MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
jeudi 9 mars 2017
Comité des DRH publics-privés
Bonjour à tous,
Je me réjouis de vous accueillir
ce matin pour cette nouvelle réunion du Comité des DRH public-privé. C’est la 5ème édition pour
certains d’entre vous. La 2ème pour moi. Ces rencontres constituent un espace de
dialogue que j’affectionne tout particulièrement car la liberté de ton et le
souci constant de faire bouger les lignes y ont toute leur place.
C’est pourquoi, je souhaite
renouveler mes remerciements pour votre investissement au sein de ce comité
ainsi que mon attachement à ces échanges qui sont un moyen de connaissance
réciproque mais aussi d’enseignements précieux et utiles pour faire face à des
enjeux communs. -
2 -
Disons-le d’emblée, il s’agit de voir quelles sont nos
problématiques communes face à des enjeux parfois convergents et de partager
des réponses adaptées à chacun de nos environnements.
Après quatre
rencontres successivement dédiées
- à la diversité ;
- à la mobilité entre secteur public et privé ;
- à l’impact du numérique ;
- et à la
reconnaissance de la valeur professionnelle.
Nous allons débattre
aujourd’hui de la qualité de vie au travail des agents, à l’aune des nouvelles
attentes et des nouveaux comportements des usagers. La satisfaction du client
comme de l’usager est un enjeu majeur pour les organisations publiques et
privées. Cet objectif commun se traduit par une adaptation de l’offre à la
demande. Pour y parvenir, différents outils existent :
- dans le privé : des outils de normalisation tels ISO
9001, ont vocation à accompagner les systèmes de management de la qualité ;
- du côté de
l’administration : des dispositifs comme le baromètre de la qualité des
services publics, le référentiel Marianne ou des démarches de
simplification comme « Dites-le nous une fois » permettent d’apprécier la
satisfaction des usagers.
- 3 -
Je crois qu’il ne faut pas avoir peur de se questionner
collectivement sur ce sujet, car la qualité du service rendu, constitue
un véritable défi pour la fonction publique comme pour le privé.
En effet, nous
vivons aujourd’hui dans une société en mutation.
En premier
lieu et c’est ce qui nous intéresse aujourd’hui, nous assistons à un mouvement
de transformation des attentes et des comportements des usagers, dont
l’exigence d’efficacité ne cesse de croître. Pour faire face à ces nouveaux
enjeux, le secteur public comme le secteur privé doivent apprendre à les
anticiper. C’est la condition de leur adaptation à ce nouveau défi.
Lorsqu’on
évoque un tel sujet, plusieurs problématiques sont à évoquer : la révolution
numérique, la montée des incivilités, la volonté croissante de co-production de
politiques publiques ou de services. Ces enjeux touchent respectivement nos
deux sphères d’intervention : public et privé. - 4 -
En parallèle de ces nouveaux enjeux, ceux pour qui nous
produisons un service font part d’exigences croissantes en matière de :
- Simplification
- D’accessibilité
- Et de
rapidité
Cette triple
exigence doit nous aider à repenser notre manière de rendre le service aux
usagers.
Si je prends à
titre d’exemple, l’impact de la révolution du numérique. Elle peut à la fois
constituer, une opportunité considérable en termes d’optimisation des
procédures de travail : le développement du digital permet de réduire
l’administration de guichet et ouvre des perspectives d’évolution vers
de nouveaux métiers.
Néanmoins,
elle présente, il ne faut pas le nier un certain nombre de risques qu’il
convient d’anticiper en amont :
- intensification de la charge de travail au regard de
l’instantanéité des relations ;
- difficile conciliation entre vie professionnelle et vie
privée. Je suis pour ma part très attentive au droit à la déconnexion
- Tendance à
la déshumanisation de la relation à l’usager
- 5 -
Dans cette perspective, trois questions sont
aujourd’hui soumises au débat :
Concernant
la révolution du numérique,
que faire face aux nouvelles exigences de transparence, d’immédiateté formulées
par nos usagers/clients et à leur impact sur la charge de travail induite chez
nos agents/salariés ?
Sur la
montée des incivilités à l’encontre des agents publics, liées à un déni de légitimité et/ou
d’autorité, comment faire face à l’accroissement de ces violences, qui est un
sujet inquiétant? Nos agents ne sont pas préparés à supporter ces pressions qui
sont inacceptables, il faut donc créer les conditions d’une relation apaisée
avec les usagers. C’est indispensable.
S’agissant
du désir de travail collaboratif, comment favoriser une réflexion sur la co-construction des
politiques publiques et/ou des services en consacrant un rôle certain à «
l’expérience » usager ? Autrement dit, comment répondre favorablement à ce
besoin de personnalisation, de participation des usagers/clients ? -
6 -
Ces défis interrogent non seulement la prestation de service
et nos modes d’organisation mais également la capacité de nos agents/salariés à
y répondre. Or, il est de la responsabilité du manager que de mettre les agents
en situation de faire face à ces nouveaux défis, de les soutenir et de les
préserver au sein du collectif de travail.
De ce point de
vue, ces nouvelles attentes/comportements des usagers renforcent l’attention à
porter aux questions de qualité de vie au travail pour nos agents.
C’est pour
tenter de répondre à ces différentes interrogations, que je viens devant vous.
Notre dialogue sera, j’en suis certaine, fructueux et je compte sur vous pour
proposer, sur ces différents points, des traductions concrètes en termes
d’outils managériaux.
Je vous remercie
mercredi 8 mars 2017
mardi 7 mars 2017
MaFPseReinvente : a vous la parole
Jetez un coup d'œil au Tweet de @AnnickGirardin : https://twitter.com/AnnickGirardin/status/839113207319040000?s=09
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Femme de réseau un jour, femme de réseau toujours !
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Réseau Étoile https://www.communaute-etoile.fr/act
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REGARDdeFonctionR
@FonctionR
Trop faible présence des femmes dans les Comités Exécutifs des grandes entreprises
L'Observatoire SKEMA de la féminisation
des entreprises publie aujourd'hui les résultats 2017 de son étude annuelle sur
la présence des femmes dans les Conseils d'Administration et les Comités
Exécutifs des grandes entreprises. Si la féminisation des Conseils d'Administration
est en fort accroissement grâce la loi, l'étude pointe la nécessité d'une
nouvelle initiative législative pour accroître la présence des femmes dans ces
irréductibles lieux de pouvoir masculins que sont les Comités Exécutifs.
Alors que
la Loi Copé-Zimmermann est entrée en vigueur en janvier 2017, la féminisation
des plus grandes entreprises françaises s'est-elle
améliorée ? « On pourrait le penser mais l'analyse
fine des données nous montre que ce n'est en réalité pas le cas puisque les
femmes restent sous-représentées dans les bastions masculins
que sont les Comités Exécutifs, dont la diversité hommes/femmes est laissée au
libre arbitre des dirigeants » souligne le Professeur Michel Ferrary,
qui dirige l'Observatoire SKEMA de la féminisation des entreprises, créé en
2012.
Sous sa
houlette, le rapport de
l'Observatoire SKEMA de la féminisation des entreprises a rendu ses conclusions, basées sur l'analyse des
données factuelles des rapports annuels publiés en 2016 par 62 des plus grandes
entreprises françaises (CAC40 + CAC Next 20). Il y analyse minutieusement
chaque année la présence des femmes dans les Conseils d'Administration, les
Comités Exécutifs, la population cadres et les effectifs.
Les
résultats 2017 de l'Observatoire SKEMA livrent 6 constats :
1.
L'augmentation
du nombre de femmes dans les Conseils d'Administration résulte davantage de la
création de nouveaux postes d'administratrices que du remplacement des hommes
par des femmes. 35,64% de
femmes siègent dans les Conseils d'Administration, un net progrès atteint grâce
à la loi Copé-Zimmermann, alors qu'elles ne représentaient que 8,5% des
effectifs des Conseils d'Administration en 2007.
2.
Cette
augmentation du nombre d'administratrices ne se traduit pas par un
accroissement du nombre de femmes dans les Comités Exécutifs. Elles sont seulement 11,59% à siéger dans les lieux
de pouvoir masculins que sont les Comités exécutifs, ce que Michel Ferrary
apparente à « l'irréductible plafond de verre supérieur » alors que les femmes
représentent 31,69% des cadres. En 2007, les femmes représentaient 8% des
membres des Comités Exécutifs de grandes entreprises. Cette faible évolution
en 10 ans (+3,59%), illustre la persistance de ce plafond de verre et milite
pour une nouvelle initiative législative en faveur de quotas.
3.
Le
croisement de la féminisation des Conseils d'Administration (contrainte par la
loi) et des Comités Exécutifs (laissée libre à la volonté des dirigeants) met
en évidence quatre catégories d'entreprises : les
Championnes de la Diversité, qui affichent un pourcentage de femmes dans
les deux instances de gouvernance supérieur à la moyenne (ENGIE, Sodexho,
L'Oréal, Publicis), les Machistes Contrariées où le pourcentage de
femmes dans le CA est supérieur à la moyenne mais le pourcentage dans le CE
inférieur à la moyenne, voire nul (Altran, Vivendi, Technip, Eiffage...), les
Irréductibles Machistes où les pourcentages de femmes dans les deux
instances de gouvernance sont inférieurs à la moyenne (LafargeHolcim, Airbus,
Carrefour...) et les Potentielles Championnes de la diversité où le
pourcentage de femmes est élevé dans le Comité Exécutif mais inférieur à la moyenne
dans le Conseil d'Administration (Orange, Dassault Systèmes, Saint Gobain...).
4.
Le
croisement de la féminisation des Comités Exécutifs et des populations Cadres
fait émerger quatre catégories d'entreprises : Les
Féminines qui utilisent leur important vivier de femmes cadres pour
féminiser leur Comité Exécutif. Les Masculines, dont le faible taux de
femmes cadres limite la féminisation de leur Comité Exécutif, les Machistes,
qui disposent d'un très important vivier de femmes cadres mais ne l'utilisent
pas et les Amazones dont le vivier est limité mais l'utilisent au
maximum pour féminiser leur Comité Exécutif.
5.
Le
croisement de la féminisation des populations Cadres et des effectifs met en
avant une accentuation de la bipolarisation sexuelle des entreprises : les entreprises féminines sont de plus en plus
féminines et les entreprises masculines, de plus en plus masculines.
6.
La
rentabilité opérationnelle moyenne sur 5 ans (EBITD) de
l'entreprise est positivement corrélée avec le pourcentage de femmes cadres
dans l'entreprise. L'analyse sectorielle du Luxe, de la Finance et de
l'Automobile le confirme.
Retrouvez
l'intégralité des résultats de l'Observatoire SKEMA de la féminisation des
entreprises :
L'Observatoire
SKEMA de la Féminisation des Entreprises constitue l'un des piliers de la
Chaire Femmes et Entreprises de l'école
dont l'objectif est de promouvoir l'égalité professionnelle et la mixité dans
l'entreprise autour d'actions concrètes auprès des étudiants et des étudiantes,
d'actions dans la société civile (réseaux de femmes, conférences-débats), de
recherches et de partenariats, comme celui mis en place courant 2017 avec le
soutien de la Fondation Egalité Mixité dont SKEMA est lauréat.
A propos du Professeur Michel Ferrary : Il publie en 2010, dans la revue du CNRS « Travail, genre et sociétés » l'article « Les femmes
influencent-elles la performance des entreprises ? » et en 2013 l'article « Femina Index : betting
on gender diversity is a profitable SRI strategy » dans la revue Corporate Finance Review. Régulièrement consulté par des entreprises et des administrations sur les
questions liées à la Diversité et l'inclusion dans les organisations, Michel Ferrary est Professeur de
management à l'Université de Genève et Chercheur-affilié à SKEMA Business
School.
A propos de SKEMA Business School : Avec plus de 7500 étudiants et 37 000 diplômés, SKEMA Business School est
une école globale qui, par sa recherche, ses programmes d'enseignement, sa
structure multi sites internationale forme et éduque les talents dont ont
besoin les entreprises du XXIe siècle. Désormais, l'école est présente sur 6
sites : 3 en France (Lille, Sophia-Antipolis, Paris), 1 en Chine (Suzhou), 1
aux Etats- Unis (Raleigh) et 1 au Brésil (Belo Horizonte). SKEMA est accréditée
EQUIS AACSB et AMBA.
Contact presse : Agence Noir sur Blanc
Louis-Nicolas Doumet, 01 41 43 72 86, lndoumet@noirsurblanc.com
Mihaela Fiordean, 01 41 43 72 75, mfiordean@noirsurblanc.com
Pièces jointes :
Observatoire_Skema_de_la_feminisation_des_entreprises20171.pdf
CP_Observatoire_SKEMA_de_la_feminisation_des_entreprises_0203172.pdf
Observatoire_Skema_de_la_feminisation_des_entreprises20171.pdf
CP_Observatoire_SKEMA_de_la_feminisation_des_entreprises_0203172.pdf
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