Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est IRDES. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est IRDES. Afficher tous les articles

lundi 2 février 2015

C'est à lire : la Newsletter de Gérad Bieth

LU POUR VOUS SUR :


Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-le(gerard AT annuaire-secu.com)







Polymédication chez les personnes âgées : " Que Choisir " tire la sonnette d'alarme et l'IRDES à la recherche d'un indicateur pertinent

28/01/15 - Deux études publiées le 28 janvier 2015 alertent à nouveau sur les dangers (effets indésirables, iatrogénie) de la polymédication chez les personnes âgées, définie par l'OMS comme "l'administration de nombreux médicaments de façon simultanée ou par l'administration d'un nombre excessif de médicaments".


L'UFC-" Que Choisir " publie les résultats inédits de son analyse de 347 ordonnances de personnes âgées (plus de 75 ans) polymédicamentées, au cours du deuxième trimestre 2014. "En moyenne, les ordonnances collectées dans notre échantillon contenaient 8,6 médicaments, avec un maximum de 21 pour une seule personne", relève l'enquête de l'UFC. L'association affirme que ces ordonnances ont été passées au crible de la liste de Laroche, qui définit les médicaments potentiellement inappropriés pour les patients âgés. "Les résultats sont alarmants, puisque 40 % d'entre elles contiennent un médicament déconseillé aux personnes âgées", assure " Que Choisir ". L'association presse les pouvoirs publics d'inscrire la " déprescription " pour les personnes âgées dans les indicateurs de rémunération à la performance des médecins (ROSP) et demande que la Haute Autorité de Santé fasse de ce sujet une priorité de travail. Elle estime "indispensable que les professionnels de santé prennent conscience du coût sanitaire et économique de cette situation, et commencent enfin à " déprescrire "".

Parallèlement, une étude de l'IRDES explore finement le champ de la polymédication. "Dans une société vieillissante comme la nôtre, la polymédication est un enjeu majeur de santé publique tant en termes de qualité que d'efficience des soins et de dépenses de santé. S'intéresser aux définitions (polymédication simultanée, cumulative et continue) et aux différents systèmes de mesures disponibles s'avère ainsi nécessaire, souligne clairement l'IRDES. Cinq outils de mesure, parmi les plus souvent utilisés selon la littérature, ont été testés sur la base de données Disease Analyzer d'IMS-Health sur 69 324patients et 687 médecins afin de comparer la capacité des indicateurs à repérer la polymédication et d'évaluer la faisabilité techniquede leur calcul et d'apporter une contribution à la réflexion sur les indicateurs utilisés pour l'évaluation du programme Parcours santé des aînés (Paerpa). La prévalence de la polymédication varie selon l'indicateur et le seuil utilisé. L'IRDES conclut que la revue de la littérature présentée dans son étude constitue la première étape d'une recherche sur la polymédication. Elle va se poursuivre par une analyse plus approfondie des mécanismes qui conduisent à la polymédication en examinant les caractéristiques des prescripteurs, des patients mais aussi des parcours de santé des personnes âgées.
Rappelons que le rapport de Philippe VERGER sur la politique du médicament en EHPAD (décembre 2013) soulignait la fréquence excessive de la polymédication et avançait une dizaine de mesures. Le programme expérimental " Parcours santé des aînés (Paerpa) " propose des actions d'éducation thérapeutique autour de la polymédication et de la polypathologie.
> La polymédication : définitions, mesures et enjeux. Revue de la littérature et tests de mesure - IRDES - Questions d'économie de la santé n° 204, décembre 2014
> L'enquête de l'UFC Que Choisir "Médicaments. Halte à l'overdose pour les personnes âgées !" - Résultats détaillés dans le numéro 91 de février 2015 de Que Choisir Santé



Un avis du CESE sur " la place des dispositifs médicaux dans la stratégie nationale de santé "

28/01/15 - Le Conseil économique social et environnemental a adopté pendant la séance plénière du 27 janvier 2015 un avis sur "la place des dispositifs médicaux dans la stratégie nationale de santé" présenté par ses rapporteurs Thierry Beaudet et Edouard Couty. L'année dernière les dépenses en dispositif médicaux remboursables se sont établies à 13,4 Mds €. L'Assurance maladie a pris en charge 5,8 Mds €. Le reste est à la charge des patients et de leurs complémentaires auquel vient s'ajouter le coût des DM non remboursables. Composé de 16 préconisations, ce texte insiste sur une meilleure régulation de la tarification impliquant la "révision de la procédure d'inscription sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR), dont les mécanismes tarifaires sont aujourd'hui très complexes", une valorisation des dispositifs médicaux les plus innovants et utiles, une réactualisation régulière de la liste en sus et des GHS, ou encore "le renforcement des procédures de sécurité" en amont et en aval pour améliorer la qualité. Il recommande également d'associer les organismes complémentaires aux démarches de tarification et de prise en charge.


En France, le marché des dispositifs médicaux est porté par 1100 entreprises qui emploient environ 65 000 personnes, indique l'avis du Conseil économique, social et environnemental. Il s'agit à 94 % de PME, dont 45 % de TPE. Avec 23 milliards d'euros de chiffre d'affaires, le marché national occupe la 4e place mondiale derrière les Etats-Unis, l'Allemagne et le Japon. Toutefois, la balance commerciale est déficitaire, car 55 % des dispositifs médicaux sont importés et seulement 20 % exportés.
> Présentation de l'avis



La Mutualité française revient à la charge sur les réseaux de soins


30/01/15 - Le président de la Mutualité Française, Etienne Caniard, était invité à échanger auprès des journalistes de l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis) sur l'actualité des mutuelles, le 30 janvier 2015. Une occasion de revenir sur les avantages des réseaux de soins mutualistes, un an après la loi Le Roux. Depuis 18 mois, la loi autorise ces réseaux mutualistes. Mais en pratique, seules les conventions dans les domaines des soins dentaires, d'optiques et d'audioprothèses sont opérationnelles. Etienne Caniard propose d'étendre les réseaux de soins à tous les professionnels de santé, de s'orienter résolument vers une véritable généralisation de la complémentaire santé non seulement pour les salariés mais aussi pour ceux qui ne sont pas dans la vie active (retraités, chômeurs de longue durée ou jeunes précaires), et de diminuer de façon conséquente la fiscalité des contrats santé pour les rendre plus accessibles financièrement (voir son interview). Quelques chiffres clés avancés par la Mutualité : 1,9 milliard d'euros. C'est l'économie dont pourraient bénéficier les Français s'ils avaient tous accès à des réseaux de soins optiques, dentaires et d'audioprothèses. La diminution moyenne du reste à charge (RAC) dans un réseau représente 140 € en dentaire, 65 € en optique, et 390 € en audioprothèse.

> Et si on parlait des réseaux de soins des mutuelles ? - la vidéo la plus populaire de la websérie #RDVsolidaire avec 551 000 vues sur YouTube (18-01-15)






TIC santé - e-administration - services publics

Premier "Hackathon" de l'Assurance Maladie. Une collaboration réussie au service de l'ouverture des données de santé

27/01/15 - L'Assurance maladie et Etalab, mission gouvernementale chargée de l'ouverture des données publiques, ont organisé, le 26 janvier, le premier marathon informatique exploitant des données regroupées au sein du système national d'information inter-régimes de l'Assurance maladie (Sniiram) préalablement anonymisées, dans les locaux de l'association La Paillasse, dans le 2e arrondissement. Le but de l'événement pour les développeurs, statisticiens et représentants issus d'instances publiques (Drees, HAS), d'organismes complémentaires, de cabinets de conseil ou de start-up invités pour l'occasion (une soixantaine de participants) était de se regrouper en équipes pour monter, en une journée, des projets établis à partir des bases de données de l'Assurance maladie mises spécialement à leur disposition. En marge de la présentation des projets, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a qualifié l'ouverture de ces données de “mouvement incontournable”, qui doit évidemment être encadré, et qui doit faire évoluer “la culture de rétention” des administrations. Le projet de loi Santé, examiné en avril au parlement, prévoit un accès facilité et protégé à un "grand système national des données de santé", et notamment son ouverture aux entreprises à but lucratif, "dès lors que l'intérêt général est l'objectif recherché", a expliqué la ministre. La vente de ces données n'est pas exclue, a-t-elle affirmé, assurant que la loi contiendrait "des garde-fous". Elle a également annoncé que l'article 47 de la loi de Santé sur la mise à disposition des données médico-administratives, parfois critiqué pour ses conditions trop restrictives, "devrait évoluer".


La CNAMTS se dit prête à ouvrir davantage les données du Sniiram, qui "constitue probablement la plus grande base de données médico-économiques dans le monde", notamment à des fins de recherche, a déclaré son nouveau directeur général, Nicolas Revel. Une partie de ces données sont déjà accessibles à quelque "250 organismes", essentiellement publics, et à une "vingtaine d'équipes de recherche par an", selon M. Revel. Le nouveau patron de la CNAMTS a annoncé que les données présentées lundi aux participants seraient mises en ligne dès le premier jour du mois de février sur data.gouv.fr, l'objectif étant d'aller plus loin par la suite, avec d'autres jeux de données comme la base médicaments qui recense les informations relatives aux produits soumis au remboursement.
"La diversité des projets explorés au cours de cette journée fournit une illustration concrète des bénéfices d'une ouverture élargie de ces données agrégées. Le croisement des données et les différents angles d'approche apportent une profondeur d'analyse indispensable pour identifier de nouveaux champs exploratoires au service d'une évaluation toujours plus fine du système. Cette expérimentation a également permis de démontrer les spécificités des données gérées par l'Assurance Maladie et les risques de ré-identification directe ou indirecte des personnes qui les caractérisent", explique le communiqué de la CNAMTS.
> Le communiqué de presse de la CNAMTS 27 janvier 2015
> Marisol Touraine : l'ouverture des données de santé, "un mouvement incontournable" - L'Express




Edition 2014 du Baromètre sur l'opinion des Français et la satisfaction des usagers sur les services publics régaliens

28/01/15 - Organisé le 27 janvier 2015 par l'Institut Paul Delouvrier, le colloque " Service public : les citoyens ont la parole " a marqué le dixième anniversaire du baromètre de l'institut destiné à mesurer l'opinion des Français et la satisfaction des usagers sur les services publics régaliens. Au cours de l'évènement, les résultats de la dernière vague du baromètre réalisée fin 2014 en partenariat avec TNS Sofres ont été dévoilés.


D'après l'étude, en moyenne 59 % des usagers considèrent qu'il serait possible de réaliser des économies importantes sans diminuer la qualité des différents services publics. C'est spécialement vrai en ce qui concerne les services fiscaux (78 %), la Sécurité sociale (76 %) ou l'emploi (65 %), le logement (55 %), la justice (53 %) et la santé publique (51 %). Seules exceptions : l'Education nationale et la police. Le baromètre confirme une tendance : celle d'une préférence croissante des Français pour la baisse des impôts, fût-ce au détriment des prestations fournies. S'ils devaient choisir, près des deux tiers des Français (65 %) privilégieraient une diminution des impôts accompagnée d'une réduction des prestations plutôt qu'une augmentation des impôts pour une amélioration des prestations. Pour baisser les dépenses publiques, la piste la plus citée par les personnes sondées est l'amélioration de l'efficacité des services publics (61 %), devant la baisse du montant de certaines aides sociales (54 %) et la réduction des " dépenses d'équipement et d'infrastructures " (41 %). Reste que, globalement, il y a une tendance qui ne se dément pas : la satisfaction des usagers est bien supérieure à l'opinion des Français sur les services publics. En 2014, les proportions d'avis favorables étaient respectivement de 67 % (niveau le plus bas depuis 10 ans) et de 39 %. Toutefois, cet écart tend à se réduire après deux années au cours desquelles il s'était creusé. La santé publique, la police et la Sécurité sociale se distinguent positivement et l'emploi négativement. Parmi les attentes chères aux Français concernant leurs relations avec les services publics, la notion d'efficacité est à nouveau largement plébiscitée.
> Baromètre décembre 2014 : rapport synthétique
> Baromètre décembre 2014 : note de synthèse



La vidéo de la semaine
  • Enquête de santé - Ces très chères mutuelles - Diffusé sur France 5 le mardi 27 janvier 2015 - vidéo 1h40 avec le débat sur Youtube
    "Ces très chères mutuelles" : c'est sous ce titre volontairement polémique que France 5 a consacré le 27 janvier son "Enquête de santé" aux complémentaires. L'émission, construite autour d'un documentaire de 52 minutes, "Complémentaires santé : inégalités assurées ?", puis d'un débat en direct, a abordé de vraies questions, en particulier celles du renoncement aux soins ou encore de la couverture santé des retraités. A lire la réaction de la Mutualité française "Complémentaires santé : pas d'amalgame" qui regrette l'absence d'un de ses représentants sur le plateau 
  •  
  • Débat au Sénat : " La France dispose-t-elle encore du meilleur système de santé au monde ? " - 29 janvier 2015
    Interventions de Gilbert Barbier, pour le groupe RDSE, Laurence Cohen, François Fortassin, Jean-Marie Vanlerenberghe, Alain Milon, Patricia Schillinger, Aline Archimbaud, Catherine Deroche, Philippe Mouiller, Ségolène Neuville, secrétaire d'État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion - Voir le dossier vidéo

Rapports - études - dossiers - avis - notes
  • Rapport 2014 du Défenseur des droits
    Le nombre de saisines auprès du défenseur des droits a augmenté entre 2013 et 2014, enregistrant plus de 100 000 demandes d'intervention et de conseils (73 463 dossiers de réclamations et 39 130 appels aux plateformes téléphoniques de l'Institution), selon le premier rapport d'activité annuel du Défenseur des droits publié le 27 janvier 2015. Au cours de l'année 2014, l'institution a traité 71 624 réclamations, tant au niveau du siège qu'à travers son réseau de délégués territoriaux. Parmi les domaines d'intervention, la protection sociale et solidarité arrive en tête avec 19 % devant la défense des enfants (16 %) les affaires judiciaires (15 %) et la santé (11 %). Rapport annuel d'activité 2014
  •  
  • Note d'information du RSI - Mise au point du régime au moment de manifestations annoncées de travailleurs indépendants
    Des manifestations de travailleurs indépendants sont annoncées dans les semaines qui viennent dans différentes villes en France, pour contester le fonctionnement du Régime social des indépendants mais également les cotisations et les prestations sociales personnelles des TI. À cette occasion, le RSI sort une note d'information de 9 pages destinée à la presse. Sont détaillés la situation et la qualité de service du régime, les cotisations sociales des travailleurs indépendants (baisses et simplifications), les prestations sociales et l'obligation d'affiliation et de cotisations.


Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 635 du 18 janvier 2015

jeudi 4 octobre 2012

RESULTATS DE L’ENQUETE IPSOS1 « LES FRANÇAIS ET L’OPTIQUE »


Le coût et la qualité des prestations optiques, en tête des préoccupations des Français

 

Les réseaux d’opticiens agréés présentent des avantages largement plébiscités par les Français, faisant écho à ces deux préoccupations

 


Plus de 2 millions de Français renoncent ou reportent chaque année des soins en optique pour des raisons financières2. La Sécurité sociale rembourse très peu, de l’ordre de 4% de la dépense facturée. Les complémentaires santé, quant à elles, prennent en charges 66% de la dépense. Le reste à charge pour les ménages est donc conséquent, 29% en moyenne3.

 

Dans ce contexte, la Mutualité Française, qui fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, a fait réaliser une enquête par IPSOS « Les Français et l’optique » pour cerner les attentes et les opinions des Français en matière d’optique : information sur le remboursement, niveau de remboursement, qualité des prestations et comportements d’achat.

 

Sans surprise, l’optique représente un véritable enjeu pour les Français : 2 Français sur 3 portent des lunettes correctrices et plus de 4 porteurs de lunettes sur 10 ont acheté des lunettes correctrices au cours des 12 derniers mois.

 

Le coût et la qualité des prestations optiques sont au cœur de leurs préoccupations. Plus de
9 Français sur 10 estiment que les aspects financiers, à savoir le remboursement, le tiers payant, le rapport qualité prix des verres et des montures, et la qualité de l’intervention de l’opticien, à savoir sa disponibilité, son écoute et ses conseils, sont importants.

 

Aussi, avant d’acheter leurs lunettes, les Français calculent les montants restant à leur charge (47%), se renseignent auprès de leur complémentaire santé (40%), comparent les prix et les prestations chez les opticiens (37%) et font établir des devis (33%).

 

Et près d’un quart des porteurs de lunettes (21%) ont déjà adhéré à une complémentaire santé parce qu’elle leur permet d’accéder à un réseau d’opticiens agréés où les prix et des engagements de qualité sont négociés avec l’opticien par la complémentaire santé.

 

Ainsi, les réseaux d’opticiens agréés présentent des avantages largement plébiscités par les Français, faisant écho à leurs préoccupations de coût et de qualité. En effet, plus de 8 Français sur 10 sont intéressés par le tiers payant, par une amélioration du remboursement ou par des tarifs négociés avec les opticiens par leur complémentaire santé. La proximité de l’opticien, les services et les garanties supplémentaires et des produits répondants à des critères de qualité définis bénéficient également d’un niveau d’intérêt très élevé, bien qu’arrivant en seconde position. Ainsi, 6 Français sur 10 accepteraient d’être orientés par leur complémentaire santé vers des opticiens agréés.

 

 

1 Cette enquête a été réalisée du 28 mai au 2 juin 2012 pour la Mutualité Française par IPSOS. Elle s’est effectuée par téléphone auprès d’un échantillon national de 1 000 individus représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas sur les critères de sexe, âge, profession du répondant, région et catégorie d’agglomération.

 

 

 

2 Etude de l’Institut de Recherche et de Documentation en Economie de la Santé (IRDES), novembre 2011

 

3 DREES, Comptes nationaux de la santé, 2010 – Le 1% manquant correspond aux prestations versées au titre de la CMUC pour les    bénéficiaires gérés par les organismes de base.

 

À propos de la Mutualité Française

 

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

 

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

 

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

 

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.