Nora ANSELL-SALLES

mardi 26 mars 2013

Vers une individualisation de plus en plus poussée des prises en charge des diabètes

Paris, le 26 mars 2013 : Sous la co-présidence des Pr Jacques Bringer et Eric Renard, le

Congrès de la Société Francophone du Diabète (SFD) tiendra sa nouvelle édition à

Montpellier, réunissant près de 4 500 participants provenant de l’ensemble de la

francophonie. « Dans tous les pays européens mais également en Afrique et au Moyen

Orient, le diabète devient un, voire le problème majeur de santé publique. Les professionnels

de santé attendent des actions tangibles, un lieu de partage, de réflexion, de recherche,

d'aide à la formation. La SFD entend bien répondre à ces besoins notamment via son

congrès annuel », explique le Pr Michel Marre, président de la Société Francophone du

Diabète.

Le mot commun des recommandations : individualisation

« En matière de diabète, il ne faut pas raisonner uniquement sur des critères de mortalité ou

de morbidité. La qualité de vie du patient est primordiale », souligne le Pr Jacques Bringer,

Chef de service des maladies endocriniennes Hôpital Lapeyronie (Montpellier).

La recommandation internationale, américaine et européenne, publiée en 2012 avait déjà

mis l’accent sur l’individualisation de la prise en charge.

Le mot est repris aussi bien par la recommandation française émise récemment par la HAS

que par l’ensemble des diabétologues. Ainsi, les objectifs thérapeutiques et les moyens

employés pour les atteindre tiennent largement compte des caractéristiques de chaque

patient, qu’elles portent sur sa maladie (type de diabète), ses pathologies associées

(comorbidités) ou ses caractéristiques personnelles (âge, choix de vie, capacité

d’observance).

Une recommandation française satisfaisante, mais rigide

Si les experts de la SFD se félicitent de la proximité des nombreux points communs aux

deux recommandations, ils regrettent cependant une certaine rigidité du texte français.

« La recommandation de la HAS diverge de la recommandation internationale sur sa

préférence accordée à des vieux médicaments », regrette le Pr Bernard Charbonnel,

Professeur d’Endocrinologie, Université de Nantes, reviewer français du Position Statement

ADA/EASD 2012 « c’est-à-dire à des médicaments beaucoup moins chers. ». Pour ces

experts, il faut également tenir compte du critère de la qualité de vie (notamment le risque

hypoglycémique), de l’expérience des praticiens et des préférences des patients. Ainsi,

« c’est l’insuline NPH qui est privilégiée, » insiste le Professeur Charbonnel, « alors qu’elle

n’est plus guère utilisée et que les patients préfèrent de loin les plus récentes. ».

Le pancréas artificiel dans le diabète de type 1 : pour demain …

Le congrès est également l’occasion de faire le point sur les progrès en direction d’un

pancréas artificiel. Les pompes à insuline apportent une amélioration certaine du contrôle

diabétique et de la qualité de vie chez de nombreux patients, notamment ceux atteints d’un

diabète de type 1. Alors que l’assurance maladie rembourse ces dispositifs, elle ne le fait pas

pour les capteurs de glycémie.

Du 26 au 29 mars 2013 Le Corum - Montpellier

Site Internet : www.congres-sfd.com

Le congrès est l’occasion pour les diabétologues et leurs patients de réclamer leur

remboursement une nouvelle fois, parce qu’ils permettent une surveillance fine de la

glycémie et réduisent ainsi le risque d’une hypoglycémie induite par le traitement par

insuline. « Il s’agit d’un progrès considérable, mais qui n’est pas à la portée de toutes les

bourses, » explique le Pr Eric Renard, Coordonnateur du département d'endocrinologiediabétologie-

nutrition CHU de Montpellier.

« En effet, les capteurs ne sont pas remboursés par l’Assurance maladie. C’est le combat

actuel de la diabétologie. » Un nouveau dispositif associant un capteur relié à une pompe

permet d’ailleurs d’arrêter la délivrance d’insuline par celle-ci en cas d’hypoglycémie

nocturne, que les parents redoutent tant chez leurs enfants diabétiques de type 1.

La chirurgie bariatrique : un traitement prometteur du diabète de type 2

Le débat aura certainement lieu autour de la chirurgie bariatrique. En effet, de nombreux

travaux confirment que son bénéfice ne porte pas seulement sur la réduction majeure de

l’excès pondéral, mais aussi sur les pathologies associées à celui-ci, dont le diabète de

type 2. De plus, cette amélioration est souvent complète, rapide et durable. « La chirurgie de

l’obésité n’est pas une chirurgie esthétique, mais une chirurgie fonctionnelle, préventive et

curative, » tient à rappeler le Pr David Nocca, Directeur du Centre Spécialisé obésité

Languedoc Roussillon, Chirurgien digestif au CHU de Montpellier.

La question qui se pose alors est : à quel moment la pratiquer ? Après échec des autres

traitements ou d’emblée ?

L’intestin : nouvel acteur du diabète

Enfin, de nombreuses discussions savantes seront consacrées au rôle de l’intestin dans la

régulation glycémique et le diabète. De nouveaux médicaments exploitent les capacités

hypoglycémiantes des hormones intestinales appelées incrétines. Mais elles sont loin de

résumer la participation de l’intestin au métabolisme des sucres. « La régulation de la

glycémie par l’intestin est aujourd’hui une vaste question de recherche, » remarque le

Pr Michel Marre, président de la SFD. « Il existe de nombreuses autres hormones d’origine

intestinales capables de diminuer la sécrétion d’insuline. De plus, il est possible que l’intestin

lui-même produise du glucose, dans des proportions beaucoup plus importantes que ce

qu’on imaginait. »

A propos de la Société Francophone du Diabète

Comme toute société savante, la Société Francophone du Diabète (SFD) a pour vocation essentielle de garantir

la qualité des pratiques et la progression des savoirs dans le domaine du diabète, mais aussi des maladies

métaboliques, de l’obésité et de la nutrition. Référence sur ces thèmes dans le monde francophone, la SFD

organise des réunions scientifiques, soutient la recherche et a octroyé un label à la revue de langue française

Médecine et Maladie Métaboliques.

Elle travaille en partenariat étroit aussi bien avec les associations de patients qu’avec les interlocuteurs

institutionnels et privés, et organise deux rendez-vous annuels majeurs : le Congrès et la Journée Thématique.

La SFD apporte son soutien à la recherche pré-clinique et clinique en attribuant seule ou en partenariat avec des

firmes pharmaceutiques des allocations et bourses de recherche pour de jeunes chercheurs, des équipes

hospitalières ou des cliniciens et chercheurs confirmés.

lundi 25 mars 2013

Troubles bipolaires : Du nouveau dans l’approche psychoéducative


 

Bipolife®, un outil inédit pour les malades et leur entourage


 

Les troubles bipolaires touchent 400 000 à 500 000 personnes en France (1). Caractérisée par l’alternance d’épisodes dépressifs (baisse de l’humeur) et d’épisodes maniaques (expansion de l’humeur), cette maladie chronique fréquente est pourtant mal diagnostiquée.(2) (3) Il peut s’écouler 8 ans en moyenne entre le début des troubles et la confirmation du diagnostic.(2) Une prise en charge adaptée est pourtant nécessaire.

Convaincu de l’importance de la psychoéducation dans la prise en charge des pathologies psychiatriques en complément du traitement médical, AstraZeneca présente Bipolife® : le premier outil interactif à visée psychoéducative spécifiquement dédié aux troubles bipolaires. Développé en collaboration avec l’entreprise Ubisoft et sous la supervision d’un comité scientifique, Bipolife® a pour objectif d’aider les personnes souffrant de troubles bipolaires à mieux comprendre leur maladie et à identifier les comportements quotidiens qui influent sur son évolution.


 

LES TROUBLES BIPOLAIRES : UNE MALADIE INVALIDANTE QUI NECESSITE UNE PRISE EN CHARGE ADAPTEE

Le trouble bipolaire est une pathologie dont les premiers symptômes surviennent le plus fréquemment entre 15 et 19 ans, avec un âge moyen de 18 ans. (4)

En l’absence d’une prise en charge précoce et adaptée, les troubles bipolaires peuvent s’aggraver, avec notamment l’apparition de troubles associés tant psychiatriques (abus, dépendance à l’alcool et aux substances psychoactives illicites…) que somatiques (troubles cardiovasculaires, diabète, etc.) qui peuvent entraîner une désinsertion socio-professionnelle. (2) Le risque associé de tentative de suicide chez le patient bipolaire est élevé (15 % des patients décèdent par suicide).(2) « Entre les épisodes dépressifs et maniaques persistent souvent des symptômes résiduels tels que des difficultés de concentration, des difficultés cognitives et des variations émotionnelles qui modifient les interactions du malade avec son environnement », précise le Pr Pierre-Michel Llorca.

A l’inverse, les patients bipolaires traités ont de bonnes capacités d’intégration socioprofessionnelle et familiale(1) : la prise en charge thérapeutique les aide significativement à réguler et à stabiliser leur humeur et les périodes de rémission tendent à devenir de plus en plus longues.(2) Cependant, la chronicité de cette pathologie, l’importance capitale de l’observance du traitement et l’impact de l’environnement et des habitudes comportementales du patient sur son évolution impliquent une participation active de ce dernier.


LA PSYCHOEDUCATION : UNE APPROCHE COMPLEMENTAIRE DE LA PRISE EN CHARGE MEDICALE

 

La psychoéducation vise à accompagner les personnes souffrant de troubles bipolaires, notamment dans la connaissance de leur maladie et l’acquisition de compétences pour prévenir les rechutes et les complications évitables, en modifiant leur mode de vie (équilibre diététique, programme d’activité physique, sommeil) et en favorisant l’observance au traitement. Proposée précocement, elle peut améliorer le cours évolutif du trouble bipolaire. (5) Un de ses principaux objectifs est d’aider le patient à identifier les facteurs de stress potentiellement sources de déstabilisation thymique pour les contrôler et prévenir ainsi les récidives tant dans leur fréquence que dans leur intensité.(5)


L’approche psychoéducative, en complément du traitement médicamenteux dans les troubles bipolaires, s’est développée au point qu’elle est aujourd’hui le type d’intervention psychosociale ayant le mieux démontré son efficacité sur le cours évolutif de cette pathologie.(6) Les résultats d’évaluation dans des essais contrôlés ont mis en évidence des bénéfices confirmés à 5 ans : une réduction du nombre de jours symptomatiques, une augmentation du délai de récidive maniaque ou dépressive, une réduction du risque de rechute (maniaque ou hypomaniaque), une réduction du nombre de jours d’hospitalisation et une amélioration de l’observance médicamenteuse.(5)


BIPOLIFE® : LE PREMIER OUTIL INTERACTIF PEDAGOGIQUE DEDIE AUX TROUBLES BIPOLAIRES



Elaboré et validé par un comité scientifique, Bipolife® permet à l’utilisateur de faire évoluer un personnage virtuel atteint de troubles bipolaires à travers un ensemble de situations et d’actions de la vie courante. Cet outil permet aux personnes atteintes de troubles bipolaires et à leur entourage de mieux comprendre les mécanismes de la maladie et ainsi de mieux y faire face.

« En observant l’impact des choix et des actions de son personnage sur l’humeur de ce dernier, l’utilisateur apprend à différencier les comportements nuisibles des comportements favorables à la stabilisation de sa maladie », explique le Dr Philippe Nuss, Psychiatre et membre du comité scientifique.

Une horloge temporise ses actions dans une journée et sur plusieurs jours tandis qu’une jauge d’énergie matérialise l’énergie nécessaire à la réalisation de chaque action et le temps de récupération nécessaire. L’irrégularité du rythme de vie d’un malade bipolaire aura ainsi un impact particulièrement délétère sur l’évolution de sa maladie et son confort au quotidien. « En testant les comportements de son avatar qui se traduisent en « bonus » ou « malus » d’humeur, le patient apprend à structurer ses journées, à réguler son rythme de vie, de façon à économiser ses ressources pour mieux faire face à la maladie. » complète le Dr Philippe Nuss.

« A notre connaissance, aucune autre simulation n’a ce parti pris d’ancrage dans la réalité la plus immédiate » commente le Dr Philippe Nuss. « Nous voulions envoyer un message clair aux patients bipolaires et à leur entourage : dans une maladie chronique de ce type, si certains comportements sont susceptibles d’aggraver l’état de santé du patient, d’autres très simples et quotidiens peuvent considérablement l’améliorer. Il faut savoir les reconnaître. »

Bipolife® ne peut en aucun cas être utilisé pour établir un diagnostic médical qui ne peut être effectué que par un médecin lors d'une consultation. Il ne peut se substituer également à une prise en charge thérapeutique.

 

Bipolife est accessible à l’adresse http://bipolife.ubi.com


A propos d’AstraZeneca
AstraZeneca est un laboratoire biopharmaceutique dédié à la recherche et au développement de médicaments innovants. Dans le domaine des neurosciences, AstraZeneca explore de nombreuses voies en matière de R&D visant à apporter des solutions thérapeutiques concernant notamment la maladie d’Alzheimer, les désordres cognitifs, les troubles de l’humeur résistants et la douleur. De nombreux partenariats ont été conclus en France et dans le monde avec des organismes publics ou privés pour encourager la recherche dans ces domaines et au-delà

A propos d’Ubisoft
Ubisoft est le 3ème éditeur indépendant de logiciels de loisirs dans le monde. Créateur de marques de divertissement de renommée internationale, Ubisoft porte aujourd’hui son expertise en conception de projets interactifs vers d’autres domaines comme celui de la santé et du bienêtre.

[1] Rouillon F. Epidémiologie du trouble bipolaire. Annales médico-psychologiques. 2009 ; 167 (10) : 793-795
[2] Guide Médecin-Affection de longue durée.
Troubles bipolaires. HAS. Mai 2009
[3] Hirschfeld RM et al. Perceptions and impact of bipolar disorder : how far have we really come ? Results of the national depressive and manic-depressive association 2000 survey of individuals with bipolar disorder.
J Clin Psychiatry. 2003;64(2) : 161-74
[4] Mazzola-Pomietto P et al. Les variations de la neuro-anatomie structurale cérébrale sont-elles des endophénotypes candidats prometteurs dans le trouble bipolaire ? L’Encéphale (2012) 38, S75-S80
[5] Milhiet V et al. Traitements non pharmacologiques des troubles bipolaires. Annales Médico-Psychologiques 170 (2012) 667-673
[6] Even C. Information, éducation, psychoéducation dans le trouble bipolaire. Yes we should. L’Encéphale (2011) 37, S1-S3

Rappel : Semaine européenne de la vaccination


20 - 27 avril 2013

 

Vaccination, êtes-vous à jour ?

Suis-je à jour de mes vaccins ? Quels vaccins nécessitent un rappel ? Ne concernent-ils que les enfants ? Quels sont les délais entre chaque vaccin ? Quelles nouveautés en 2013 ?

 

Autant de questions auxquelles la Semaine européenne de la vaccination vous permettra de répondre du 20 au 27 avril prochain.

 

Cet événement, organisé à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), se tiendra simultanément dans près de deux cents pays en Europe et dans le monde. En France, cette Semaine est coordonnée par le ministère de la Santé et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et pilotée en région par les agences régionales de santé (ARS). Pour faire vivre cet événement, un grand nombre d’acteurs est mobilisé sur le territoire.

 

La 7e édition sera l'occasion pour chacun de faire un point sur ses vaccinations et de rencontrer les acteurs et professionnels de santé mobilisés près de soi. De nombreuses actions seront mises en place dans les 26 régions : expositions, séances d’information, conférences, jeux, animations, séances de vaccination, etc. Ces actions auront toutes un objectif commun : aider les Français à mieux comprendre les bénéfices individuels et collectifs de la vaccination pour se protéger contre certaines maladies infectieuses.

 

 

NDLR : MGEFI et Vaccins

 


Définition des termes usuels en matière de santé.



À consulter sans modération tous les jeudis !


 

 

samedi 23 mars 2013

1er FORUM DES DIRIGEANTS DE L'ASSURANCE DÉDIÉ AUX STRATÉGIES IT



26 Mars 2013 - Espace Etoile Saint honoré

 

Consultez le programme des tables rondes et ateliers-partenaires et réservez son pass

 

Contact t : DECIDassurIT@lettres.gisi.fr

vendredi 22 mars 2013

1er FORUM DES DIRIGEANTS DE L'ASSURANCE DÉDIÉ AUX STRATÉGIES IT


26 Mars 2013 - Espace Etoile Saint honoré

 

Consultez le programme des tables rondes et ateliers-partenaires et réservez son pass

 


Journée du sommeil

Le 22 mars, l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) organisera la 13e journée du sommeil sur le thème « Sommeil et environnement », dont le groupe MGEN est le partenaire majeur.


Salon du livre

Les Editions Métailié seront ravies de vous accueillir au Salon du Livre de Paris, sur le stand N19. Venez nous rencontrer du Vendredi 22 au Lundi 25 Mars 2013.

AU PROGRAMME :

Samedi 23 mars : 10h-20h
12h30-13h30 : Rencontre avec Luis Sepúlveda Lieu : Petite scène stand U 10 - Espace jeunesse
14h-16h : Dédicaces sur le stand Métailié : Olivier Truc Bénédict Beaugé
15h-17h : Dédicace sur le stand Métailié : Luis Sepúlveda
16h-18h : Dédicaces sur le stand Métailié : Ronaldo Wrobel Pascal Dibie
16h30-17h30 : Bénédict Beaugé Débat : "La gastronomie française : mythe ou réalité" suivi d'une dédicace à 17h30 Lieu : Square culinaire stand X 77
Dimanche 24 mars : 10h-19h
11h-12h30 : Ronaldo Wrobel : Débat (en portugais) animé par Leonardo Tonus Lieu : stand Brésil U 61
14h-16h : Dédicaces sur le stand Métailié : Luis Sepúlveda et Joëlle Jolivet Ronaldo Wrobel
15h-15h30 : Olivier Truc : Entretien animé par Christine Ferniot Lieu : Espace Polar SNCF stand Y 24
16h-18h : Dédicaces sur le stand Métailié : Pascal Dibie Bénédict Beaugé Olivier Truc
16h30-17h30 : Dédicace sur le stand Points Seuil Luis Sepúlveda
Lundi 25 mars : 9h-19h
14h-15h : Bénédict Beaugé : table ronde sur "Le livre, mémoire du patrimoine culinaire" Lieu : Square culinaire stand X 77
15h15 : Débat "La création éditoriale française : A quoi sert un éditeur ?" animé par Nelly Buffon avec Anne-Marie Métailié, Philippe Robinet, Liana Levi, Serge Safran Lieu : Scène des auteurs, stand Z 82.

jeudi 21 mars 2013

MINE D'INFOS: Journée mondiale des donneurs de sang 2013

MINE D'INFOS: Journée mondiale des donneurs de sang 2013: 10 e édition : la générosité des donneurs de sang plus que jamais à l’honneur   L’Etablissement français du sang organise le 14...

Journée mondiale des donneurs de sang 2013


10e édition : la générosité des donneurs de sang plus que jamais à l’honneur
 
L’Etablissement français du sang organise le 14 juin prochain la 10 e édition de la Journée mondiale des donneurs de sang.
 
Cette journée, qui a pour objectif de remercier les donneurs de sang bénévoles, permet également d’en recruter de nouveaux et de constituer des réserves en produits sanguins conséquentes avant la période estivale, période traditionnellement sensible.
 
En 2013, l’Organisation mondiale de la santé a choisi la France comme pays hôte de l’événement, après l’Argentine en 2011 et la Corée du Sud en 2012. La Journée mondiale des donneurs de sang est célébrée dans plus de 190 pays.
 
A cette occasion, l’EFS vous donne rendez-vous le 14 juin à l’UNESCO pour un colloque international sur les enjeux de la transfusion sanguine dans le monde :
Ethique et autosuffisance
. (Voir encadré).
 
La Fédération française pour le don de sang bénévole (FFDSB), partenaire au quotidien de l’EFS, mobilise comme chaque année ses 750 000 bénévoles pour accueillir les donneurs et mène de nombreuses actions de sensibilisation au don de sang sur l’ensemble du territoire.
 
Plus de 350 lieux de collecte accueillent les donneurs de sang dans toute la France. Pour connaître le lieu de collecte le plus proche, rendez-vous sur  www.dondusang.net
A savoir
 
- 3 104 295 dons de sang en 2012
 
- 1 708 541 donneurs de sang en 2012.
 
- 10 000 dons sont nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins des malades.
 
- 1 million de malades soignés chaque année grâce au don de sang.
 
- Les femmes peuvent faire jusqu’à 4 dons de sang total par an, les hommes 6.

- Se présenter avec sa carte d’identité si c’est un premier don et ne pas venir à jeun






 










 







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MINE D'INFOS: MINE D'INFOS: Soins Palliatifs : soutenir les prof...: MINE D'INFOS: Soins Palliatifs : soutenir les professionnels de ... :     A l’occasion de la publication du rapport de l’Observato...

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MINE D'INFOS: Maladie de Parkinson et innovation,

MINE D'INFOS: Maladie de Parkinson et innovation,:   3 questions à Stéphanie d’Avout Directrice de la division Neuromodulations de Medtronic France     Les technologi...

Maladie de Parkinson et innovation,

 
3 questions à Stéphanie d’Avout
Directrice de la division Neuromodulations de Medtronic France
 
 
Les technologies médicales sont pleines de vie, innovent constamment, répondent à des défis sans cesse plus nombreux, interrogent tout autant les sciences que l’économie de la santé ou les pratiques médicales... Pour vous permettre de suivre la vitalité de ce domaine, Medtronic vous propose de revenir sur ce qui a fait l’actualité des 3 derniers mois, de vous projeter quelques jours ou semaines en avant et vous livre, de façon exclusive, sa réflexion, sur une thématique à chaque fois différente. Pour cette nouvelle édition : maladie de Parkinson, stimulation cérébrale profonde et innovation...
 
La stimulation cérébrale profonde (SCP), inventée et développée en France dans les années 1980, est utilisée pour traiter les tremblements essentiels et la Maladie de Parkinson depuis les années 1990. Les indications se sont depuis élargies à la Dystonie, aux Troubles Obsessionnels Compulsifs* et à l’Epilepsie*. Est-il encore possible d’innover dans ce domaine ?
 
La SCP continue de susciter un large intérêt scientifique et médical. Sans parler de nouvelles indications, la toute récente publication de l’étude franco-allemade Earlystim dans le New England Journal of Medicine démontre qu’il est encore possible d’appréhender la SCP autrement, notamment dans la prise en charge de la maladie de Parkinson.
Depuis ses débuts, la SCP est perçue comme une solution de dernier recours pour des patients à un stade déjà très avancé de la maladie. Des médecins français, parmi lesquels le Professeur Agid de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière, se sont demandés si cette technique chirurgicale ne pourrait être pratiquée plus tôt, lorsque les patients ne sont pas encore lourdement handicapés par la maladie.
Et quels sont les résultats ?
 
L’étude Earlystim a permis de confirmer l’hypothèse. Après deux ans de suivi, les patients opérés présentent une amélioration de la qualité de vie de 26%, des capacités motrices de 53% et de l’activité quotidienne de 30%, avec donc un meilleur résultat qu’un traitement médical seul.
 
L’étude Earlystim est donc un espoir pour les personnes atteintes par la maladie de Parkinson ?
Espoir est un terme à la fois fort et inadapté. La stimulation cérébrale profonde appliquée plus précocement s’adresse aux mêmes patients, rigoureusement sélectionnés suivant des critères très spécifiques, que ceux pris en charge actuellement.
L’enjeu, et non l’espoir, est d’identifier ces mêmes personnes plus tôt dans le parcours de soins et de ne pas attendre 10 à 12 ans avant de leur proposer cette technique. C’est un enjeu car cela nécessite de revoir les protocoles de prise en charge de la maladie avant la SCP et après la SCP afin de proposer le meilleur accompagnement.
Au-delà de l’aspect strictement médical, Earlystim est également la preuve du dynamisme de la recherche clinique française et des avancées que permettent les collaborations entre professionnels de santé et entreprises des technologies médicales. La France demeure une terre de découvertes scientifiques de niveau mondial. Il faut désormais qu’elle favorise le développement de l’innovation médicale afin de permettre aux centres d’excellence de continuer à bénéficier de ces partenariats.