Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 6 juin 2014

EBOLA ne pas crier victoire trop vite !

Résurgence de l’épidémie d’Ebola
en Afrique de l’Ouest


Conakry, 2 juin 2014. Alors que le nombre de malades semblait décliner, de nouveaux cas ont été signalés en Guinée et en Sierra Leone. Le virus a déjà touché plus de 300 personnes en Afrique de l’Ouest. Médecins Sans Frontières (MSF) poursuit son soutien aux autorités sanitaires dans les deux pays en prenant en charge les patients et en mettant en place des mesures visant à contenir l’épidémie.


Envoi d’une nouvelle équipe d’urgence en Sierra Leone
Dès la fin du mois de mai, des informations préliminaires reçues du Ministère de la santé indiquait un cas confirmé et 4 décès à Koindu dans le district de Kailahun situé à l’est de la Sierra Leone près de la frontière guinéenne. Le 29 mai, le bilan officiel des autorités affichait 18 cas confirmés dont 6 décès.

Dans les prochains jours, en collaboration avec le Ministère de la Santé, MSF installera un centre de prise en charge pour soigner les personnes infectées à Koindu, épicentre de l’épidémie en Sierra Leone.

Une équipe spécialisée rejoindra l'équipe d’évaluation de MSF déjà présente sur le terrain. Du matériel médical et logistique supplémentaire a également été envoyé. Il s’agit de kits contenant des vêtements de protection et des médicaments. Ce matériel permettra la protection du personnel médical et la création d’unités de prise en charge où les patients pourront être soignés.

« L’Ebola est une maladie qui fait peur et qui est perçue comme mystérieuse. On peut cependant en guérir », explique Marie-Christine Ferir, coordinatrice des programmes d’urgence de MSF. Depuis le début de l’épidémie, près d’une trentaine de patients pris en charge par MSF ont été guéris en Guinée. « Gagner la confiance de la population reste essentielle pour combattre de l’épidémie », poursuit-elle.


De nouveaux cas signalés en Guinée
Malgré les efforts sur le terrain, le nombre de cas confirmés d'Ebola a augmenté au cours des dernières semaines. Il se situait le 30 mai à 178, tandis qu'un total de 113 personnes sont mortes selon le Ministère de la santé guinéen.

L'épidémie s'est étendue à Boffa en Guinée maritime et à Telimele dans la région de Kindia. De nouveaux malades ont aussi été enregistré à Conakry, Guéckédou et Macenta.

L'augmentation pourrait avoir été causée par une réticence des malades à aller à l'hôpital. La mobilité des personnes infectées et décédées est également problématique. En effet, il est courant que les familles déplacent les morts pour organiser les funérailles dans un autre village. La multiplication des zones touchées rend donc difficile la prise en charge des patients et le contrôle de l’épidémie. « La résistance de la communauté et le suivi transfrontalier des personnes ayant été en contact avec les malades sont les principaux défis que nous rencontrons sur le terrain », s’inquiète Marie-Christine Ferir.


MSF emploie actuellement près de 200 travailleurs expatriés et nationaux dans la région. Plus de 40 tonnes de matériel ont été envoyé pour lutter contre l’épidémie.


Contact Presse :

Halimatou AMADOU
EBOLA Communication Officer
Tel: +32 2 474 7 483



lundi 31 mars 2014

Ebola en Guinée : Médecins Sans Frontières tente de limiter

la propagation de l’épidémie et renforce ses équipes



Conakry, le 25 mars 2014. En réponse à l’épidémie d’Ebola qui frappe la Guinée, Médecins Sans Frontières continue à renforcer ses équipes afin d’apporter des moyens supplémentaires dans les localités du sud du pays touchées par le virus, Guéckédou et Macenta. 30 personnes sont déjà sur place, et d’autres médecins, infirmiers et spécialistes de l’hygiène et de l’assainissement devraient les rejoindre dans les jours qui viennent.


Jusqu’à présent, treize échantillons ont été testés positivement pour le virus de l’Ebola, une fièvre hémorragique virale extrêmement mortelle. D’autres échantillons sont en cours d’analyse. Des cas suspects ont également été repérés dans les pays voisins de Sierra Léone et du Libéria, mais aucun n’a encore été confirmé par laboratoire. Le dernier bilan officiel du Ministère de la Santé guinéen fait état de 86 cas suspects, dont 56 décès.


« En collaboration avec le Ministère de la Santé, nous avons mis en place une structure spéciale de dix lits dans la ville de Guéckédou, et nous avons démarré les travaux à Macenta. Il est essentiel que tous les patients présentant des symptômes de la maladie soient pris en charge rapidement et isolés de la communauté ». a expliqué Marie-Christine Ferir, coordinatrice d’urgence de Médecins Sans Frontières. Actuellement, dix patients sont hospitalisés avec des symptômes d’Ebola à Guéckédou.


« Nous mettons tout en œuvre pour traiter les patients avec dignité, tout en protégeant la communauté et la famille d’une éventuelle contamination, a précisé Marie-Christine Ferir. La maladie se transmet principalement par contact intime avec le patient, avec le sang, les selles, la salive. L’équipe tente donc de limiter au maximum les contacts à risque entre les patients et leur famille tout en maintenant les liens familiaux.


Par ailleurs, les équipes se concentrent sur la recherche de « cas contacts », les personnes qui ont été en relation directe avec les patients atteints d’Ebola et qui auraient pu contracter la maladie. « Des médecins spécialistes de la maladie se rendent à pied dans les villages aux alentours des localités où des cas ont été détectés pour repérer les personnes qui présentent des symptômes de la maladie et les diriger vers une structure médicale pour leur procurer des soins », a détaillé Marie-Christine Ferir. Bien qu’il n’existe pas de traitement contre l’Ebola, les soins médicaux peuvent diminuer les symptômes, empêcher la progression de la maladie, ou apaiser les souffrances des patients.


Des promoteurs de la santé sensibilisent également la communauté aux modes de propagation de la maladie et aux mesures à prendre pour éviter la contamination. « Nous voulons à tout prix éviter que la population ne panique, et c’est important pour ça de transmettre toutes les informations nécessaires pour comprendre la maladie et comment s’en protéger », a complété Marie-Christine Ferir.

Ce week-end, MSF a acheminé 33 tonnes de matériel via deux avions charter, qui ont permis de mettre en place les structures d’isolement et d’apporter des médicaments pour les prochaines semaines d’intervention, ainsi que des équipements de protection des équipes.



Médecins Sans Frontières est présente en Guinée depuis 2001, au travers de projets de lutte contre le VIH/SIDA à Conakry et le paludisme à Guéckédou, ainsi que des interventions d’urgence. Au cours des dernières années, l’organisation médicale a notamment répondu à des épidémies de choléra et de méningite.

mercredi 26 mars 2014

Ebola en Guinée : Médecins Sans Frontières tente de limiter ...

Ebola en Guinée : Médecins Sans Frontières tente de limiter

la propagation de l’épidémie et renforce ses équipes



Bruxelles/Genève, le 25 mars 2014. En réponse à l’épidémie d’Ebola qui frappe la Guinée, Médecins Sans Frontières continue à renforcer ses équipes afin d’apporter des moyens supplémentaires dans les localités du sud du pays touchées par le virus, Guéckédou et Macenta. 30 personnes sont déjà sur place, et d’autres médecins, infirmiers et spécialistes de l’hygiène et de l’assainissement devraient les rejoindre dans les jours qui viennent.


Jusqu’à présent, treize échantillons ont été testés positivement pour le virus de l’Ebola, une fièvre hémorragique virale extrêmement mortelle. D’autres échantillons sont en cours d’analyse. Des cas suspects ont également été repérés dans les pays voisins de Sierra Léone et du Libéria, mais aucun n’a encore été confirmé par laboratoire. Le dernier bilan officiel du Ministère de la Santé guinéen fait état de 86 cas suspects, dont 56 décès.


« En collaboration avec le Ministère de la Santé, nous avons mis en place une structure spéciale de dix lits dans la ville de Guéckédou, et nous avons démarré les travaux à Macenta. Il est essentiel que tous les patients présentant des symptômes de la maladie soient pris en charge rapidement et isolés de la communauté ». a expliqué Marie-Christine Ferir, coordinatrice d’urgence de Médecins Sans Frontières. Actuellement, dix patients sont hospitalisés avec des symptômes d’Ebola à Guéckédou.


« Nous mettons tout en œuvre pour traiter les patients avec dignité, tout en protégeant la communauté et la famille d’une éventuelle contamination, a précisé Marie-Christine Ferir. La maladie se transmet principalement par contact intime avec le patient, avec le sang, les selles, la salive. L’équipe tente donc de limiter au maximum les contacts à risque entre les patients et leur famille tout en maintenant les liens familiaux.


Par ailleurs, les équipes se concentrent sur la recherche de « cas contacts », les personnes qui ont été en relation directe avec les patients atteints d’Ebola et qui auraient pu contracter la maladie. « Des médecins spécialistes de la maladie se rendent à pied dans les villages aux alentours des localités où des cas ont été détectés pour repérer les personnes qui présentent des symptômes de la maladie et les diriger vers une structure médicale pour leur procurer des soins », a détaillé Marie-Christine Ferir. Bien qu’il n’existe pas de traitement contre l’Ebola, les soins médicaux peuvent diminuer les symptômes, empêcher la progression de la maladie, ou apaiser les souffrances des patients.


Des promoteurs de la santé sensibilisent également la communauté aux modes de propagation de la maladie et aux mesures à prendre pour éviter la contamination. « Nous voulons à tout prix éviter que la population ne panique, et c’est important pour ça de transmettre toutes les informations nécessaires pour comprendre la maladie et comment s’en protéger », a complété Marie-Christine Ferir.

Ce week-end, MSF a acheminé 33 tonnes de matériel via deux avions charter, qui ont permis de mettre en place les structures d’isolement et d’apporter des médicaments pour les prochaines semaines d’intervention, ainsi que des équipements de protection des équipes.



Médecins Sans Frontières est présente en Guinée depuis 2001, au travers de projets de lutte contre le VIH/SIDA à Conakry et le paludisme à Guéckédou, ainsi que des interventions d’urgence. Au cours des dernières années, l’organisation médicale a notamment répondu à des épidémies de choléra et de méningite.


Contact Presse :

Samuel HANRYON :