Nora ANSELL-SALLES

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lundi 16 février 2015

La Mutualité française de Guadeloupe évoque l'avenir des mutuelles et leur rôle dans le système de santé

 
Lu pour vous


A l'occasion de son assemblée générale, la Mutualité française de Guadeloupe a évoqué l'avenir des mutuelles et leur rôle dans le système de santé. Roland Berthilier et Philippe Braghini, directeur des entreprises et organismes mutualistes de la FNMF, étaient présents. La Française mutuelle de Guadeloupe présidée par Nestor Bajot fédère 27 mutuelles et protège 250 000 personnes.

En quoi consistait cette rencontre ?
Nous organisons onze rencontres interrégionales sur le territoire pour préparer le congrès du mois de juin. Il a lieu tous les trois ans en présence de 3 000 mutualistes. C'est l'occasion d'accueillir le président de la République et le ministre de la Santé. On trace les grandes lignes de la mutualité et de la protection sociale. C'est un pré-rapport qui sert de base de discussions.
Que trouve-t-on dans ce rapport ?
On a fait un constat : depuis la création de la Sécurité sociale, on a laissé une place à la mutualité mais jamais un rôle. Les décisions se prennent sans nous. Nous aimerions faire partie des acteurs qui construisent les réponses. Par exemple en dentaire, la Sécu ne rembourse pas assez les couronnes. Les mutuelles compensent. Pour les lunettes ou la médecine de ville, c'est pareil. Je ne parle pas des dépassements d'honoraires. Au coeur des débats, le sujet est de rendre possible l'accès aux soins pour tous.
 
Est-ce que tout le monde possède une complémentaire ?
Il faudrait. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Beaucoup de gens renoncent à contracter une mutuelle pour des raisons financières ou prennent le plus petit forfait pour payer moins cher. C'est dangereux. Pour les mutuelles d'entreprise, ça va, mais le constat est fait parmi les jeunes ou les retraités. Il manque cet aspect de solidarité. Les réseaux de soins mutualistes permettent de diminuer les coûts (dentaire, radiologie, etc.) et appliquent le tiers payant. Mais ils ne fleurissent pas partout. Ils font défaut dans les zones peu peuplées.
 
Qu'en est-il des dépassements d'honoraires ?
Là aussi, nous aimerions participer aux discussions sur les tarifs. Les médecins disent qu'ils exercent une profession libérale. Ils ne veulent pas être contrôlés par des entreprises privées. L'ensemble des complémentaires a décidé d'une réponse commune qui devrait prendre effet à partir de janvier 2017. Un système avec une carte spéciale contenant les informations d'assuré et d'adhérent de mutuelle du patient. Une solution pour tendre vers un accès aux soins pour tous.
 
Comment se porte une mutuelle ?
C'est forcément une entreprise équilibrée. L'État l'impose. Mais actuellement, elle a de moins en moins de marge de manœuvre.
Heureusement, les mutuelles ont eu une gestion saine à leur création et existent pour la plupart depuis de nombreuses années. La population est vieillissante et la mutuelle doit faire face à des dépenses nouvelles. Grâce aux produits financiers, elle s'en sort. Si elle a des bénéfices, elle réinvestit pour les adhérents.
 
Qu'en est-il des taxes ?
Elles sont passées de 1,75% à 13,27% pour financer la  (couverture médicale universelle). La cotisation de l'adhérent perçue du 1er janvier au 15 février part en taxes. Aucun secteur n'a connu une telle augmentation.
Les mutuelles sont les seules financeurs. Il faudrait que cette taxe soit répartie sur l'ensemble des revenus.
 
La loi de santé va bientôt être en discussion...
Elle est indispensable mais elle ne s'attaque pas à l'organisation des soins. On a trop recourt aux urgences. Il faut créer des maisons pluridisciplinaires de santé. La tradition du médecin de famille ne va plus exister, trop cher! Le gouvernement doit favoriser l'installation de réseaux. La mutualité est prête à aider, à réfléchir avec les autres acteurs qui prennent les décisions. Il faut des incitations.

lundi 25 novembre 2013

Les métiers de la Mutualité L'Union des Groupements Employeurs Mutualistes et la Mutualité Française signent un accord de partenariat avec l'Académie de Paris

Près de 1 000 lycéens étaient réunis ce matin à la Maison de la Mutualité à Paris pour une présentation des métiers de la Mutualité. A cette occasion, Alain Hernandez, Président de l'Union des Groupements Employeurs Mutualistes (UGEM), Roland Berthilier, Secrétaire Général de la Mutualité Française, et François Weil, Recteur de l'Académie de Paris, chancelier des universités, ont signé un accord de partenariat.

 
Cet accord vise notamment à informer les collégiens et lycéens, leurs familles, les chefs d'établissement et les personnels enseignants sur les quatre familles de métiers proposés par la Mutualité :

- la prévention et la promotion de la santé : animateur de prévention,

- la protection sociale, santé-prévoyance : téléconseiller(ère), conseiller(ère) mutualiste, spécialiste prestations santé ou chargé(e) d'études techniques,
- les soins et l'accompagnement : dentiste, opticien ou audioprothésiste,

- les métiers supports : contrôleur(euse) interne, juriste.

 
La Mutualité qui emploie en France 85 000 personnes, dont 15 000 professionnels de santé, prévoit en effet d'embaucher environs 10 000 collaborateurs d'ici 2018*.

 
L'accord de partenariat signé ce jour décline au niveau académique l'accord-cadre national signé le 25 juillet 2008 entre le Ministre de l'Education nationale et le Président de l'UGEM qui prévoyait notamment :

- l'orientation des élèves tout au long de leur cursus secondaire,

- un accompagnement à la formation professionnelle initiale en accueillant les élèves de 5ème et de 3ème lors de leurs parcours découverte de l'entreprise,

- une participation à la formation des personnels de l'éducation nationale par le biais de stages dans les entreprises mutualistes,

- une réflexion portant sur l'articulation entre les diplômes de l'enseignement technologique et professionnel et les besoins en qualification de la branche Mutualité.
 

Dans le cadre de ce partenariat, un livret ONISEP et un site internet dédié www.metiers-mutualite.com présentent les différents métiers de la Mutualité.

 
* Sources DADS 2010 et bilan social de branche sur les données 2011 réalisée par l'Observatoire de l'emploi et des métiers en mutualité.

vendredi 7 juin 2013

La Mutualité Française renforce son équipe dirigeante


Jean-Martin Cohen Solal devient Délégué général
 
Emmanuel Roux lui succède à la Direction générale
 
Le Conseil d’administration de la Mutualité Française réuni aujourd’hui à Paris à l’occasion de l’Assemblée générale du mouvement mutualiste, a approuvé le renforcement de la gouvernance de la Mutualité, décidé par son Président, Etienne Caniard, afin de répondre aux défis futurs des mutuelles santé et notamment leur rôle dans le système d’assurance maladie en pleine évolution.
 
Dans ce cadre, Jean-Martin Cohen-Solal, jusqu'à présent Directeur général, est nommé, à compter du 1er juillet 2013, Délégué général, afin, notamment, de renforcer auprès d’Etienne Caniard la représentation de la Mutualité Française et de développer sa présence et son audience auprès des décideurs, des parties prenantes, des médias et des mutuelles elles-mêmes. Emmanuel Roux, jusqu'à présent Directeur général adjoint, devient Directeur général.
 
Agé de 63 ans, Jean-Martin Cohen Solal est médecin généraliste depuis 1977. Il a été Délégué général du Comité Français d’Education pour la Santé (devenu depuis l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES)). Il est notamment à l’origine de la campagne « un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts ». Il a également occupé des responsabilités dans le cabinet de plusieurs ministres de la santé et dirigé plusieurs agences de conseil spécialisées dans la santé. Il a rejoint la Mutualité Française en 1996 comme Directeur de la communication et de l’information, avant d’être nommé Directeur général adjoint, puis Directeur général en 2009.
 
Agé de 44 ans, Emmanuel Roux est agrégé et docteur en philosophie et ancien élève de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA). A sa sortie en 2004, il rejoint la Cour des comptes comme auditeur affecté à la 6ème chambre, compétente pour la Sécurité sociale et les politiques de santé. En 2007, il est nommé conseiller référendaire. Il a notamment été rapporteur général adjoint du rapport sur la Sécurité sociale et rapporteur au Conseil des prélèvements obligatoires. De 2008 à 2010, il a été chargé de mission auprès du Secrétaire général des ministères des affaires sociales pour la conception et la création des Agences régionales de santé (ARS). En avril 2011, il rejoint la Mutualité Française comme directeur délégué auprès du directeur général, avant d’être nommé Directeur général adjoint, en novembre 2011.
 
Roland Berthilier est élu Secrétaire général
Patrick Brothier est réélu Trésorier général
 
Le Conseil d’administration a également procédé à l’élection du nouveau Secrétaire général de la Mutualité Française, Roland Berthilier. Il succède à Jean-Philippe Huchet qui ne s’est pas représenté.
 
Agé de 57 ans, Roland Berthilier a été, entre 1976 et 1999, successivement instituteur, professeur d'enseignement général de collège, professeur certifié, principal-adjoint de collège et proviseur-adjoint. Parallèlement, il a siégé au comité de section du Rhône de la Mutuelle générale de l'Education nationale (MGEN), puis il est devenu membre du bureau et responsable de la communication de la section, avant d'en être le Président. De 1990 à 1995, il a été administrateur de la Caisse primaire centrale d'assurance maladie de Lyon. Il est administrateur de la MGEN. Nommé, en 1999, Secrétaire général adjoint et responsable du service communication de la MGEN, il est depuis 2005 Secrétaire général de la MGEN.
 
Par ailleurs, il est notamment Directeur de la publication de "Valeurs Mutualistes", la revue trimestrielle de la MGEN, vice-président de l’Association nationale de la presse mutualiste (ANPM), vice-président du Syndicat de la Presse Sociale, vice-président du CEGES et administrateur d'Istya. Il préside également l’ESPER (Economie sociale partenaire de l’Ecole de la république).
 
Patrick Brothier a été réélu au poste de Trésorier général de la Mutualité Française.
 
À propos de la Mutualité Française
 
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.
 
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.
 
Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.
 
La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.
 
NDLR : MGEFI et Etienne CANIARD

 

Le président de la Mutualité Française interviendra le 19 juin  prochain à 15H à l’Assemblée générale de la MGEFI. Séance ouverte à la presse

 

Relations presse :

Nora ANSELL-SALLES

nansellsalles@mgefi.fr

06 70 74 15 42 / 06 60 43 58 09