Nora ANSELL-SALLES

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mardi 21 avril 2015

Loi santé: quand le diable se cache dans les détails...

 
Michèle RIVASI (députée européenne, vice-présidente du Groupe Verts / ALE) Serge RADER (Pharmacien, lanceur d’alerte)
LOI DE SANTE : Quand le diable se cache dans les détails…



La loi de santé votée mardi dernier à l’Assemblée nationale doit être maintenant débattue au Sénat cet été. Un examen détaillé du texte voté mardi montre, au delà des grandes dispositions largement médiatisées, quelques dispositions préoccupantes.

Si la loi permettra de regrouper dans une seule procédure les demandes de réparations concernant un grand nombre de personnes victimes de dommages dus à leurs traitements, l’action de groupe reste cependant limitée aux produits de santé, et n’a pu être élargie aux lacunes dans l’accès aux droits dans le domaine de la santé.

Plus inquiétant, il conviendra d’agir impérativement sur la Commission des Affaires Sociales du Sénat pour abroger l'amendement AS 1485 du projet 2302 qui permet la vaccination à partir de 15 ans sans le consentement des parents.
Cela représente un vrai danger pour les jeunes filles avec le Gardasil MSD de Sanofi, notamment le nouveau vaccin valence 9 qui arrive avec une balance bénéfices / risques largement déficitaire.
Mais aussi avec l’Engerix de GSK ou le Génhevac de Sanofi contre l'hépatite B dont le Pr Bégaud (Vice-Président de la commission de Pharmacovigilance) et 9 autres experts annonçaient dès 2002, suite à la scandaleuse et mensongère campagne de vaccination contre l'hépatite B lancée en 1994 par Philippe Douste-Blazy, qu'il s'agissait de l'une des plus grandes séries d'effets indésirables recueillis depuis 1974. En Septembre 2013, Pr B. Bégaud et le Pr D. Costagliola (épidémiologiste) reconnaissent la notification de plus de 1000 effets indésirables après vaccination. En Italie, on note une incidence de + 158% de diabètes insulino-dépendants chez les mineurs de 12 ans vaccinés. Les résultats sont similaires en Nouvelle-Zélande.
Face à la multiplication des cas de décès et d’effets secondaires neurologiques graves concernant le GARDASIL, on s'achemine vers un nouveau scandale sanitaire. Il faut stopper cette vaccination au profit de la généralisation du frottis vaginal qui n'est pratiqué qu'à 50% en France, ce qui a permis de réduire fortement, année après année, l'incidence du cancer du col de l'utérus par un traitement précoce. (Cf le reportage de Romain ICARD diffusé récemment sur France 5 MEDICAMENTS SOUS INFLUENCE).

De même, on note dans l’article 23 de la loi que "les grossistes ne peuvent pas vendre les médicaments d'intérêt majeur en dehors du territoire national". C'est une entrave à la libre circulation des produits et contraire aux lois de la concurrence de l’UE. Cette disposition est en fait dictée par l'industrie pharmaceutique pour maintenir des prix disparates en Europe, responsables des nombreuses ruptures de stocks à cause des marchés parallèles. Cela s'oppose aussi à l'objectif d'un prix unique européen pour la même molécule qui pourrait permettre de réduire l’influence des lobbys avec des règles de contrôle renforcées au niveau de l’Union Européenne.

D’autre part, si la loi permet une collaboration renforcée entre le Comité économique des produits de santé (CEPS) et les Associations de malades (ce qui est à priori une bonne chose en associant les associant les associations de victimes), il convient de faire attention à l’entrée d’associations largement financées par les laboratoires (à hauteur de 10 M€/an), notamment celles des maladies chroniques très rémunératrices pour les labos : maladies cardiovasculaires, diabète ...

La loi votée par l’Assemblée contient des avancées notables à l’instar de la généralisation du tiers payant ou la consécration du droit à l’oubli pour les anciens malades du cancer devant souscrire des contrats d’assurance et des prêts bancaires mais aussi des reculs au profit des laboratoires pharmaceutiques.

Enfin, nous ne pouvons que regretter que cette loi cadre n’est pas été l’occasion de s’attaquer au cœur du problème : les intérêts privés qui viennent heurter l’intérêt général. Cette connivence entre les autorités de santé, leurs tutelles et les firmes pharmaceutiques révélée par l’affaire J. Cahuzac ou le scandale du Médiator devient indécente avec les dernières révélations de Médiapart et du Canard Enchaîné.

Plus que jamais, notre combat pour une opération Mains propres sur la santé est une nécessité.

Contact presse : Sébastien Barles 06 75 00 63 31



Quel avenir pour la santé des Français ? https://youtu.be/FuGVfckvOcQ
Le regard d’Étienne CANIARD

vendredi 27 février 2015

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jeudi 26 février 2015

SANOFI : réaction de Michèle Rivasi

COMMUNIQUE DE PRESSE

Lundi 23 février 2015

 (députée européenne, cheffe de la délégation francophone du Groupe Verts / ALE)

SANOFI :
EN FINIR AVEC L’INDECENCE DE LA REMUNERATION DES PATRONS DE LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES ET LA QUETE EFFRENEE DE PROFIT DANS LA SANTE

Sanofi, fleuron de l’industrie pharmaceutique française, a annoncé jeudi la nomination d'9 ans, au poste de DG.

Cette nomination fait suite au débarquement de l’ancien DG suites aux révélations dénonçant les pratiques de Sanofi pour favoriser son antidiabétique Lantus aux USA ; des centaines de médecins jouant les agents doubles ont reçu des dizaines de milliers d'euros pour la promotion de l'insuline star. Plusieurs poursuites contre Sanofi sont engagées aux Etats-Unis suite à des plaintes et actions collectives de salaries et d'actionnaires mécontents.

Le laboratoire pharmaceutique a prévu pour son nouveau dirigeant une rémunération fixe annuelle brute de 1,2 million d'euros, une rémunération variable « cible » de 150 % de la rémunération annuelle fixe et susceptible d'atteindre 250 % de celle-ci, ainsi qu'une rémunération en actions qui consistera en une attribution annuelle de 220 000 options de souscription d'actions et de 45 000 actions de performance.

Sanofi se prépare en outre à lui verser une prime de bienvenue de deux millions d'euros payable à sa prise de fonction, renouvelable s'il reste dans l'entreprise en 2016, à laquelle s'ajoutera l'attribution de 66 000 actions de performance sous condition de performance.
Cette rémunération est indécente dans un secteur où le profit devrait être exclu : la santé n’étant pas une marchandise mais un Bien commun.

Celle-ci est en partie payée par les contribuables français qui contribuent via la Sécurité sociale à entretenir les profits d’un secteur ayant fait main basse sur notre santé où la confusion des intérêts publics et privés règne en maître.

Alors que foisonnent les scandales liés au prix prohibitif du médicament et aux médicaments poisons, cette rémunération est un véritable scandale qui renforce notre détermination à lutter contre l’emprise de l’industrie pharmaceutique sur les politiques publiques d’accès aux soins pour tous.

Notre opération mains propres sur la santé est plus que jamais d’actualité.

mercredi 18 juin 2014

Stratégie européenne pour les perturbateurs endocriniens: la Commission européenne ne comprend que le rapport de force

Sous la pression des Etats membres, des parlementaires et de la société civile, la Commission européenne a publié hier en fin de journée sa feuille de route concernant les critères d'identification des perturbateurs endocriniens (substances chimiques), dans le cadre des règlements biocides et pesticides. Cette publication intervient moins d'une semaine après le dernier Conseil des ministres européens de l'Environnement, qui s'est tenu le jeudi 12 juin dernier et au cours duquel la France a demandé l'accélération du processus de définition de ces critères, appuyée par la Suède et le Danemark mais aussi le Belgique, l'Autriche et la Pologne.



Réaction de Michèle Rivasi, députée européenne du groupe des Verts/ALE, membre du groupe de travail sur la stratégie nationale pour les perturbateurs endocriniens (SNPE) de 2014 au niveau français et corapporteure du rapport Westlund de 2013 au niveau européen: "La synergie entre les très nombreux efforts de la société civile européenne, de quelques eurodéputéEs déterminéEs et de parlementaires nationaux a fini par payer. Nous avons remporté une première victoire, celle de mobiliser un nombre croissant d'Etats membres sur cet enjeu majeur de santé publique et de protection de l'environnement.

La Suède avait déjà annoncé qu'elle allait attaquer la Commission européenne en carence, pour son inaction dans ce domaine. La France prend maintenant le train en marche et retrouve enfin le rôle de leader qu'elle avait acquis avec sa position pionnière sur le bisphénol A, pour faire pression sur la Commission européenne. Jusque-là, des dissensions internes ont mené la Commission à se limiter de façon éhontée à la défense farouche de l'industrie chimique mondialisée, au détriment de ce qui devrait pourtant toujours primer, à savoir la santé de nos concitoyens, y compris ceux encore à naître.




Pour autant, la bataille est loin d'être terminée. La feuille de route proposée par la Commission arrive très en retard sur le calendrier réglementaire initialement prévu par les législations sur les biocides et les pesticides et il ne faudrait pas qu'un accord sur le traité transatlantique (TTIP) ou encore sur la nationalisation de l'autorisation des OGM soit trouvé avant l'entrée en vigueur des critères.


Enfin, l'une des options présentées par la Commission serait de définir les perturbateurs endocriniens en prenant le niveau de dose ("potency") comme critère, ce qui est aujourd'hui clairement devenu un non-sens scientifique: cela fait suffisamment longtemps maintenant que nous savons qu'en matière de système hormonal, ce n'est pas la dose qui fait le poison mais la période d'exposition. L'heure est désormais à l'application du principe de prévention et j'appelle la future présidence italienne de l'Union européenne à inscrire l'encadrement strict des perturbateurs endocriniens en haut de sa liste de priorités à partir du 1er juillet."

jeudi 3 avril 2014

Gardasil : un scandale international?


lien http://we.tl/0ZML8nPY7N  vers les documents composant le dossier de presse de la conférence qui s'est tenue hier  sur le vaccin Gardasil.

 Communiqué de Michèle Rivasi :
 
http://fr.calameo.com/read/0031526241359c48b538b


NDLR : MGEFI et Dépistage du cancer du col de l'utérus
 
 Une position qui semble ne pas faire l'unanimité...
 
EDITO
Gardasil : pourquoi tant de haine ?
Rarement un vaccin aura concentré sur lui autant de critiques. Le dernier en date était sans doute celui destiné à prévenir l'hépatite B et dont l'injection systématique à une génération de collégiens avait été stoppée net en 1998 par des rumeurs d'effets secondaires terribles et, on le sait aujourd'hui, infondées.
Aujourd'hui, 136 millions de doses de vaccin anti-HPV plus tard partout dans le monde, 8 ans après sa mise sur le marché en France, son inscription au calendrier vaccinal du Haut Conseil de la Santé Publique et son remboursement par l'Assurance Maladie, plusieurs centaines de professionnels de santé réclament… une mission parlementaire sur le vaccin.
Certes, après la manifestation d'un discrédit total du personnel politique marqué – entre autres - par l'abstention massive des Français aux dernières élections, que les praticiens de la santé en appellent à la représentation nationale est, d'un point de vue citoyen, plutôt rassérénant.
On aurait quand même préféré en l'occurrence que les demandes d'arbitrage soient faites auprès d'instances plus scientifiques que celles du Palais Bourbon, concernant un sujet de santé publique de cet acabit.
On aurait aussi été sensible au fait que l'argumentation anti-vaccin s'appuie sur une réalité et non sur le tripatouillage de résultats tendant à prouver l'inefficacité d'un vaccin alors même que les études les plus récentes démontrent exactement le contraire.
On aurait également apprécié qu'après l'injection de dizaines, bientôt de centaines de millions de doses de vaccin on tienne compte du suivi de pharmacovigilance qui met en évidence le fait que les vaccins anti-HPV n'entraînent pas d'effets adverses graves.
En France, mais aussi en Suède, en Norvège, aux Etats-Unis, toutes les études de cohortes présentent les mêmes conclusions.
On aurait encore souhaité que l'argument du rapport coût – efficacité du vaccin soit laissé aux magistrats de la Cour des Comptes pour que soit seul invoqué le rapport bénéfice – risque, que l'on pensait naïvement être le premier critère d'évaluation médicale.
On aurait enfin été rassuré que de grands spécialistes de la santé publique nous épargnent l'argument de la vaccination adversaire de la prévention.
Affirmer que l'acte vaccinal à 11 ans pourrait annihiler celui du dépistage par frottis à l'âge adulte est une telle négation de la réalité de l'éducation pour la santé qu'elle frise le mépris des femmes, l'affirmation de leur incapacité à intégrer un comportement de prévention.
On le cache bien mais on est un peu colère aujourd'hui.
Jacques DRAUSSIN

>Sur le délicat sujet des effets secondaires, le Pr Daniel Floret, pédiatre et président du Comité Technique des Vaccinations fait remarquer que la vaccination anti-HPV est réalisée sur des jeunes filles, précisément à l'âge où les maladies auto-immunes se déclarent, qu'il y ait ou non vaccination.
 
NDLR : MGEFI et Jacques DRAUSSIN
Comme chaque année désormais, Jacques DRAUSSIN animera le 28 mai prochain, la table ronde, qui clôturera les travaux  de l'AG MGEFI Paris.
En savoir plus
TABLE RONDE


 Mercredi 28 mai 2014

 11h30 à 13h

 ESPACE CHARENTON

327, rue de Charenton 75012 Paris


Métro ligne 8 Station : Porte de Charenton - Tram T3 : Station : Porte de Charenton:


Bus : Ligne PC 2Arrêt : Porte de Charenton Ligne 87 Arrêt : Charenton jardinier Ligne 111 Arrêt : Porte de Charenton

 Par la route : Périphérique sortie : Porte de Charenton Porte de Bercy
"Les recherches menées sur les liens unissant santé et exercice physique de la vie quotidienne montrent que la pratique régulière d’une activité physique ou sportive, même modérée, influe sur l’état de santé des individus, à tous les âges de la vie. Diminuant le risque de mortalité, elle permet également d’assurer une croissance harmonieuse chez l’enfant et l’adolescent et de maintenir l’autonomie des personnes âgées. Elle participe également à la prévention de certaines pathologies chroniques (cancer, maladies cardiovasculaires, diabète, etc...), au traitement de certaines autres (obésité et diabète de type 2, maladies neurologiques, rhumatismales et dégénératives, etc.), et est associée à une amélioration de la santé mentale (anxiété, dépression).

Pour la majorité des personnes, "manger mieux" est plus important que "bouger plus". Cette table ronde a pour but de sensibiliser les adhérents de la MGEFI de Paris, en leur apportant une information précise, actuellement défaillante, dans le champ de l'activité physique en leur démontrant que celle-ci a un rôle pour le moins aussi important que la nutrition pour rester en forme et, dans certains cas, éviter la prise de médicament"

 

 

   

Pour en débattre :

ANIMATEUR :

Jacques DRAUSSIN,
Rédacteur en chef du magazine "Bien Sûr Santé"

 


 

INTERVENANTS :
Arnaud NICOLAS, Chef de projet à l'IMAPS;
Présentation du portail "Oxygène"
Dr Alain DIBBIE, Cardiologue à l' IMM, Directeur de l'Ecole européenne de cardiologie (EEC);
Les bienfaits de l'activité physique: retour sur l'expérience

 Dr Thierry BOUILLET, Cancérologue des hôpitaux, co-fondateur et président de la Fédération Cami Sport et Cancer;

Dominique CASAŸS, Président de la Fédération des Enseignants de Qi-Gong, Membre du Comité directeur national de la Fédération française Sports pour tous, kinésithérapeute;
Présentation du Qi-Gong

 

Echanges avec la salle

 

Un déjeuner réunira intervenants et journalistes

 

CONTACT PRESSE : Nora Ansell-Salles
Confirmation de présence et inscription au déjeuner presse auprès de :
nansellsalles@mgefi.fr/06 70 74 15 42 /06 60 43 58 09