Nora ANSELL-SALLES

mardi 19 janvier 2016

C'est à lire : 2,8 millions de mails effacés en 4 jours




2,8 millions de mails effacés en 4 jours
grâce à une campagne de dépollution du net !

Paris, le 14 janvier 2016  Fullmobs, la plateforme de mobilisation citoyenne et Newmanity, la messagerie green se sont associés pour lancer le 7 Janvier 2016, une campagne de dépollution numérique. Leur objectif est de sensibiliser le grand public sur l’impact environnemental du mail et de montrer que chacun à son niveau peut agir. Après seulement 4 jours de campagne, 2,8 millions de mails ont été effacés, soit la consommation de 94 000 ampoules pendant une journée. Un véritable succès pour ce début d’année, et une belle manière de démontrer qu’un petit geste sur le web ne coûte rien et peut influer considérablement sur l’environnement.

 En ligne avec leurs convictions, Newmanity, la messagerie green et Fullmobs, la plateforme de mobilisation citoyenne ont décidé de sensibiliser le maximum d’internautes à la pollution numérique, en lançant la campagne « Résolution 2016, du balai les vieux emails! #depollutionnumerique».

Pour ce faire rien de plus simple : il suffit de s’inscrire à la campagne sur Fullmobs, d’indiquer le nombre de vieux mails que vous avez supprimés et ensuite d’inciter son entourage à rejoindre le mouvement. Lancée le 7 Janvier dernier, la campagne a atteint son objectif initial de 1000 personnes en moins de 36h. Le 2ème palier est aujourd’hui de 5000 participants.
Pour célébrer le palier atteint, Newmanity s’est engagé à planter 1 000 arbres au Sénégal ce qui permettra de capter près de 60 tonnes de CO2 pendant 30 ans.
La campagne reste ouverte jusqu’au 31 janvier sur Fullmobs. Les internautes ont donc moins d’un mois pour y contribuer et ainsi apprendre à adopter les éco-gestes d’un web dépollué. 


VOIR LA CAMPAGNE (Nous vous invitons à participer !)
http://fullmobs.org/mobilisation/r%C3%A9solution-2016-du-balai-les-vieux-emails-depollutionnumerique




Retrouvez ou créez votre projet solidaire sur Fullmobs.org .




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MINE D'INFOS: Obligation vaccinale: trouvons un chemin d'entente...: Protéger sans contraindre, c’est possible L’ Ordre des Médecins et le Conseil National de l’Ordre des Médecins rappellent que la vaccin...

Obligation vaccinale: trouvons un chemin d'entente

Protéger sans contraindre, c’est possible
L’
Ordre des Médecins et le Conseil National de l’Ordre des Médecins rappellent que la vaccination est le moyen le plus efficace pour assurer la protection de nos concitoyens contre certaines maladies contagieuses, à titre à la fois individuel et collectif.






Académie nationale de médecine & Conseil National de l'Ordre des Médecins

    Communiqué de Presse, le 19 janvier 2016

                  

 

OBLIGATION VACCINALE

 

Protéger sans contraindre, c’est possible 

 

 

L’Académie nationale de médecine et le Conseil National de l’Ordre des Médecins rappellent que la vaccination est le moyen le plus efficace pour assurer la protection de nos concitoyens contre certaines maladies contagieuses, à titre à la fois individuel et collectif.

 

Trois vaccins sont actuellement obligatoires en France (diphtérie, tétanos, poliomyélite) et ne couvrent qu’une faible partie des risques infectieux encourus sur notre territoire. Tous les autres vaccins sont « recommandés », alors qu’ils protègent contre des maladies à prévalence élevée et à fort impact en santé publique. Des maladies comme l’hépatite B, les infections à papillomavirus oncogènes en cause dans le cancer du col de l'utérus, notamment, ou bien les méningites à méningocoques pour lesquelles la vaccination est seulement recommandée, ont paradoxalement un bilan plus lourd que des maladies pour lesquelles la vaccination est obligatoire. L'actualité récente a rappelé également que des maladies devenues rares, comme la rougeole, voire en voie de disparition, comme la diphtérie ou le tétanos, peuvent encore survenir, entraînant de graves séquelles, sinon des décès, lorsque la couverture vaccinale est insuffisante.


Dans ces conditions, l’Académie nationale de médecine et le Conseil National de l’Ordre des Médecins recommandent de ne pas remettre en cause le principe de l’obligation vaccinale, et de veiller à faire respecter des règles d'exigibilité à même d'assurer une réelle protection de la population.

Il convient d’établir une liste des vaccinations exigibles qui devra être révisée périodiquement en fonction des données épidémiologiques et scientifiques ; cette exigibilité  doit tenir compte d'une évaluation des risques propres à certaines situations bien identifiées, à savoir :
·         collectivités, crèches, écoles, établissements scolaires, établissements d’hébergement ;
·         métiers exposés ;
·         voyages, migrations ;
·         Épidémies.

Toutes ces conditions nécessiteront des mesures réglementaires adaptées à chaque situation et selon l’âge des personnes.

Enfin et surtout, l’Académie nationale de médecine et le Conseil National de l’Ordre des Médecins insistent pour que toute modification de la politique vaccinale donne lieu au préalable à une information large du public et des professionnels de santé, dans une concertation organisée entre les responsables politiques et les différents acteurs.


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MINE D'INFOS: communiqué des amis de Jean-Louis Mégnien sur la n...: Communiqué La note d'étape de la mission sur les conflits à l'hôpital européen Georges Pompidou a été rendue publique par l...

communiqué des amis de Jean-Louis Mégnien sur la note d'étape de la mission interne AP-HP



Communiqué

La note d'étape de la mission sur les conflits à l'hôpital européen Georges Pompidou a été rendue publique par la direction générale de l'AP-HP le dimanche 17 janvier 2016. Elle appelle un certain nombre de commentaires.

Malgré leur complaisance pour les thèses défendues par l'administration locale et centrale, relayées par certains médecins, les trois enquêteurs missionnés par le directeur général de l'AP-HP et le doyen de la faculté de médecine René Descartes ont repéré plusieurs anomalies graves au sein de l'HEGP, et plus généralement au sein de l'AP-HP.

En premier lieu, ils indiquent que "l’HEGP, sans doute plus largement le CHU d’Ile-de- France, n’a pas organisé un dispositif structuré centré sur la prévention de la souffrance psychique et la réaction à l’alerte suicidaire des personnels médicaux, y compris hospitalo-universitaire. Les conséquences de la souffrance psychique, notamment lorsqu’elle survient dans un contexte conflictuel ou d’échec professionnel, et leurs liens avec le travail à l’hôpital, son arrêt ou sa reprise ne sont pas suffisamment pris en compte." Ce passage de la note d'étape met directement en cause la responsabilité pénale de l'employeur qui n'a pas assuré sa mission de prévention des risques psycho-sociaux et ne l'assure toujours pas.

En second lieu, la mission relève "un dysfonctionnement dans la procédure ayant conduit au choix du responsable de l’unité fonctionnelle CMPCV en 2012, puis en 2015". Rappelons que la nomination d'un responsable d'unité est faite par l'administration, qui a donc dysfonctionné sur ce point également, ce qui n'a pas manqué d'aggraver la situation au sein de l'unité où travaillait Jean-Louis Mégnien.

Les enquêteurs se sont appuyés principalement sur des documents établis par les mis en cause dans le suicide de Jean-Louis Mégnien, direction locale et direction générale. La chronologie des faits est incomplète. Certaines informations gênantes pour les commanditaires de cette enquête sont passées sous silence. Le choix des premières personnes auditionnées est surprenant. Il n'y a pas de volonté d'entendre des représentants des principales sensibilités. Le déséquilibre est flagrant. En substance, tous les médecins de l'HEGP entendus sont ceux précisément dont Jean-Louis Mégnien a eu à se plaindre, alors que ceux qui étaient proches de lui au sein de l'hôpital n'ont pas encore pu s'exprimer. Ce simple constat révèle le caractère partisan de ces premières conclusions. A cette censure s'ajoutent des menaces sur la liberté d'expression des médecins et universitaires de l’institution qui ne seraient pas serviles, alors que cette liberté est garantie par la Constitution et ne saurait être remise en cause.
Enfin, il faut constater que la déclaration des liens d'intérêts de Madame Desaulle est incomplète et ne mentionne pas les années 2001 à 2004 pendant lesquelles elle a travaillé étroitement avec Mme Costa.

Au total, cette note apparaît plus comme une vision partiale et incomplète des faits, bien qu'elle pointe déjà les lourdes responsabilités de la direction locale et de la direction générale dans ce qui est pudiquement appelé des dysfonctionnements ou des conflits.
Il en résulte qu'il n'y a pas grand-chose à attendre de la poursuite de cette mission interne à l’AP-HP. Comme dans d'autres affaires, c'est l'enquête judiciaire qui sera seule susceptible de faire éclater la vérité.

Les Amis de Jean-Louis Mégnien