Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 14 février 2014

Nouveau plan Vigipirate :


L’essentiel des visuels et des documents concernant le nouveau plan Vigipirate sont consultables et téléchargeables à partir de l’adresse www.risques.gouv.fr

mardi 4 février 2014

Troisième plan cancer : ce que souhaite MG France pour les soins de proximité

LE REGARD DE: MG France
 
 

Pour MG France, premier syndicat des médecins généralistes, la priorité du troisième plan cancer annoncé aujourd'hui par le Président de la République doit porter sur les mesures structurelles. Il faut rompre avec les mesures "catalogue" qui saupoudrent les subsides sur les différents lobbies. Les mesures du plan doivent s'appuyer sur l’organisation du premier recours.

Les rapports d’évaluation prônent un engagement du médecin traitant dans la prévention et les dépistages. MG France a démontré l’inanité d’une consultation dédiée en prévention. Seule la démarche de prévention, réalisant un véritable plan de prévention personnalisé, se justifie en médecine de premier recours, dans le cadre général d’une mission déléguée de santé publique à la médecine générale.

La réalisation de chimiothérapies à domicile par une équipe de premier recours organisée sur un territoire, sous forme de site associé à un site autorisé en cancérologie lui-même prescripteur, est un gros progrès attendu par la société. Ce sera aussi le signal politique que l’Etat engage le premier recours dans les soins. Ce dispositif résume à lui seul l’évolution de l’organisation des soins de premier recours : territorialisation, travail multidisciplinaire de proximité, contractualisations entre ville et hôpital mais aussi avec le médico-social pour permettre le maintien à domicile des personnes malades.

Le suivi conjoint alterné ou délégué entre hôpital et ville semble acquis et devrait se généraliser d’ici 2015. Cette évidence deviendra t’elle réalité ?
Ces marqueurs de la « révolution du premier recours» souhaitée par le Président de la République sont très attendus par les soins primaires. MG France rejette les mesures ambiguës et contradictoires comme l’invention de nouveaux métiers concurrents du premier recours, la consolidation de dispositifs dénoncés par tous comme coûteux et peu efficaces tels les réseaux monothématiques effecteurs sur le terrain. Le maintien à domicile appuyé sur un prix de journée d’hébergement à domicile est par contre une alternative efficiente.

C’est à l’aune de cette grille de lecture que MG France jugera ce plan qui ne doit pas être un plan de plus.


Mots-clés : cancer, premier recours, prévention, chimiothérapie à domicile

 

Pour MG France, premier syndicat des médecins généralistes, la priorité du troisième plan cancer annoncé aujourd'hui par le Président de la République doit porter sur les mesures structurelles. Il faut rompre avec les mesures "catalogue" qui saupoudrent les subsides sur les différents lobbies. Les mesures du plan doivent s'appuyer sur l’organisation du premier recours.

Les rapports d’évaluation prônent un engagement du médecin traitant dans la prévention et les dépistages. MG France a démontré l’inanité d’une consultation dédiée en prévention. Seule la démarche de prévention, réalisant un véritable plan de prévention personnalisé, se justifie en médecine de premier recours, dans le cadre général d’une mission déléguée de santé publique à la médecine générale.

La réalisation de chimiothérapies à domicile par une équipe de premier recours organisée sur un territoire, sous forme de site associé à un site autorisé en cancérologie lui-même prescripteur, est un gros progrès attendu par la société. Ce sera aussi le signal politique que l’Etat engage le premier recours dans les soins. Ce dispositif résume à lui seul l’évolution de l’organisation des soins de premier recours : territorialisation, travail multidisciplinaire de proximité, contractualisations entre ville et hôpital mais aussi avec le médico-social pour permettre le maintien à domicile des personnes malades.

Le suivi conjoint alterné ou délégué entre hôpital et ville semble acquis et devrait se généraliser d’ici 2015. Cette évidence deviendra t’elle réalité ?
Ces marqueurs de la « révolution du premier recours» souhaitée par le Président de la République sont très attendus par les soins primaires. MG France rejette les mesures ambiguës et contradictoires comme l’invention de nouveaux métiers concurrents du premier recours, la consolidation de dispositifs dénoncés par tous comme coûteux et peu efficaces tels les réseaux monothématiques effecteurs sur le terrain. Le maintien à domicile appuyé sur un prix de journée d’hébergement à domicile est par contre une alternative efficiente.

C’est à l’aune de cette grille de lecture que MG France jugera ce plan qui ne doit pas être un plan de plus.
 

Dr Claude LEICHER

Dr François WILTHIEN

Dr Jacques BATTISTONI

 

Référence du communiqué de presse : N° 297 (à rappeler en cas de demande d'info complémentaire

 

lundi 3 février 2014

Plan grand froid - La Ville de Paris ouvre 90 places de mise à l’abri dès ce soir au gymnase des Vignoles (20e)


Dans le cadre du plan grand froid, la Ville de Paris ouvrira dès ce soir 90 places de mise à l’abri au gymnase des Vignoles, dans le 20e.

Cette structure d’une plus grande capacité d’accueil prendra le relais du gymnase des Invalides, où 50 places étaient disponibles chaque soir depuis le 22 novembre dernier.

 

Durant cet hiver qui s’annonce froid et rigoureux, la Ville déploie un dispositif d’ampleur :

 

·         Plus de 1000 places de mise à l’abri mobilisables durant les périodes de grand froid. Jusqu’à 920 places seront proposées dans 12 gymnases  et  91 places dans les mairies des 1er, 3e , 4e, 11e et 15e arrondissements. Dans les gymnases, l’accueil sera assuré par des agents volontaires du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP) avec l’appui de bénévoles. Les services créés l’hiver dernier - service médical assuré par les médecins retraités de l’association Les Transmetteurs, coordination sociale par les travailleurs sociaux du CASVP facilitant l’orientation et le suivi des demandes d’hébergement- seront renouvelés. Cette année, la Ville mettra également le service de coordination sociale à disposition de l’Etat dans les salles de mairies d’arrondissement.

 

·         Mise à disposition de l’Etat de 6 bâtiments et de logements dans le diffus, soit environ 350 places pour héberger des familles et des personnes isolées.

 

·         renforcement des effectifs de maraudes de l’unité d’aide aux sans-abri de la Ville, qui facilite la mise à l’abri des plus exclus, notamment dans les bois.

 

·         Ouverture début janvier d’un 7ème restaurant solidaire dans le 17è (quartier des Epinettes), offrant ainsi chaque soir 150 repas aux personnes démunies. Ce restaurant restera ouvert après l’hiver.

 

·         Elargissement des horaires d’ouverture et extension des ouvertures le week-end des Espaces Solidarités Insertion (accueils de jours), afin de garantir la mise à l’abri en journée des SDF.

 

lundi 16 décembre 2013

Plan grand froid - La Ville de Paris ouvre 90 places de mise à l’abri dès ce soir au gymnase des Vignoles (20e)

Dans le cadre du plan grand froid, la Ville de Paris ouvrira dès ce soi 90 places de mise à l’abri au gymnase des Vignoles, dans le 20e.

Cette structure d’une plus grande capacité d’accueil prendra le relais du gymnase des Invalides, où 50 places étaient disponibles chaque soir depuis le 22 novembre dernier.

 

Durant cet hiver qui s’annonce froid et rigoureux, la Ville déploie un dispositif d’ampleur :

 

·         Plus de 1000 places de mise à l’abri mobilisables durant les périodes de grand froid. Jusqu’à 920 places seront proposées dans 12 gymnases  et  91 places dans les mairies des 1er, 3e , 4e, 11e et 15e arrondissements. Dans les gymnases, l’accueil sera assuré par des agents volontaires du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP) avec l’appui de bénévoles. Les services créés l’hiver dernier - service médical assuré par les médecins retraités de l’association Les Transmetteurs, coordination sociale par les travailleurs sociaux du CASVP facilitant l’orientation et le suivi des demandes d’hébergement- seront renouvelés. Cette année, la Ville mettra également le service de coordination sociale à disposition de l’Etat dans les salles de mairies d’arrondissement.

 

·         Mise à disposition de l’Etat de 6 bâtiments et de logements dans le diffus, soit environ 350 places pour héberger des familles et des personnes isolées.

 

·         renforcement des effectifs de maraudes de l’unité d’aide aux sans-abri de la Ville, qui facilite la mise à l’abri des plus exclus, notamment dans les bois.

 

·         Ouverture début janvier d’un 7ème restaurant solidaire dans le 17è (quartier des Epinettes), offrant ainsi chaque soir 150 repas aux personnes démunies. Ce restaurant restera ouvert après l’hiver.

 

·         Elargissement des horaires d’ouverture et extension des ouvertures le week-end des Espaces Solidarités Insertion (accueils de jours), afin de garantir la mise à l’abri en journée des SDF.

 

Plan grand froid - La Ville de Paris ouvre 90 places de mise à l’abri dès ce soir au gymnase des Vignoles (20e)


Dans le cadre du plan grand froid, la Ville de Paris ouvrira dès ce soir 90 places de mise à l’abri au gymnase des Vignoles, dans le 20e.

Cette structure d’une plus grande capacité d’accueil prendra le relais du gymnase des Invalides, où 50 places étaient disponibles chaque soir depuis le 22 novembre dernier.

 

Durant cet hiver qui s’annonce froid et rigoureux, la Ville déploie un dispositif d’ampleur :

 

·         Plus de 1000 places de mise à l’abri mobilisables durant les périodes de grand froid. Jusqu’à 920 places seront proposées dans 12 gymnases  et  91 places dans les mairies des 1er, 3e , 4e, 11e et 15e arrondissements. Dans les gymnases, l’accueil sera assuré par des agents volontaires du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP) avec l’appui de bénévoles. Les services créés l’hiver dernier - service médical assuré par les médecins retraités de l’association Les Transmetteurs, coordination sociale par les travailleurs sociaux du CASVP facilitant l’orientation et le suivi des demandes d’hébergement- seront renouvelés. Cette année, la Ville mettra également le service de coordination sociale à disposition de l’Etat dans les salles de mairies d’arrondissement.

 

·         Mise à disposition de l’Etat de 6 bâtiments et de logements dans le diffus, soit environ 350 places pour héberger des familles et des personnes isolées.

 

·         renforcement des effectifs de maraudes de l’unité d’aide aux sans-abri de la Ville, qui facilite la mise à l’abri des plus exclus, notamment dans les bois.

 

·         Ouverture début janvier d’un 7ème restaurant solidaire dans le 17è (quartier des Epinettes), offrant ainsi chaque soir 150 repas aux personnes démunies. Ce restaurant restera ouvert après l’hiver.

 

·         Elargissement des horaires d’ouverture et extension des ouvertures le week-end des Espaces Solidarités Insertion (accueils de jours), afin de garantir la mise à l’abri en journée des SDF.

 

jeudi 5 décembre 2013

C'est à lire : Comment garantir la qualité du médicament quand son circuit se mondialise ?


 

Comment garantir la qualité du médicament quand son circuit se mondialise ?

« Cahiers de l’Ordre national des pharmaciens » - Ordre des pharmaciens

 

A l’heure de la mondialisation, les « process » de fabrication, de contrôle, de distribution et de dispensation des médicaments évoluent. Qu’en est-il ? Comment se réorganisent les circuits de production et d’approvisionnement à travers le monde ? D’où viennent les matières premières, quel est leur acheminement ? Comment éviter les ruptures d’approvisionnement ? Comment se prémunir de la contrefaçon ? Une collaboration entre les autorités compétentes sur les plans national, européen et international est-elle possible ? …

 

On ne le sait pas toujours mais les pharmaciens sont impliqués à tous les niveaux de la chaîne du médicament pour garantir la qualité et la sécurité des produits de santé dispensés (médicaments d’origine ou leurs génériques).

 

Le dernier numéro des « cahiers de l’Ordre national des pharmaciens » remis à près de 75 000 pharmaciens et mis en ligne sur http://www.ordre.pharmacien.fr, est consacré à la qualité de la chaîne du médicament à l’heure de la mondialisation.

Il a pour objet d’actualiser les connaissances et de répondre aux nombreuses interrogations des pharmaciens et du public.


 

L’Ordre national des pharmaciens regroupe les pharmaciens exerçant leur art en France, c’est-à-dire les diplômés qui exercent effectivement la pharmacie en métropole ou dans les départements et collectivités d’outre-mer. Il a été créé par une ordonnance du 5 mai 1945.

 

Ses principales missions, fixées par l’article L. 4231-1 du code de la santé publique, sont :

 

> d’assurer le respect des devoirs professionnels ;

 

> d’assurer la défense de l’honneur et de l’indépendance de la profession ;

 

> de veiller à la compétence des pharmaciens ;

 

> de contribuer à promouvoir la santé publique et la qualité des soins, notamment la sécurité des actes professionnels.

 

NDLR : Un livret passionnant et édifiant

jeudi 21 novembre 2013

PLAN GRAND FROID POUR PARIS

Plan grand froid pour les personnes sans abri : la Ville de Paris accroît les moyens engagés et ouvre dès vendredi un premier gymnase.

En raison de la chute des températures prévue en fin de semaine, j’ai décidé d’activer le plan grand froid dès à présent et d’ouvrir un premier gymnase (Invalides, 7ème) pour accueillir les sans-abri dès vendredi 22 novembre (soit huit jours plus tôt que l’hiver dernier).  Ce plan grand froid se décline de la manière suivante :

- Mise à disposition de l’Etat de 6 bâtiments et de logements dans le diffus, soit environ 350 places pour héberger des familles et des personnes isolées.


- Renforcement des effectifs de maraudes de l’unité d’aide aux sans-abri de la Ville, qui facilite la mise à l’abri des plus exclus, dans les bois et les rues de Paris.


- Mobilisation de plus de 1000 places de mise à l’abri durant les périodes de grand froid. Jusqu’à 920 places seront proposées dans 12 gymnases  et 91 places dans les mairies des 1er, 3e, 4e, 11e et 15e arrondissements. Dans les gymnases, l’accueil sera assuré par des agents volontaires du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP) avec l’appui de bénévoles. Les services créés l’hiver dernier - service médical assuré par les médecins retraités de l’association Les Transmetteurs, coordination sociale par les travailleurs sociaux du CASVP facilitant l’orientation et le suivi des demandes d’hébergement- seront renouvelés. Cette année, la Ville mettra également à disposition de l’Etat dans les salles de Mairies d’arrondissement ce service de coordination sociale.

- Ouverture début janvier d’un 7e restaurant solidaire dans le 17e (quartier des Epinettes). Il permettra chaque soir à 150 personnes, en particulier des familles vivant à l’hôtel et des personnes âgées précaires, de bénéficier de repas équilibrés dans un cadre accueillant. Ce sont ainsi plus de 1000 personnes qui recevront un repas chaque soir et toute l’année dans un des 7 restaurants solidaires (5e, 8e, 10e, 11e, 14e, 17e et 20e arrondissements).

- Elargissement des horaires d’ouverture et extension des ouvertures le week-end des Espaces Solidarités Insertion (accueils de jours), afin de garantir la mise à l’abri en journée des SDF


Cette année encore, en concertation avec l’Etat, la Ville de Paris augmente les moyens, humains et financiers, qu’elle consacre à la prise en charge des personnes sans-abri.


mercredi 13 novembre 2013

J -2 avant la Journée Mondiale de la Prématurité


A quelques jours de la Journée Mondiale de la Prématurité (17 novembre)

Le Collectif Prématurité formule 10 propositions en collaboration avec le CNGOF, la SFMP, la SFP, l’AFPA, la FFRSP et l’ANECAMPS, possibles clés de voûte d’un Plan Prématurité en France

 

Le 10 octobre dernier se sont tenus à Paris les premiers Etats Généraux de la Prématurité à l’initiative du Collectif Prématurité fondé par l’association SOS Préma et la Société Française de Néonatologie. Cette journée de rencontres-débats organisée sous le Haut Patronage de Madame Marisol Touraine, Ministre des affaires sociales et de la Santé, en présence de Mme Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des Femmes, a réuni plus de 200 professionnels de santé, experts en néonatalogie, représentants de sociétés savantes et parents d’enfants nés prématurés.

 

Tous étaient venus avec un objectif clair : porter à l’attention des plus hautes instances politiques de notre pays la nécessité d’initier un Plan gouvernemental Prématurité. En leur permettant de dresser un état des lieux concerté, objectif et concret des graves lacunes constatées dans la prise en charge et le suivi de la prématurité en France, les Etats Généraux de la Prématurité ont abouti à la formulation de 10 propositions. 10 piliers sur lesquels un Plan gouvernemental pourrait s’appuyer pour améliorer rapidement et efficacement le quotidien des enfants nés trop tôt et de leur famille, au travers d’une meilleure prise en charge médicale et sociale de la prématurité.

 

La prématurité est la première cause de décès chez les nouveau-nés et concerne en France 6.6% de l’ensemble des naissances vivantes, 7,4% (morts nés inclus), soit 60.000 enfants par an. La grande prématurité (naissance avant 7 mois de grossesse) est responsable de 5% des séquelles neurologiques sévères et de 35% des séquelles neurologiques modérées ou mineures quand la très grande prématurité (naissance avant 6 mois de grossesse) est à l’origine de 50% de troubles cognitifs à l’âge scolaire.

 

Les 10 propositions mises au jour par les Etats Généraux de la Prématurité sont en mesure de redresser cette situation alarmante.

 

Elles s’articulent autour de 5 axes d’actions stratégiques et prioritaires identifiés dès 2012 par le Collectif Prématurité dans sa Plateforme de propositions : prévenir, suivre et informer durant la grossesse, revoir la coordination des soins et l’organisation des services de soins en néonatologie et investir dans la recherche, améliorer l’environnement d’accueil du nouveau-né prématuré et de sa famille, harmoniser le suivi sur le long terme des enfants nés prématurément.

 

En matière de prise en charge de la prématurité, notre pays se place au 10ème rang des pays européens. Un classement inacceptable au regard de la performance et des moyens de notre système de santé.

 

Parce qu’il n’est meilleurs porte-paroles que ceux qui ont personnellement été victimes de ce qu’ils dénoncent, Charlotte BOUVARD, directrice-fondatrice de l’association SOS Préma, présidente du Collectif Prématurité et mère d’un enfant né prématuré, intervient aujourd’hui dans le cadre de l’EFCNI, afin de défendre la cause de ces enfants et de leurs familles auprès du Parlement européen. Elle interviendra notamment autour de la question des droits des  patients et de leur famille dans les domaines de la santé de la Mère et de l’Enfant en Europe et sur l’importance d’écouter leurs voix.

 

10 PROPOSITIONS CLÉS POUR REDRESSER LA SITUATION

1.Faire de la prématurité une des priorités en recherche clinique et épidémiologique.

La prévention des naissances prématurées et de leurs séquelles passent en priorité par une meilleure compréhension des mécanismes qui en sont responsables. Il faut renforcer la recherche clinique, épidémiologique et fondamentale en périnatalité.

 

2. Accompagner de façon adaptée les situations de précarité dans le domaine de la périnatalité.

La naissance prématurée d’un enfant ébranle l’équilibre du foyer qui l’accueille émotionnellement, sur le plan de l’organisation familiale et des finances. Aucun dispositif, ne permet d’aménager son temps de travail dans des conditions adaptées, les aides sont rares et attribuées de façon arbitraire. En résulte une situation de précarité psychologique et sociale inacceptable.

 

3. Mettre en place avant la conception une consultation et une information afin de mieux prévenir la prématurité en fonction des facteurs de risque.

La prématurité ne fait l’objet d’aucune communication médicale systématique dans le parcours de soin des femmes, son abord est laissé à la libre appréciation du professionnel de santé. Etablir un diagnostic des facteurs de risque identifiables avant la conception permettrait une prise en charge optimale de la grossesse.

 

4. Dépister précocement en cours de grossesse les facteurs de risque afin d’orienter les parturientes vers une filière de soin adaptée.

La consultation du 4ème mois, qui doit permettre d’aborder l’ensemble des sujets afférant au bon déroulement de la grossesse, n’est que rarement proposée aux femmes. Un tel temps d’information permettrait d’identifier les possibles facteurs de risque chez la parturiente et de l’orienter précocement vers une prise en charge adaptée.

 

5. Mettre en place un accès non limité et une participation intégrée des parents aux soins durant l’hospitalisation de leur enfant.

On tient les parents à l’écart des soins dispensés à leur enfant alors qu’ils devraient précisément être placés au centre de ces soins. Par ailleurs, on ne les laisse rejoindre leur enfant prématuré qu’à des horaires définis, souvent incompatibles avec leurs impératifs professionnels et/ou familiaux, ce qui peut nuire à la construction de leur relation.

 

6. Adopter une architecture adaptée au bien-être et au développement de l’enfant, de la famille et des soignants.

L’architecture des services de néonatalité doit être repensée : des chambres individuelles s’imposent ainsi qu’une réflexion en amont sur la diminution des sources de nuisances et d’agression pour l’enfant (lumières, bruits…).

 

7. Coordonner les actions de soutien à l’enfant, aux parents et aux soignants par des programmes d’intervention précoce validés scientifiquement.

Les pédiatres doivent être formés à la prématurité pour leur permettre de poser un diagnostic scientifique fiable des besoins de l’enfant prématuré et de l’orienter vers les soins qui lui sont réellement nécessaires et adaptés (kinésithérapie, ergothérapie, psychomotricité…).

 

8. Coordonner les soins en renforçant l’action des réseaux de périnatalité et en mutualisant le parcours de soins de la maman et de son bébé au sein d’une région sanitaire

Pour mieux coordonner les soins, une mutualisation de la prise en charge de la mère et de l’enfant au sein des différents types de maternité dans la même région sanitaire est nécessaire.

 

9. Organiser le parcours de soins de l’enfant né prématuré jusqu’à l’âge scolaire au sein de réseaux ville-hôpital et structures de prise en charge.

Le réseau ville-hôpital doit être développé : un réseau dit d’aval doit être crée pour permettre d’établir un vrai parcours de soin pour l’enfant prématuré qui intègre les Centres d’Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP), les pédiatres, les médecins généralistes, les PMI et les professionnels paramédicaux.

 

10. Evaluer la politique de santé périnatale en disposant d’un système d’information continu, partagé et comparatif pour surveiller la mortalité et la morbidité des enfants prématurés en France.

Malgré la mise en place des réseaux de Périnatalité, la France est confrontée à un défaut d’évaluation et de coordination dans le domaine de la périnatalité : elle ne dispose pas de données systématiques pour toutes les naissances, notamment sur l’âge gestationnel ou le poids de naissance. Il faut mettre en place une base de données nationale pérenne qui permettra d’évaluer les effets d’une politique de santé sur la prématurité.

 

Plus de 3 600 personnes ont d’ores et déjà signé la Charte en faveur d’un Plan Prématurité pour une meilleure prévention et prise en charge de cette problématique de santé publique et pour un meilleur accompagnement des bébés nés prématurés et de leur famille.

 

En invitant médecins, politiques et public à signer cette Charte, le Collectif Prématurité veut interpeller les élus et faire la démonstration de la préoccupation des Français.

 

Pour signer :

jeudi 10 octobre 2013

Le chiffre : 400


C'est le nombre de morts par jour du aux maladies cardiovasculaires, 1ère cause de mortalité chez la femme, 2ème chez l'homme juste après le cancer... pour autant  ces pathologies non pas la place qu'elle mérite dans le Plan santé publique. La FFC - Fédération Française de Cardiologie lance la 5ème édition du Donocoeur du samedi 26 octobre au dimanche 3 novembre 2013. Un livre blanc des Etats généraux devrait être remis au ministre de la Santé en octobre 2014.

Sources : FFC

 

En savoir plus
www.federationcardio.org / www.plan-coeur.com

mercredi 26 juin 2013

Plan d’actions sur les contraceptifs oraux combinés : point de situation à juin 2013


Dans le cadre de son plan d’actions sur les contraceptifs oraux combinés (COC), l’ANSM publie une nouvelle mise à jour des données sur l’évolution de l’utilisation de ces contraceptifs en France. La tendance observée se poursuit fin mai, avec une baisse de 43 % des prescriptions des COC de 3ème et de 4ème génération et une hausse de 34 % des COC de 2ème génération. La part des prescriptions de COC de 1ère et de 2ème génération par rapport à celles des COC de 3ème et de 4ème génération est actuellement de 73 % et de- 27 %.

Par ailleurs, les résultats de l’étude réalisée par la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnamts) en lien avec l’ANSM sur les risques des différentes générations de COC et portant sur plus de 4 millions de femmes, sont rendus publics. Ils confirment l’existence d’un doublement du risque d’embolie pulmonaire avec des COC de 3ème génération par rapport à celui des 2ème génération et apportent des données supplémentaires sur l’effet du dosage d’estrogène.

 

Le cinquième état des lieux de l’ANSM sur l’évolution des prescriptions des COC en France, qui porte désormais sur 6 mois (de décembre 2012 à mai 2013), confirme la poursuite des tendances observées. En mai 2013, la baisse des ventes des COC de 3ème et de 4ème génération par rapport à mai 2012 est de 43 % et, dans le même temps, les ventes de COC de 1ère et de 2ème génération augmentent de 34 %. La proportion des COC de 1ère et de 2ème génération est actuellement de 73 % (contre 52 % un an plus tôt). La vente de COC de 2ème  génération avec une teneur en estrogènes de 20 μg d'éthinylestradiol a augmenté de plus de 90 % sur la période décembre 2012-mai 2013 par rapport à la même période de l’année précédente.

 

Les ventes des  autres contraceptifs estroprogestatifs non oraux (les anneaux vaginaux notamment) affichent une baisse de l’ordre de 11 %. Inversement, les ventes des autres dispositifs (implants, stérilets) augmentent de 25 %. L’augmentation la plus marquée concerne les dispositifs intra-utérins (DIU) au cuivre dont les ventes progressent de 43 %. La diminution des ventes globales de contraceptifs (hors préservatifs) sur la période est de 3,7 %.

 

Le suivi des IVG réalisé par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) jusqu’à février 2013 ne montre pas d’évolution particulière.

 

La tendance observée de la diminution du recours aux COC de 3ème et de 4ème génération et le transfert des prescriptions vers les COC de 2ème génération les plus faiblement dosés en estrogènes prend un relief particulier au regard des conclusions de l’étude conduite par la Cnamts, avec la collaboration de l’ANSM. Cette étude a évalué le risque d’événements graves liés à la prise de COC en France, à partir d’une cohorte de 4,3 millions de femmes âgées de 15 à 49 ans ayant eu au moins un COC remboursé par l’Assurance Maladie entre le 1er juillet 2010 et le 31 décembre 2011 (base Système national d’information interrégimes de l’assurance maladie – Sniiram). Ces données ont été chaînées[1] avec celles du PMSI[2] qui portent sur les hospitalisations.

Les résultats confirment ceux des récentes études internationales, à savoir un doublement du risque d’embolie pulmonaire des COC 3ème génération par rapport aux COC 2ème génération. Ce travail montre aussi que les COC de 2ème génération les plus faiblement dosés en estrogènes sont associés à des risques moindres d’embolie pulmonaire et d’infarctus du myocarde.   

 

Une précédente étude publiée en mars par l’ANSM montre un nombre annuel de décès par accident thromboembolique veineux attribuables aux COC de 3ème et de 4ème génération plus important que celui attribuable aux COC de 1ère et 2ème génération.

 

Des pratiques de prescription qui vont dans le bon sens

 

Il convient de souligner la pertinence des pratiques des prescripteurs depuis le mois de décembre dernier. En effet la prescription de COC de 3ème  et de 4ème génération a diminué de façon très marquée et l’augmentation importante de l’utilisation des COC de 2ème génération est presque exclusivement le fait de prescriptions de pilules faiblement dosées en estrogènes (20 μg). Les pratiques de prescripteurs vont donc largement dans le sens d’une minimisation des risques liés aux COC.

 

L’ensemble de ces données, obtenues dans le cadre du plan d’actions sur les COC mis en œuvre depuis le début de l’année, est intégré au dossier présenté aux instances européennes par l’ANSM. Les conclusions de l’arbitrage européen, dont la procédure a été déclenchée dès janvier 2013 par la France en vue de restreindre l’utilisation des COC de 3ème et 4ème génération en deuxième intention, sont attendues à l’automne, après une première évaluation par le comité européen pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) au cours du mois de juillet 2013.