris), cela n’a suscité aucun commentaire particulier de la part de nos interlocuteurs. L’évocation des conséquences de cette politique sur la réduction des emplois, la dégradation de la qualité des soins et la diminution de la sécurité des patients, sur la démotivation des soignants dont témoignent le taux d’absentéisme et les départs de l’institution, a été écoutée avec la bienveillance d’usage. Toutefois monsieur Morin a souligné, avec une indéniable empathie, que la dette de l’APHP était relativement moins importante que celle des hôpitaux civils de Lyon, qu’il connaît mieux en tant qu’ancien directeur de l’ARS Rhône-Alpes.

 

Nos propositions de modifications des modes de financement des hôpitaux, voire de simple ajustement de la T2A (notamment pour permettre la prise en charge ambulatoire de patients atteints de maladies chroniques), ont suscité un rappel des défauts historiques incontestables du « budget global » et des mérites de la T2A favorisant la redistribution et stimulant la production, expliquant son adoption internationale (bien qu’elle soit aujourd’hui largement critiquée).

 

Monsieur Morin a cependant reconnu que la T2A n’est pas faite pour assurer le financement des investissements lourds. Il a convenu que la réduction des investissements telle que la connaît l’APHP ne devrait pas être un moyen utilisé durablement pour maintenir l’équilibre financier, au risque de ne pas pouvoir suivre les progrès techniques ni même assurer le renouvellement des appareils (radiographie, endoscopie...), sans parler des conditions d’accueil des patients dans des locaux vétustes, parfois indignes.

 

On nous a rappelé que de nombreux hôpitaux vivent heureux et équilibrés comme « l’hôpital de Chambéry, qui a gagné des parts de marché ».

 

Pour conclure, le directeur de cabinet a insisté sur l’importance pour les « managers » de ne pas changer en permanence les règles. Ce souci de stabilité ne lui a cependant pas paru contradictoire avec la baisse nationale automatique des tarifs quand l’augmentation d’activité entraîne un dépassement de l’ONDAM. Le fait que cette baisse appliquée nationalement pénalise non seulement ceux qui ont des coûts trop élevés, mais aussi les praticiens vertueux appliquant le juste soin et ne pratiquant pas l’ « up-coding », ne serait en somme qu’un dégât collatéral regrettable. Quant à notre proposition d’une régulation des tarifs par établissement avec une baisse au-delà d’un quota fixé chaque année contractuellement avec les ARS (comme cela se fait dans d’autres pays), elle a semblé quasi surréaliste.

 

Nous avons donc eu le sentiment insolite de rencontrer non pas des responsables politiques ouverts aux changements mais des gestionnaires décidés à garder le même logiciel. Après cette entrevue, nous ne pouvons que faire part de notre inquiétude sur le sort qui sera réservé au rapport d’Edouard Couty (le pré-rapport oral laissant espérer une nouvelle approche avait suscité notre approbation).

 

Le MDHP a décidé de demander à rencontrer officiellement les élus des assemblées en charge de la Santé, ceux de la majorité comme ceux de l’opposition, ainsi que la FHF et les grandes organisations syndicales, pour leur faire part de ses propositions.

 

Nous appelons les collègues de l’ensemble des hôpitaux publics à se préparer à agir dans l’unité.

 

René Adam, Anne Gervais, Bernard Granger, André Grimaldi et Julie Peltier.