Nora ANSELL-SALLES

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lundi 13 décembre 2021

Présidentielle 2022 : la Mutualité Française invite les candidats à un Grand Oral le 1er mars 2022 #GrandOralPlacedelaSanté



Présidentielle 2022 : 

Mutualité Française invite les candidats à un Grand Oral le 1er mars 2022

 

#GrandOralPlacedelaSanté Pour inscrire la protection sociale et la santé au cœur de la campagne, la Mutualité Française organise un grand oral des candidates et des candidats à la présidentielle sur leurs programmes et propositions en protection et santé.

Organisé sur toute une matinée le 1er mars prochain au Palais Brongniart en présence des principaux think tanks français (la Fondation Jean Jaurès, la Fondation pour l’innovation politique, l’Institut Montaigne et Terra Nova), et retransmis en direct sur le site Place de la Santé, ce RDV de la campagne présidentielle est attendu par tous les acteurs de la santé et de la protection sociale.

La crise sanitaire a mis le thème de la santé au cœur du débat public et au premier rang des préoccupations des Français, comme le souligne tous les sondages d’opinion : pour 87 % des Français l’accès aux soins de santé constitue un sujet de préoccupation et 1/3 d’entre eux (37%) indiquent que ce sujet les « préoccupe beaucoup » (baromètre Harris Interactive 2021).

Les candidates et les candidats à la présidentielle devront apporter des réponses aux questions que les Français se posent sur leur accès aux soins et plus largement sur l’avenir de notre système de santé et de protection sociale dans un contexte de triple transition : démographique, numérique et environnementale.

En proposant ce Grand Oral, la Mutualité Française a pour ambition de porter ces enjeux au cœur de la campagne. Le Grand Oral sera animé par la journaliste Apolline de Malherbe. Chaque candidate et chaque candidat pourra présenter son programme, avant de répondre aux questions d’acteurs du monde de la protection sociale et de thinks tanks.

La Mutualité Française travaille depuis plusieurs années avec la Fondation Jean Jaurès, la Fondation pour l’innovation politique et Terra Nova, afin de contribuer efficacement au débat public et à la production d’idées pour les politiques publiques en France. L’Institut Montaigne s’associe également aux travaux de la Mutualité Française dans le cadre de la démarche Place de la Santé.

Le Grand Oral sera également commenté en direct sur la plateforme Twitch par Jean Massiet, streamer politique.

Place de la santé, le site de référence en matière de protection sociale et de santé

En amont de ce Grand Oral, la Mutualité Française alimente son site Place de la Santé en publiant chaque semaine des données chiffrées permettant d’éclairer les débats et des contributions d’experts de la santé et de la protection sociale.

A partir du 16 décembre, une rubrique « accès aux soins et vous » sera accessible au grand public, afin de recueillir des témoignages de citoyens sur leurs expériences et leurs besoins en matière d’accès aux soins.

Enfin, les programmes santé - protection sociale des candidates et des candidats à l’élection présidentielle seront décryptés.

Informations pratiques à destination des médias

La Mutualité Française mettra à la disposition des médias un signal « serte » pour la retransmission et l’exploitation des débats. Une diffusion du streaming sera également réalisée sur le site mutualite.fr et ses réseaux sociaux.

Lors de l’événement, une salle de presse avec une zone d’interview sera aménagée.

Nous ferons parvenir aux médias une invitation et un lien pour l’accréditation à l’événement en février 2022.

Télécharger le communiqué de presse au format PDF

À propos de la Mutualité Française

Présidée par Éric Chenut, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles en France. Elle représente 518 mutuelles dans toute leur diversité : des complémentaires santé qui remboursent les dépenses des patients, des mutuelles couvrant les risques de prévoyance et de retraite mais aussi des établissements hospitaliers, des services dédiés à la petite enfance et des crèches, des centres dentaires, des centres spécialisés en audition et optique, des structures et services tournés vers les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Avec leurs 2 800 services de soins et d’accompagnement, elles jouent un rôle majeur pour l’accès aux soins, dans les territoires, à un tarif maîtrisé. Elles sont aussi le 1er acteur privé de prévention santé avec plus de 8 000 actions déployées chaque année dans toutes les régions.

Plus d’un Français sur deux est protégé par une mutuelle, soit 35 millions de personnes.

Les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes et l’intégralité de leurs bénéfices est investie en faveur de leurs adhérents. Régies par le code de la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Présidées par des militants mutualistes élus, les mutuelles représentent également un mouvement social et démocratique, engagé en faveur de l’accès aux soins du plus grand nombre.

 

mercredi 13 octobre 2021

Interview exclusive d' Étienne Caniard

Retour sur un parcours particulièrement riche.

Ex... Pdt de la FNMF, collège de la HAS, États Généraux de la santé, Droits des malades...
Les lecteurs de "Mine d'infos" connaissent et suivent  le parcours d'Etienne Caniard depuis de nombreuses années...
Surnommé amicalement le "docteur Caniard" rappelons qu'il fût également entre autre : président de la MAI- Mutuelle des Agents des Impôts et de la Fondation de l'Avenir.

Cet amblématique
adhérent de la MGEFI- Mutuelle Générale de l'Économie des Finances et de l'Industrie... reste un passionné de santé, protection sociale, justice...


Bonjour Étienne Caniard, quel a été le fil  conducteur de votre parcours professionnel ?

 

Avant tout la chance et les rencontres. Je n’ai jamais « programmé » un parcours, des opportunités se sont présentées et j’ai pu les saisir. Les rencontres ont joué un rôle important, beaucoup de ceux qui m’ont fait confiance sont devenus des complices, des amis. La qualité des relations humaines est essentielle. La déception est rarement au rendez-vous lorsque l’on fait confiance aux autres, c’est un « investissement » presque toujours gagnant! Derrière ces rencontres, ces opportunités, il existe bien sûr un fil rouge, la santé et  l’envie d’apporter des solutions pour « corriger » les inégalités et les injustices. Je ne sais pas d’où vient cette attirance pour le domaine sanitaire et social mais j’ai toujours pensé que l’éducation et la santé étaient  des enjeux importants parce que ce sont deux domaines cruciaux pour éviter que les inégalités se transmettent de génération en génération. J’aurai pu m’investir dans l’éducation, cela a été la santé. j’ai eu la chance de l’aborder sous des aspects très différents, la santé publique, le financement, l’organisation de l’offre, la qualité des soins, l’hôpital, les droits des malades, la recherche… mais toujours la santé et la solidarité,  avec des points de vue différents et complémentaires qui m’ont permis de mieux appréhender la complexité et de bien connaître les différents acteurs.  Et bien sûr la mutualité, toujours présente dans mon parcours, du début  à la fin.

 


Quand est née la fibre militante chez le jeune Etienne Caniard ?

 

Je ne sais pas vraiment ce qu’est la fibre militante, j’ai simplement toujours voulu être utile et j’ai vite compris que l’on est toujours plus efficace collectivement qu’individuellement. Mon premier engagement a été à La Croix rouge, sur l’autoroute de l’ouest, comme secouriste, puis à l’école des impots à Clermont-Ferrand où j’ai découvert la mutualité … ensuite tout s’est enchaîné. J’ai des convictions et naturellement l’envie de les partager, de convaincre … 

 


Vous avez exercé de multiples fonctions, de laquelle êtes vous le plus fier ?

 

C’est très difficile de choisir parce que j’ai eu la chance d’avoir des responsabilités passionnantes. J’ai envie d’en citer trois: les Etats généraux de la santé et la loi sur les droits des malades avec B Kouchner, une aventure extraordinaire, la Haute Autorité de Santé, la période pendant laquelle j’ai découvert et appris le plus de choses et bien sûr la présidence de la mutualité française, comment ne pas être fier et heureux d’animer un tel mouvement!

 


Quelle est votre plus beau souvenir à :


👉la Fondation de l'Avenir

Les contacts avec les médecins et les chercheurs et particulièrement le moment privilégié des « trophées », occasion de rencontres entre tous les acteurs de la fondation et de prise de conscience de l’utilité de ce que nous avons crée en 1986


👉 La Mutualité 

Les visites des réalisation de terrain et particulièrement celles qui touchent au handicap.  Je pense notamment à Kerpape et à l’émotion que l’on ressent en découvrant un monde d’optimisme, d’innovation, de solidarité malgré la lourdeur des handicaps et des accidents de la vie.


👉 L' HAS 

Les premières réunions du collège sous la présidence de Laurent Degos, nous avions vraiment le sentiment que nous allions pouvoir faire bouger les lignes. Nous nous sentions investis d’une telle mission d’intérêt général que nos réflexes professionnels, nos préoccupations de boutiques disparaissaient derrière l’envie d’avancer, rien n’est plus enthousiasmant que la création d’une structure  ambitieuse et transversale.

 

👉Au CESE 

Les rapports que j’ai pu porter, parce que c’est une expérience extraordinaire que la recherche d’un accord le plus large possible sans tomber dans le consensus mou. Notamment le rapport sur tabac et alcool, sujet qui avait déja été traité sans pouvoir dégager des orientations structurantes. Nous avons eu la chance de pouvoir rallier l’ensemble des composantes, malgré un lobbying très fort des industriel de l’alcool, derrière une approche de réduction des risques qui était admise pour les drogues illicites, pas pour les drogues légales!

 


Avez-vous des regrets sur des dossiers qui n'ont pu aboutir ou voir le jour ?

 

Bien sûr sinon cela voudrait dire que tout ce que je souhaitais faire a été réalisé … personne ne peut se vanter d’un tel bilan, loin de là! Les regrets sont l’occasion de réfléchir et de tirer des enseignements de ses échecs. Si je devais en citer un je retiendrais mon incapacité à convaincre les mutuelles de mettre en place des indicateurs de « service social rendu » sur le modèle du « service médical rendu » des médicaments. C’était à mes yeux un formidable outil d’amélioration des pratiques des mutuelles … et aussi l’occasion de démontrer notre contribution à l’intérêt général. Malheureusement une majorité de mutuelles a craint que cela ne mette en évidence nos faiblesses plus que nos forces, et cette idée ne s’est jamais concrétisé.

 


Quel regard portez-vous sur la gestion de la crise sanitaire ?

 

Il faut prendre du recul et arrêter de faire des comparaisons ponctuelles vraies à un moment donné, démenties quelques semaines plus tard. Le meilleur exemple est la politique zéro Covid suivie par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, considérée comme exemplaire il y a encore quelques mois et aujourd’hui mise à mal par le variant delta. Finalement il semble que le facteur le plus discriminant pour évaluer les différences entre nations soit moins les politiques suivies que le degré de confiance ou de défiance envers les autorités et donc d’adhésion ou d’acceptation des contraintes. De ce point de vue malheureusement la France n’est pas la mieux placée. Par contre la crise a fait apparaître la capacité des acteurs de terrain à s’adapter, à innover dès lors qu’ils disposent de marges de manœuvre. La crise a obligé à desserrer l’étau d’une règlementation parfois pesante, tatillonne, à faire confiance aux acteurs. Il ne faudrait pas que le retour à la normale nous conduise à l’oublier. L’Etat doit faire confiance aux acteurs, alléger la règlementation en amont et développer une évaluation ex post fondée sur les résultats.

 


Si le futur président de la république sollicitait vos conseils en matière de politique de santé et de protection sociale, que lui suggeriez-vous ?

 

Surtout de se placer dans le long terme pour essayer de se poser les bonnes questions. Il faut comprendre que les évolutions épidémiologiques entraînent de nouveaux besoins, notamment d’accompagnement et que les enjeux de la protection sociale sont désormais autant dans l’organisation de l’offre et des parcours que dans la solvabilisation. Mais c’est aux candidats de proposer un programme puis, et, surtout  de le mettre en oeuvre. Il est tellement  facile de dire ce qu’il faudrait faire sans être en position de responsabilité. Prendre des décisions est l’exercice le plus difficile qui soit, conseiller le plus facile parce qu’il n’est pas necessaire d’en assumer les conséquences. C’est aux décideurs, que nous avons la chance de pouvoir choisir, ne l’oublions pas, de prendre les décisions. 

 


Et si c'était à refaire...

 

C’est un exercice qui n’a pas de sens, nous n’agissons pas de la même façon à 20 ou 30 ans qu’à 60 ou 70 et rien n’est pire que de penser que l’on peut transmettre son expérience ou recommencer sa vie ce qui revient au même. Je pense plus aujourd'hui.


🎙Propos recueillis par Nora Ansell-Salles


📚C' EST À LIRE :
📖 Mieux soignés demain
Étienne Caniard

📖 La construction d'une Europe dotée d'un socle des droits sociaux
Étienne Caniard

📖 Santé : je veux qu'on m'écoute ! Patients, soignants, citoyens, ouvrons le débat
Gaby Bonnand et Étienne Caniard





lundi 11 octobre 2021

PLFSS 2022 : un projet de loi de fin de mandat

PLFSS 2022 : un projet de loi de fin de mandat
08 octobre 2021 

Cette année encore, le PLFSS est très lourdement impacté par la pandémie. La Mutualité Française attend une concertation sur la mise en œuvre de la prise en charge de psychothérapies par la Sécurité sociale. Par ailleurs, la Mutualité Française regrette l’absence de financement pour le grand âge et l’autonomie.

Le PLFSS pour 2022 reste très marqué par la crise sanitaire et la mise en œuvre du Ségur de la santé. Les dépenses de santé continuent de croître pour l’ensemble des acteurs en France, et ce d’une manière exceptionnelle. A ce titre, l’ONDAM 2022 (hors covid) est à +3,8%, après un ONDAM 2021 (hors covid) à +6,6%.

L’évolution des dépenses de santé est marquée notamment par le rattrapage de soins et la mise en œuvre de la réforme du 100% santé. Pour l’ensemble des complémentaires santé, on constate sur le 1er semestre 2021 une hausse importante des prestations : +9% par rapport au 1er semestre 2019, soit 1,450 milliard d’€ en plus. Les prestations progressent très sensiblement en audiologie (+100% soit 277 millions d’€ de plus qu’au premier semestre 2019) et en dentaire (+45% soit 958 millions d’€ de plus qu’au 1er semestre 2019).

Un PLFSS qui améliore l’accès aux droits

Parmi les mesures de ce PLFSS, la Mutualité Française salue celles qui visent à améliorer l’accès aux droits et aux soins des assurés sociaux comme la prise en charge de la contraception des jeunes femmes jusqu’à 25 ans, l’indemnisation des victimes exposées aux pesticides, l’accès facilité à la filière visuelle pour les adultes de moins de 42 ans, ainsi que la simplification de l’accès à la complémentaire santé solidaire et l’entrée dans le droit commun de la télésurveillance.

Souhaitant prendre toute sa place en matière de copaiement des dépenses de santé et de gestion du risque de manière claire pour ses adhérents et les professionnels de santé, la Mutualité Française approuve également l’entrée dans le droit commun de la télésurveillance. « Il est temps d’en revenir à la complémentarité historique, robuste, entre la Sécurité sociale et les organismes complémentaires à laquelle les Françaises et les Français sont très attachés. Cette complémentarité est le ciment d’un système de protection sociale performant au bénéfice des assurés sociaux, qui leur permet d’avoir le reste à charge en santé qui est le plus faible d’Europe », rappelle Eric Chenut, président de la Mutualité Française.

Santé mentale : une absence de mesure et un manque de concertation

Très investie pour accompagner les évolutions dans ce secteur, la Mutualité Française avait accueilli favorablement les annonces du Président de la République lors des assises de la santé mentale, en particulier sur la prise en charge des consultations de psychologues. Or aucune mesure ne vient concrétiser ces annonces dans ce PLFSS.
Dès lors, la Mutualité Française attend des mesures dédiées à la prise en charge de la santé mentale. Elle attend également l’engagement d’une concertation de tous les acteurs sur le financement et la mise en œuvre de ces consultations.

« Si la proposition faite par le Président de la République va dans le bon sens, la question du tarif de la consultation est centrale, quand on sait que le prix moyen d’une consultation est de 55€. Mais pour bien calibrer cette mesure, la concertation avec l’ensemble des acteurs– professionnels de santé, assurance maladie et complémentaires santé – est nécessaire en amont puis dans la durée pour garantir la qualité des prestations et l’accès aux droits. C’est une condition nécessaire à la réussite d’une réforme à l’instar du 100% santé. En effet, cette réforme est un succès en dentaire et en audiologie comme en attestent les dépenses, plus importantes que les prévisions » explique Eric Chenut, président de la Mutualité Française.

Un rendez-vous manqué pour le grand-âge

La Mutualité Française regrette le manque d’ambition et le peu de mesures relatives à l’autonomie, tant sur le volet de l’âge que du handicap. Si certaines mesures constituent une avancée (tarif plancher de l’aide à domicile, la nouvelle mission des Ehpad pour être un centre ressource sur un territoire), elles restent largement insuffisantes pour accompagner une véritable transformation de l’offre, proposer une solution pérenne aux besoins des personnes et répondre à la nécessité absolue de baisser leur reste à charge. « Le PLFSS 2022 ne constitue pas une alternative efficace à la réforme tant attendue sur le Grand âge et l’Autonomie. La question du financement de la dépendance en particulier, reste entière » commente Eric Chenut, président de la Mutualité Française.

Enfin, la FNMF conteste la mesure d’alignement sur le régime privé de la fiscalité de la participation des employeurs publics à la complémentaire santé de leurs agents. En effet, cet article du projet de loi fait explicitement le choix en faveur de contrats obligatoires et préempte ainsi les discussions en cours entre les organisations syndicales et les employeurs publics.

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À propos de la Mutualité Française

Présidée par Éric Chenut, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles en France. Elle représente 518 mutuelles dans toute leur diversité : des complémentaires santé qui remboursent les dépenses des patients, des mutuelles couvrant les risques de prévoyance et de retraite mais aussi des établissements hospitaliers, des services dédiés à la petite enfance et des crèches, des centres dentaires, des centres spécialisés en audition et optique, des structures et services tournés vers les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Avec leurs 2 800 services de soins et d’accompagnement, elles jouent un rôle majeur pour l’accès aux soins, dans les territoires, à un tarif maîtrisé. Elles sont aussi le 1er acteur privé de prévention santé avec plus de 8 000 actions déployées chaque année dans toutes les régions.

Plus d’un Français sur deux est protégé par une mutuelle, soit 35 millions de personnes.

Les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes et l’intégralité de leurs bénéfices est investie en faveur de leurs adhérents. Régies par le code de la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Présidées par des militants mutualistes élus, les mutuelles représentent également un mouvement social et démocratique, engagé en faveur de l’accès aux soins du plus grand nombre.

vendredi 21 mai 2021

La Mutualité organise sa gouvernance


Communiqué de presse
20 mai 2021
Le Conseil d’administration de la Mutualité Française organise sa gouvernance
Élu à la présidence du CESE, Thierry Beaudet restera président de la Mutualité Française jusqu’à la prochaine Assemblée générale le 5 octobre prochain.
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Le Conseil d’administration de la Mutualité Française s’est réuni le 20 mai afin d’organiser sa gouvernance jusqu’à l’élection d’un nouveau président lors de l’Assemblée générale du 5 octobre 2021. Jusqu’à cette date, Thierry Beaudet restera président et Daniel Havis, vice-président délégué de la Mutualité Française, le suppléera dans toutes ses fonctions de décision et de représentation du mouvement mutualiste. Daniel Havis a présidé la Matmut pendant 26 ans, jusqu’en 2020. Il est actuellement Président de la Mutuelle Ociane Matmut, du conseil de surveillance d’IMA (Inter Mutuelles Assistance), et de la Fondation de l’avenir.

Par ailleurs, à la suite de l’annonce du départ d’Albert Lautman le 30 juin prochain, le Conseil d’administration a, sur proposition de Thierry Beaudet, nommé Séverine Salgado comme directrice générale de la Mutualité Française à compter du 1er juillet prochain. C’est la 1ère fois qu’une femme occupera ce poste. Séverine Salgado, 46 ans, est directrice déléguée de la santé depuis son arrivée à la Mutualité Française en 2017.

Ancienne élève de l’ENA, Séverine Salgado a été auparavant cheffe du bureau des relations avec les professions de santé au ministère de la santé, rapporteure à la Cour des Comptes puis cheffe de la division des affaires communautaires et internationales à la direction de la Sécurité sociale.

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À propos de la Mutualité Française

Présidée par Thierry Beaudet, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles en France. Elle représente 518 mutuelles dans toute leur diversité : des complémentaires santé qui remboursent les dépenses des patients, mais aussi des établissements hospitaliers, des services dédiés à la petite enfance et des crèches, des centres dentaires, des centres spécialisés en audition et optique, des structures et services tournés vers les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Avec leurs 2 800 services de soins et d’accompagnement, elles jouent un rôle majeur pour l’accès aux soins, dans les territoires, à un tarif maîtrisé. Elles sont aussi le 1er acteur privé de prévention santé avec plus de 8 000 actions déployées chaque année dans toutes les régions.

Plus d’un Français sur deux est protégé par une mutuelle, soit 35 millions de personnes.

Les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes et l’intégralité de leurs bénéfices est investie en faveur de leurs adhérents. Régies par le code de la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Présidées par des militants mutualistes élus, les mutuelles représentent également un mouvement social et démocratique, engagé en faveur de l’accès aux soins du plus grand nombre.

Pour avoir plus d'informations sur le traitement de vos données, vous pouvez consulter notre politique de protection des données personnelles

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mardi 13 avril 2021

Remboursement des consultations de psychologie : la Mutualité Française s'engage


Remboursement des consultations de psychologie : la Mutualité Française s’engage

Depuis un an, la crise sanitaire liée à la Covid-19 a de fortes répercussions sur le moral des Français. Souvent isolés, livrés à eux-mêmes et plongés dans l’incertitude, ils sont en attente de solutions et de soutien. Pour les aider à traverser cette période délicate, les mutuelles de la Mutualité... Lire la suite


jeudi 1 avril 2021

Retour sur les "Rencontres Mutualistes 2021" du 1er avril 2021

Les Rencontres mutualistes 2021, se sont déroulées ce matin au siège de la Scor 5 avenue Kleber.

Interview de Bruno Huss Président de l'ADOM

En attendant la mise en ligne du compte rendu de la Scor, voici quelques photos.

Nota: félicitations aux organisateurs et aux intervenants des tables rondes. 

Les échanges très riches se sont déroulés dans le parfait respect des gestes barrières et du port du masque.

mardi 23 mars 2021

Bon à savoir : la Mutualité propose une prise en charge des consultations des psychologues

 

Un an après le 1er confinement, alors que le malaise des Français n’a jamais été aussi important, les mutuelles de la Mutualité Française (FNMF), en lien avec les assureurs de la Fédération Française de l’Assurance (FFA) et les institutions de prévoyance, ont décidé de s’engager à rembourser les consultations avec un psychologue dès le premier euro facturé au patient.

Les conséquences de la pandémie de Covid19 sur le moral des Français ont mis sur le devant de la scène les insuffisances structurelles du secteur de la prise en charge et de l’accompagnement de la santé mentale et les inégalités face à cet enjeu. Selon une récente étude de l’Ifop, 30 % des Français qualifient leur moral de « mauvais », alors qu’ils étaient 16 % lors du 1er confinement. Et 47 % des Français estiment leur vie difficilement supportable tandis que seuls 17 % des Allemands pensent la même chose.

Face à ce malaise, la Cour des Comptes a d’ailleurs préconisé, dans un rapport du 6 février 2021, d’« étendre l’expérimentation engagée dans quatre départements, autorisant la prise en charge de psychothérapies menées par des psychologues libéraux, sur prescription des médecins traitants ».

Souhaitant renforcer la prise en charge de la santé mentale et leur contribution à la situation exceptionnelle générée par l’épidémie de COVID-19, les mutuelles membres de la FNMF ont donc pris la décision, en Conseil d’administration de la Mutualité Française, de prendre en charge dès le premier euro facturé au patient, les consultations de psychologues, après orientation médicale. Un minimum de 4 séances par année pourra être prises en charge dans une limite de 60 euros par séance. Les représentants des organismes complémentaires à l’assurance maladie initieront prochainement un échange avec les représentants des syndicats professionnels des psychologues et des médecins, pour la mise en œuvre de cette mesure.

Engagement constant des mutuelles

« L’engagement de nos mutuelles a toujours été constant pour améliorer la prise en charge de la santé mentale et participer pleinement à la lutte contre le Covid-19 avec leurs services de santé et leurs professionnels qui sont encore mobilisés plus que jamais sur tout le territoire », rappelle Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française. « Avec ce nouveau geste, nous avons souhaité apporter une réponse pérenne à cet enjeu de société et venir en aide aux Français, et en particulier les jeunes, dont le moral a été ébranlé par les confinements successifs et les restrictions liées à la crise sanitaire ».

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À propos de la Mutualité Française

Présidée par Thierry Beaudet, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles en France. Elle représente 518 mutuelles dans toute leur diversité : des complémentaires santé qui remboursent les dépenses des patients, mais aussi des établissements hospitaliers, des services dédiés à la petite enfance et des crèches, des centres dentaires, des centres spécialisés en audition et optique, des structures et services tournés vers les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Avec leurs 2 800 services de soins et d’accompagnement, elles jouent un rôle majeur pour l’accès aux soins, dans les territoires, à un tarif maîtrisé. Elles sont aussi le 1er acteur privé de prévention santé avec plus de 8 000 actions déployées chaque année dans toutes les régions.

Plus d’un Français sur deux est protégé par une mutuelle, soit 35 millions de personnes.

Les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes et l’intégralité de leurs bénéfices est investie en faveur de leurs adhérents. Régies par le code de la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Présidées par des militants mutualistes élus, les mutuelles représentent également un mouvement social et démocratique, engagé en faveur de l’accès aux soins du plus grand nombre.

lundi 20 février 2017

#RDVPlacedelaSanté

 
Demain, mardi 21 février, de 9h30 à 12h30, la Mutualité Française interpellera les candidats à l’élection présidentielle sur les questions de santé et de protection sociale lors d’un grand événement public.

Rendez-vous dès 9h30, sur le site PlacedelaSante.fr, sur les chaînes Public Sénat et LCP, sur Twitter via Périscope, sur Facebook et YouTube pour assister à la retransmission en streaming de ce temps fort.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

mercredi 15 février 2017

21 février dès 9H30 suivez et RT #RDVPlacedelasante

Présidentielle : les candidats invités à présenter leur programme en santé le 21 février A l’initiative de la Mutualité Française, présidée par Thierry Beaudet, et en partenariat avec trois think tanks, la Fondapol, la Fondation Jean-Jaurès et Terra Nova, les candidats à l’élection présidentielle sont invités à présenter leurs propositions en matière de santé et de protection sociale le 21 février prochain. A l’initiative de la Mutualité Française, présidée par Thierry Beaudet, et en partenariat avec trois think tanks, la Fondapol, la Fondation Jean-Jaurès et Terra Nova, les candidats à l’élection présidentielle sont invités à présenter leurs propositions en matière de santé et de protection sociale le 21 février prochain. A cette occasion, ils répondront aux questions des think tanks et aux interpellations des Français postées sur le site participatif PlacedelaSanté.fr. Lors de cette matinée, animée par Audrey Pulvar, seront également présentés les résultats d’une vaste enquête sur les attentes des Français en matière de santé menée par Harris Interactive.

vendredi 13 janvier 2017

Best-of du 13 janvier 2017






CHIFFRE DE LA SEMAINE
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L'image de la Semaine
Vœux de la Mutualité Française : https://www.mutualite.fr/voeux2017/



HIT DES PAGES LES PLUS LUES DE LA SEMAINE :

















A propos de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie
Présidée par Serge Brichet*, la MGEFI regroupe la quasi-totalité des agents actifs et retraités relevant des Ministères Économique et Financier. Parce que la Sécurité sociale ne prend en charge qu'une partie des frais médicaux et d'hospitalisation, la MGEFI intervient en complément des remboursements versés par le régime obligatoire. Le statut des agents des Ministères Économique et Financier nécessite une réponse adaptée. C'est pourquoi la MGEFI intègre dans son offre des garanties de prévoyance destinées à protéger ses adhérents face aux événements de la vie les plus graves et aux risques les plus lourds.
* Serge Brichet est par ailleurs Président de la MFP - Mutualité Fonction Publique

La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.

■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 276 000 adhérents et 336 000 personnes protégées.
■ 220 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR 



TRÈS BON WEEK-END