L’essentiel des
visuels et des documents concernant le nouveau plan Vigipirate sont
consultables et téléchargeables à partir de l’adresse www.risques.gouv.fr
MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
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vendredi 14 février 2014
vendredi 7 février 2014
« Un plan cancer ambitieux pour la prise en soins des adolescents et jeunes adultes »
Lire la réaction de l'association Jeunes Solidarité Cancer
mardi 4 février 2014
Troisième plan cancer : ce que souhaite MG France pour les soins de proximité
LE REGARD DE: MG France
Pour MG France, premier syndicat des médecins généralistes,
la priorité du troisième plan cancer annoncé aujourd'hui par le Président de la
République doit porter sur les mesures structurelles. Il faut rompre avec les
mesures "catalogue" qui saupoudrent les subsides sur les différents
lobbies. Les mesures du plan doivent s'appuyer sur l’organisation du premier
recours.
Les rapports
d’évaluation prônent un engagement du médecin traitant dans la prévention et
les dépistages. MG France a démontré l’inanité d’une consultation dédiée en
prévention. Seule la démarche de prévention, réalisant un véritable plan
de prévention personnalisé, se justifie en médecine de premier recours,
dans le cadre général d’une mission déléguée de santé publique à la médecine
générale.
La réalisation de chimiothérapies
à domicile par une équipe de premier recours organisée sur un territoire,
sous forme de site associé à un site autorisé en cancérologie lui-même
prescripteur, est un gros progrès attendu par la société. Ce sera aussi le
signal politique que l’Etat engage le premier recours dans les soins. Ce
dispositif résume à lui seul l’évolution de l’organisation des soins de premier
recours : territorialisation, travail multidisciplinaire de proximité,
contractualisations entre ville et hôpital mais aussi avec le médico-social
pour permettre le maintien à domicile des personnes malades.
Le suivi
conjoint alterné ou délégué entre hôpital et ville semble acquis et devrait
se généraliser d’ici 2015. Cette évidence deviendra t’elle réalité ?
Ces marqueurs de la « révolution du premier recours» souhaitée par le Président de la République sont très attendus par les soins primaires. MG France rejette les mesures ambiguës et contradictoires comme l’invention de nouveaux métiers concurrents du premier recours, la consolidation de dispositifs dénoncés par tous comme coûteux et peu efficaces tels les réseaux monothématiques effecteurs sur le terrain. Le maintien à domicile appuyé sur un prix de journée d’hébergement à domicile est par contre une alternative efficiente.
Ces marqueurs de la « révolution du premier recours» souhaitée par le Président de la République sont très attendus par les soins primaires. MG France rejette les mesures ambiguës et contradictoires comme l’invention de nouveaux métiers concurrents du premier recours, la consolidation de dispositifs dénoncés par tous comme coûteux et peu efficaces tels les réseaux monothématiques effecteurs sur le terrain. Le maintien à domicile appuyé sur un prix de journée d’hébergement à domicile est par contre une alternative efficiente.
C’est à l’aune de
cette grille de lecture que MG France jugera ce plan qui ne doit pas être un
plan de plus.
Mots-clés : cancer, premier recours, prévention, chimiothérapie à domicile
Pour MG France, premier syndicat des médecins généralistes,
la priorité du troisième plan cancer annoncé aujourd'hui par le Président de la
République doit porter sur les mesures structurelles. Il faut rompre avec les
mesures "catalogue" qui saupoudrent les subsides sur les différents
lobbies. Les mesures du plan doivent s'appuyer sur l’organisation du premier
recours.
Les rapports
d’évaluation prônent un engagement du médecin traitant dans la prévention et
les dépistages. MG France a démontré l’inanité d’une consultation dédiée en
prévention. Seule la démarche de prévention, réalisant un véritable plan
de prévention personnalisé, se justifie en médecine de premier recours,
dans le cadre général d’une mission déléguée de santé publique à la médecine
générale.
La réalisation de chimiothérapies
à domicile par une équipe de premier recours organisée sur un territoire,
sous forme de site associé à un site autorisé en cancérologie lui-même
prescripteur, est un gros progrès attendu par la société. Ce sera aussi le
signal politique que l’Etat engage le premier recours dans les soins. Ce
dispositif résume à lui seul l’évolution de l’organisation des soins de premier
recours : territorialisation, travail multidisciplinaire de proximité,
contractualisations entre ville et hôpital mais aussi avec le médico-social
pour permettre le maintien à domicile des personnes malades.
Le suivi
conjoint alterné ou délégué entre hôpital et ville semble acquis et devrait
se généraliser d’ici 2015. Cette évidence deviendra t’elle réalité ?
Ces marqueurs de la « révolution du premier recours» souhaitée par le Président de la République sont très attendus par les soins primaires. MG France rejette les mesures ambiguës et contradictoires comme l’invention de nouveaux métiers concurrents du premier recours, la consolidation de dispositifs dénoncés par tous comme coûteux et peu efficaces tels les réseaux monothématiques effecteurs sur le terrain. Le maintien à domicile appuyé sur un prix de journée d’hébergement à domicile est par contre une alternative efficiente.
Ces marqueurs de la « révolution du premier recours» souhaitée par le Président de la République sont très attendus par les soins primaires. MG France rejette les mesures ambiguës et contradictoires comme l’invention de nouveaux métiers concurrents du premier recours, la consolidation de dispositifs dénoncés par tous comme coûteux et peu efficaces tels les réseaux monothématiques effecteurs sur le terrain. Le maintien à domicile appuyé sur un prix de journée d’hébergement à domicile est par contre une alternative efficiente.
C’est à l’aune de
cette grille de lecture que MG France jugera ce plan qui ne doit pas être un
plan de plus.
Dr Claude LEICHER
Dr François WILTHIEN
Dr Jacques BATTISTONI
Référence du communiqué de presse : N° 297 (à rappeler en
cas de demande d'info complémentaire
lundi 3 février 2014
Plan grand froid - La Ville de Paris ouvre 90 places de mise à l’abri dès ce soir au gymnase des Vignoles (20e)
Dans le cadre du plan grand
froid, la Ville de Paris ouvrira dès ce soir 90 places de mise à l’abri au
gymnase des Vignoles, dans le 20e.
Cette structure d’une plus
grande capacité d’accueil prendra le relais du gymnase des Invalides, où 50
places étaient disponibles chaque soir depuis le 22 novembre dernier.
Durant cet hiver qui s’annonce
froid et rigoureux, la Ville déploie un dispositif d’ampleur :
· Plus de 1000 places de mise à l’abri
mobilisables durant les périodes de grand froid. Jusqu’à 920 places seront proposées
dans 12 gymnases et 91 places dans les mairies des 1er,
3e , 4e, 11e et 15e
arrondissements. Dans les gymnases, l’accueil sera assuré par des agents
volontaires du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP) avec l’appui
de bénévoles. Les services créés l’hiver dernier - service médical assuré par
les médecins retraités de l’association Les Transmetteurs, coordination sociale
par les travailleurs sociaux du CASVP facilitant l’orientation et le suivi des
demandes d’hébergement- seront renouvelés. Cette année, la Ville mettra également
le service de coordination sociale à disposition de l’Etat dans les salles de
mairies d’arrondissement.
· Mise à disposition de l’Etat de
6 bâtiments et de logements dans le diffus, soit environ 350 places pour héberger
des familles et des personnes isolées.
· renforcement des effectifs de
maraudes de l’unité d’aide
aux sans-abri de la Ville, qui facilite la mise à l’abri des plus exclus,
notamment dans les bois.
· Ouverture début janvier d’un 7ème
restaurant solidaire dans le 17è (quartier des Epinettes), offrant ainsi chaque
soir 150 repas aux personnes démunies. Ce restaurant restera ouvert après
l’hiver.
· Elargissement des horaires d’ouverture
et extension des ouvertures le week-end des Espaces Solidarités Insertion
(accueils de jours), afin de garantir la mise à l’abri en journée des SDF.
lundi 16 décembre 2013
Plan grand froid - La Ville de Paris ouvre 90 places de mise à l’abri dès ce soir au gymnase des Vignoles (20e)
Dans le cadre du plan grand
froid, la Ville de Paris ouvrira dès ce soi 90 places de mise à l’abri au
gymnase des Vignoles, dans le 20e.
Cette structure d’une plus
grande capacité d’accueil prendra le relais du gymnase des Invalides, où 50
places étaient disponibles chaque soir depuis le 22 novembre dernier.
Durant cet hiver qui s’annonce
froid et rigoureux, la Ville déploie un dispositif d’ampleur :
· Plus de 1000 places de mise à l’abri
mobilisables durant les périodes de grand froid. Jusqu’à 920 places seront proposées
dans 12 gymnases et 91 places dans les mairies des 1er,
3e , 4e, 11e et 15e
arrondissements. Dans les gymnases, l’accueil sera assuré par des agents
volontaires du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP) avec l’appui
de bénévoles. Les services créés l’hiver dernier - service médical assuré par
les médecins retraités de l’association Les Transmetteurs, coordination sociale
par les travailleurs sociaux du CASVP facilitant l’orientation et le suivi des
demandes d’hébergement- seront renouvelés. Cette année, la Ville mettra également
le service de coordination sociale à disposition de l’Etat dans les salles de
mairies d’arrondissement.
· Mise à disposition de l’Etat de
6 bâtiments et de logements dans le diffus, soit environ 350 places pour héberger
des familles et des personnes isolées.
· renforcement des effectifs de
maraudes de l’unité d’aide
aux sans-abri de la Ville, qui facilite la mise à l’abri des plus exclus,
notamment dans les bois.
· Ouverture début janvier d’un 7ème
restaurant solidaire dans le 17è (quartier des Epinettes), offrant ainsi chaque
soir 150 repas aux personnes démunies. Ce restaurant restera ouvert après
l’hiver.
· Elargissement des horaires d’ouverture
et extension des ouvertures le week-end des Espaces Solidarités Insertion
(accueils de jours), afin de garantir la mise à l’abri en journée des SDF.
Plan grand froid - La Ville de Paris ouvre 90 places de mise à l’abri dès ce soir au gymnase des Vignoles (20e)
Dans le cadre du plan grand
froid, la Ville de Paris ouvrira dès ce soir 90 places de mise à l’abri au
gymnase des Vignoles, dans le 20e.
Cette structure d’une plus
grande capacité d’accueil prendra le relais du gymnase des Invalides, où 50
places étaient disponibles chaque soir depuis le 22 novembre dernier.
Durant cet hiver qui s’annonce
froid et rigoureux, la Ville déploie un dispositif d’ampleur :
· Plus de 1000 places de mise à l’abri
mobilisables durant les périodes de grand froid. Jusqu’à 920 places seront proposées
dans 12 gymnases et 91 places dans les mairies des 1er,
3e , 4e, 11e et 15e
arrondissements. Dans les gymnases, l’accueil sera assuré par des agents
volontaires du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP) avec l’appui
de bénévoles. Les services créés l’hiver dernier - service médical assuré par
les médecins retraités de l’association Les Transmetteurs, coordination sociale
par les travailleurs sociaux du CASVP facilitant l’orientation et le suivi des
demandes d’hébergement- seront renouvelés. Cette année, la Ville mettra également
le service de coordination sociale à disposition de l’Etat dans les salles de
mairies d’arrondissement.
· Mise à disposition de l’Etat de
6 bâtiments et de logements dans le diffus, soit environ 350 places pour héberger
des familles et des personnes isolées.
· renforcement des effectifs de
maraudes de l’unité d’aide
aux sans-abri de la Ville, qui facilite la mise à l’abri des plus exclus,
notamment dans les bois.
· Ouverture début janvier d’un 7ème
restaurant solidaire dans le 17è (quartier des Epinettes), offrant ainsi chaque
soir 150 repas aux personnes démunies. Ce restaurant restera ouvert après
l’hiver.
· Elargissement des horaires d’ouverture
et extension des ouvertures le week-end des Espaces Solidarités Insertion
(accueils de jours), afin de garantir la mise à l’abri en journée des SDF.
jeudi 5 décembre 2013
C'est à lire : Comment garantir la qualité du médicament quand son circuit se mondialise ?
Comment garantir la qualité du médicament quand son circuit se mondialise ?
« Cahiers de l’Ordre national des pharmaciens » - Ordre des
pharmaciens
A l’heure de la mondialisation, les « process »
de fabrication, de contrôle, de distribution et de dispensation des médicaments
évoluent. Qu’en est-il ? Comment se réorganisent les circuits de
production et d’approvisionnement à travers le monde ? D’où viennent les
matières premières, quel est leur acheminement ? Comment éviter les
ruptures d’approvisionnement ? Comment se prémunir de la contrefaçon ?
Une collaboration entre les autorités compétentes sur les plans national, européen
et international est-elle possible ? …
On ne le sait pas toujours mais les pharmaciens sont impliqués à tous les
niveaux de la chaîne du médicament pour garantir la qualité et la sécurité des
produits de santé dispensés (médicaments d’origine ou leurs génériques).
Le dernier numéro des « cahiers de l’Ordre national des pharmaciens » remis
à près de 75 000 pharmaciens et mis en ligne sur http://www.ordre.pharmacien.fr,
est consacré à la qualité de la chaîne du médicament à l’heure de la
mondialisation.
Il a pour objet d’actualiser les connaissances et de répondre aux
nombreuses interrogations des pharmaciens et du public.
L’Ordre national des pharmaciens
regroupe les pharmaciens exerçant leur art en France, c’est-à-dire les diplômés qui
exercent effectivement la pharmacie en métropole ou dans les départements et
collectivités d’outre-mer. Il a été créé par une ordonnance du 5 mai 1945.
Ses principales missions, fixées par l’article L. 4231-1 du
code de la santé publique, sont :
> d’assurer le respect des devoirs
professionnels ;
> d’assurer la défense de l’honneur et
de l’indépendance de la profession ;
> de veiller à la compétence des
pharmaciens ;
> de contribuer à promouvoir la santé
publique et la qualité des soins, notamment la sécurité des actes
professionnels.
NDLR : Un livret
passionnant et édifiant
Libellés :
C'est à lire,
circuit,
contrefaçon,
garantir,
http://www.ordre.pharmacien.fr,
médicament,
mondialise,
national,
Ordre des pharmaciens,
Plan,
process,
qualité,
sécurité
jeudi 21 novembre 2013
PLAN GRAND FROID POUR PARIS
Plan grand froid pour les personnes sans abri : la Ville de Paris accroît les moyens engagés et ouvre dès vendredi un premier gymnase.
En raison de la chute des températures prévue en fin de semaine, j’ai décidé d’activer le plan grand froid dès à présent et d’ouvrir un premier gymnase (Invalides, 7ème) pour accueillir les sans-abri dès vendredi 22 novembre (soit huit jours plus tôt que l’hiver dernier). Ce plan grand froid se décline de la manière suivante :
- Mise à disposition de l’Etat de 6 bâtiments et de logements dans le diffus, soit environ 350 places pour héberger des familles et des personnes isolées.
- Renforcement des effectifs de maraudes de l’unité d’aide aux sans-abri de la Ville, qui facilite la mise à l’abri des plus exclus, dans les bois et les rues de Paris.
- Mobilisation de plus de 1000 places de mise à l’abri durant les périodes de grand froid. Jusqu’à 920 places seront proposées dans 12 gymnases et 91 places dans les mairies des 1er, 3e, 4e, 11e et 15e arrondissements. Dans les gymnases, l’accueil sera assuré par des agents volontaires du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP) avec l’appui de bénévoles. Les services créés l’hiver dernier - service médical assuré par les médecins retraités de l’association Les Transmetteurs, coordination sociale par les travailleurs sociaux du CASVP facilitant l’orientation et le suivi des demandes d’hébergement- seront renouvelés. Cette année, la Ville mettra également à disposition de l’Etat dans les salles de Mairies d’arrondissement ce service de coordination sociale.
- Ouverture début janvier d’un 7e restaurant solidaire dans le 17e (quartier des Epinettes). Il permettra chaque soir à 150 personnes, en particulier des familles vivant à l’hôtel et des personnes âgées précaires, de bénéficier de repas équilibrés dans un cadre accueillant. Ce sont ainsi plus de 1000 personnes qui recevront un repas chaque soir et toute l’année dans un des 7 restaurants solidaires (5e, 8e, 10e, 11e, 14e, 17e et 20e arrondissements).
- Elargissement des horaires d’ouverture et extension des ouvertures le week-end des Espaces Solidarités Insertion (accueils de jours), afin de garantir la mise à l’abri en journée des SDF
Cette année encore, en concertation avec l’Etat, la Ville de Paris augmente les moyens, humains et financiers, qu’elle consacre à la prise en charge des personnes sans-abri.
mercredi 13 novembre 2013
J -2 avant la Journée Mondiale de la Prématurité
A quelques jours de la Journée Mondiale de la Prématurité (17 novembre)
Le Collectif Prématurité formule 10 propositions en
collaboration avec le CNGOF, la SFMP, la SFP, l’AFPA, la FFRSP et l’ANECAMPS,
possibles clés de voûte d’un Plan Prématurité en France
Le 10 octobre
dernier se sont tenus à Paris les premiers Etats Généraux de la Prématurité à l’initiative
du Collectif Prématurité fondé par l’association SOS Préma et la Société
Française de Néonatologie. Cette journée de rencontres-débats organisée sous le
Haut Patronage de Madame Marisol Touraine, Ministre des affaires sociales et de
la Santé, en présence de Mme Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des Femmes,
a réuni plus de 200 professionnels de santé, experts en néonatalogie, représentants
de sociétés savantes et parents d’enfants nés prématurés.
Tous étaient venus
avec un objectif clair : porter à l’attention des plus hautes instances
politiques de notre pays la nécessité d’initier un Plan gouvernemental Prématurité.
En leur permettant de dresser un état des lieux concerté, objectif et concret
des graves lacunes constatées dans la prise en charge et le suivi de la prématurité
en France, les Etats Généraux de la Prématurité ont abouti à la formulation de
10 propositions. 10 piliers sur lesquels un Plan gouvernemental pourrait s’appuyer
pour améliorer rapidement et efficacement le quotidien des enfants nés trop tôt
et de leur famille, au travers d’une meilleure prise en charge médicale et sociale
de la prématurité.
La prématurité est la première cause de décès
chez les nouveau-nés et concerne en France 6.6% de l’ensemble des naissances
vivantes, 7,4% (morts nés inclus), soit 60.000 enfants par an. La grande prématurité
(naissance avant 7 mois de grossesse) est responsable de 5% des séquelles
neurologiques sévères et de 35% des séquelles neurologiques modérées ou
mineures quand la très grande prématurité (naissance avant 6 mois de grossesse)
est à l’origine de 50% de troubles cognitifs à l’âge scolaire.
Les 10
propositions mises au jour par les Etats Généraux de la Prématurité sont en
mesure de redresser cette situation alarmante.
Elles s’articulent autour de 5 axes d’actions
stratégiques et prioritaires identifiés dès 2012 par le Collectif Prématurité dans
sa Plateforme de propositions : prévenir, suivre et informer durant la
grossesse, revoir la coordination des soins et l’organisation des services de
soins en néonatologie et investir dans la recherche, améliorer l’environnement
d’accueil du nouveau-né prématuré et de sa famille, harmoniser le suivi sur le
long terme des enfants nés prématurément.
En matière de prise en charge de la
prématurité, notre pays se place au 10ème rang des pays
européens. Un classement inacceptable au regard de la performance et des moyens
de notre système de santé.
Parce qu’il n’est meilleurs
porte-paroles que ceux qui ont personnellement été victimes de ce qu’ils
dénoncent, Charlotte BOUVARD, directrice-fondatrice de l’association SOS Préma,
présidente du Collectif Prématurité et mère d’un enfant né prématuré, intervient
aujourd’hui dans le cadre de l’EFCNI, afin de défendre la cause de ces enfants
et de leurs familles auprès du Parlement européen. Elle interviendra notamment
autour de la question des droits des patients et de leur famille dans les domaines
de la santé de la Mère et de l’Enfant en Europe et sur l’importance d’écouter
leurs voix.
10
PROPOSITIONS CLÉS POUR REDRESSER LA SITUATION
1.Faire de la prématurité une des priorités en
recherche clinique et épidémiologique.
La
prévention des naissances prématurées et de leurs séquelles passent en priorité
par une meilleure compréhension des mécanismes qui en sont responsables. Il
faut renforcer la recherche clinique, épidémiologique et fondamentale en
périnatalité.
2. Accompagner de façon adaptée
les situations de précarité dans le domaine de la périnatalité.
La
naissance prématurée d’un enfant ébranle l’équilibre du foyer qui l’accueille émotionnellement,
sur le plan de l’organisation familiale et des finances. Aucun dispositif, ne permet
d’aménager son temps de travail dans des conditions adaptées, les aides sont
rares et attribuées de façon arbitraire. En résulte une situation de précarité
psychologique et sociale inacceptable.
3. Mettre en place avant la conception une consultation et une
information afin de mieux prévenir la prématurité en fonction des facteurs de
risque.
La
prématurité ne fait l’objet d’aucune communication médicale systématique dans
le parcours de soin des femmes, son abord est laissé à la libre appréciation du
professionnel de santé. Etablir un diagnostic des facteurs de risque
identifiables avant la conception permettrait une prise en charge optimale de
la grossesse.
4. Dépister précocement en cours
de grossesse les facteurs de risque afin d’orienter les parturientes vers une
filière de soin adaptée.
La
consultation du 4ème mois, qui doit permettre d’aborder
l’ensemble des sujets afférant au bon déroulement de la grossesse, n’est que
rarement proposée aux femmes. Un tel temps d’information permettrait d’identifier
les possibles facteurs de risque chez la parturiente et de l’orienter
précocement vers une prise en charge adaptée.
5. Mettre en place un accès non
limité et une participation intégrée des parents aux soins durant l’hospitalisation
de leur enfant.
On
tient les parents à l’écart des soins dispensés à leur enfant alors qu’ils
devraient précisément être placés au centre de ces soins. Par ailleurs, on ne
les laisse rejoindre leur enfant prématuré qu’à des horaires définis, souvent
incompatibles avec leurs impératifs professionnels et/ou familiaux, ce qui peut
nuire à la construction de leur relation.
6. Adopter une architecture
adaptée au bien-être et au développement de l’enfant, de la famille et des
soignants.
L’architecture
des services de néonatalité doit être repensée : des chambres individuelles s’imposent
ainsi qu’une réflexion en amont sur la diminution des sources de nuisances et d’agression
pour l’enfant (lumières, bruits…).
7. Coordonner les actions de
soutien à l’enfant, aux parents et aux soignants par des programmes d’intervention
précoce validés scientifiquement.
Les pédiatres doivent
être formés à la prématurité pour leur permettre de poser un diagnostic scientifique
fiable des besoins de l’enfant prématuré et de l’orienter vers les soins qui lui
sont réellement nécessaires et adaptés (kinésithérapie,
ergothérapie, psychomotricité…).
8. Coordonner les soins en
renforçant l’action des réseaux de périnatalité et en mutualisant le parcours
de soins de la maman et de son bébé au sein d’une région sanitaire
Pour
mieux coordonner les soins, une mutualisation de la prise en charge de la mère
et de l’enfant au sein des différents types de maternité dans la même région
sanitaire est nécessaire.
9. Organiser le parcours de soins
de l’enfant né prématuré jusqu’à l’âge scolaire au sein de réseaux
ville-hôpital et structures de prise en charge.
Le
réseau ville-hôpital doit être développé : un réseau dit d’aval doit être crée
pour permettre d’établir un vrai parcours de soin pour l’enfant prématuré qui
intègre les Centres d’Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP), les pédiatres, les
médecins généralistes, les PMI et les professionnels paramédicaux.
10. Evaluer
la politique de santé périnatale en disposant d’un système d’information continu,
partagé et comparatif pour surveiller la mortalité et la morbidité des enfants prématurés
en France.
Malgré
la mise en place des réseaux de Périnatalité, la France est confrontée à un
défaut d’évaluation et de coordination dans le domaine de la périnatalité :
elle ne dispose pas de données systématiques pour toutes les naissances,
notamment sur l’âge gestationnel ou le poids de naissance. Il faut mettre en place
une base de données nationale pérenne qui permettra d’évaluer les effets d’une
politique de santé sur la prématurité.
Plus de 3 600 personnes ont d’ores et déjà signé la Charte
en faveur d’un Plan Prématurité pour une meilleure prévention et prise en charge
de cette problématique de santé publique et pour un meilleur accompagnement des
bébés nés prématurés et de leur famille.
En invitant médecins, politiques et public à signer cette
Charte, le Collectif Prématurité veut interpeller les élus et faire la démonstration
de la préoccupation des Français.
Pour
signer :
jeudi 10 octobre 2013
Le chiffre : 400
C'est le nombre de
morts par jour du aux maladies cardiovasculaires, 1ère cause de mortalité chez
la femme, 2ème chez l'homme juste après le cancer... pour autant ces pathologies non pas la place qu'elle mérite
dans le Plan santé publique. La FFC - Fédération Française de Cardiologie lance
la 5ème édition du Donocoeur du samedi 26 octobre au dimanche 3 novembre
2013. Un livre blanc des Etats généraux devrait être remis au ministre de la
Santé en octobre 2014.
Sources : FFC
En savoir plus
www.federationcardio.org / www.plan-coeur.com
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mercredi 26 juin 2013
Plan d’actions sur les contraceptifs oraux combinés : point de situation à juin 2013
Dans le cadre de son plan
d’actions sur les contraceptifs oraux combinés (COC), l’ANSM publie une
nouvelle mise à jour des données sur l’évolution de l’utilisation de ces
contraceptifs en France. La tendance observée se poursuit fin mai, avec une
baisse de 43 % des prescriptions des COC de 3ème et de 4ème
génération et une hausse de 34 % des COC de 2ème génération. La part
des prescriptions de COC de 1ère et de 2ème génération
par rapport à celles des COC de 3ème et de 4ème génération
est actuellement de 73 % et de- 27 %.
Par ailleurs, les résultats
de l’étude réalisée par la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnamts) en
lien avec l’ANSM sur les risques des différentes générations de COC et portant
sur plus de 4 millions de femmes, sont rendus publics. Ils confirment l’existence
d’un doublement du risque d’embolie pulmonaire avec des COC de 3ème
génération par rapport à celui des 2ème génération et apportent des
données supplémentaires sur l’effet du dosage d’estrogène.
Le cinquième état des lieux de l’ANSM sur l’évolution
des prescriptions des COC en France, qui porte désormais sur 6 mois (de décembre
2012 à mai 2013), confirme la poursuite des tendances observées. En mai 2013,
la baisse des ventes des COC de 3ème et de 4ème génération
par rapport à mai 2012 est de 43 % et, dans le même temps, les ventes de COC de
1ère et de 2ème génération augmentent de 34 %. La
proportion des COC de 1ère et de 2ème génération est
actuellement de 73 % (contre 52 % un an plus tôt). La vente de COC de 2ème génération avec une teneur en estrogènes de
20 μg d'éthinylestradiol a augmenté de plus de 90 % sur la période décembre
2012-mai 2013 par rapport à la même période de l’année précédente.
Les ventes des
autres contraceptifs estroprogestatifs non oraux (les anneaux vaginaux
notamment) affichent une baisse de l’ordre de 11 %. Inversement, les ventes des
autres dispositifs (implants, stérilets) augmentent de 25 %. L’augmentation la
plus marquée concerne les dispositifs intra-utérins (DIU) au cuivre dont les
ventes progressent de 43 %. La diminution des ventes globales de contraceptifs
(hors préservatifs) sur la période est de 3,7 %.
Le suivi des IVG réalisé par la Direction de la
recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) jusqu’à février
2013 ne montre pas d’évolution particulière.
La tendance observée de la diminution du recours
aux COC de 3ème et de 4ème génération et le transfert des
prescriptions vers les COC de 2ème génération les plus faiblement
dosés en estrogènes prend un relief particulier au regard des conclusions de l’étude
conduite par la Cnamts, avec la collaboration de l’ANSM. Cette étude a évalué
le risque d’événements graves liés à la prise de COC en France, à partir d’une
cohorte de 4,3 millions de femmes âgées de 15 à 49 ans ayant eu au moins un COC
remboursé par l’Assurance Maladie entre le 1er juillet 2010 et le 31
décembre 2011 (base Système national d’information interrégimes de l’assurance
maladie – Sniiram). Ces données ont été chaînées[1]
avec celles du PMSI[2] qui portent sur les
hospitalisations.
Les résultats confirment ceux des récentes études
internationales, à savoir un doublement du risque d’embolie pulmonaire des COC
3ème génération par rapport aux COC 2ème génération. Ce
travail montre aussi que les COC de 2ème génération les plus
faiblement dosés en estrogènes sont associés à des risques moindres d’embolie
pulmonaire et d’infarctus du myocarde.
Une précédente étude
publiée en mars par l’ANSM montre un nombre annuel de décès par
accident thromboembolique veineux attribuables aux COC de 3ème et de
4ème génération plus important que celui attribuable aux COC de 1ère
et 2ème génération.
Des pratiques de prescription qui vont dans le bon
sens
Il convient de souligner la pertinence des
pratiques des prescripteurs depuis le mois de décembre dernier. En effet la
prescription de COC de 3ème
et de 4ème génération a diminué de façon très marquée et l’augmentation
importante de l’utilisation des COC de 2ème génération est presque
exclusivement le fait de prescriptions de pilules faiblement dosées en estrogènes
(20 μg). Les pratiques de prescripteurs vont donc largement dans le sens d’une
minimisation des risques liés aux COC.
L’ensemble de ces données, obtenues dans le cadre
du plan d’actions sur les COC mis en œuvre depuis le début de l’année, est intégré
au dossier présenté aux instances européennes par l’ANSM. Les conclusions de l’arbitrage
européen, dont la procédure a été déclenchée dès janvier 2013 par la France en
vue de restreindre l’utilisation des COC de 3ème et 4ème
génération en deuxième intention, sont attendues à l’automne, après une première
évaluation par le comité européen pour l’évaluation des risques en matière de
pharmacovigilance (PRAC) au cours du mois de juillet 2013.
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