Nora ANSELL-SALLES

vendredi 26 octobre 2012

MG France signe l'avenant conventionnel n°8


MG France vient de soumettre à ses instances l’avenant issu de la négociation conventionnelle sur "les dépassements d'honoraires" et la revalorisation de l’exercice des médecins secteur 1.

MG France avait refusé la première version du 18 octobre car elle ne lui paraissait pas répondre au problème posé concernant les dépassements, et ne contenait aucune mesure structurelle favorable aux médecins généralistes.


La nouvelle négociation demandée par la Ministre de la santé, a permis à MG France d’obtenir des moyens pour reconnaître le travail fait et non rémunéré des Généralistes, en dehors de la présence de leurs patients : coordination, synthèse, organisation du parcours de santé.


L’outil de cette rémunération est le forfait médecin traitant, qui est créé, avec un niveau de départ modeste, mais avec l’engagement de le valoriser dans les mois et années à venir. C’est une étape novatrice très importante, et qui ne pèsera pas sur les finances des patients.



En ce qui concerne les dépassements, il reste du chemin à faire pour garantir au patient un parcours de santé à tarif remboursé. Cela reste un objectif prioritaire pour MG France. Par ailleurs, le seuil de l'abus fixé à 2,5 fois le tarif remboursable est un niveau qui doit être rapidement baissé.


Pour autant, Marisol TOURAINE et le gouvernement ont lancé ce nécessaire et difficile chantier : pour la première fois est écrit dans un texte conventionnel que « les dépassements freinent l’accès aux soins ».


L’histoire retiendra aussi que les régimes complémentaires ont décidé de ne plus participer à un accroissement de la solvabilisation des dépassements, qui augmentait peu à peu le reste à charge des patients. Au contraire ils souhaitent s’engager en faveur des tarifs du secteur 1, notamment ceux des généralistes. MG France salue ce virage historique qui rompt avec la logique du secteur 2.


La conclusion de cet avenant ne clôt pas la nécessaire lutte des médecins généralistes pour l'amélioration de leurs conditions de travail et de l'accès aux soins. Cette première étape devra être amplifiée dans la négociation sur l'organisation des soins primaires qui va s'ouvrir.


MG France y participera activement.

Nouveauté : Compression


Chaussettes de compression pour homme

 

Des produits toujours plus faciles et confortables à porter et toujours plus esthétiques pour une meilleure observance du traitement.

 

En Avril dernier Radiante lançait STYL’COTON fine, la 1ère chaussette de compression masculine dotée de la technologie JarFIX®. Cet automne, une nouvelle chaussette à la structure plus épaisse vient compléter la gamme Homme : STYL’COTON.

 

La chaussette de compression médicale masculine qui tient : STYL’COTON

 

STYL’COTON est dotée de la technologie JarFIX® ce qui permet à la chaussette de bien rester en place, sans glisser, sans rouler et sans effet garrot. Le patient est traité efficacement les effets thérapeutiques sont donc optimisés et immédiats. Grâce au confort, les hommes acceptent leur traitement, portent régulièrement les chaussettes, et tendent à les renouveler

 

STYL’COTON, une chaussette technique

 

Les hommes retrouveront dans cette nouvelle chaussette à motif côtelé discret et élégant les mêmes qualités que celles plébiscitées pour STYL’COTON fine :

 

Le coton au contact de la peau Une association de fibres techniques : le BeCool™ pour un effet thermorégulateur et le Timbrelle® Care pour un effet bactériostatique.

Une Pointe Confort Extrême

 

Zone spécifique non contentive au niveau de la palette métatarsophalangienne.

 

A chacun sa STYL’

 

Avec un look moderne mais discret, ressemblant à s’y méprendre à une chaussette de ville, STYL’COTON s’adapte à tous les styles de vie, toutes les tenues, toutes les envies.

 

Les patients peuvent maintenant choisir la STYL’ qui leur convient !

Disponible dès le 22 octobre

 

Bas de compression pour femme

 

Les bas opaques sont depuis quelques années sur toutes les jambes. En Septembre 2011 Radiante mettait à dispositions des patientes  n bas de compression médical opaque, esthétique et confortable : Eclipse®.

 

En termes de confort, Eclipse® joue la carte des fibres techniques qui enrayent la prolifération des bactéries excédentaires et conserve l’équilibre naturel de la peau. Réactions cutanées ou mauvaises odeurs causées par un excès de bactéries sont ainsi évitées au maximum. Eclipse® est d’autant plus confortable puisqu’il s’adapte aux différentes morphologies avec son tableau de taillage unique couvrant des tours de cuisses jusqu’à 78cm en série.

 

Les qualités esthétiques de ce bas opaque, mettent en valeur le galbe de la jambe et offrent ainsi un rendu qui séduira toutes les patientes. Eclipse® est la preuve qu’un bas opaque de compression peut être beau et confortable.

 

Eclipse® un bas antiglisse Haute Tolérance Cutanée

 

Eclipse® est doté de l’innovation Radiante® HTC*, une bande antiglisse avec un concentré de technologie pour permettre une Haute Tolérance Cutanée. L’antiglisse HTC* allie une enduction fine de silicone médical réputé pour sa tolérance cutanée, à une dentelle hautement extensible. La combinaison de notre silicone et du nouveau tissage de la dentelle parvient à éviter les frictions ou les tensions parfois responsables d’inconfort.

 

Grâce à l’alliance de sa légère adhérence repositionnable et de son élasticité, l’antiglisse HTC* tient en place, suit les mouvements sans serrer ou rouler. Le dessin « alvéolé » formé lors de la dépose du silicone permet, lui, à la peau de respirer et d’éviter l’accumulation d’humidité.

 

Eclipse® la modernité et l’esthétique d’un bas

 

Eclipse® déjà disponible en classe 2 en Noir intense, Ombre et Violine est  maintenant accessible en coloris Naturel en JarFIX®, antiglisse et collant. Le ton « nude » de ce nouveau coloris Naturel laissera entrer la lumière dans la garde robe des patientes cet automne.

 

Eclipse® est la preuve qu’un bas opaque de compression peut être morderne, beau et confortable. Ses qualités esthétiques mettent en valeur le galbe de la jambe et l’intensité des 4 coloris proposés séduira toutes les patientes.

 

Disponible dès le 22 octobre

*Haute Tolérance Cutanée

Deuxième Semaine nationale pour le maintien à domicile des seniors


Conférence d'information le jeudi 15 novembre 2012 à 9h00

 

À l’Assemblée nationale, salon Mars, 101 rue de l’Université 75007 PARIS

Seul un tiers des Français de plus de 50 ans et plus pensent avoir les moyens financiers d’adapter leur logement selon un sondage exclusif*. Le Synalam et ses partenaires présentent le Guide du financement du Maintien à Domicile qui, pour la première fois, recense l’ensemble des aides publiques disponibles.

 

*Sondage OpinionWay pour le Synalam, dévoilé lors de la conférence

 

Intervenants : Daniel Fasquelle, député du Pas-de-Calais Olivier Lebouché, président du SYNALAM Muriel Boulmier, auteure de deux rapports de missions ministérielles sur l'habitat et le vieillissement Sylvie Proust, prestataire de santé à domicile, administratrice du SYNALAM

 

Campagne nationale d’information organisée du 19 au 24 novembre 2012

 

PRE-INSCRIPTION OBLIGATOIRE SE MUNIR D’UNE PIÈCE D’IDENTITÉ POUR L’ACCÈS À L’ASSEMBLÉE NATIONALE

Prévoir Partenaires conclut un partenariat santé avec Solly Azar


 

 

Prévoir Partenaires accompagne Solly Azar dans le développement de sa complémentaire santé Profil Santé en tant que porteur de risques de cette nouvelle offre commercialisée depuis le 17 septembre 2012.

 

A l’issue d’un appel d’offres, Solly Azar, référence dans le domaine de la santé et du courtage, a choisi de faire confiance au Groupe Prévoir pour porter le risque de sa gamme santé individuelle. « Cet accord majeur permet à Prévoir Partenaires de renforcer sa position en marque blanche », explique Stéphane Daugeron, responsable de Prévoir Partenaires.

 

Profil Santé est une complémentaire santé destinée aux particuliers et distribuée uniquement via le réseau Solly Azar, 8000 courtiers répartis sur toute la France. Cette offre modulaire permet au courtier de proposer une complémentaire adaptée aux besoins et au budget de l’assuré, grâce aux nombreuses formules de garanties allant de la protection contre le risque hospitalier à la couverture haut de gamme.

 

 

 

Prévoir Partenaires, un allié pour développer l’assurance de personnes

 

Créée en 2008, Prévoir Partenaires est une entité du Groupe Prévoir, qui propose en marque blanche des solutions d’assurance individuelle de personnes aux acteurs du secteur financier. Banques, assureurs, mutuelles, courtiers grossistes, peuvent, en s’appuyant sur les 100 ans de savoir-faire, d’expérience du Groupe Prévoir, développer des offres adaptées à leur modèle, sous leur propre marque. Cette activité représente un nouveau relai de croissance pour le Groupe Prévoir.

 

Prévoir Partenaires travaille sur 2 axes de complémentarité avec ses partenaires et les solutions sont :

-      soit issues de l’expérience Prévoir et déclinées en fonction des caractéristiques du partenaire ;

-      soit conçues par le partenaire, qui sollicite ensuite l’apport de Prévoir en matière de prise de risque.

 

Le Groupe Prévoir en chiffres :

Spécialiste de l’assurance de personnes, créé en 1910, le Groupe Prévoir propose des contrats d’assurance vie et de prévoyance à une clientèle de particuliers et de travailleurs non salariés. Il totalise 570 000 contrats en portefeuille provenant de 355 000 clients individuels. Son chiffre d’affaire consolidé est de 476,2 millions en 2011. Structure de taille intermédiaire (1 350 collaborateurs, dont un réseau commercial dédié de 900 collaborateurs), le Groupe est composé d’une holding, la Société Centrale Prévoir, de 2 sociétés d’assurance Prévoir-Vie et Prévoir-Risques Divers, d’une société de gestion d’actifs et de 5 implantations à l’international : Portugal, Pologne, Vietnam, Brésil et Cambodge. C’est une entreprise indépendante et non cotée, dont le capital est détenu à 70 % par les descendants des familles fondatrices et à 30 % par les salariés et les retraités.

 

Face aux menaces sur la PDSA : la FNUSIA-PDSA est née


La FNUSIA-PDSA est née

 Le 20 octobre 2012, des associations départementales ou régionales de permanence de soins ambulatoires (PDSA) représentant 22 départements se sont réunies à Paris face aux menaces que fait peser sur leurs organisations départementales le projet de SAMU de France d’uniformiser les Systèmes d’Informations (SI) des SAMU Centre 15 et ont créé la FNUSIA-PDSA  (Fédération Nationale pour l’Utilisation de Systèmes Informatiques Autonomes dédiés à la Permanence Des Soins Ambulatoires).

La FNUSIA-PDSA  dénonce la volonté hégémonique de SAMU de France qui veut imposer son SI aux médecins généralistes libéraux dans le cadre de la PDSA.

L’objet de cette association est la défense et la promotion d'outils informatiques autonomes adaptés à la régulation et à l'effection libérales dans le cadre de la PDSA.

Les SI jouent un rôle central dans les organisations de PDSA puisqu’ils doivent non seulement permettre d’assurer la traçabilité des appels pris en charge et répondre aux besoins spécifiques de certains départements (tout particulièrement ruraux), mais ils doivent aussi fournir aux médecins libéraux les indicateurs nécessaires à l’évaluation de leurs organisations afin, si besoin, de les faire évoluer pour les rendre plus efficientes.

La FNUSIA-PDSA  rappelle que :

·         les médecins généralistes ont déjà développé des outils dédiés à la prise en charge des appels relevant de la médecine générale, répondant aux exigences de cette mission d’intérêt public et permettant aux médecins d’exercer leur mission auprès des patients à partir de leur cabinet ou de leur domicile tout en respectant l’interconnexion réglementaire avec les Centres de Réception et de Régulation des Appels 15.(CRRA 15)

·         les associations départementales et régionales de PDSA sont des acteurs majeurs et incontournables s’intégrant dans le cadre des orientations gouvernementales de la médecine de premier recours.

·         dans bon nombre de départements, la mise en place, par ces associations, d’organisations départementales de PDSA a été l’élément structurant qui a permis ensuite une réorganisation territoriale de l’offre de soins de premier recours.

·         la remise en cause de ces organisations départementales de PDSA au travers de leur SI autonome serait non seulement de nature à remettre en cause l’organisation de la PDSA dans ces départements, mais impacterait aussi toutes les initiatives de réorganisation territoriale de l’offre de soins de premier recours.

La FNUSIA-PDSA  demande au gouvernement :

·         la non remise en cause des SI autonomes dédiés à la PDSA mis en place actuellement.

·         la possibilité, pour les départements et les régions qui le désirent, de bénéficier de ces SI autonomes afin de répondre de façon efficiente aux demandes de soins de la population.

·         de participer, aux cotés des syndicats représentatifs des médecins généralistes, au COPIL national mis en place sur les SI des SAMU Centre 15.

Les membres de la  FNUSIA-PDSA  ont élu un bureau :

 

 

Président :
Dr VAISSIE Jean Jacques ALAUME 27
Vice-Présidents :
Dr DUQUESNEL Luc ADOPS 53
 
Dr RABEYRIN Roland REGLIB 43
 
Dr ROSATI Jean  Antoine AMLAPS 03
 
Dr TONANI Gilles FRPDS Basse-Normandie
Secrétaire :
Dr ROUSSELOT MARCHE Elisabeth  URPS ML Champagne-Ardennes
Secrétaire-Adjoint :
Dr CASTADERE Jean-Marc ARMEL, Midi-Pyrénées
Trésorier :
Dr TESSIER Dominique ADOPS 49
Trésorier-Adjoint :
Dr CHARANI Charles  AMRL 59

 

MINE D'INFOS: 14° Rencontres de Neurologies - Entretiens avec T....

MINE D'INFOS: 14° Rencontres de Neurologies - Entretiens avec T....: Entretiens avec T. de Broucker & Y. Péréon   Atelier : Les top-5 de la neurologie Mardi 18 décembre 2012 - de 14h00 à 17h45 Co...

14° Rencontres de Neurologies - Entretiens avec T. de Broucker & Y. Péréon


Entretiens avec T. de Broucker & Y. Péréon

 


Mardi 18 décembre 2012 - de 14h00 à 17h45
Coordination :
Thomas de Broucker (Saint-Denis)

Entretien avec Thomas de Broucker

En 2009, lors de sa création, nous parlions d'atelier à ne pas manquer… L'immense affluence devant les portes de l'atelier l'atteste aujourd'hui : cet atelier est devenu un incontournable des Rencontres de Neurologies !

• Et c'est bien compréhensible, lorsque l'on sait qu'en quelques heures, chacun dans son domaine de prédilection, les grands noms de la neurologie vous délivrent une analyse synthétique des principales publications de l'année utiles à votre pratique quotidienne.

• Preuve de la richesse territoriale dans le domaine de la neurologie, Thomas de Broucker a fait appel à de nouveaux experts tout aussi compétents et didactiques que les précédents : Jean-Philippe Neau (Poitiers, pathologie vasculaire), Hélène Zéphir (Lille, pathologies inflammatoires), Vincent Navarro (Paris, épilepsies), Olivier Godefroy (Amiens, démences), Marc Vérin (Rennes, maladie de Parkinson), et Khe Hoang-Xuan (Paris, neuro-oncologie).

Une demi-heure d'intervention par domaine, c'est peu, c'est dense, et ce sera l'essentiel de l'année.

Un atelier incontournable pour ne pas passer à côté de l'essentiel de l'actualité en neurologie !




Atelier : pathologies neuro-musculaires
Mercredi 19 décembre 2012 - de 14h00 à 17h45

Coordination :
Yann Péréon (Nantes)

Entretien avec Yann Péréon

Visage atone, chute inopinée de paupière, relâchement cervical entraînant une chute de la tête (visible par l'orateur et le voisin de derrière), fatigabilité des muscles extenseurs des doigts (gênant pour poser une question lorsqu'il s'agit de l'index), souffle court (parfois perturbant phonétiquement pour les voisins)… Tels sont les signes que l'on peut retrouver chez les congressistes, même neurologues non myasthéniques en période postprandiale.

• Vu l'horaire de son intervention, pour contrer le risque de se retrouver face à une telle situation, Emmanuelle Campana Salort a tout simplement décidé d'en parler ouvertement avec vous ! Et vous verrez que cette jeune femme maintiendra toute votre attention en abordant la prise en charge thérapeutique des myasthénies en 2012. Elle vous dira tout sur les traitements qui pointent le bout de leur nez pour relever les paupières.

Sabrina Sacconi prendra la suite, non pas pour faire un catalogue des maladies neuromusculaires (ptôsis et camptocormie assurés…), mais pour mettre en exergue les signes cliniques qui vont vous permettre de vous orienter vers telle ou telle myopathie avant même d'aller vers la biopsie musculaire ou la génétique.

• Enfin, Shahram Attarian viendra vous rendre un immense service ! En exclusivité pour vous, il effectuera une revue de la littérature, vivante, plaisante, attractive et utile des pathologies neuromusculaires en 2012. En clair, après 60 minutes, vous saurez tout sur l'actualité du domaine, sans avoir à passer des heures à éplucher la littérature internationale.
Merci Shahram !

Pour plus de renseignements sur les 14e Rencontres de Neurologies,
rendez-vous sur www.rencontresdeneurologies.org

MINE D'INFOS: Agnès Jeannet nommée présidente du Conseil d’Admin...

MINE D'INFOS: Agnès Jeannet nommée présidente du Conseil d’Admin...: Agnès Jeannet a été nommée présidente du Conseil d’administration de l’ANSM après avoir été auditionnée par les commissions des affaires...

MINE D'INFOS: Dépassements d’honoraires :Un accord bien en-deçà ...

MINE D'INFOS: Dépassements d’honoraires :Un accord bien en-deçà ...: Un chiffre résume à lui seul la volonté radicale des usagers de voir définitivement résolue la question des dépassements d’honoraires :...

Dépassements d’honoraires :Un accord bien en-deçà des attentes des usagers selon un sondage commandé par leCiss


Un chiffre résume à lui seul la volonté radicale des usagers de voir définitivement résolue la question des dépassements d’honoraires : 80%[1] des Français ne trouvent pas « normal » que les médecins en facturent.

 

Une exigence d’en finir avec les dépassements d’honoraires qui se confirme au travers de toutes les attentes qu’ils expriment, souvent en décalage voire en en opposition avec l’accord conclu le 23 octobre dernier :

 

-       Plus des 2/3 des Français jugent « abusifs » tout dépassement supérieur à 50% du tarif de la sécurité sociale… alors que l’accord ne permet même pas d’inscrire fermement le seuil de 150 % comme un critère suffisant pour la qualification d’excessif.

 

-       86 % des Français attendent une sanction des médecins pratiquant des dépassements abusifs… alors que la complexité de la procédure prévue ne permettra pas davantage d’aboutir à des sanctions effectives que les dispositifs précédemment existants, cela d’autant plus qu’elle repose pour être engagée sur la définition d’un seuil particulièrement complexe à cerner.

 

-       Plus de 65% des Français sont conscients que le maintien d’un secteur 2 ne permettra pas une lutte efficace contre les dépassements d’honoraires… or l’accord n’envisage aucunement la disparition de ce secteur d’activité autorisant la liberté tarifaire, le seuil minimum des médecins dont on espère qu’il rejoigne le nouveau « contrat d’accès aux soins » ayant même été abaissé de 1/2 à 1/3 au cours de la négociation.

 

-       61% des Français sont opposés à ce que les assureurs complémentaires, privés ou mutualistes, participent à la revalorisation des honoraires des médecins en secteur 1 pourtant l’accord ouvre la voie à un basculement de fond dans l’équilibre de notre régime de prise en charge des soins en disposant que les organismes complémentaires s’engagent au « financement de tarifs opposables réévalués » et cela « au-delà des sommes naturellement appelées par le mécanisme du ticket modérateur ». Bref, de notre point de vue, une façon détournée d’augmenter le ticket modérateur, c’est-à-dire le recul de la Sécurité sociale… Le comble dans une négociation qui portait à l’origine sur la diminution des dépassements d’honoraires pour contenir les restes à charge des usagers !

 

Une disposition nouvelle trouve grâce à leurs yeux : l’interdiction des dépassements d’honoraires pour les bénéficiaires de l’ACS, puisque les autres motifs d’interdiction existaient déjà avant l’accord (CMU-C et situations d’urgence). On reste dans la même logique que celle qui prévaut depuis 1981 : seules les personnes disposant des ressources les plus faibles peuvent échapper aux dépassements, au risque de se voir opposer des refus des soins.

 

 

Une responsabilité lourde de conséquences pour le gouvernement

Les Français ne sont pas convaincus que les dépassements d’honoraires, enjeu essentiel pour l’accès aux soins, sont sous contrôle. Et le gouvernement serait majoritairement tenu pour responsable d’un échec en la matière, par 67% des Français, ainsi que les syndicats de médecins en second par 49% d’entre eux.

Un avertissement pour l’exécutif puisque plus de 3 Français sur 4 déclarent que l’efficacité de la lutte contre les dépassements d’honoraires (76%), tout comme la capacité à préserver un système solidaire (78%), seront des critères qu’ils prendront en compte pour apprécier l’action du gouvernement.

 

 

Le mode de rémunération : au croisement des enjeux sur les dépassements et la démographie médicale

Sans être experts en santé, les quelque 30% de Français confrontés à la difficulté de trouver un médecin près de chez eux ne s’y trompent pas lorsque, parmi eux, 68% déclarent que les difficultés liées à la répartition des médecins sur le territoire devraient être abordées conjointement à celles des dépassements d’honoraires.

 

Un lien entre ces deux problématiques qui transparaît également dans les résultats de l’enquête menée cette année par les représentants en Caisses Primaire d’Assurance Maladie du CISS, de la FNATH et de l’UNAF. A partir de l’analyse des éléments adressés par 42 CPAM, il ressort notamment que la part de médecins spécialistes en secteur 2 est souvent plus élevée dans les départements caractérisés par une forte densité médicale (à Paris où plus de 50% des médecins spécialistes exercent en secteur 2, dans les Alpes-Maritimes plus de 40% ou dans le Val-de-Marne avec plus de 35%) ; alors qu’elle est plus faible dans les territoires présentant des carences en offre de soins de ville (l’Ariège où moins de 5% des spécialistes exercent en secteur 2, l’Aveyron autour de 5%, la Creuse moins de 10%).


Un lien intuitif entre ces deux enjeux de l’accès aux soins, souligné de longue date par les associations d’usagers… et qui alimente notre revendication de voir la rémunération de la médecine de ville basculer majoritairement sur un mode forfaitaire.

 

 

 

Les Français sont contre les dépassements d’honoraires : pour en finir, changeons les modes de rémunération  

 

___________________ 

[1] Sondage Viavoice pour le CISS, interviews réalisées par téléphone les 22 et 23 octobre 2012 auprès d’un échantillon de 1004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

 

Recevoir les résultats du sondage : communication@leciss.org

Agnès Jeannet nommée présidente du Conseil d’Administration de l’ANSM


Agnès Jeannet a été nommée présidente du Conseil d’administration de l’ANSM après avoir été auditionnée par les commissions des affaires sociales de l’Assemblée nationale et du Sénat en octobre.

 

 

Diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’Ecole Nationale d’Administration, Agnès Jeannet a exercé différentes fonctions de conseil, de gestion ou de direction dans le domaine sanitaire et social.

Cet engagement au service des politiques sanitaires et sociales justifie sa nomination à la présidence du Conseil d’Administration de l’ANSM, dotée depuis sa création en mai 2012 de nouvelles missions et responsabilités et dont les pouvoirs et les outils juridiques ont été renforcés.

 

Agnès Jeannet est membre de l’IGAS depuis 1984 et inspectrice générale depuis 1997.

 

Elle a tout d’abord exercé en tant que secrétaire générale du CFES (Comité Français d'Education pour la Santé, devenu INPES), puis comme conseillère technique de Claude Evin, alors ministre de la Santé, de la Solidarité et de la Protection sociale.

 

Elle a ensuite été directrice de l’administration générale de la CNAMTS (de 1991 à 1993), puis directrice générale de l’Agence française du Sang, devenue EFS (de 1993 à 1999).

 

De 1999 à 2002, elle a été successivement responsable de service à la direction des relations du travail au ministère du Travail, où elle s’est plus particulièrement investie sur la question de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, puis directrice ajointe du cabinet d’Elisabeth Guigou, ministre de l’Emploi et de la Solidarité.

 

Depuis 2002, elle exerçe à l’IGAS où elle réalise des missions de contrôle et d’évaluation des politiques sanitaires et sociales (hôpitaux, cliniques, professions médicales, sécurité sanitaire). En 2007, elle a été nommée présidente du Conseil d’administration de l’ANESM, Agence nationale d’évaluation et de la qualité des établissements sociaux et médico-sociaux.

 

Aujourd’hui âgée de 60 ans, Agnès Jeannet s’est déclarée très honorée par cette nomination.

« Je prends cette nouvelle mission avec beaucoup de cœur et mesure la responsabilité qui m’est confiée. Je m’appliquerai, avec l’ensemble du conseil d’administration, à participer au renforcement du dispositif chargé d’assurer à tous les citoyens des produits de santé de grande qualité et à faire de l’ANSM un opérateur exemplaire tant au niveau national que vis-à-vis des partenaires européens et internationaux ».  

 

 

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