Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 26 février 2015

SANOFI : réaction de Michèle Rivasi

COMMUNIQUE DE PRESSE

Lundi 23 février 2015

 (députée européenne, cheffe de la délégation francophone du Groupe Verts / ALE)

SANOFI :
EN FINIR AVEC L’INDECENCE DE LA REMUNERATION DES PATRONS DE LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES ET LA QUETE EFFRENEE DE PROFIT DANS LA SANTE

Sanofi, fleuron de l’industrie pharmaceutique française, a annoncé jeudi la nomination d'9 ans, au poste de DG.

Cette nomination fait suite au débarquement de l’ancien DG suites aux révélations dénonçant les pratiques de Sanofi pour favoriser son antidiabétique Lantus aux USA ; des centaines de médecins jouant les agents doubles ont reçu des dizaines de milliers d'euros pour la promotion de l'insuline star. Plusieurs poursuites contre Sanofi sont engagées aux Etats-Unis suite à des plaintes et actions collectives de salaries et d'actionnaires mécontents.

Le laboratoire pharmaceutique a prévu pour son nouveau dirigeant une rémunération fixe annuelle brute de 1,2 million d'euros, une rémunération variable « cible » de 150 % de la rémunération annuelle fixe et susceptible d'atteindre 250 % de celle-ci, ainsi qu'une rémunération en actions qui consistera en une attribution annuelle de 220 000 options de souscription d'actions et de 45 000 actions de performance.

Sanofi se prépare en outre à lui verser une prime de bienvenue de deux millions d'euros payable à sa prise de fonction, renouvelable s'il reste dans l'entreprise en 2016, à laquelle s'ajoutera l'attribution de 66 000 actions de performance sous condition de performance.
Cette rémunération est indécente dans un secteur où le profit devrait être exclu : la santé n’étant pas une marchandise mais un Bien commun.

Celle-ci est en partie payée par les contribuables français qui contribuent via la Sécurité sociale à entretenir les profits d’un secteur ayant fait main basse sur notre santé où la confusion des intérêts publics et privés règne en maître.

Alors que foisonnent les scandales liés au prix prohibitif du médicament et aux médicaments poisons, cette rémunération est un véritable scandale qui renforce notre détermination à lutter contre l’emprise de l’industrie pharmaceutique sur les politiques publiques d’accès aux soins pour tous.

Notre opération mains propres sur la santé est plus que jamais d’actualité.

mardi 28 octobre 2014

Le LEEM met ses salariés en scène...

Entreprises du médicament : les salariés témoignent !



Le Leem lance aujourd'hui, sur Internet, une série de 12 vidéos-témoignages de salariés de l’industrie du médicament.

Le parti-pris a été de donner la parole à des collaborateurs, tous volontaires, pour qu'ils racontent – spontanément, avec leurs mots - leur métier et les convictions qui les animent. Ces vidéos ont été tournées sur leur lieu de travail, dans plusieurs entreprises en France (Janssen, Lilly, Novartis, Sanofi, Transgène…).

La série de mini-vidéos (d’une durée de 50" chacune) est diffusée sur Internet et les réseaux sociaux (Twitter, Linkedin, Facebook, Pinterest…). Elle constitue le premier volet d'une campagne visant à incarner et rendre plus proche l’industrie du médicament, souvent perçue comme anonyme et lointaine.

Cette plongée dans les coulisses des laboratoires devrait permettre à un large public de mieux saisir la réalité des entreprises du secteur et de leur fonctionnement. Les témoignages mettent en avant deux préoccupations constantes des salariés : la sécurité et l'innovation, au service des patients.

L’industrie du médicament compte 100.000 collaborateurs directs en France, dans plus de 150 métiers.
 
Pour consulter les 12 vidéos :

mardi 25 juin 2013

Automédication


la France affiche une forte croissance en 2012
par rapport aux autres pays européens

En France, le marché de l’automédication sur le segment des Antalgiques, Voies respiratoires, Voies digestives et Circulation (produits avec ou sans AMM), a progressé en valeur de 8 % en 2012 contre 1 à 2 % chez nos voisins européens Allemagne, Belgique et Espagne. La hausse s’observe également en volume, la France  étant le seul pays européen à afficher une croissance positive.

Selon l’étude d’IMS Health, le marché français se distingue du reste de l’Europe par l’importance des ventes sur prescriptions, synonymes d’accès au remboursement, en particulier sur le marché des antalgiques. Le poids de la prescription reste stable en Europe sur les cinq dernières années, excepté en Espagne qui traverse une grave crise économique et budgétaire.

 

France : 65 % des produits OTC prescrits

En automédication stricte (non prescrit), l’Allemagne reste leader européen avec des ventes hors prescription de 762 millions d’unités en 2012 (-0,5%) pour un chiffre d’affaires d’1,84 milliard d’euros (+2 %). En France, 361 millions d’unités ont été vendues (+3,5 %), pour un chiffre d’affaires d’1 milliard d’euros (+7,9 %). L’Espagne a enregistré sur la même période des ventes de 144 millions d’unités (-1,7%) pour un chiffre d’affaires de 495 millions d’euros (+2 %).

Mais la France fait figure d’exception dans un marché OTC essentiellement dominé par l’automédication puisqu’il se vend plus du double d’unités sur prescription qu’en automédication stricte. Le poids global de la prescription en pourcentage d’unités vendues se monte ainsi à 65 % en France sur les quatre marchés considérés, contre 10 % en Allemagne, 25 % en Belgique et 12 % en Espagne. IMS Health note que cette proportion a été divisée par quatre en Espagne depuis 2008. C’est le marché des antalgiques qui présente la plus forte proportion de médicaments prescrits en France avec 75 %, pour un total de neuf unités consommées par habitant, contre deux en Allemagne ou en Belgique. La forte consommation d’antalgiques est donc bien une exception culturelle française, essentiellement liée au poids de la prescription.

 

Un marché dominé par des acteurs locaux en France

C’est également le poids important de la prescription qui explique que les prix soient globalement moins élevés en France, à l’exception du marché des voies respiratoires. Les prix des produits à prescription facultative sont en effet fixés par le Comité Economique des Produits de Santé (CEPS) et non par les fabricants eux-mêmes. En outre, et contrairement là aussi à nos voisins européens, le segment de l’automédication reste dominé en France par les entreprises nationales telles que Sanofi, Servier, Boiron ou encore Biocodex.

 

A propos d’IMS Health : IMS Health est le leader mondial de l’information, du conseil, des services et technologies pour les acteurs de la santé. IMS s'appuie sur son infrastructure technologique mondiale et ses capacités uniques de conseils, services analytiques on-shore et off-shore et plateformes logicielles pour aider ses clients à mieux comprendre la performance et les dynamiques des systèmes de santé et élaborer leurs stratégies. Présent dans plus de 100 pays et avec plus de 55 ans d'expérience dans l'industrie, IMS sert l’ensemble des décideurs de la santé, qu’ils soient laboratoires pharmaceutiques, professionnels de santé, payeurs, financiers, autorités de santé ou chercheurs.
Pour plus d’information, visitez notre site
www.imshealth.com.

lundi 27 mai 2013

Contrefaçons de médicaments...



LE LABORATOIRE CENTRAL D’ANALYSE DES CONTREFAÇONS

UNE UNITÉ DE POINTE CONTRE LES FRAUDES
 
En 2008, Sanofi a créé le Laboratoire Central d’Analyse des Contrefaçons (LCAC) à Tours pour recevoir tous les  produits Sanofi nécessitant une vérification du caractère  contrefaisant. Son objectif est de détecter les faux  médicaments grâce à une équipe dédiée d’experts et à  des technologies de pointe. Ce laboratoire fait partie de  la division Développement Industriel et Innovation de  Sanofi et répond ainsi au besoin d’anticiper l’innovation dans un domaine en constante évolution.

» Qui adresse les produits au laboratoire ?

La plus grande part des produits reçus par le laboratoire provient de la surveillance des marchés effectuée par Sanofi : achats tests dans des pays à risque et sur des produits sensibles, aussi bien sur Internet qu’en pharmacie. L’autre partie provient des douanes, de la police, des autorités de santé et des professionnels de santé. Les patients peuvent également signaler un produit suspect aux filiales.


» Quelles sont les missions du laboratoire ?

»Procéder aux examens techniques des emballages et notices ainsi qu’aux analyses chimiques les plus poussées des échantillons suspects des produits les plus fréquemment contrefaits.


» Concevoir des méthodes d’analyse et les diffuser au plan mondial pour permettre à chaque site industriel du groupe, dans n’importe quelle partie du monde, d’examiner et d’analyser avec les mêmes critères tous les produits suspects correspondant à ceux fabriqués par le groupe.


» Centraliser les « cartes d’identité » correspondant aux contrefaçons répertoriées, au sein d’une base de données centrale et unique, seule capable d’effectuer les rapprochements entre les diverses contrefaçons.


Parmi les groupes pharmaceutiques, le LCAC représente une des formes les plus accomplies. Le processus mis en place est poussé très loin, notamment avec la constitution des cartes d’identité. Le LCAC contribue à la formation des douaniers du monde entier grâce au portail IPM (Interface Public Members) de l’OMD en l’alimentant en informations utiles aux douaniers pour détecter les contrefaçons des produits. Cet outil permet aux douaniers de disposer d’éléments concrets sur le terrain et de mieux détecter les contrefaçons des produits.



» Comment détecter un faux en quatre étapes ?


La traçabilité

Le premier niveau d’évaluation consiste à effectuer une recherche d’informations dans la base de données pour savoir si le produit a bien été fabriqué sur un site de Sanofi. Numéro de lot, date de fabrication, emballage, etc, tous les éléments sont analysés. Si des erreurs apparaissent, une action est enclenchée.


L’examen visuel minutieux

Le produit est détaillé « à la loupe » : polices d’impression,techniques d’impression des emballages, empreintes de gravure, pattes de collage sur les étuis... font l’objet de comparaisons basées sur l’imagerie.


L’analyse chimique générale

L’empreinte chimique est observée grâce à des techniques de spectroscopie qui permettent d’obtenir un premier niveau de lecture de la composition du produit et de le comparer aux caractéristiques des produits de référence, stockées dans les bases de données.


Ces trois étapes permettent, dans la grande majorité des cas, de dire rapidement s’il s’agit d’un médicament contrefait ou non.


L’analyse chimique précise

Si la contrefaçon est confirmée, la dernière étape est déclenchée. Elle consiste à poursuivre le niveau d’analyse chimique afin de savoir si le produit contient du principe actif, des composés toxiques... Cette composition plus fine est recherchée à travers des techniques de chromatographie, gazeuse ou liquide, qui permettent d’identifier des composés inconnus à l’état de trace ou en quantités plus importantes.



» Que faites-vous des informations collectées ?



Nathalie Tallet

Responsable

du LCAC



En l’espace de cinq ans, les effectifs du laboratoire ont plus que doublé, passant de cinq à douze collaborateurs. « Au-delà du volume d’activité, c’est surtout l’évolution du métier et le développement de nouvelles expertises qui sont importants. », estime Nathalie Tallet.


« En 2008, lors du démarrage de l’activité, nous étions plutôt sur des techniques standardisées de contrôle qualité. Depuis, nous avons développé des expertises plus spécifiques ». Celles-ci permettent par exemple d’être plus rapides, de développer des techniques pour les grands volumes... Ce n’est donc pas tant le volume que l’expertise qui nécessite d’avoir des compétences plus variées et des équipes plus structurées.


Environ 3 000 produits ont été analysés en 2012, pour 200 cas confirmés de produits falsifiés. Si le nombre des médicaments analysés ne connaît pas de bouleversement, il n’en est pas de même de la nature des produits analysés. Nathalie Tallet insiste sur la nécessité pour le laboratoire d’être à la pointe des techniques pour être en mesure de répondre aux enjeux de la diversité croissante des produits : « toutes les classes thérapeutiques sont concernées par la falsification. Le portefeuille de produits analysés devient très vaste ».


De nouvelles formes pharmaceutiques sont également touchées par la contrefaçon. Si, en 2008, les formes sèches étaient largement concernées, de plus en plus de produits injectables (traitant les cancers des pathologies lourdes) sont désormais touchés par ce fléau.


Depuis 2008, le Laboratoire a analysé environ 20 000 produits suspects.

mercredi 22 mai 2013

CONTREFACON et MEDICAMENTS :Trois questions au Dr Caroline Atlani, Directrice, Coordination anti-contrefaçon


LA CONTREFAÇON

TOUCHE TOUTES LES CLASSES

THÉRAPEUTIQUES

PARTOUT DANS LE MONDE


Dr Caroline Atlani, Directrice, Coordination anti-contrefaçon


» Pourquoi la contrefaçon des médicaments est-elle devenue aussi importante ?

Tout d’abord, nous assistons à une amplification géographique de la contrefaçon qui ne touche plus quelques parties du monde mais, du fait d’Internet notamment, s’étend dans le monde entier. Par ailleurs toutes les classes thérapeutiques peuvent être touchées désormais. Il ne s’agit donc plus seulement des produits de conforts. Des médicaments traitant des maladies chroniques et graves telles que les maladies cardiovasculaires ou les cancers peuvent être falsifiés. Ceux-ci peuvent entraîner des risques individuels mais également des risques collectifs, avec l’apparition de pharmaco-résistances dans le cas de traitements de maladies infectieuses par des antibiotiques ou des antipaludéens notamment.



» Pourquoi est-il si essentiel de lutter contre la contrefaçon ?

Les médicaments falsifiés sont un véritable danger pour la santé des patients. Ils ne contiennent pas la quantité attendue de substance active et ne répondent à aucune des exigences de qualité, d’efficacité et de sécurité exigés. Les risques pour les patients sont nombreux : outre la présence de substances toxiques, ces médicaments peuvent être inactifs et entraîner des effets indésirables majeurs et des complications pour les patients.

Ces faux médicaments peuvent aussi remettre en cause leur confiance dans les systèmes de santé. Le droit légitime des patients à être traités avec des médicaments de qualité est bafoué. Il s’agit donc d’un souci éthique majeur. Quand vous achetez un médicament, vous n’avez pas de raison de penser qu’il est falsifié. Les patients sont les victimes de ce trafic.

»Cinq ans après la création du Laboratoire Central d’Analyse des Contrefaçons, quels sont les grands progrès accomplis ?

En l’espace de cinq ans, l’activité du laboratoire n’a cessé de s’enrichir, avec quelque 3 000 échantillons adressés au laboratoire chaque année. Le nombre de collaborateurs a plus que doublé car nous sommes sollicités pour des produits provenant du monde entier, émanant d’autorités de santé ou de saisies effectuées par des services de police ou de douane, qui nous adressent des échantillons pour analyse. Nous avons aussi accru la vigilance en interne et nous travaillons de près avec les services de pharmacovigilance et de qualité, afin de traquer tout ce qui peut relever d’un problème de médicament suspect de contrefaçon. Enfin, notre technologie s’est affinée et permet une reconnaissance et une corrélation entre les cas : nous pouvons comparer les profils des produits, croiser leurs origine et ainsi apporter des informations précieuses aux autorités.


CONSEILS POUR LES PATIENTS :

SUR INTERNET ET EN VOYAGE


» Quels sont les risques sur Internet ?

Certaines pharmacies en ligne ont une existence légale et ont été créées pour faciliter l’accès au médicament pour le patient (exemple : Allemagne, Etats-Unis, France, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni). Une quinzaine de pays européens ont légalisé la vente de médicaments sur Internet. Cependant, un grand nombre de sites Internet opère en toute illégalité, proposant sans ordonnance des médicaments normalement vendus sur prescription, et vendant des produits non approuvés ou falsifiés. Aux mains d’organisations illégales, ces structures fonctionnent en réseau, masquant leur véritable identité ou trichant sur leur localisation.

La Directive européenne sur les médicaments falsifiés comporte un chapitre spécial sur Internet, notamment la mise en place d’un système de listes de pharmacies en ligne approuvées par les autorités compétentes des Etats Membres, l’apposition d’un logo de l’Europe commun, et une campagne d’information au niveau des patients sur les risques des médicaments vendus illégalement sur Internet.


En France, Sanofi fait partie des signataires de la Charte de lutte contre la contrefaçon sur Internet du 16 décembre 2009. Par cette charte, des titulaires de droits de propriété intellectuelle et des plates-formes de commerce électronique s'engagent à mettre en place des moyens concrets pour lutter contre la vente de produits de contrefaçon sur Internet.


Sanofi collabore étroitement avec les autorités compétentes, les opérateurs techniques, financiers et les plateformes de commerce électronique pour mener des actions efficaces contre les pharmacies illicites et les faux médicaments sur Internet.

Selon l’OMS, plus de 50 % des médicaments achetés sur des sites Internet dissimulant leur véritable adresse seraient des contrefaçons. Par ailleurs, 96% des sites de pharmacies en ligne seraient illicites.

» En pratique, que puis-je faire ?

» Ne répondez jamais aux spams proposant des médicaments, ils sont très souvent d’origine frauduleuse.

» Ne donnez pas d’informations sur votre état de santé en ligne.


En France, depuis le décret publié au Journal officiel du 1er janvier 2013, la vente de médicaments sur Internet est légale, sous certaines conditions. Elle ne concerne pas les médicaments soumis à une prescription médicale obligatoire : la liste des médicaments pouvant être  vendus en ligne est publiée sur le site de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé). Ce sont principalement les pharmaciens d’officine qui sont habilités à ouvrir une pharmacie en ligne, sous réserve de répondre à un cahier des charges précis, géré par l’Agence régionale de santé. La liste des pharmacies en ligne françaises autorisées est disponible sur le site du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens et du Ministère de la Santé.



» Voyageurs : prémunissez-vous


Avant le séjour

Préparez une trousse de voyage adaptée à votre destination et prenez la quantité de médicaments nécessaire à la période du déplacement. En cas de maladie chronique, il est recommandé d’emporter une quantité de médicaments supérieure à celle nécessaire à la durée du voyage, au cas où le retour serait retardé.  Les ordonnances médicales (avec l’intitulé des molécules et le nom des fabricants) doivent être accessibles dans les bagages à main, de même que les médicaments indispensables ou la trousse d’urgence. Pour les autres médicaments, la moitié peut être placée dans la valise et l’autre moitié dans le bagage à main afin de ne pas se retrouver démuni en cas de perte ou de vol de bagage.


Pendant le séjour

En cas de problème de santé, le patient doit consulter un médecin (liste disponible dans les ambassades) avant tout achat de médicaments, qui ne doit s’effectuer que dans les circuits officiels de distribution (principalement pharmacies). Lors d’un achat de médicaments, assurez vous de l’intégrité de l’emballage et de l’absence d’anomalie visible sur la boîte, la notice, le blister, ou sur les médicaments eux-mêmes. Signalez toute anomalie au pharmacien et au fabricant (numéro vert sur les boîtes). Attention, un prix de médicament très bas peut être un signe d’alerte d’un faux médicament ! Tout effet indésirable doit entraîner la consultation d’un médecin et peut faire penser à la contrefaçon. Enfin, il convient de n’acheter que les quantités nécessaires à ses besoins personnels : l’importation et l’exportation de médicaments font l’objet de contrôles aux frontières.


Au retour du séjour

Lorsque vous transportez des médicaments, les conditions d’importation en France sont les suivantes :


» En provenance de pays hors UE et hors espace Schengen, la quantité transportée correspond à la durée du traitement. L’ordonnance du médecin doit être présentée à la douane.


» En provenance de pays de l’UE : la quantité transportée est en relation avec un usage personnel. Un certificat médical administratif doit être présenté à la douane.

LIENS UTILES
World Health Organization (WHO)
International Medical Products Anti-Counterfeiting Taskforce (IMPACT)
European Federation of Pharmaceutical Industries and Association (EFPIA)
International Pharmaceutical Federation (FIP)
International Federation of Pharmaceutical Manufacturers and Association (IFPMA)
U.S. Food and Drug Administration (FDA)
Reporting Unlawful Sales of Medical Products on the Internet
Medicines and Healthcare products Regulatory Agency (MHRA)
Pharmaceutical Research and Manufacturers of America (PhRMA)
National Association Boards of Pharmacy (NABP)
World Health Professions Alliance
INTERPOL


lundi 12 novembre 2012

Le groupe Sanofi annonce un important plan de restructuration de ses activités en France


Communiqué de Catherine Lemorton,  présidente de la commission des affaires sociales

 

La direction générale du groupe Sanofi a annoncé un important plan de restructuration de ses activités en France.

Etant données la place éminente de Sanofi dans l’industrie pharmaceutique de notre pays et l’émotion légitime que cette annonce a suscitée au sein du personnel, la présidente de la commission des affaires sociales, Mme Catherine Lemorton, a souhaité que les parlementaires puissent entendre successivement les arguments des représentants du personnel et de la direction du groupe.

Ces auditions, qui seront ouvertes à la presse, auront lieu le mercredi 5 décembre 2012 à 9h00 pour l’intersyndicale Sanofi et à 16h30 pour M. Christian Lajoux, président de Sanofi France.