Nora ANSELL-SALLES

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mardi 25 février 2014

"Stratégie nationale de santé" : Marisol Touraine annonce une nouvelle loi "autour de l'été" # Direct Politique


"Stratégie nationale de santé" : Marisol Touraine annonce une nouvelle loi "autour de l'été"
 

La ministre des Affaires sociales et de la santé était ce mardi l'invitée de #DirectPolitique, l'émission politique de Linternaute.com, 20 Minutes et Ouest-France, pour un grand entretien de 40 minutes. En plus de deux lois en préparation (l'une sur la dépendance et l'autre sur la fin de vie), la ministre a annoncé qu'une loi sur la "stratégie nationale de santé" serait présentée "autour de l'été", comprenant entre-autres les "class actions" pour les patients. La ministre a aussi donné de nouveaux objectifs dans la lutte contre les déserts médicaux et annoncé des "arbitrages prochainement" sur les sages-femmes.

>> Vous pouvez retrouver les principaux extraits et l'intégralité de l'émission ici :
http://www.linternaute.com/actualite/politique/marisol-touraine-invitee-de-directpolitique.shtml

>> Voici ses principales déclarations :
 Sur le décès à Cochin
 "Si des défauts d’organisation sont en cause, il faudra apporter les réponses nécessaires"
 "Dans une grande majorité de cas, les services d’urgence fonctionnent bien"
 Sur la stratégie nationale de santé
 "Il va y avoir une loi"
 "Il y a eu environ 200 débats en France"
 "Une loi sera présentée autour de l’été"
 Sur les déserts médicaux
 "Le sujet, ce n’est pas le nombre de médecins, c’est là où ils s’installent"
 " L'objectif de recruter 200 praticiens territoriaux en 2013 est-il atteint ? "Ils sont recrutés […] 200 en quelques mois fin 2013"
 "Nouveaux objectifs en 2014 ? "200 nouveaux en 2014" + "Mettre en place plus de 600 maisons de santé, pour 2014"
Sur le plan cancer
 "La question du prix des cigarettes est importante, mais ce n’est pas la seule"
"La cigarette électronique, c’est mieux que la cigarette tout court. Mieux vaut rien du tout"
Sur les dépenses sociales
 "Je regrette que des banques aient abusé des hôpitaux en leur proposant des emprunts toxiques"
"Etre de gauche, c’est garantir l’accès aux soins"
Sur la fin de vie
"Il s’agit de clarifier ce qui aura besoin d’être clarifié dans la loi Leonetti"
"Le comité consultatif va remettre son rapport dans les prochaines semaines"
"Autour de l’été un texte pourra être proposé"
Sur les sages-femmes
"J’annoncerai mes décisions, mes arbitrages prochainement"
"D’ici quelques jours, je ferai des annonces"

>> Le verbatim complet : http://fr.calameo.com/publish/books/convert.php?sid=246db7e90bf0b7964e2cea466e97f601&bkcode=003152624270167809eab

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Chaque mardi, Linternaute.com, 1er site d'actualités de France, 20 Minutes, 1er quotidien gratuit et Ouest-France, 1er quotidien français payant, reçoivent une personnalité du monde politique pour un entretien de 40 minutes avec les journalistes des rédactions et les internautes.


NDLR : MGEFI et LINTERN@UTE.COM
Indiscrétion: Serge BRICHET sera l invité de l émission du 11 juin prochain

vendredi 18 octobre 2013

Un PLFSS déconnecté de la Stratégie nationale de santé

Le financement d’actions de prévention : une priorité pour 83% des usagers

A première vue le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 ne comporte pas de disposition pesant directement sur les usagers. Cependant, on se rend vite compte qu’il prévoit des contributions détournées comme le financement d’une nouvelle franchise, le « forfait médecin traitant » par une taxe sur les complémentaires qui sera inévitablement répercutée sur les cotisations.

Plus globalement, nous regrettons qu’il soit si timide face à de nombreux enjeux prioritaires pourtant bien identifiés dans la récente communication publique sur la stratégie nationale de santé.

Prévention : une priorité absente dans les financements Pourtant 83% des Français[1] pensent que le financement d’actions de prévention doit être une priorité pour l’Assurance maladie, rejoignant les récentes déclarations de la ministre de la santé qui fait de la prévention le premier pilier de la future stratégie nationale de santé. Ce sont des engagements auxquels les associations d’usagers sont particulièrement sensibles et qu’elles auraient souhaité voir traduits dans le PLFSS pour 2014 sans attendre la future loi de santé publique.

La très vive attente de nos concitoyens sur l’accès aux soins Des dispositions laissant espérer une plus juste utilisation des ressources investies dans la santé sont plébiscitées :

- 73% des sondés pensent que le gouvernement devrait agir contre les dépassements d’honoraires à l’hôpital public (24% en mettant fin à cette pratique et 49% en l’encadrant mieux) ;

- 79% de sondés estiment que les complémentaires santé doivent avoir un rôle pour encadrer les tarifs des dépenses de santé qu’elles remboursent (dépassements d’honoraires, prothèses dentaires, lunettes), dont 50% « tout à fait d’accord » avec cette proposition.

Comme on le voit, la préoccupation de nos concitoyens sur le coût de la santé devient pour eux une priorité. D’ailleurs, la généralisation du tiers-payant chez le médecin est une mesure bien perçue pour 73% d’entre eux dans la perspective de faciliter l’accès aux soins pour tous.
Le troisième pilier sans le sou

Dans sa communication du 23 septembre dernier, le gouvernement a élevé la démocratie sanitaire au rang de troisième pilier de la stratégie nationale de santé. Mais, il n’y a strictement rien dans le projet de loi pour répondre au défi du financement de l’organisation et de la coordination de la représentation des usagers.

Il est temps de passer à un financement plus mature de cette représentation. Le CISS reprendra donc devant le parlement son plaidoyer sur la création d’un fonds dédié pour la participation des usagers aux processus de démocratie sanitaire. Avec un financement aujourd’hui de 0, 0011 % du budget de l’assurance maladie, c’est un troisième pilier bien fragile !

Des interrogations persistantes

Soucieux de l’accès à des soins de qualité pour tous, nous adressons aux Parlementaires des propositions d’amendements portant notamment sur les points suivants :

- Remplacement de l’Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé par une CMU-c payante, pour simplifier le dispositif et étendre le nombre de bénéficiaires de la couverture complémentaire de bon niveau que constitue la CMU-c.

- Encaissement des honoraires des praticiens exerçant en libéral à l’hôpital afin de mieux réguler leur activité.

- Permettre aux salariés travaillant à temps très réduit d’accéder à un droit effectif aux indemnités journalières en cas d’arrêt maladie.

En outre, au nom de la sécurité sanitaire et de l’égalité d’accès aux traitements, nous nous montrerons particulièrement vigilants dans les semaines à venir sur les articles 38 et 39 du PLFSS pour 2014 qui traitent des médicaments biosimilaires et de l’accès à l’innovation dans le cadre des autorisations temporaires d’utilisation.

L’ensemble des dispositifs proposés et les exposés de leurs motifs sont disponibles sur le site du CISS : www.leciss.org/publications-documentation/enquetes-tribunes-plaidoyers-du-ciss

[1] Sondage Viavoice pour le CISS, interviews réalisées par téléphone du 2 au 4 octobre 2013 auprès d’un échantillon de 1013 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.


ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR
APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer
France Parkinson - FSF - Générations Mouvement - La CSF - Le LIEN - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde
SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH

mardi 24 septembre 2013

Lancement de la Stratégie Nationale de Santé


Vers la refondation du système de santé français

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ont présenté aujourd’hui la stratégie nationale de santé (SNS) en présence de Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille, et de Michèle Delaunay, ministre déléguée aux Personnes âgées et à l’Autonomie.

Il est aujourd’hui indispensable de refonder notre système de santé, performant mais inéquitable. La SNS définit ainsi le cadre de l’action publique pour les années à venir, afin de mieux répondre aux défis majeurs du 21ème siècle (vieillissement, maladies chroniques,…), de préserver le plus haut niveau d’excellence de qualité comme de sécurité dans les soins, l’enseignement, l’innovation et la recherche et de réduire les inégalités d’accès aux soins sur l’ensemble du territoire.

Marisol Touraine a fixé trois axes prioritaires, s’appuyant sur le rapport d’Alain Cordier, remis ce jour :

1 – Miser sur la prévention : agir tôt et fortement sur tout ce qui a une influence sur notre santé 

·         De grandes priorités de santé publique seront définies, ainsi que des indicateurs de suivi. Concrètement, le Haut conseil de la santé publique tiendra un « tableau de bord » de l’état de santé de la population.

·         L’éducation à la santé sera renforcée par le développement de programmes de formation des jeunes.

·         L’évaluation et la gestion des risques sanitaires seront améliorées  (réorganisation des agences sanitaires, mise en place d’un système régional de recueil des signaux d’alerte, notamment)

 

2 - Organiser les soins autour des patients et en garantir l’égal accès : la révolution du « premier recours »

Pour rétablir l’égalité d’accès aux soins : 

·         D’ici 2017, le tiers payant sera généralisé, de sorte qu’il ne sera plus nécessaire d’avancer le prix de la consultation chez le médecin, comme c’est déjà le cas en pharmacie aujourd’hui. Une première étape, en direction des bénéficiaires de l’aide à la complémentaire santé, sera mise en œuvre dès la fin de l’année prochaine ; 

·         La part des dépenses de santé prise en charge par l’assurance maladie sera stabilisée, après la diminution observée depuis 2004 ;

·         Complémentaires santé : dès la prochaine loi de financement de la sécurité sociale, les critères des contrats solidaires et responsables seront renforcés. L’objectif de généraliser l’accès à une complémentaire santé d’ici 2017 est réaffirmé.

 

Pour organiser les soins autour des patients :

·         Le médecin traitant sera le pivot du premier recours ;

·         Des équipes de professionnels de santé seront constituées dans les territoires, avec de nouveaux modes de rémunération, sur objectifs de santé publique ;

·         Le service public hospitalier sera refondé.

·         Le dossier médical personnalisé sera relancé pour faciliter l’échange entre professionnels de santé , dans le cadre de parcours de soins pour les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques et les personnes handicapées, en lien étroit avec les professionnels eux-mêmes.;

 

3 - Un tournant majeur dans le renforcement de l’information et des droits des patients :

·         La possibilité d’actions de groupe (« class action ») en santé sera ouverte dès l’année prochaine ;

·         Un répertoire de l’offre de soins par territoire sera mis en place, pour permettre aux Français de mieux se repérer dans l’offre de soins.

·         Un service public d’information en santé sera constitué, en commençant par le médicament. Un site www.medicaments.gouv.fr sera accessible dès la semaine prochaine, offrant un accès à la toute nouvelle base de données publique de médicaments ;

·         Un dispositif d’accès et d’utilisation des bases de données médico-administratives, adapté aux besoins de santé publique et de sécurité sanitaire, dans des conditions fiables et sécurisées, sera mis en place.

 

Enfin, les relations entre l’Etat et l’Assurance maladie seront mieux coordonnées.

Geneviève Fioraso a réaffirmé que la recherche, la formation, l’innovation, la médecine et les soins doivent être pensés ensemble pour le bénéfice des patients.

Ces objectifs sont portés par les deux ministères comme en témoignent la réflexion commune et les actions engagées dans le domaine de la formation.

·         les formations seront renforcées en qualité et surtout décloisonnées afin de s’adapter aux évolutions des pratiques et des modes d’exercice, et répondre aux problèmes de la démographie médicale. Différentes modalités d’accès aux études médicales et paramédicales seront mises en place à la rentrée 2014 comme le prévoit la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche du 22 juillet 2013. 

·         Une réflexion sur la modernisation et l’évolution  de l’examen classant national (ECN) débutera avant la fin de l’année afin d’assurer une meilleure adéquation de la formation aux besoins des territoires.

 

L’excellence de notre recherche biomédicale sera préservée. Le continuum allant de la recherche la plus fondamentale à la recherche clinique jusqu’au soin sera renforcée. 

·         Un co-pilotage des ministères des affaires sociales et de la santé et de l’enseignement supérieur et de la recherche est mis en place dans le cadre de la stratégie nationale de la recherche « France Europe 2020 »

·         Une simplification des structures de recherche en santé est proposée pour supprimer les redondances et favoriser la cohérence et l’efficacité interdisciplinaire. L’alliance Aviesan (CHU, universités et EPST) sera positionnée dès 2014 comme un lieu stratégique de la mise en place du continuum recherche fondamentale – recherche clinique

·         Une meilleure coordination des financements nationaux et régionaux de la recherche biomédicale, va être mise en place.

La santé des Français est une priorité du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Un comité interministériel de coordination des politiques gouvernementales en faveur de la santé  sera mis en place. Il se réunira dès le début de l’année 2014.

Marisol Touraine présentera en 2014 une loi de stratégie nationale de santé pour mettre en œuvre ces axes prioritaires. Sans attendre cette échéance, ces derniers trouveront une première traduction concrète dès le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014, qui sera rendu public dans les prochains jours.

La SNS donnera lieu à l’organisation, par les agences régionales de santé (ARS), dans les prochains mois, de forums en régions afin de mobiliser les citoyens, les élus, les partenaires sociaux, et l’ensemble des acteurs du monde de la santé autour de la préparation de la future loi de 2014.

jeudi 12 septembre 2013

Des taxes sans stratégie…


C’est l’automne : il pleut des taxes

 

·         Une nouvelle franchise qui ne dit pas son nom ? 5 euros chez le médecin traitant. L’obligation de déclarer son médecin traitant a été motivée par la santé publique : la mesure consistait à être pénalisée dans le remboursement du spécialiste si on ne passait pas d’abord chez le médecin traitant. Cela allait dans un sens vertueux, mais voilà maintenant que ceux qui ont déclaré leur médecin traitant seraient pénalisés : on leur retiendrait 5 euros d’emblée.

 

·         Des taxes comportementales… qui pèseront sur les budgets de ceux qui sont les moins favorisés et qui paient déjà un lourd tribut aux inégalités sociales de santé. Quel progrès !

 

 

Au motif de sauver la sécurité sociale

 

A voir. Car, c’est une nouvelle qui instruira de nombreux esprits : elle n’est pas en danger ! Dans sa branche maladie, elle pourrait se porter aisément mieux d’ailleurs. En effet, des enquêtes déclaratives et des études d’experts montrent qu’en France, comme dans de nombreux pays développés, nous gaspillons beaucoup d’argent. Ainsi, selon ces travaux, il n’y aurait pas moins de 30 % d’actes inutiles. Rien que sur la branche maladie cela fait près de 40 milliards d’euros, sans parler du coût de la iatrogénie. A ce prix-là, nous pouvons largement éviter l’avalanche de taxes qui vient d’être annoncée. Evidemment, cela serait moins commode que de tondre l’assuré social, car il faudrait déranger les comportements et les positions acquises de ceux qui depuis tant d’années ont pris l’habitude de n’approcher les enjeux d’assurance maladie que sous l’angle comptable : taxer ou rationner sans jamais réorganiser.

 

 

Taxer pour quoi faire ?

 

A part rentrer de l’argent frais, nul n’en sait rien malgré l’engagement du Premier ministre à ce que soit définie une stratégie nationale de santé, digne d’un pays qui y consacre tout de même 12 % de son produit intérieur brut. Le parlement n’en a pas été saisi. Autrement dit, on continue comme au bon vieux temps. On fait une loi de financement sans savoir pour quelle stratégie ni dans quel objectif.

 

·         Est-il utile de créer une nouvelle franchise de 5 euros, remboursée par les complémentaires (qui ne manqueront pas d’augmenter leurs tarifs) alors que la complémentaire est loin d’être généralisée comme l’a souhaité le président de la République ?

 

·         Si des taxes comportementales peuvent se justifier, pour quelle stratégie de promotion de la santé ?

 

A ces deux questions, il n’y a pas de réponse.

 

 

Et si nous mettions d’abord la stratégie, et derrière les objectifs, et ensuite les outils, parmi lesquels figurent les taxes. Dans le bon ordre… Sources : communiqué de presse LeCiss

 
 

 

ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

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SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH

mercredi 17 juillet 2013

La stratégie nationale de santé… en fuite ?


Les flonflons du 14 juillet à peine remisés, la stratégie nationale était publiée. Propulsée par la poudre ou en vue d’être achevée par le canon ? C’est à se demander.

 

Une dépêche n’est pas une remise officielle.

 

Curieuse méthode que de voir fuiter en début de matinée le rapport du comité des sages sur la stratégie nationale de santé, et diffuser un communiqué de presse du ministère en fin d’après-midi. Qu’a-t-on voulu dire ? Qu’il n’y aura pas de moment public pour en parler ? Que le rapport n’a pas l’agrément des pouvoirs publics au point qu’il n’est même pas utile de respecter les formes ? Que décidément les sages ne l’ont pas été assez de sorte que le document issu de leur comité est un brûlot ? Nous nous perdons en conjectures.

 

Et maintenant, où allons-nous ?

 

Nous ne cessons de le rappeler, la tenue du comité des sages et la remise de leur rapport constituait une étape. Nous attendons beaucoup de la suite et des groupes de travail prévus par la lettre de mission attribuée à Alain Cordier. Car de nombreuses recommandations du rapport ont besoin d’être débattues et réappropriées par les acteurs, pour être traduites demain dans des mesures et des solutions concrètes, acceptées et promues par eux.

 

Les conclusions du comité des sages dessinent une approche globale : elles ouvrent vers un authentique système de santé et elles prônent le passage à l’échelle dans des parcours de soins que les patients attendent. Et nous ne ferions rien de telles conclusions ? Ni Etats généraux, ni assises, ni groupes de travail. Ce serait un grand malheur.

 

De la démocratie sanitaire avant toute chose.

 

Pour la première fois depuis 2002, un rapport public traite avec égard la question de la démocratie sanitaire, avec une compréhension fine de l’inéquitable traitement des associations d’usagers dans un processus qui concerne tous les acteurs. Le rapport montre bien que des ajustements sont nécessaires et ne sauraient se résumer à la question trop limitée de la place des représentants des usagers à l’hôpital.

 

Pour nous associations d’usagers du système de santé, la démocratie sanitaire c’est la question de notre représentation dans toutes les instances, avec les moyens publics adaptés puisqu’il s’agit d’une mission de service public. Cela va plus loin, c’est aussi comme le souligne le rapport du comité des sages, la question du renforcement des capacités des patients dans la relation de soin. Une décennie après avoir posé les fondations de ces processus, les héritiers vont-ils renoncer ?

 

 

 

Le premier ministre avait réclamé dans son discours de politique générale le 3 juillet 2012 une stratégie nationale de santé. Elle reste à construire. La Nation y a intérêt. Les usagers aussi !

 

ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - Générations Mouvement - La CSF - Le LIEN - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH

 

jeudi 4 juillet 2013

Le CISS adresse une lettre ouverte au Premier Ministre demandant publication du rapport du « comité des sages »





Stratégie nationale de santé :
 

Dans les grands pays démocratiques, les politiques publiques, notamment dans le domaine de la santé, se construisent aujourd’hui avec l’ensemble des parties prenantes, parmi lesquelles les populations concernées.


C’est ainsi que la loi française, par son texte du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, a consacré l’implication des associations de représentants d’usagers dans la démocratie sanitaire.


Le CISS s’est toujours inscrit dans cette dynamique participative, en proposant sa contribution, dans des cadres institués par les pouvoirs publics ou de façon autonome en recourant à son droit de plaidoyer.


Aujourd’hui, nous avons tous besoin d’un système de santé adapté au défi de notre temps, et spécialement à la prévention et à la prise en charge des maladies chroniques. C’est d’ailleurs ce que le Premier ministre a reconnu dans son discours de politique générale, le 3 juillet 2012. A sa suite, la ministre des Affaires sociales et de la Santé a mis en place un comité des sages dont les conclusions devaient ouvrir vers des groupes de travail, en prévision notamment de la loi de santé publique annoncée pour 2014.


Dans la lettre ouverte que nous venons d’adresser au Premier ministre, le CISS et ses associations membres réclament la publication du rapport remis par ce comité des sages, première étape des groupes de travail à venir.


ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - Générations Mouvement - La CSF - Le LIEN - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH
 
 
 
 

mercredi 13 mars 2013

23 avril : L'innovation au service de l'organisation du système de santé français


L'innovation au service de l'organisation du système de santé français Conférence parlementaire le mardi 23 avril

De 9h à 16h30 à la Maison de la Chimie à Paris

 

Mardi 23 avril à 9h se tiendra une conférence parlementaire sur L'innovation au service de l'organisation du système de santé français, présidée Jean-Pierre Door Député du Loiret - Vice-président de la Commission des affaires sociales, Martine Pinville Députée de la Charente - Rapporteure sur le secteur médico-social pour le PLFSS 2013 et Pascal Terrasse Député de l'Ardèche Secrétaire national à la protection sociale au Parti socialiste.

 

Cette conférence réunira sur 3 tables rondes des participants issus de la sphère politique (élus locaux, députés, sénateurs), des représentants du secteur de la santé, des professeurs en médecine, des institutionnels et des soignants.

 

Vous recevrez sous peu le programme définitif avec la liste des intervenants.

Vous pouvez d'ores et déjà revenir vers RPpublics si vous souhaitez assister à la conférence.

 

Programme provisoire

 

Présentation de la stratégie nationale de santé


Optimiser l'efficience des réseaux de soins et de santé

- Point sur les grandes orientations de la politique de santé publique en France pour les années à venir.


- Quelles solutions pour lutter contre le développement des inégalités territoriales ? Le nécessaire redressement des comptes de la Sécurité sociale ne risque-t-il pas de renforcer les disparités dans l'accès aux soins ?


- Les TIC au service de la santé (numérique, domotique, imagerie) : analyse des opportunités, freins et limites. Mise en commun des données de santé : quelle coordination entre les acteurs de la chaine de soins ?


- Organisation territoriale des réseaux de soins : quel schéma de gouvernance ? Quelle place des industriels ? Quid des infrastructures et du partage de l'information ?
- Comment évoluent et se réorganisent les métiers de la santé ? Quelle formation face à l'émergence de nouveaux métiers « care management » ?


- Quel cadre réglementaire en France et en Europe pour faire face à ces mutations ?

 

Renforcer les performances de la recherche française

Comment favoriser l'émergence de thérapies nouvelles ?


- Accompagnement des patients, prévention et éducation thérapeutique : quelle prise en compte de ces nouveaux enjeux par les professionnels de santé ?


- Quelles réponses à l'augmentation du nombre de patients atteints de maladies chroniques ? Quelle adaptation des professionnels de santé et de l'industrie du médicament ?


- Numérique, génomique, biomarqueurs, cellulaire, nanotechnologie, immuno-vaccins : comment favoriser les filières d'excellence ? Comment impulser une nouvelle dynamique pour soutenir les applications industrielles de la recherche ?


- Évolutions des actes de soin : vers une médecine personnalisée ?


Comment améliorer l'attractivité de la France en matière de recherche et développement ?
- Quelle volonté politique pour favoriser la R&D ? L'environnement économique et institutionnel permet-il le bon développement des programmes de recherche médicale ? Quelle politique de prix pour amortir les investissements de R&D ?


- Pharmacovigilance, lois cadres bioéthiques, sécurité sanitaire : quelles sont les contraintes en France et au plan européen ? Une harmonisation du cadre législatif est-elle possible avec les principaux pays compétiteurs ?


- Quelle protection de l'innovation face à la concurrence des Etats-Unis et de l'Asie ? Comment prévenir et lutter efficacement contre la contrefaçon et la falsification de produits de santé ?

 

Relever le défi du financement de l'innovation
- Diversification des financements et évolution de la gouvernance : quelle répartition des rôles entre Assurance maladie, complémentaires santé et collectivités ?


- Quelles pistes pour améliorer durablement la performance de la dépense de santé ? Dans quelles mesures le développement de nouveaux modes de prise en charge peut-il réduire le coût de la santé ?


- Point sur les financements privés et publics français, européens, internationaux. Quelle efficacité des dispositifs d'aide aux entreprises innovantes : pôles de compétitivité, Crédit Impôt Recherche, Investissements d'avenir, Conseil stratégique des industries de santé ?


- Quel retour de la coopération entre industrie pharmaceutique, PME innovantes, instituts de recherche et hôpitaux dans le développement de partenariats de recherche ?

 


 En savoir plus

Contact presse : RPpublics
Shanez.richert@rppublics.com

mardi 12 février 2013

La Mutualité Française salue la mise en œuvre d’une stratégie nationale de santé ambitieuse et inscrite dans la durée.


 
 La Mutualité Française salue les 10 orientations définies par le gouvernement. Celles-ci prennent en compte la globalité des besoins des patients et l’association nécessaire de l’ensemble des acteurs concernés pour la mise en place à moyen terme d’un réel parcours de soins.
 
L’intégration de toutes les dimensions de la santé, la prévention, les soins de suite, les enjeux sanitaires et médico-sociaux ainsi que ceux relatifs à la recherche « va dans le bon sens » déclare Etienne CANIARD.
 
Le Président de la Mutualité Française se félicite également de la cohérence du plan proposé par le gouvernement avec les propositions faites par la Mutualité au moment de son congrès de Nice en octobre 2012, en particulier la généralisation de la complémentaire santé, indispensable à l’accès aux soins, annoncée par le Président de la République.
 
La Mutualité Française prendra toute sa place dans ce chantier qui reprend l’essentiel des orientations qu’elle a développées lors de son dernier congrès et attend désormais le démarrage rapide des travaux.
 
 
À propos de la Mutualité Française
 
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.
 
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.
 
Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.
 
La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement. www.mutualite.fr
 
NDLR : MGEFI et Etienne Caniard
 
Le président de la FNMF a été le second président après Jean-Pierre Davant de la MAI Mutuelle des Agents des Impôts  l’une des mutuelles fondatrice de la MGEFI .