Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 26 juin 2013

Plan d’actions sur les contraceptifs oraux combinés : point de situation à juin 2013


Dans le cadre de son plan d’actions sur les contraceptifs oraux combinés (COC), l’ANSM publie une nouvelle mise à jour des données sur l’évolution de l’utilisation de ces contraceptifs en France. La tendance observée se poursuit fin mai, avec une baisse de 43 % des prescriptions des COC de 3ème et de 4ème génération et une hausse de 34 % des COC de 2ème génération. La part des prescriptions de COC de 1ère et de 2ème génération par rapport à celles des COC de 3ème et de 4ème génération est actuellement de 73 % et de- 27 %.

Par ailleurs, les résultats de l’étude réalisée par la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnamts) en lien avec l’ANSM sur les risques des différentes générations de COC et portant sur plus de 4 millions de femmes, sont rendus publics. Ils confirment l’existence d’un doublement du risque d’embolie pulmonaire avec des COC de 3ème génération par rapport à celui des 2ème génération et apportent des données supplémentaires sur l’effet du dosage d’estrogène.

 

Le cinquième état des lieux de l’ANSM sur l’évolution des prescriptions des COC en France, qui porte désormais sur 6 mois (de décembre 2012 à mai 2013), confirme la poursuite des tendances observées. En mai 2013, la baisse des ventes des COC de 3ème et de 4ème génération par rapport à mai 2012 est de 43 % et, dans le même temps, les ventes de COC de 1ère et de 2ème génération augmentent de 34 %. La proportion des COC de 1ère et de 2ème génération est actuellement de 73 % (contre 52 % un an plus tôt). La vente de COC de 2ème  génération avec une teneur en estrogènes de 20 μg d'éthinylestradiol a augmenté de plus de 90 % sur la période décembre 2012-mai 2013 par rapport à la même période de l’année précédente.

 

Les ventes des  autres contraceptifs estroprogestatifs non oraux (les anneaux vaginaux notamment) affichent une baisse de l’ordre de 11 %. Inversement, les ventes des autres dispositifs (implants, stérilets) augmentent de 25 %. L’augmentation la plus marquée concerne les dispositifs intra-utérins (DIU) au cuivre dont les ventes progressent de 43 %. La diminution des ventes globales de contraceptifs (hors préservatifs) sur la période est de 3,7 %.

 

Le suivi des IVG réalisé par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) jusqu’à février 2013 ne montre pas d’évolution particulière.

 

La tendance observée de la diminution du recours aux COC de 3ème et de 4ème génération et le transfert des prescriptions vers les COC de 2ème génération les plus faiblement dosés en estrogènes prend un relief particulier au regard des conclusions de l’étude conduite par la Cnamts, avec la collaboration de l’ANSM. Cette étude a évalué le risque d’événements graves liés à la prise de COC en France, à partir d’une cohorte de 4,3 millions de femmes âgées de 15 à 49 ans ayant eu au moins un COC remboursé par l’Assurance Maladie entre le 1er juillet 2010 et le 31 décembre 2011 (base Système national d’information interrégimes de l’assurance maladie – Sniiram). Ces données ont été chaînées[1] avec celles du PMSI[2] qui portent sur les hospitalisations.

Les résultats confirment ceux des récentes études internationales, à savoir un doublement du risque d’embolie pulmonaire des COC 3ème génération par rapport aux COC 2ème génération. Ce travail montre aussi que les COC de 2ème génération les plus faiblement dosés en estrogènes sont associés à des risques moindres d’embolie pulmonaire et d’infarctus du myocarde.   

 

Une précédente étude publiée en mars par l’ANSM montre un nombre annuel de décès par accident thromboembolique veineux attribuables aux COC de 3ème et de 4ème génération plus important que celui attribuable aux COC de 1ère et 2ème génération.

 

Des pratiques de prescription qui vont dans le bon sens

 

Il convient de souligner la pertinence des pratiques des prescripteurs depuis le mois de décembre dernier. En effet la prescription de COC de 3ème  et de 4ème génération a diminué de façon très marquée et l’augmentation importante de l’utilisation des COC de 2ème génération est presque exclusivement le fait de prescriptions de pilules faiblement dosées en estrogènes (20 μg). Les pratiques de prescripteurs vont donc largement dans le sens d’une minimisation des risques liés aux COC.

 

L’ensemble de ces données, obtenues dans le cadre du plan d’actions sur les COC mis en œuvre depuis le début de l’année, est intégré au dossier présenté aux instances européennes par l’ANSM. Les conclusions de l’arbitrage européen, dont la procédure a été déclenchée dès janvier 2013 par la France en vue de restreindre l’utilisation des COC de 3ème et 4ème génération en deuxième intention, sont attendues à l’automne, après une première évaluation par le comité européen pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) au cours du mois de juillet 2013.

mardi 25 juin 2013

Relance participation à l'étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (D.E.S.)? »


 « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (D.E.S.)? »,


Premiers chiffres sur la participation à l’étude

Une forte mobilisation des femmes âgées de 36 à 63 ans,

  non exposées au Distilbène in utero est nécessaire d’ici la fin août !



Lancée en avril dernier, l’étude épidémiologique « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (D.E.S)[1] » a notamment pour objectif de déterminer si les filles exposées in utero au Distilbène sont plus susceptibles de développer un cancer du sein.


Pour l’évaluer, il faut comparer deux groupes de femmes : celles qui ont été exposées avec celles qui ne l’ont pas été. C’est pourquoi la participation massive de femmes non exposées, âgées de 36 à 63 ans, est essentielle pour effectuer des comparaisons et aboutir à des résultats fiables.


Or, au 21 juin 2013, seulement un peu plus de 2 000 femmes non exposées ont répondu au court questionnaire anonyme sur le site www.des-etude3generations.org. Il en faudrait 6 000 !


La Mutualité Française et le Réseau D.E.S France lancent donc un appel à la solidarité à toutes les femmes non exposées âgées de 36 à 63 ans, afin qu’elles participent à cette vaste étude. Les résultats permettront de déterminer, pour les personnes concernées, la prise en charge médicale adaptée. Sans cette participation, il ne sera alors pas possible d’évaluer les risques de cancers, les malformations et les conséquences sur la reproduction auxquels sont exposées les « familles D.E.S ».


La participation des femmes non exposées est l’ultime but à atteindre d’ici le 31 août 2013 pour finaliser le recueil d’informations que nécessite cette étude. En effet, du côté des « familles D.E.S », la participation est au niveau requis pour ce type d’étude avec les réponses de plus de 1000 mères, près de 3 000 filles, plus de 200 fils, 500 petites-filles et presque 400 petits-fils.


A propos du Réseau D.E.S France


Réseau D.E.S. France est une association de patients créée en 1994. Pour diffuser une information médicale fiable, elle s'est dotée dès 1999 d'un Conseil Scientifique.


Elle a pour missions :

- l'information des personnes concernées pour organiser la prévention,

- le soutien des personnes concernées,

- la coopération avec différents organismes, pour améliorer l’information et la prise en charge médicale des personnes subissant les effets du D.E.S.




Rappelons que Distilbène et Stilboestrol Borne sont les noms commerciaux français de l'oestrogène de synthèse diéthylstilboestrol - en abrégé D.E.S. L'inefficacité du D.E.S. pour prévenir les fausses couches a été établie en 1953, sa nocivité pour les enfants exposés in utero en 1971. En France, entre 1948 et 1977, 200 000 femmes enceintes ont reçu du D.E.S.

On estime à 160 000 le nombre de naissances d'enfants concernés. Pour les « filles DES », les conséquences peuvent être : cancer Adénocarcinome à Cellules Claires du vagin ou du col de l'utérus, malformations, stérilité, fausses-couches, accouchements prématurés... Les « fils D.E.S. » ont pu présenter des anomalies génitales comme la cryptorchidie (testicules non descendues à la naissance).


Le Réseau D.E.S France a reçu une subvention pour réaliser l’étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène ? » dans le cadre de l’appel à projets compétitif qui a été mené auprès des associations en 2012.


A propos de la Mutualité Française


La Mutualité Française, acteur majeur de santé et de protection sociale, relaie l’étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène ? » au titre de son action en matière de prévention santé.


Présidée par Etienne Caniard, elle fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.


Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code de la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.


Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.


La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.


A propos de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)


L’ANSM est l’Agence qui assure la sécurité des médicaments et autres produits de santé, au service du public, en conduisant des expertises indépendantes pour prendre, au nom de l’Etat, des décisions applicables à tous les acteurs. L’Agence assure l’accès à des produits de santé sûrs, efficaces et innovants. Elle agit dans l’intérêt des patients dont les représentants participent à sa gouvernance et à ses travaux.

A cette fin, la pharmacovigilance est une des missions de l’Agence. Elle consiste en la surveillance des médicaments et la prévention du risque d’effet indésirable résultant de leur utilisation, que ce risque soit potentiel ou avéré

http://ansm.sante.fr/Activites/Pharmacovigilance/Declarer-un-effet-indesirable-lie-a-l-utilisation-d-un-medicament/(offset)/4#paragraph_35657


Elle accompagne l’innovation et encadre sa mise à disposition de façon précoce et équitable. Elle assure la sécurité des produits de santé tout au long de leur cycle de vie en rassemblant les connaissances sur le risque, en développant les moyens de le repérer, de le mesurer, en évaluant la balance bénéfice/risque, puis en prenant les décisions appropriées.

L’instruction des dossiers est conduite par les équipes de l’Agence, avec si besoin le recours à une expertise externe soumise à des règles déontologiques strictes et dont les travaux sont rendus publics.

L’Agence partage l’information sur les risques des produits de santé et sur ses décisions avec les acteurs concernés ainsi qu’avec le public afin de lui permettre de mieux discerner ses intérêts.



L’étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène (DES) ?» est financée par l’ANSM.




[1] Le D.E.S. est le nom international de la molécule diéthylstilboestrol, commercialisée en France sous les noms de Distilbène et Stilboestrol Borne. Cette hormone a été prescrite dans le monde entier, aux femmes enceintes, en espérant leur éviter des accidents de grossesse. Son inefficacité pour prévenir les fausses-couches a été établie en 1953, sa nocivité pour les enfants exposés in utero en 1971. Elle a été prescrite en France jusqu’en 1977



mercredi 20 mars 2013

Alimentation et état nutritionnel des bénéficiaires de l’aide alimentaire


Présentation des résultats de l’étude Abena 2011-2012 et évolutions depuis 2004-2005

Les conditions de vie des personnes ayant recours à l’aide alimentaire peuvent avoir un impact sur leur santé, en particulier nutritionnelle. Ainsi, une première étude ABENA

réalisée en 2004-2005 avait montré la faible consommation par ces personnes de certains groupes alimentaires (en particulier les fruits et légumes et le poisson) et leur situation

défavorable au regard de nombreux marqueurs de leur état nutritionnel (obésité, hypertension, déficits vitaminiques et minéraux). Qu’en est-il aujourd’hui ? La deuxième édition de

l’étude ABENA donne un nouvel état des lieux de la situation nutritionnelle des bénéficiaires de l’aide alimentaire en France.

Françoise Weber Nathalie Sénécal Thanh Le Luong Sabine Fourcade

Directrice générale de l’InVS Directrice de l’ORS Île-de-France Directrice générale de l’Inpes Directrice générale de la cohésion sociale

Conférence de presse

Vendredi 22 mars 2013 à 09h15

Au CAPE Grand Palais,

Cours de la Reine, Perron Alexandre III, 75008 Paris

Métros : Champs-Elysées Clémenceau (L1 ou 13) ou Franklin D. Roosevelt (L1 ou 9)

Parking : Rond-Point des Champs Elysées (30 av des Champs-Elysées) ou Vinci (3 av. Matignon)

InVS – Katel Le Floc’h : 01 41 79 57 54 – k.lefloch@invs.sante.fr - Inpes – Vanessa Lemoine : 01 49 33 22 42 – vanessa.lemoine@inpes.sante.fr

ORS – Christine Canet : 01 77 49 77 46 – c.canet@ors-idf.org - DGCS – Chimène Mandrin : 01.40.56.82.03 – chimene.mandrin@social.gouv.fr

 

mardi 19 mars 2013

Journée d’étude sur la « Coordination, intégration des services et gestion de cas »


Cette journée d’étude aura lieu le jeudi 4 avril 2013 au Conservatoire National des Arts et Métiers (Paris).

Les thématiques de la coordination, de l’intégration des services et de la gestion de cas se trouvent au cœur des préoccupations des pouvoirs publics, des professionnels, ainsi que d’un grand nombre de chercheurs œuvrant dans les champs de la dépendance.

Loin d’être une particularité française, un vaste champ de réflexions transnationales porte sur les réseaux d’acteurs et de ressources à visées de coordination, et/ou d’intégration des services, en lien étroit avec la mission de gestion de cas dans l’objectif de continuité des parcours des personnes.
La journée d’étude propose de réaliser un état des lieux des connaissances scientifiques et des expériences vécues en France, en Suisse, en Belgique et au Québec sur les thèmes de la coordination, de l’intégration des services et de la gestion de cas.

Cette journée s’adresse aux professionnels du secteur gérontologique, du handicap et de la santé mentale, ainsi qu’aux représentants des associations d’usagers, aux étudiants et aux chercheurs. Elle est organisée par le CNAM, en partenariat avec la CNSA, l’EHESP et La Fondation Paul Bennetot (Fondation du Groupe Matmut sous égide de la Fondation de l’Avenir).

La Fondation Paul Bennetot, par son rapport sur « Les nouvelles fonctions de coordinations en traumatologie et dépendance », paru en 2011, est aujourd’hui largement reconnue sur cette question qui participe à une nouvelle conception de l’organisation des soins centrée sur le parcours de soins.

Pour vous inscrire (entrée libre sur inscription)


Département Droit, Intervention Sociale, Santé, Travail

CNAM 292 rue Saint-Martin - Case I- 75141 Paris Cedex 03
Par email : zaia.rehiel@cnam.fr

mardi 20 novembre 2012

« Les Français et leur couverture santé en 2012 »


Generali livre en exclusivité les résultats de son étude menée par TNS Sofres sur

 

« Les Français et leur couverture santé en 2012 »

I. Les enjeux actuels en matière d’assurance santé

1. L’ÉTAT DE SANTÉ DE LA POPULATION S’EST CONSIDÉRABLEMENT AMÉLIORÉ

DEPUIS UN SIÈCLE, AVEC1 :

 

· une meilleure hygiène de vie

· les progrès médicaux et vaccinaux

· l’amélioration du niveau de vie, de l’accès aux soins

· la diminution des accidents du travail : malgré le doublement des salariés en 50 ans, les

accidents du travail diminuent : 1,2 million en 1965 vs 660 000 en 2011

 

Un état de santé plutôt bon, comparé aux pays de niveau de vie équivalent 2:

® L’espérance de vie ne cesse de s’accroître :

_ 78,2 ans pour les hommes

_ 84,8 ans pour les femmes

® Un accroissement de la longévité (espérance de vie à partir de 65 ans) :

_ Pour les hommes : +18,6 ans

_ Pour les femmes : +22,8 ans

Ces espérances de vie dépendent des niveaux accès aux soins matériels et financiers. Source : ONU

 

2. LES DEPENSES DE SOIN AUGMENTENT

2.1. Des médicaments nombreux, coûteux pour certains, avec 5 niveaux de remboursement

(Source LEEM 2009)3

On dénombre actuellement 4 600 principes actifs transformés en un grand nombre de spécialités pharmaceutiques, parmi lesquelles près de 16 000 sont remboursables. Le taux moyen de remboursement par le régime général est de 76%. On recense 5 différents taux de remboursement :

· 0% pour les produits déremboursés ou ayant obtenu l’AMM sans remboursement

· 15% pour 117 produits,

· 30% pour 977 produits,

· 65% pour 6004 produits,

· et 100% pour 8195 produits.

 

2.2. Une dépense totale de santé en augmentation

· La dépense totale de santé atteint 240 Mds d’euros en 2011 soit 12% du PIB

· Elle totalise :

180 Mds : la CSBM

1 Source Drees n°805 juin 2012

2 Source Drees n°805 juin 2012

3 Source LEEM 2009

13 Mds : en versement des indemnités journalières

18 Mds : en prise en charge des soins de longue durée

6 Mds : en prévention

· les 3 grandes familles des dépenses de santé sont l’hospitalisation, les soins ambulatoires et les médicaments.

 

2.3. La consommation de soins et de biens médicaux (Source : CSBM)

· La Consommation des soins et biens médicaux atteint 180 Mds d’euros en 2011, soit

2 762 euros par habitant (Source Commission des comptes santé)

· Elle croît de + 2,8 % (comme en 2010), en ralentissement depuis 2008, dans un contexte de hausse des prix des soins et des biens médicaux faible depuis 4 ans. Les postes de consommation sont principalement

:

Valeur Part sur le total CSBM évol / 2010

les soins hospitaliers 84 Mds € 46 % + 2,6 %

les soins de ville 46 Mds € 25 % + 3,7 %

les médicaments* 34 Mds € 19 % + 0,5 %

le transport de malades 4 Mds € 2 % + 3,0 %

les autres biens médicaux 12 Mds € 7 % + 5,0 %

 

(optique, prothèses, orthèses, véhicules pour handicapés…)

* médicaments : la consommation moyenne est de 532 € par an et par habitant.

2.4. Une consommation finale qui creuse le déficit du régime général de la branche

maladie depuis 10 ans4 :

Le déficit de la branche maladie consécutive au déséquilibre entre les recettes et les prestations. C’est le 2e poste de coût de la protection sociale en France.

 

ZOOM SUR LES CAUSES DES AUGMENTATIONS DES DÉPENSES DE SANTÉ.

Plusieurs facteurs expliquent ces augmentations : le volume de soins et de biens consommés évolue :

_ en technicité

_ en coût

_ en exigence des patients.

Des raisons sociétales expliquent cette exigence accrue des patients telles que la forte natalité, le vieillissement de la population et l’évolution des besoins en confort de vie.

 

3. TOUR D’HORIZON DES FRANÇAIS EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENT ASSURANCE SANTÉ

3.1.On distingue 3 types d’acteurs :

· Les sociétés d’assurance S.A (adhérentes à la FFSA),

· Les mutuelles (adhérentes à la FNMF)

· les institutions de prévoyance (adhérentes au CTIP).

 

3.2. Les complémentaires santé souscrites en 2009 (Source : Drees n° 789 fév 2012)

· 93 % de la population bénéficie d’une complémentaire santé o 56 % de bénéficiaires en garanties individuelles (souscription volontaire)

o 44 % de bénéficiaires en garanties collectives (souscription via l’employeur

obligatoire ou facultative)

 

· 7 % n’a pas de complémentaire santé :

_ 4 % pour des raisons financières

_ 3 % pour d’autres raisons (méconnaissance – refus volontaire)

 

Un contrat de complémentaire santé souscrit peut couvrir tous les membres d’un même ménage. Les cotisations dues par le client augmentent avec l’âge (soit annuellement, soit tous les 5 ans).

 

3.3. La complémentaire santé individuelle est devenue le 1er poste d’assurance d’un foyer

Le budget moyen annuel d’une complémentaire santé est en moyenne de 1 100 euros/an

(Source Generali)

 

3.4. Une prise en charge grandissante des Affections de Longue Durée (ALD) par le Régime

Obligatoire :

les ALD représentent 63% des dépenses du Régime Général en 2010 (source : Commission des

Comptes SS Septembre 2010) et 90% de la croissance des dépenses de soins de santé (48% sont des hommes et 52% des femmes).*

 

Les organismes complémentaires se recentrent peu à peu vers la couverture des « biens portants » Le reste à charge total des ménages a augmenté de 6.2 points entre 2000 et 2011 pour représenter 265 euros par habitant (Source Drees 2011)

3.5. La structure de financement de la consommation de soins et de biens médicaux –

CSBM - par typologie d’acteurs

Acteurs concernés 2001 2010 2011

Rappel montants CSBM 128,5 Mds € 175,4 Mds


180,0 Mds €

Pouvoirs publics

Sécurité sociale

CMU

78,0 %

76,7 %

1,3 %

76,9 %

75,7 %

1,2 %

76,8 %

75,5 %

1,3 %

Organismes complémentaires

Dont : Mutuelles

Sociétés d’Assurance

Institutions de prévoyance

12,3 %

7,4 %

2,6 %

2,3 %

13,5 %

7,5 %

3,6 %

2,4 %

13,7 %

7,5 %

3,7 %

2,5 %

Ménages 9,7 % 9,6 % 9,6 %

4. LE POSITIONNEMENT DE GENERALI DANS CE PANORAMA

A propos de Generali France

En France, Generali est le 2e assureur généraliste du marché et le n°1 en épargne individuelle, avec 13.7 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

 

Generali France est une compagnie dont les activités sont diversifiées (dommages, santé, protection sociale, retraite, épargne…). Sa contribution au chiffre d’affaires du Groupe est de 19%.

 

Generali France s’appuie sur plus de 10 000 collaborateurs et agents généraux pour offrir des solutions d’assurances à 6 millions d’assurés, particuliers ou bénéficiaires de garanties dans le cadre de leur activité, ainsi que 800 000 entreprises et professionnels.

 

L’activité dommages et assistance

Le chiffre d’affaires dommages et assistance de Generali France s’établit à 4,7 milliards d’euros, soit une croissance de + 4,3 %, supérieure à celle du marché (+ 4 %).

 

Activité santé globale

· cotisations encaissées en M euros en 2011 (brut de réassurance) : 930.4

· variation 2010 : +1.6%

· cotisations encaissées en affaires directes en M euros en 2011 : 788.9

· variation 2010 : -1 %

 

Activité santé individuel

· Cotisations encaissées en 2011 : 284.7 M euros

· variation 2010 : +0.6%

 

Activité santé collectives

· Cotisations encaissées en 2011 : 504.2 M euros

· variation 2010 : -1.9%

 

Les objectifs de GENERALI :

Au regard du contexte économique actuel et du budget de plus en plus contraint des ménages français, Generali a souhaité, à travers cette étude :

 

II . Étude Generali / TNS SOFRES « Les Français et leur couverture santé en 2012 »

 

1. MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE GENERALI – TNS SOFRES :

Echantillon : Etude réalisée sur un échantillon de 959 individus âgés de 18 ans et plus, issus d’un échantillon national représentatif.

 

Représentativité assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, PCS du chef de famille) après stratification régions x habitat.

 

Sur la base des données socio démographiques de l’INSEE.

 

Mode de recueil : Interviews réalisées par téléphone.

 

Date de terrain : 13 – 14 juin 2012.

 

Les paradoxes des Français en matière d’assurance sont nombreux. C’est ce que révèle l’étude exclusive de Generali réalisée par TNS SOFRES sur Les Français et leur couverture santé en 2012. Eclairage sur cette étude avec Armelle BELIN, TNS SOFRES.

 

2. RÉSULTATS ET FAITS MARQUANTS DE L’ÉTUDE GENERAL/TNS SOFRES :

9 Français sur 10 estiment être bien couverts alors même qu’ils ne connaissent pas

exactement les frais de santé restant réellement à leur charge.

· 9 Français sur 10 déclarent être couverts par une complémentaire santé personnellement ou avec leur conjoint.

· Parmi eux, 9 sur 10 ont le sentiment d’être bien protégés ...

 

o Près de la moitié s’estiment même très bien couverts. Ce sentiment est renforcé chez les individus couverts par une

mutuelle d’entreprise ainsi que chez les habitants de la région Est, qui bénéficient du régime spécial Alsace-Moselle.

 

o A l’inverse, l’étude constate sans surprise que les personnes les moins aisées s’estiment moins bien protégées.

 

· ... alors même que plus d’1/3 ne connaissent pas exactement les frais de santé restant réellement à leur charge.

o L’étude révèle que les jeunes de moins de 35 ans et les cadres supérieurs ont une connaissance plus limitée de ces montants, alors que les seniors (35 ans et plus), plus exposés aux dépenses

de santé, ont une meilleure connaissance.

 

Malgré le contexte économique actuel, 93% des Français couverts à titre individuel n’ont pas l’intention de réduire leur budget d’assurance santé

· 7% ont l’intention de réduire leur budget d’assurance santé dans les 12 prochains mois :

· Parmi eux, 50% le feraient en réduisant l’étendue des garanties de leur complémentaire santé et 50% en changeant d’assureur.

 

· Leur profil : ce sont le plus souvent :

o ceux dont les revenus sont les plus fragiles,

o les jeunes, plus ouverts au changement d’assureur pour faire jouer la concurrence,

o et les familles, pour l’une de ces deux raisons.

 

S’il est un domaine sur lequel les Français se montrent confiants, c’est celui de la valeur de leur système de soins.

 

En effet, pour une large majorité d’entre eux, le système français offre des soins de qualité, et ils s’estiment être bien couverts, mais pour autant, ils ont une connaissance très inégale des montants restant à leur charge.

 

III.LES RÉPONSES DE GENERALI FACE AUX

PRÉOCCUPATIONS ET ATTENTES DES FRANÇAIS

Face aux 2 constats soulevés par l’étude, Generali répond avec des solutions concrètes

 

1. C’est pourquoi Generali a conçu pour ses clients un guide pédagogique « Tout savoir sur

la santé » pour permettre de :

savoir à quoi sert une complémentaire santé (ce qu’elle fait / ne fait pas)

Comprendre le parcours de soins

Savoir décrypter le reste à charge

 

A QUOI SERT UNE COMPLEMENTAIRE SANTE :
 

2. La santé pèse lourd dans le budget des ménages : une offre modulaire

Dans le contexte économique actuel, et au vu des comportements et attentes des Français, révélés par l’étude GENERALI/TNS SOFRES, les solutions GENERALI vont encore plus loin et s’efforcent de répondre aux attentes de tous les profils :

 

1. Pour les personnes qui un budget serré : une formule adaptée aux petits budgets.

· Pour être sûr de payer le juste prix : un service par téléphone étudie avec l’assuré les devis lunettes et prothèses dentaires et les oriente vers les professionnels les plus proches

 

· Pas d’avance de frais à faire avec la carte de Tiers payant Almérys chez plus de 160 000 professionnels de santé : pharmaciens, biologistes, opticiens, dentistes… etc

 

· Remboursement sous 48 heures

 

· En cas d’hospitalisation, remboursement sans limite de temps du forfait hospitalier laissé intégralement à la charge du client par la Sécurité Sociale

· Les montants de remboursement pris en charge par la complémentaire santé Generali sont exprimés en euros

 

« Afin de permettre à l’assuré d’ajuster le niveau des garanties souscrites en fonction de ses besoins, des options sont proposées comme la médecine douce pour les senior. Par ailleurs, privilégier une complémentaire santé avec des garanties adaptées à ses besoins réels permet au final de réduire sa facture santé, surtout si les médecins consultés pratiquent des dépassements d’honoraire. Dans tous les cas, bien suivre le parcours de soins en passant par son médecin traitant fait partie des éléments à respecter pour être mieux remboursé » précise Yanick Philippon, Directeur du marché des entreprises collectives Generali France.

 

2. Pour les famille ou seniors, qui ont des besoins de santé spécifiques : des formules et des options répondant à différents besoins

Le remboursement des dépenses de santé par le régime obligatoire varie fortement selon le type de soin. Cependant, en fonction de l’âge et de la situation familiale, les besoins et les budgets peuvent être très différents.

 

C’est pourquoi La Santé GENERALI propose, sans questionnaire médical préalable, une offre modulable et des services adaptés à chaque situation :

Pour les familles :

- 20 h d’aide familiale si la nounou est immobilisée.

- Une prise en charge des vaccins non remboursés par la Sécurité sociale.

 

Pour les seniors :

-Un remboursement de la chambre particulière en cas d’hospitalisation - Une prise en charge immédiate (sans délais de carence ni questionnaire médical)

 

 

A propos de Generali

Un groupe international

Fondé à Trieste en 1831, Generali est aujourd’hui largement implanté dans le monde entier.

Aujourd’hui, le Groupe Generali :

 

· Est présent dans 60 pays à travers le monde · Assure 70 millions de clients dans le monde entier

 

· Emploie 82 000 collaborateurs Le Groupe Generali est l’un des principaux acteurs sur les marchés de l’assurance et des services financiers avec un Chiffre d’affaires en 2011 de 69.2 Miliards d’euros :

 

· Vie 46.4 Mds

 

· Dommages 22.8 Mds.

Leader européen en assurances de personnes, c’est aussi l’un des principaux acteurs mondiaux de la gestion d’actifs.

A propos de Generali France

En France, Generali est le 2e assureur généraliste du marché et le n°1 en épargne individuelle, avec 13.7 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

 

Generali France est une compagnie dont les activités sont diversifiées (dommages, santé, protection sociale, retraite, épargne…). Sa contribution au chiffre d’affaires du Groupe est de 19%.

 

Generali France s’appuie sur plus de 10 000 collaborateurs et agents généraux pour offrir des solutions d’assurances à 6 millions d’assurés, particuliers ou bénéficiaires de garanties dans le cadre de leur activité, ainsi que 800 000 entreprises et professionnels.

 

L’activité dommages et assistance

Le chiffre d’affaires dommages et assistance de Generali France s’établit à 4,7 milliards d’euros,

soit une croissance de + 4,3 %, supérieure à celle du marché (+ 4 %).

 

Un réseau de professionnels de confiance

Generali a sélectionné des professionnels de confiance pour étudier les solutions les mieux adaptées aux besoins de ses clients, qu’ils soient particuliers ou professionnels, afin de les orienter vers les meilleures opportunités et les accompagner à toutes les étapes de leur vie :

 

1 000 agents généraux répartis sur toute la France

1 700 conseillers commerciaux à domicile

Des agences virtuelles disponibles via internet donnent accès aux principales informations sur les contrats 24h/24.

 

Plus d’informations sur www.generali.fr