Nora ANSELL-SALLES

mardi 21 janvier 2020

AIDE ACTIVE A MOURIR: qu'elle est votre position ?

https://twitter.com/minedinfos/status/1219501480601948161?s=19

Lire la suite de Thierry Beaudet publié dans le JDD ce week-end :
https://twitter.com/ZOOM_Actus/status/1219494097817391104?s=19

C'est à lire et méditer...


TRIBUNE. "L'aide active à mourir, un débat nécessaire"

Thierry Beaudet, président de la Mutualité française, signe une tribune pour appeler à ouvrir un débat parlementaire sur la fin de vie.

Thierry Beaudet, président de la Mutualité française.
Thierry Beaudet, président de la Mutualité française. (Sipa)
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Voici la tribune de Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française, au sujet de la fin de vie : "La révision de la loi bioéthique explore en ce moment certains territoires touchant au droit à la vie, voire à la vie 'augmentée' ou 'accompagnée' : PMA pour toutes les femmes et intelligence artificielle. Elle y apporte des réponses empreintes des valeurs propres à notre République pour offrir plus de liberté et plus d’égalité. Nous nous en réjouissons. Pour autant, à mon sens, elle demeure incomplète en laissant de côté une question actuelle et fondamentale : le droit de choisir une fin de vie digne.

Pour des raisons culturelles ou cultuelles, la fin de vie en France, et a fortiori son accélération volontaire pour des motifs thérapeutiques, reste un domaine interdit. La mort serait un mystère intouchable, en débattre serait inconvenant. Face à la douleur ou à une dégradation physique vécue comme insupportable et humiliante, notre société décide de facto qu’il faut se faire disciple de Sénèque et se taire pour rester digne. Ou, pour les familles et le corps médical, vivre le traumatisme des prétoires et de l’exposition malsaine que cela engendre.

Le droit à la fin de vie assistée progresse trop lentement

Le droit à la gestation - son contrôle comme son accomplissement - s’est heureusement étendu. Peu à peu des limites et des tabous sont tombés. A contrario, le droit à la fin de vie assistée progresse trop lentement, le plus souvent en réaction à des situations dramatiques.

Bien sûr, le Code de déontologie médicale (article 37), le Code de santé publique (article L 1111-4) et les lois Leonetti de 2005, puis Leonetti-Claeys de 2016 créent et élargissent les droits des malades et des personnes en fin de vie. Sont visés les objectifs de soulager la douleur, d’éviter une obstination déraisonnable, de respecter durablement la volonté de la personne malade ou d’une personne de confiance par le biais des directives anticipées, de développer des soins palliatifs jusqu’à la sédation profonde.

Mais, contrairement à certains pays voisins, aucun de ces textes ne traite de l’aide active à mourir. Et les débats du CCNE (Comité consultatif national d’éthique) préalables à la révision de la loi bioéthique ont écarté d’emblée cette option.

Avec l’augmentation de la durée de la vie, [cette question] se posera de manière lancinante

Or cette question mérite d’être débattue au nom de la responsabilité. Avec l’augmentation de la durée de la vie, elle se posera de manière lancinante. Elle s’imposera aux personnes concernées, bien sûr, mais aussi à leurs familles, à leurs médecins. Elle s’imposera à notre société. Mais toujours avec le risque de la fragmenter et d’alimenter la chronique si on n’y remédie pas avant.

Cette question mérite également d’être débattue au nom de la dignité.

Il y a plusieurs façons de comprendre la dignité, qui peuvent d’ailleurs être antagonistes.

Il en est une qui fait de "la vie" une vertu cardinale, un principe intouchable. Celle-ci restreint la liberté individuelle face aux aléas de la vie, y compris ceux qui conduisent à une douleur ou à une situation inhumaines. Cette acception de la dignité interdit de modifier par quelque manière que ce soit le cours de la vie, aussi accidenté et insupportable soit-il.

Il est une autre acception de la dignité qui, au contraire, revendique l’autonomie et le libre arbitre face à ces mêmes aléas. Cette acception invite à intervenir - par la science et la médecine - à tous les moments de la vie, de la naissance à la mort. C’est cette acception que je défends.

Les pays voisins qui se sont engagés dans cette voie peuvent être une source d’inspiration

C’est au nom de cette dignité et de cette autonomie que des mutualistes ont été pionniers en développant l’accouchement sans douleur, en permettant aux femmes en situation de handicap de vivre une maternité heureuse et que, plus largement, ils ont milité pour que femmes et hommes puissent disposer librement de leur corps.

C’est au nom de cette dignité et de cette liberté qu’il me semble nécessaire qu’un débat sur l’aide active à mourir soit ouvert. Les pays voisins qui se sont engagés dans cette voie peuvent être une source d’inspiration pour le nourrir. La Mutualité Française, par le biais de son espace fédéral d’éthique, s’est emparée de cette question et va l’instruire au premier semestre de cette année.

Pour ma part, je plaide pour une solution de liberté qui laisse à chacun le choix d’une fin de vie digne. Et si une réforme allait dans ce sens, alors je suis sûr que des mutuelles se feraient encore pionnières en créant les lieux et les conditions permettant d’exercer cette liberté."

 
Unmute

mardi 7 janvier 2020

c'est à lire: le coup de griffe de Jacques Draussin


Infolettre n° 363
mardi 7 janvier 2020
Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

Un bien joli compte de Noël...

C’est vrai, cette année, on n’espérait guère qu’un seul miracle de Noël, sous forme de trains et de métros retrouvant pour quelques jours leur fonction originelle. Hélas, le lobby des confiseurs, habituellement si puissant en cette saison de fête, n’a pas vraiment donné toute sa mesure et nombre de familles ont dû faire réveillon par procuration pour cause de grève par précaution.

Pas facile, dans ces conditions, de trouver dans l’actualité un sujet joyeux qui nous aurait fait oublier nos turpitudes piétonnières et permis d’écrire quelques lignes tracées d’une plume trempée dans l’enthousiasme scientifique et la confiance en la nature humaine.

Pourtant, on y a cru. Quasiment la veille du 25 décembre, fête de la nativité et donc aussi des enfants, Avexis, filiale biotech du grand laboratoire suisse Novartis, a annoncé une initiative qu’on a cru être, l’espace d’un instant, d’une générosité exceptionnelle.

Il s’agissait de mettre à disposition gratuitement le seul traitement à ce jour permettant de guérir l’amyotrophie spinale (AMS) de type 1, une maladie génétique rare et fatale chez les bébés. Chaque année, 6 000 d’entre eux en sont frappés dans le monde et sont condamnés à une perte graduelle de leurs facultés de se mouvoir, de parler, d’avaler, puis de respirer.

Pourquoi a-t-on cru à un geste de générosité ? Parce que le traitement en question, le Zolgensma, est tout simplement le plus cher du monde : 2,125 millions de dollars la dose. Un prix démesuré mais qui permet de guérir l’AMS infantile via l’administration d’une injection unique.

Hélas, poursuivant un objectif difficile à classer dans la catégorie philanthropie débridée, la filiale de Novartis a annoncé que son offre ne concernerait qu’une centaine de petits malades… et que leur sélection s’effectuerait par tirage au sort !

Sont donc éligibles des bébés de moins de deux ans vivant dans un pays où la thérapie n’est pas encore approuvée par les autorités locales. Une façon comme une autre de forcer la main aux gouvernements qui rechigneraient encore à reconnaître des traitements hors de prix pour des pathologies hors normes.

La technique marketing n’est pas vraiment subtile, elle oscille entre les repas minceur de Bernard Canetti [« On est tellement sûrs que ça va marcher pour vous qu’on est prêts à vous offrir la 1ère dose »] et le classique échantillonnage sélectif dans les zones de chalandise [« L’essayer, c’est l’adopter »].

Si le Zolgensma est incontestablement innovant, on peut quand même se demander si la communication qui l’accompagne en l’occurrence est à la hauteur des espoirs que suscite son efficacité...

Faire de la vie d’un enfant le gros lot d’un sweepstake où les perdants n’auront probablement pas la chance de rejouer n’incite décidément pas à continuer à croire au Père Noël.

Jacques DRAUSSIN

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dimanche 22 décembre 2019

Désert médical...

Toute l'Afrique serait un immense désert médical...
https://youtu.be/fkMtaPw7gew

vous êtes douanier ? cette info vous concerne...

L' AIDF a une chaîne YouTube,  vous pouvez nous envoyer des vidéos à thème douanier.  Vidéos sportives,  culturelles,  défilés,  interviews. 
Bien sûr,  ces vidéos doivent être libres de droits ou vous devez avoir l'accord du producteur .
Contact aidf@sfr.fr 
Whatsapp 00 33 698583150
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=744161339323152&id=100011878777321

mardi 10 décembre 2019

Sur l'agenda d'Agnès Buzin cette semaine...


 

 

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Agenda de Madame Agnès BUZYN

Ministre des Solidarités et de la Santé

Semaine du 09 décembre 2019

 

 

                                                                     

Lundi 9 décembre

 

15h30              Présentation des conclusions de la concertation sur le système universel de retraite,

                        en présence de Jean-Paul DELEVOYE, Haut-Commissaire aux retraites

                        Ministère des Solidarités et de la Santé

 

 

 

Mardi 10 décembre 2019

                       

08h30              Petit-déjeuner de la majorité

                        Hôtel de Matignon

 

11h00               Réunion de groupe LREM

                         Assemblée nationale

                       

15h00              Questions au Gouvernement

                        Assemblée nationale               

 

18h30              Intervention à la 20ème cérémonie des Prix INSERM

                        Collège de France

 

 

 

Mercredi 11 décembre 2019

                       

10h00              Conseil des Ministres

                        Palais de l’Elysée                               

 

12h00              Présentation du projet du Gouvernement pour la mise en place du système universel

                        de retraite      

                        Conseil Économique, Social et Environnemental, Paris

 

15h00              Questions d’actualité au Gouvernement

                        Sénat

 

 

 

Jeudi 12 décembre 2019

           

09h30              Remise officielle du rapport conjoint de 5 organisations internationales sur l’initiative du G7 France pour des connaissances communes sur les soins de santé primaires à l’occasion de la réunion du comité santé de l’OCDE

                        OCDE

 

15h00              Remise du rapport de la députée Audrey DUFEU SCHUBERT sur la place des aînés dans notre société et le regard porté sur le vieillissement

                        Ministère des Solidarités et de la Santé

 

17h00              Rencontres de la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP)

                        Carrousel du Louvre

 

 

Vendredi 13 décembre 2019

10h30              Conférence des Directeurs Généraux de Centres Hospitaliers

                        Siège de la Fédération Hospitalière de France Paris 14ème

 

 

 

                       

 

 

 

Contact presse :

Cabinet d’Agnès BUZYN : sec.presse.solidarites-sante@sante.gouv.fr – 01 40 56 60 65

 


Les ministères sociaux agissent pour un développement durable.

Préservons l'environnement : n'imprimons que si nécessaire !


dimanche 8 décembre 2019

Campagne de dépistage hépatite virale en Côte d'Ivoire

https://news.abidjan.net/h/666820.html

C'est à lire...


 
 
La 18hLes EchosVendredi 06 décembre 2019
 
 
 
 
HENRI GIBIER
 
La newletter d'Henri Gibier
 

Bonsoir, l’actualité de ce vendredi reste bien sûr dominée par les grèves lancées à la Sncf et à la Ratp contre la réforme des retraites. On sait maintenant qu’elles vont se poursuivre au moins jusqu’à la présentation par Edouard Philippe de la version intégale du projet de réforme, prévue mercredi. 

 
 
 
 
 
À NE PAS MANQUER

 

Au lendemain de la manifestation plutôt réussie des syndicats, qui sont parvenus à mettre plus de 800.000 Français dans la rue, sur leur mot d’ordre du refus du projet de réforme “systémique” préparé par le gouvernement, chacun prend ses marques pour une semaine s’annonçant décisive. D’ores et déjà les usagers ( on oublie que ce sont de plus en plus des clients) sont prévenus: les organisateurs de la journée du 5 décembre ont décidé d’en programmer une deuxième, pour le mardi 10 décembre. Ce qui veut dire que jusqu’à cette date au moins, les transports publics resteront paralysés. De leur coté, les pouvoirs publics ont choisi de fixer au mercredi 11 décembre l’éventuel point de bascule, Edouard Philippe s’étant engagé ce vendredi  à présenter ce jour-là “l’intégralité du projet” ( avant on ne parlait que de son “architecture”) devant le Conseil économique, social et environnemental. L’organisme où s’est fait remarquer, alors qu’il en assurait la présidence, l’actuel haut-commissaire aux Retraites, Jean-Paul Delevoye. C’est donc en fait le jeudi 12, après ces deux évènements, et une semaine tout juste après la manifestation de jeudi dernier, que l’on saura si le mouvement tourne vraiment à l’épreuve de force, ce qui pourrait le conduire au-delà des fêtes, ou si une forme de sortie de conflit s’esquisse. Pour se donner le maximum de chances, l’équipe au pouvoir va tenter d’ici là de circonscrire aux seuls régimes spéciaux de la Sncf et de la Ratp les bastions de grévistes. Pour l’essentiel il s’agit donc d’en détacher les enseignants, très inquiets sur le maintien de leurs pensions: un travail entâmé ce matin par Jean-Michel Blanquer, leur ministre. Ce dernier a rappelé qu’il avait pris l’engagement que les pensions ne baisseraient pas et que le maintien de leur niveau serait inscrit dans la loi. Le taux de grévistes dans l’Education nationale était retombé à 10% ce vendredi, mais il pourrait remonter à partir de mardi, jour de la deuxième journée interprofessionnelle. L’Elysée et Matignon ont visiblement fait le pari qu’il valait mieux maintenir un certain flou sur leurs intentions afin de laisser les syndicats réussir une mobilisation exutoire. En espérant que certains d’entre eux, ayant montré leur force, se saisiraient de la révélation du projet mercredi prochain pour entrer dans une nouvelle phase de dialogue et de négociation, plutot que de prendre le risque d’un long conflit usant et impopulaire. Les organisations les plus en pointe comme la CGT misent elles sur le fait que les manifestations, si elles continuent d’être aussi suivies, engendreront une dynamique d’extension des grèves à d’autres catégories, ou jeunes ou salariés du privé. A la fin de la semaine prochaine on commencera à pouvor juger lequel des deux bords s’est montré le meilleur stratège.

 
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LE CHIFFRE
 
266.000
 

L'emploi américain a bondi en novembre, avec 266.000 créations nettes de postes.Signe que l’horizon économique se dégage pour Trump en vue des élections de 2020.  Les économistes tablent toujours sur un ralentissement de l'activité l'an prochain mais sont moins nombreux à redouter une récession.

 
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