Nora ANSELL-SALLES

mardi 22 octobre 2013

Article 39 du PLFSS 2014 et accès aux médicaments innovants


L’inégalité légale reste une inégalité? inacceptable

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale déposé devant l’Assemblée nationale par le gouvernement comporte un article 39 qui aboutit à priver certains malades de la prise en charge des médicaments innovants indispensables à leur traitement et à leur survie. L’article prévoit de restreindre l’acc?s à ces traitements aux seules situations d’urgence thérapeutique établies avant l’autorisation de mise sur le marché du médicament, tant que le prix final de remboursement n’est pas publié au Journal officiel. Cela va repousser d’un an en moyenne l’acc?s aux médicaments pour les patients correspondant à l’AMM du médicament, même s'ils sont sans alternative thérapeutique.
 

Ces patients risquent donc de voir leur santé se dégrader, et même de mourir. Nous l’avons déjà dit aux députés qui examineront à partir de ce mardi le projet de loi. Aucun n’a déposé d’amendement visant à établir l’égalité d’acc?s à l’innovation thérapeutique vitale. Dans quel pays vivons-nous ?

Seule réponse à nos interpellations : l’un d’entre eux dépose un amendement pour réclamer que le gouvernement établisse chaque année un rapport. Un rapport pour compter les morts ? C’est indécent.

 

Où sont les craintes ?

 

Que les laboratoires risqueraient d’abuser du dispositif de prise en charge dérogatoire de l’article 39. Mais, les pouvoirs publics, justement parce qu’ils sont les pouvoirs publics, disposent de prérogatives de puissance publique pour agir préventivement. Et la négociation contractuelle entre le CEPS et les laboratoires constituent un deuxi?me outil d’encadrement des risques de dérives.

 

Le gouvernement nous a opposé qu’inclure les patients sans alternative thérapeutique dans le dispositif aboutirait à aggraver le déficit de l’Assurance maladie de 3 millions d’euros par an. On sacrifie donc la santé de personnes sans alternative thérapeutique en leur refusant l’acc?s à des traitements pourtant validés par les agences de régulation du médicament.

 

Pourtant il s’agit de permettre l’acc?s à des traitements innovants essentiels, alors qu’on continue dans le même temps à financer des soins non pertinents comme le rév?lent les travaux scientifiques et les rapports des inspections et corps de contr?le.

Or des solutions existent. On pourrait par exemple choisir d’inclure cette somme dans le dispositif de droit commun qui prévoit le remboursement à l’euro pr?s par l’industrie pharmaceutique des surcoûts liés à la prise en charge dérogatoire avant la fixation du prix du nouveau traitement par le CEPS, objet initial de cet article 39.

 

C’est ce que nos associations recommandent en se tenant à disposition de ceux, parlementaires ou gouvernement, qui souhaiteraient répondre honorablement à cet épisode de la bataille permanente pour l’acc?s à l’innovation thérapeutique.

 

Les associations toujours  absentes du Comité économique des produits de santé

 

Nous rappelons que malgré la loi du 4 mars 2002, les associations d’usagers sont toujours tenues aussi éloignées du cœur de la décision dans les prises en charge qui les concernent. Elles n’ont toujours pas de représentants ni au Coll?ge, ni à la Commission de la transparence, ni à la Commission d’évaluation des dispositifs médicaux de la Haute Autorité de Santé, et pas non plus en l’occurrence au Comité économique des produits de santé.

 

MINE D'INFOS: Coup de projecteur sur les cafés nile

MINE D'INFOS: Coup de projecteur sur les cafés nile: [ nile] Cafés nile avec Danièle Jourdain Menninger (MILDT) le 23 Octobre et Gérard Bapt (PLFSS 2014) le 30 octobre   L e 19 septem...

Coup de projecteur sur les cafés nile


[nile] Cafés nile avec Danièle Jourdain Menninger (MILDT) le 23 Octobre et Gérard Bapt (PLFSS 2014) le 30 octobre

 Le 19 septembre dernier, le plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives a été adopté lors d’un comité interministériel présidé par le Premier Ministre. Fruit des réflexions de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et les Toxicomanies (MILDT), il se décline selon trois priorités :

 

-              fonder l’action publique sur l’observation, la recherche et l’évaluation

-              prendre en compte les populations les plus exposées pour réduire les risques et les dommages sanitaires et sociaux

-              renforcer la sécurité, la tranquillité et la santé publique en luttant contre les trafics et contre toutes les formes de délinquance liées aux consommations de substances pyschoactives.

Les réactions furent nombreuses, concernant un sujet qui touche à la fois la santé publique et la question de la sécurité. Le champ de la réduction des risques est en effet l’un des plus sociétal qui soit et on le voit s’étendre de plus en plus à la prise en charge du tabac et de l’alcool. L’actualité porte tous les jours un sujet le concernant : salle de shoot, e-cigarette, baclofène…

 

 

Danièle Jourdain-Menninger, Présidente de la MILDT, viendra débattre le 23 octobre prochain, de 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris), sur le thème :

 

« Quelle politique de Réduction des Risques (RdR) pour 2013 – 2017 ? »

 

Agenda des prochains cafés nile :

-              le 30 Octobre avec Gérard Bapt, Député de Haute Garonne, et Rapporteur du volet recette et équilibre général du PLFSS 2014

-              le 13 novembre avec Claude Evin, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France

-              le 20 novembre avec Elisabeth Hubert, Présidente de la Fédération Nationale des Etablissements d’Hospitalisation A Domicile (FNEHAD)

-              le 27 novembre avec Thomas Fatome, Directeur de la Sécurité Sociale

 

Comptes rendus et vidéos des derniers café nile :

-              Jean Debeaupuis, Directeur Général de l'Offre de Soins (DGOS) : http://www.nile-consulting.eu/?rub=news&new=479

 

-              Marc de Garidel,  Vice-Président du Comité Stratégique de Filière des Industries et Technologies de Santé : http://www.nile-consulting.eu/?rub=news&new=477

MINE D'INFOS: Médecine tropicale française et coopération intern...

MINE D'INFOS: Médecine tropicale française et coopération intern...: Avant la séance thématique consacrée à "la médecine tropicale", l'Académie de médecine souhaite répondre au rapport de l&#39...

Médecine tropicale française et coopération internationale : enjeux et perspectives En prologue point d'actualité sur Radiofréquences et santé

Avant la séance thématique consacrée à "la médecine tropicale", l'Académie de médecine souhaite répondre au rapport de l'Anses du 15 octobre dernier sur les radiofréquences et la santé

14h : Information

Mise au point du Professeur André Aurengo

en réponse au rapport de l'Anses du 15 octobre dernier.

Radiofréquences et santé

les utilisateurs de portable ont besoin de messages clairs
 
 
 
 
Présentation du Professeur Ogobara DOUMBO par Charles PILET (Membre de l’Académie nationale de médecine

Exposé du Professeur Ogobara DOUMBO, Lauréat 2012 de la Chaire Mérieux (Membre correspondant étranger de l’Académie nationale de médecine



 


SÉANCE THÉMATIQUE
« Médecine tropicale française et coopération internationale : enjeux et perspectives »
(Organisateur : Michel REY)
 
Introduction par Marc GENTILINI (Membre de l’Académie nationale de médecine –

La Médecine tropicale française d’hier à aujourd’hui par Dominique RICHARD-LENOBLE (Membre de l’Académie nationale de médecine

La part de la France dans la coopération internationale en santé par Éric PICHARD (Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU d’Angers




Les objectifs prioritaires de la coopération française institutionnelle s’inscrivent dans les thèmes de santé des Objectifs du Millénaire pour le Développement centrés sur le sida, la tuberculose, le paludisme et la santé maternelle. Les projets sur le vieillissement, les maladies cardiovasculaires, le diabète et les cancers sont trop peu développés pour répondre aux besoins de la transition démographique des pays en développement (PED). Peu de projets concernent la santé au travail, les résistances des agents pathogènes, les infections liées aux soins ou la santé de la reproduction. Le nombre d’objectifs est trop important pour une aide publique au développement (APD) globale trop faible. La part de la santé dans l’APD est insuffisante pour assurer une coopération efficace et durable. L’APD bilatérale est en baisse ; elle est cependant essentielle pour promouvoir les thèmes d’excellence historiques de la France comme les maladies transmissibles, les vaccinations, la médecine hospitalière ou la mutualité. La coopération multilatérale donne à la coopération française un poids dans le choix des priorités, en particulier au sein du Fonds Mondial mais la gestion des programmes internationaux échappe souvent aux experts français. Le champ géographique de la coopération institutionnelle est trop étendu, émiettant les aides de la coopération en santé alors que les besoins prioritaires concernent toujours les PED d’Afrique. La coordination des actions de santé est insuffisante du fait d’un trop grand nombre d’opérateurs aux statuts variés. Il serait souhaitable d’achever la réforme de la coopération par la transformation de l’Agence Française de Développement en une véritable agence de coopération ou par la refondation d’un véritable ministère technique de la coopération assurant une coordination centrale et renforcée. La création d’un conseil national du développement et de la solidarité internationale mobilisant les experts français en médecine tropicale et en santé internationale devrait permettre d’orienter la doctrine française en matière de coopération fixée par le Comité Interministériel de la Coopération Internationale et du Développement.
 
 
La formation en médecine tropicale par Jean-Etienne TOUZE (Médecin général inspecteur, membre de l'Académie nationale de Médecine, ancien directeur de l'Ecole du Val-de-Grâce




La médecine tropicale a été un élément déterminant dans la structuration médicale apportée par la France dans nos anciennes colonies puis plus tard dans les pays qui s’inscrivaient dans le champ de la coopération. Au cours des dernières décennies, notre pays a réduit drastiquement l’engagement bilatéral qu’il apportait aux pays de la zone tropicale et plus particulièrement aux pays d’Afrique subsaharienne. Dans le même temps, l’enseignement de la médecine tropicale qui était référencé et reconnu hors de nos frontières perdait son expertise. Initialement portée par quelques grands centres français disposant chacun d’enseignants ayant une expertise entretenue du terrain, l’offre des formations en médecine tropicale s’est depuis démultipliée au sein de chaque université. Les programmes et leurs objectifs pédagogiques priorisés sur les maladies infectieuses et parasitaires ne répondaient plus aux priorités de santé de pays du sud désormais confrontés à une transition épidémiologique et à l’essor des maladies non transmissibles. Les enseignants porteurs de ces formations n’avaient pour un grand nombre aucune expertise reconnue en médecine tropicale. Cette évolution n’a pas été sans conséquence sur les programmes de recherche en médecine et santé tropicales et la lisibilité de notre action au profit des pays en développement. Dans ce contexte, les perspectives suivantes doivent être envisagées :

1- La formation en médecine tropicale doit être valorisée par l'octroi d'un diplôme national reconnu par les instances internationales. 2- La création d'un cursus doctorant en médecine tropicale est le préalable pour atteindre cet objectif avec une composante recherche importante dans ce futur diplôme. 3- L'enseignement en médecine tropicale doit redevenir pratique et être assuré par des enseignants ayant une expérience entretenue du terrain. 4- La formation en médecine tropicale doit s'inscrire dans une relation bilatérale avec les pays concernés où chaque partie pourrait apporter sa contribution dans un partenariat respectant les spécificités de chacun. 5- La formation en médecine tropicale doit être adossée à une recherche scientifique de haut niveau en s’appuyant sur une synergie renforcée de nos réseaux actuels (Institut de Recherche et de Développement, réseau des instituts Pasteur d'outre-mer, universités, etc.). 6- L'enseignement de la médecine tropicale doit être coordonné par une structure supra universitaire dont la mission serait d'apporter une cohérence au dispositif actuel. 7- La réussite dans tous ces objectifs implique un engagement politique fort, seul moyen pour redonner à notre pays la place enviée qu’il occupait dans un passé récent.
 
 
La recherche en médecine tropicale par Michel DUMAS (Membre correspondant de l’Académie nationale de médecine. Institut d’Épidémiologie Neurologique et de Neurologie Tropicale, Limoges




La recherche française concernant la médecine tropicale est effectuée par l’IRD, quelques laboratoires de l’Université et des grands organismes de recherche (INSERM, CNRS, Institut Pasteur). Cette recherche pèche malheureusement par son éparpillement, ce qui la rend, non pas inopérante, mais trop souvent inapparente, et la dessert dans le domaine de la compétitivité, malgré un soutien financier important. La fédération de ses différents acteurs est donc une nécessité pour de multiples raisons, en particulier : - de mutualisation des compétences et des moyens, sources d’efficacité et d’économies ; - de la nécessaire valorisation des recherches et du savoir-faire de ses acteurs, ce qui favorisera leur nomination en tant qu’experts dans des programmes de recherche internationaux ; ils sont encore trop souvent méconnus ;
- d’attractivité pour les jeunes chercheurs français et étrangers attirés par le monde tropical ; - de prospective en raison de l’actuelle mutation démographique et économique du monde tropical. La fédération des chercheurs permettra une reconnaissance de la recherche médicale tropicale, la rendant plus apparente. Ses objectifs vers lesquels elle tend déjà, sont de : - mieux cerner les priorités du sud, avec une meilleure adaptation au contexte social, culturel et économique, en veillant à la cohérence des projets ; - renforcer le développement de recherches, en partenariat étroit et égalitaire, au sein de Réseaux, avec les chercheurs du sud ; le regroupement des moyens sera celui du savoir et des hommes, dans des ensembles performants, permettant ainsi d’atteindre une masse critique ; - favoriser l’émergence dans les pays tropicaux, de Centres d’excellence de recherche en santé tropicale ; - contribuer plus efficacement à la formation des individus, car il ne peut y avoir de formation sans recherche, et inversement. Le regroupement de la recherche tropicale contribuera à autonomiser la médecine tropicale, comme dans d’autres nations occidentales, et ainsi à lui rendre, en France, ses lettres de noblesse. Les modalités précises du regroupement au sein d’une Fédération de tous les rares acteurs français issus de l’Université, des Instituts de recherche, de l’Armée et du monde associatif seront à définir par un Comité de personnalités élues et/ou nommées.
 
 
Conclusion et propositions de recommandations par Michel REY (Membre correspondant de l’Académie nationale de médecine. Pr Honoraire de maladies infectieuses et tropicales, Clermont-Ferrand
 
 

MINE D'INFOS: STOPORISK : une application à installer d'urgence ...

MINE D'INFOS: STOPORISK : une application à installer d'urgence ...: Les Français sont mauvais élèves en matière de secourisme, mais cela pourrait changer... L'application STOPORISK permet un apprentis...

STOPORISK : une application à installer d'urgence sur tous les iPhones et iPads


Les Français sont mauvais élèves en matière de secourisme, mais cela pourrait changer... L'application STOPORISK permet un apprentissage rapide, simple et ludique des gestes qui sauvent.

Dans sa note d'analyse de février 2013, le Centre d'analyse stratégique s'alerte : « Alors que 95 % des Norvégiens et 80 % des Autrichiens ont été initiés aux gestes qui sauvent, les Français, dans leur grande majorité, ne les maîtrisent pas et sont démunis en cas d'accident ».

Et il y a effectivement de quoi s'inquiéter... En France, moins d'une personne sur cinq, témoin d'un arrêt cardiaque, pratique les gestes de premiers secours (source : projet européen EuReCa). L'étude réalisée en septembre 2013 par l'institut Opinion Way conclut que la plupart des Français ne sauraient pas quoi faire s'ils étaient victimes ou témoins d'un accident de la route.... et que dire des accidents de la vie courante (chutes, brûlures, asphyxie...), responsables de 11 millions de blessés et 19 000 morts par an en France, soit presque cinq fois plus que les morts sur la route ?


Et vous, seriez-vous capable de porter secours à une personne en cas d'accident ou de malaise ?
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Parce que l'initiation aux gestes qui sauvent n'est ni inscrite aux programmes scolaires, ni obligatoire pour l'obtention du permis de conduire, tout est question de volonté et d'initiative. C'est pourquoi la société Stoporisk, organisme de conseil en prévention des risques professionnels  a conçu l'application STOPORISK.
Parallèlement à une indispensable politique de prévention, nous sommes convaincus que l'enseignement à la pratique des gestes de premiers secours pourrait largement contribuer à faire baisser ces dramatiques statistiques.  

Julien Guillon, dirigeant de Spotorisk
L'application offre un apprentissage rapide, simple et ludique du secourisme. Les utilisateurs découvrent  au fil des quizz, les connaissances essentielles à savoir en fonction de l'incident et de sa victime.

Avec STOPORISK, tout le monde peut apprendre comment pratiquer les bons gestes de premiers secours sans faire d'erreur.?
Infos pratiques

Taille : 12.0 Mo
Langues : Français, Anglais
Compatibilité : Nécessite iOS 5.0 ou une version ultérieure. Compatible avec l'iPhone, l'iPad et l'iPod touch. Cette app est optimisée pour l'iPhone 5.
Tarif : 0,89 €

Pour télécharger l'application : https://itunes.apple.com/fr/app/stoporisk/id578884 528?mt=8 


A propos de STOPORISK


Ancien pompier, Julien Guillon a toujours perçu la formation comme un enjeu majeur dans la prévention des risques. Il décide donc de créer en janvier 2012.  STOPORISK, un organisme de conseil en prévention des risques professionnels qui propose de l'Audit, de la formation, toujours basée sur une pédagogie ludique, et de l'équipement en matière de sécurité pour les entreprises, centres de formation et collectivités.

Afin de permettre à un plus large public de s'initier aux gestes qui sauvent, la société a conçue l'application STOPORISK.


Facebook : http://www.facebook.com/pages/Stoporisk/1007990833 88618 

Lire le communiqué de presse sur Internet :
http://www.relations-publiques.pro/9602/stoporisk- une-application-a-installer-durgence-sur-tous-les-iphones-et-ipads. html?camp=886225_0

 




 

 

 

 

MINE D'INFOS: La MGEFI dans la presse

MINE D'INFOS: La MGEFI dans la presse: Titre : Bien manger, bien vivre L'EVEIL DE LA HAUTE LOIRE du 18 /10/213   Titre : « L'action sociale permet la...

La MGEFI dans la presse


Titre : Bien manger, bien vivre
L'EVEIL DE LA HAUTE LOIRE du 18 /10/213
 
Titre : « L'action sociale permet la différenciation mutualiste »
ESPACE SOCIAL EUROPEEN du 18 OCT/05 NOV 13

lundi 21 octobre 2013

MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS signés Michèle Rivasi

MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS signés Michèle Rivasi: Pollution de l'air et cancers : il y a des solutions pour éviter l'hécatombe   Le Centre international de recherc...

LIBRES PROPOS signés Michèle Rivasi


Pollution de l'air et cancers : il y a des solutions pour éviter l'hécatombe
 
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé vient de classer la pollution atmosphérique comme cancérigène certain. En effet, les scientifiques disposent de preuves suffisantes pour affirmer que l'exposition à la pollution de l'air extérieur provoque le cancer du poumon notamment.
 
Michèle Rivasi, députée européenne EELV, rappelle qu'avec 42.000 morts prématurées par an en France, la pollution de l’air extérieur, notamment due aux particules fines du diesel (classé lui aussi cancérigène en 2012), au dioxyde de soufre (SO2),  monoxyde d’azote (NO) ou encore à l'ozone (O3) "pèse particulièrement sur notre santé, et sur notre système de sécurité sociale. Je rappelle par ailleurs que la France est actuellement en contentieux européen pour non respect des seuils d’exposition des populations aux particules fines : elle encourt de très lourdes pénalités financières si elle ne se met pas rapidement en conformité avec la réglementation européenne".
 
Pour la députée écologiste, "il est indispensable d’orienter le crédit impôt compétitivité destiné aux industries automobiles vers la création de véhicules consommant deux litres d’essence aux 100 kilomètres. D'autre part, les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) ont vu leur financement baisser et le principe des zones d'actions prioritaires pour l'air (Zapa) a été abandonné car aucun dossier n'a été déposé par les villes candidates : l’absence de volonté politique gouvernementale sur ce sujet est déplorable".
 
En tant que présidente du Comité territorial Drôme-Ardèche d’AIR Rhône-Alpes (qui est une ASQAA) je suggère quelques solutions simples, à appliquer au niveau des villes pour permettre  de réduire l’exposition des habitants à cette pollution, notamment :
 
-              En matière d’urbanisme, les écoles, maisons de retraites et équipements sportifs de plein air devraient majoritairement être implantées loin des grands axes routiers ;
-              Les parkings relais avec navettes gratuites pour rejoindre le centre ville doivent être multipliés ;
-              Les poids lourds ne doivent plus se retrouver en ville, et les livraisons en ville pourraient se faire à partir de plateformes logistiques à l’extérieur des villes, en camion électrique.
 
Enfin, les enjeux sanitaires liés à la pollution atmosphérique ne doivent pas occulter un autre sujet tout aussi préoccupant, à savoir la pollution de l'air intérieur. "La fumée de tabac environnementale, l’amiante, le radon, le benzène, le formaldéhyde (formol), plus le dioxyde de carbone (CO2), souvent imputable à une mauvaise ventilation  peuvent provoquer l’apparition de certains cancers".
 

MINE D'INFOS: Mémento du Médicament édition 2013 pour tout savoi...

MINE D'INFOS: Mémento du Médicament édition 2013 pour tout savoi...: La Mutualité Française publie aujourd’hui l’édition 2013 du "Mémento Médicament". Celui-ci fournit une analyse des principales ...

Mémento du Médicament édition 2013 pour tout savoir sur le marché du médicament


La Mutualité Française publie aujourd’hui l’édition 2013 du "Mémento Médicament". Celui-ci fournit une analyse des principales données de ce marché et de son financement en direction des décideurs mutualistes et des acteurs de la politique du médicament. Cette nouvelle édition se penche plus particulièrement sur les prescriptions et les médicaments génériques comme levier d’amélioration de la qualité des soins.

 

Le paracétamol et les antiasthmatiques, premières molécules remboursées par les mutuelles, mais non génériquées !

 

Le paracétamol est, en France, la molécule la plus remboursée par les mutuelles. En 2012, elles ont consacré 117 millions d’euros aux remboursements de cet antalgique, en progression de +17,5% par rapport à 2011. Le paracétamol, mais aussi l’acide acétylsalicylique(1), sont toujours exclus du champ du répertoire des génériques en France, alors qu’une disposition législative de 2007 ouvre la possibilité réglementaire de créer des groupes génériques sans spécialité de référence.

 

Les antiasthmatiques administrés par voie respiratoire arrivent en deuxième position des remboursements des médicaments par les mutuelles. Or contrairement aux autres pays européens, les formes pharmaceutiques administrées par voie respiratoire ne peuvent pas être inscrites au répertoire des génériques.

 

La Mutualité Française demande donc l’élargissement du champ du répertoire des génériques aux molécules comme le paracétamol et l’acide acétylsalicylique, mais aussi aux antiasthmatiques, ainsi qu’une meilleure cohérence dans la politique de prix de ces molécules.

 

961 millions d’euros d’économies auraient pu être réalisées en 2012 si l’acceptation des médicaments génériques avait été totale, sans compter les gisements d’économies qui pourraient être réalisées avec l’élargissement du répertoire, de l’ordre de 400 millions d’euros.

 

 

Les prescriptions d’origine hospitalière comme frein au  développement des génériques

 

En 2012, les prescriptions d’origine hospitalière exécutées en ville ont représenté
5,8 milliards d’euros, soit 22,3% des remboursements de médicaments. En augmentation depuis plusieurs années, la majorité de ces prescriptions rédigées à l’hôpital concernent des médicaments sous brevet, notamment du fait d’un processus de référencement, avec pour conséquence la limitation du développement des génériques.

 

A ce sujet, la Mutualité Française demande le développement des mécanismes de régulation des dépenses hospitalières exécutées en ville, avec la mise en place de logiciels hospitaliers d’aide à la prescription permettant l’usage plus important des médicaments génériques.

 

La prescription en dénomination commune internationale (DCI): encore un trop faible recours

 

 Malgré les obligations réglementaires(2) et alors que l’usage de la DCI est un facteur clé de la sécurité sanitaire pour les patients, en France, seulement 12,3% des prescriptions des médecins sont libellés en DCI. C’est également une voie d’amélioration des pratiques des prescripteurs. Les marges de progression sont importantes notamment pour les médecins spécialistes qui réalisent en moyenne 6,9% de prescriptions en DCI contre 13,5% pour les généralistes.

 

Pour la Mutualité Française, prescrire en DCI permet d’améliorer la qualité des soins et leur efficience dans l’intérêt des patients, de diminuer les risques de surdosages, d’interactions médicamenteuses et d’allergies aux médicaments. Et comme l’a récemment souligné le sénateur Yves Daudigny dans son rapport parlementaire(3) rendu public le 17 octobre dernier, le développement de la prescription en DCI favorisera également la délivrance de médicaments génériques, aussi efficaces que les médicaments de marque et dont le coût est moins élevé pour la collectivité. La Mutualité Française préconise le renforcement de l’enseignement universitaire de la DCI et de ses nombreux avantages en matière de santé publique auprès des futurs médecins.

 

 

Vous trouverez, ci-joint, l’édition 2013 du « Mémento Médicament ».
Ce dépliant, accompagné de son commentaire détaillé est également disponible sur www.mutualite.fr, espace presse ou auprès du service de presse.

 

(1) Dénomination commune internationale (DCI) du nom de marque d'origine aspirine. La DCI mise en place par l’Organisation mondiale de la santé, désigne la substance active ou molécule contenue dans le médicament. C’est le vrai nom du médicament, contrairement à son nom de marque.

 

(2)Article 19 de la loi relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament adoptée, le 19 décembre 2011 qui prévoit que les prescriptions des médecins devront la mentionner d’ici le 1er janvier 2015.

 

(3) « Les médicaments génériques : des médicaments comme les autres », rapport déposé le 26 septembre 2013.

 

 

 

A propos de la Mutualité Française

 
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

 

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

 

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

 

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.    
                         

NDLR : MGEFI et Mutualité Française

La MGEFI et son environnement                     
 

MINE D'INFOS: « Hypertendus : prenez vos consultations en main !...

MINE D'INFOS: « Hypertendus : prenez vos consultations en main !...: Journée Nationale de Lutte contre l’hypertension artérielle Mercredi 18 décembre 2013   A l’occasion de la Journée ...